samedi 31 décembre 2022

Une belle année 2023 !! 🍾🥂✨🎉

 

En ce 31 décembre, 

c'est le bon moment pour vous souhaiter une 

belle année 2023 !!!

 

 

 

 

Je vous souhaite une année pleine de belles lectures, 

de beaux moments, de belles rencontres et de belles personnes. 

Il y aura sans doute aussi des moments moins intéressants mais oublions-les pour ne garder que le plus important.

 

 



 

 

dimanche 18 décembre 2022

Sablés à la clémentine de Noël 🎄🎁🎅

Mes copines marmitonnes ont eu envie de se lancer un petit challenge en ce dimanche avant Noël (et oui, ça approche dangereusement 😱). 

L'idée était de cuisiner avec des clémentines, un fruit parfaitement de saison !

Pour une fois, j'ai réussi à anticiper et on s'est amusé mercredi à préparer des petits sablés à la clémentine en famille. 


 

 
J'appréhende souvent la cuisine avec les enfants mais même si je suis parfois un peu agacée, c'est quand même toujours un bon moment. 
Il y a évidemment plus de nettoyage, plus de pâte partout, mais ils s'amusent et apprennent quelque chose d'utile pour leur vie. 
Comment savoir cuisiner si on ne l'a jamais fait ? 
Et comme mon fils mange beaucoup de gâteaux industriels (il est parfois difficile de lui faire accepter la nouveauté), c'est important qu'il sachent comment ça se fabrique. 

 
 
Alors si cela vous tente, voilà la recette ! 
 
Ingrédients : 
  • 120g de beurre à température ambiante
  • 120g de sucre
  • 2 jaunes d’œuf
  • 2 clémentines
  • 1 zeste de clémentine
  • 200g de farine
  • 100g de maïzena
  • 1 cs de cannelle
Pour le glaçage : 
  • le jus d'une 1/2 clémentine
  • sucre glace
  • 1/2 cc de cannelle
Mélanger le beurre et le sucre. Lorsque le mélange devient blanc, ajouter les jaunes. 
Prélever le zeste de l'une des clémentines et les presser. 
Ajouter le zeste à la pâte, avec le jus puis la farine et la maïzena et pétrir à la main pour obtenir une pâte souple. 
Former une boule de pâte et la laisser reposer pendant au moins une heure à température ambiante. 
 
Préchauffer le four à 180°. Étaler la pâte sur une épaisseur de 5 mm en moyenne. 
Découper des formes avec des emporte-pièces et déposer les biscuits sur une plaques recouverte de papier sulfurisé. 
Enfourner pour 8 à 10 minutes. 

Lorsque les biscuits ont refroidi, préparer un glaçage en mélangeant un peu de jus de clémentine et de la cannelle avec du sucre glace. Lorsque la texture est bien lisse et épaisse, badigeonner les biscuits et laisser sécher. 

Les biscuits se conservent plusieurs semaines dans une boite en fer.
 

 
 
Avec ces proportions, nous avons préparé une plaque de sablés. 
Le glaçage n'a pas eu beaucoup de succès parce que le sucre glace ajoute vraiment un gout très sucré. Je n'en ai donc pas mis sur tous les biscuits.
L'an prochain, j'achèterai de la poudre de meringue pour faire le glaçage. 
Cela doit enlever cet aspect trop sucré. 
La pâte était aussi très sablée. Un petit ajout de beurre ne lui ferait sans doute pas de mal.

 
 
 
Alors ? Cela vous tente ? 
 
 
 
 
 
 
 

jeudi 1 décembre 2022

L'épouvantail de Michael Connelly 🎧 📘

 Il y a des auteurs autour desquels je tourne encore et encore. 
Je les lis, je les abandonne, je les oublie et je retourne les lire. 
Connelly est de ceux-là. 
En faisant une petite recherche par ici, je me suis aperçue que j'avais lu plusieurs romans de cet auteur, souvent des petits morceaux de séries comme celle avec Renée Ballard, ou Bosch évidemment
Mais Connelly a également écrit une série mettant en scène un journaliste qui, je crois, n'avait jamais été traduite. 
Et ce qui est top, c'est qu'elle est disponible en audio chez Audiolib !! 
Voici donc mon avis sur le deuxième tome, L'épouvantail, et pour ne pas faire comme tout le monde, je vous parlerai plus tard du premier tome... 
 


 
James Mc Evoy vient d'être renvoyé ! 
Son journal fait des coupes budgétaires et commence par les plus anciens aux salaires les plus élevés. 
Il va lui falloir trouver un autre boulot, mais avant cela, il doit travailler avec celle qui va reprendre sa rubrique ! 
Agacé, il se plie tout de même aux ordres tout en ayant en tête un gros coup pour marquer son départ. 
Il va innocenter Alonzo Winslow, un jeune dealer de 16 ans accusé de meurtre... 

Évidemment, l'histoire ne s'arrête pas là. 
Un meurtrier particulièrement retors va apparaitre et menacer la vie du héros de très très prêt, en donnant du rythme à l'histoire. 
Et c'est une très bonne chose car je dois avouer avoir eu du mal au début de cette audiolecture. 
L'histoire met du temps à démarrer, ce qui parait normal a posteriori, mais il faut quand même tenir pendant les descriptions du fonctionnement d'une rédaction de journal et des impératifs économiques nécessitant des licenciements. 

Mais une fois passées les premières pages, l'action démarre et on est emporté par les évènements qui s'enchainent. 
James retrouve son acolyte du premier tome et malgré les années qui se sont écoulées, leur duo fonctionne toujours aussi bien. 
Il y a quelques évènements un peu improbables comme un licenciement et une réembauche immédiate mais ça passe car ce n'est pas le cœur du récit. 
 
La version audio est lu par André Nerman qui module sa voix pour que chaque personnage puisse être identifiable facilement. 
Le rythme correspond à ce type de récit et on suit sans peine l'enchainement des évènements. 

C'est donc un deuxième tome qui tient toutes ses promesses, un bon page turner que vous pourrez lire sans avoir lu le premier, même si, évidemment, c'est plus sympa de voir la relation entre les deux personnages évoluer.






mardi 22 novembre 2022

Nickel Boys de Colson Whitehead 🎧 📘 [Prix audiolib 2021]

Parmi la sélection du Prix Audiolib 2021, il restait un roman dont je n'avais pas parlé par ici, ce qui était vraiment dommage parce qu'il s'agit d'un très bon roman !
 
Elwood travaille bien à l’école et malgré son origine sociale, il parvint à aller à l’université. 
Malheureusement, quand on est un jeune noir qui circule dans une voiture pseudo volée, même si on n'est que l’auto-stoppeur, on finit en maison de correction ! 


 
 
Certains auteurs ont le talent de trouver à chaque nouveau roman un sujet qui fait mouche ! Colson Whitehead est de ceux-là ! 
Encore une fois, il nous entraîne dans une histoire dont on ne ressort pas indemne et qui reste longtemps en mémoire. 

Je connaissais déjà Colson Whitehead car j'ai lu Underground Railroad il y a pas mal de temps (et j'avais beaucoup aimé). 
Je partais donc avec un a priori positif. 
L'histoire est différente ici, puisqu'elle se déroule pendant une autre période historique. 
Il s'agit néanmoins encore une fois de dénoncer la place qui est donnée aux Noirs dans la société américaine.

Elwood raconte sa vie, son séjour dans la grande Maison Blanche où il doit séjourner, son pote qui l’a bien aidé, sa vie aussi après son passage dans cette « école ». 
En écoutant ce récit, on ressent profondément l’injustice qui marque cette communauté encore aujourd’hui. 
La voix du narrateur est puissante et entraine le lecteur qui enchaine les pages pour connaitre la suite. 
Mais il ne s'agit pas seulement de raconter une histoire. 
Les choses se sont un peu améliorées aujourd'hui mais il faut rester vigilant et c’est un roman indispensable pour la mémoire, pour ne pas oublier et faire comme s’il ne s’était rien passé. 
 
La lecture en version audio ajoute de la force au roman. 
On est en plein dans l’histoire et on ne peut que continuer à écouter pour savoir ce qui arrive à Elwood ! 
 
Vous l'aurez compris, c'est donc un sans faute pour moi et je vous conseille ce roman sans hésiter !! 
 
 

 
 



 
 
 

dimanche 13 novembre 2022

Un gâteau au chocolat ou une torta tenerina ? ☕🍁🥧🍰

Hello, comment allez-vous ? 
Ici, c'est un peu la folie ces derniers temps. 
Après les vacances remplies de cours de natation pour les enfants, il y a eu la rentrée, avec plein d'évènements plus ou moins sympas à gérer. 
Mardi, j'ai eu un neveu tout neuf et j'ai eu pas mal d'émotions parce que quelques heures plus tard,  ma mamie a fait un tour aux urgences ! 
Elle s'est cassé le poignet et à 93 ans, c'est compliqué 😅. 
Heureusement, elle a le moral ! 
Et puis les jours se sont enchainées avec un mercredi + un jour férié (et donc enfants à la maison) et j'ai un retard monumental dans mon travail ! 



Pour me remettre de tout cela, j'ai accepté que ma semaine soit peu productive.
De toute façon, être en colère n'aurait servi à rien. 
Mais j'ai surtout fait un gâteau au chocolat absolument délicieux !! 
Et le chocolat, c'est quand même top pour se remonter le moral. 
 

 
 
Sauf que... d'habitude, je vous dis que mes enfants n'en ont pas voulu, qu'ils ont fait les difficiles, mais... PAS AUJOURD'HUI !!!!! 
Ils ont quasiment TOUT dévoré ! 
Même la part sur la photo a été subtilisée par ma fille qui trouvait que je n'allais pas assez vite pour la resservir ! 
Non mais ! Où allons-nous si les enfants se mettent à manger tout mon goûter ? 
 
 
 

 
Et la recette me direz-vous ? 
C'est une torta tenerina. 
J'ai fait exactement comme elle le dit et ça a bien marché. 
J'ai eu une frayeur en montant les blancs parce que j'ai utilisé de la cassonade plutôt que du sucre blanc mais c'est passé.   
 
Torta Tenerina de Chic Chic Chocolat : 
  • 200 g de chocolat noir
  • 100 g de beurre
  • 3 oeufs
  • 130 g de sucre (j'ai mis 110 g)
  • 25 g de lait à température ambiante
  • 50 g de farine 
  • 1 pincée de fleur de sel (j'ai oublié)
 
Préchauffer le four à 170°/
Séparer les jaunes des blancs d'oeufs. Fouetter les jaunes et la moitié du sucre pendant 5 minutes.
Pendant ce temps, au micro-onde,  faire fondre le chocolat et le beurre. 
Ajouter au mélange jaunes-sucre le chocolat et le beurre fondus et mélanger. 
Ajouter le lait, puis la farine tamisée (et le sel) en mélangeant bien entre chaque ajout. 
Battre les blancs en neige, ajouter le sucre quand le fouet "laisse des traces". Fouetter encore une minuté. 
Avec une spatule, ajouter une cuillère de blancs au mélange au chocolat en passant la spatule sous la pâte, puis ajouter le reste des blancs et continuer en passant la spatule sous la pâte pour ne pas casser les blancs. 
Cuire 25 à 30 minutes et attendre que le gâteau ait refroidi avant d'éventuellement le démouler (mais c'est assez risqué car le gâteau est très cassant). 

Il paraitrait que la croute est moins croustillante le lendemain mais... on n'a pas eu le temps de tester 😂.


Je vous souhaite une belle semaine et je vous laisse avec un peu de musique. 
J'ai décidé d'écouter Orelsan cette semaine et je me suis fait une petite sélection. 
Il y a de très jolies chansons avec des clips souvent très travaillés ! Je vous le conseille ! 
 





 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

mardi 8 novembre 2022

Jamais je ne t'oublierai de Marjolaine Solaro

Voilà un premier roman que vous avez sans doute vu passer sur les réseaux sociaux ou en librairie puisqu’il a été beaucoup vu au moment de sa sortie en grand format et est sorti en poche récemment.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre lorsque je l’ai commencé.
Roman feel good ? Ou juste un roman plus classique ?  
En tout cas, je l’ai lu il y a plusieurs mois et pourtant, l’histoire est encore très claire dans ma mémoire.
 
 

 
Alors que sa femme est sur le point d’accoucher, Guillaume doit organiser les obsèques de sa mère.
En pleine tempête psychologique, il doit gérer à la fois l’enterrement, la douleur de la perte et surtout, tout ce que cela réveille en lui.
Il s’installe dans le train pour rentrer chez lui, et se retrouve assis à côté d’une femme dont il s’aperçoit vite qu’il ne s’agit pas simplement d’une voisine de voyage… 
 
Je « connais » Marjolaine Solaro depuis très longtemps.
Blogueuse de longue date, elle écrit des livres pratiques pour les familles ou sur le zéro déchet depuis plusieurs années et s’est finalement lancée dans l’écriture d’une fiction que j'avais hâte de lire. 
 
Et je commencerai en soulignant que ce premier roman m’a semblé original dans la construction du récit.
L’histoire se déroule sans accroc, les évènements s’enchaînent et on y croit plutôt bien. 
On tourne les pages avec plaisir et on a envie de connaitre la suite. 
Mais surtout, on attend LA rencontre promise par la 4e de couverture (ah ! Ces quatrièmes de couverture qui disent plein de choses…) et l’autrice prend le temps de mettre en place les différents fils narratifs.
Cela lui permet de construire ses personnages et d’attacher son lecteur à ces hommes et ces femmes qui sont finalement bien nombreux dans ce livre. 
 
C’est d’ailleurs la force de ce roman pour moi.
Les personnages sont vraiment construits, avec une vie esquissée en quelques mots mais qui nous parait déjà si dense.
Le moment de la révélation devient alors encore plus fort même s’il joue sur les synchronicités, sur l’absence de hasard dans nos vies.  
C’est un thème un peu trop récurrent à mon goût ces dernières années mais c’est quand même joli de penser que nos vies sont insérées dans un réseau de relations et se croisent plusieurs fois (et moi qui ai croisé mon conjoint quand j’étais jeune fille avant de le retrouver plus tard, je suis mal placée pour râler 😂). 
 
Je terminerai avec un tout petit bémol qui concerneles répétitions de rythmes ternaires un peu trop fréquentes à mon goût dans la première moitié du roman, ce qui m’a un peu agacée.
Cela s’estompe ensuite et on peut pardonner ce genre de petit défaut à un auteur de premier roman ! 
 
Je vous conseille donc cette lecture très agréable pour un dimanche au coin du feu, un après-midi sur la plage ou un trajet en train (inception idéale !). 
 





jeudi 3 novembre 2022

La commode aux tiroirs de couleur d'Olivia Ruiz

En France, changer de « case » est parfois difficile mais c’est de plus en plus fréquent.

Il y a les acteurs qui chantent, les politiques qui font de la télé, ou quelques chanteurs qui écrivent des romans.
Et après tout, écrire des chansons, c’est déjà raconter de petites histoires. 
 
 
 

A la mort de son abuela Rita, la narratrice se retrouve face à la commode que celle-ci aimait tant.
Avec ses tiroirs de couleur, elle symbolise la vie mouvementée de Rita qui a connu bien des épreuves.
Au fil de la nuit, sa petite-fille va extraire un à un les objets et les souvenirs pour raconter qui était cette grand-mère au caractère bien trempé…

Hériter d’une commode à tiroirs, voilà qui n’est pas banal.
Mais c’est surtout l’histoire et la personnalité de Rita qui captivent dans ce récit.
Olivia Ruiz sait accrocher son lecteur pour l’emmener là où elle le désire.
On suit Rita avec ferveur, on a peur pour elle, on a parfois envie de la secouer, ou de la consoler.
La commode n’est qu’un prétexte, comme une excuse pour se permettre de raconter cette histoire, pour faire le lien entre les épisodes.
L’excuse n’est pourtant pas nécessaire et je dois avouer que je l'avais totalement oublié ! 
En revanche, il me reste l'histoire de ces personnages hauts en couleur à qui il arrive tant d'aventures ! 
Et puis le roman est bien écrit, émouvant et quitter ces gens que l'on a découvert et aimé pendant plusieurs heures à la dernière page est une vraie déception.


L’histoire de Rita permet aussi d’aborder plusieurs thèmes forts.
La guerre civile en Espagne et l’exil sont une toile de fond permanente avec ses douleurs et sa violence.
Puis vient le temps de la résilience, le statut des femmes, leurs droits et leur vie pas toujours facile, surtout lorsqu’on arrive dans un pays assez peu accueillant (c’est le moins que l’on puisse dire et ça ne s’est pas amélioré !). 
La dénonciation n'est pas accusatrice, elle constate et rappelle, pour ne pas oublier et rendre hommage. 

Olivia Ruiz lit elle-même son roman.
J’ai parfois du mal lorsque l’auteur met sa voix au service de son texte mais comme c’est souvent le cas lorsqu’il s’agit un·e chanteur·se ou d’un·e comédien·ne, cela fonctionne plutôt pas mal.
Elle rythme son récit, lui donne de la force ou de la douceur et c’est très agréable à écouter. 
Et puis ce serait difficile de ne pas entendre sa voix et son accent quand on découvre ses mots. 

Alors ? Tenté ?
Le nouveau roman d’Olivia Ruiz reprend certains personnages de celui-ci et je vais me dépêcher d’aller les retrouver ! 
 
 
 


 

 
 
 

dimanche 30 octobre 2022

Quelques recettes italiennes pour affronter l'automne 🇮🇹🧁🍝🥫🌧

Les copines de la brigade des cuisinières du dimanche ont eu envie d'aller faire une tour en Italie avec Eimelle qui organise une petite semaine dans la célèbre botte. 
Je n'ai pas encore retrouvé une organisation digne de ce nom et ce n'est pas toujours simple de cuisiner mais j'ai quelques recettes en magasin alors voilà un petit menu pour donner faim et donner envie de cuisiner...  

Et si vous avez envie de lire italien, je vous conseille Ce que nous confions au vent que j'ai vraiment beaucoup aimé (même si cela se passe au Japon 😆).
 
 
 
 
Mais place à la cuisine ! 
Voici donc une petite sélection de l'apéritif au dessert !
Et pour retrouver d'autres recettes, filez chez  Isabelle et Syl
 
 
 
Et on commence avec une recette de focaccia pas mal mais je cherche toujours LA recette parfaite comme en Italie 
 

 

 
 
ou un merveilleux risotto aux champignons dont j'ai envie rien qu'en regardant la photo. 
Le risotto, c'est long à cuisiner, mais qu'est-ce que c'est bon ! 
 
 

 
 Une pizza avec une recette que nous avons refaite des dizaines de fois depuis ce billet 




Et pour le dessert, un gâteau à la ricotta et au citron si doux et moelleux ! 
 
 
 
ou un grand classique avec le fameux tiramisu italien


 
Et l'autre dessert italien classique parmi les classiques : la panna cotta 



Alors ? Tenté par une recette ? 
Ici on prépare doucement Halloween. 
Mes enfants sont difficiles alors je doute que j'arrive à leur faire manger des doigts de sorcières ou des yeux globuleux, mais on peut toujours rêver 🤣 . 
(Je vous mets une petite musique d'ambiance 😬)












 

mercredi 26 octobre 2022

Tant que le café est encore chaud de Toshikazu Kawaguchi

Cette été, j’ai lu des livres très jolis, avec des histoires bien écrites et émouvantes.
Ce roman en fait partie et j’ai vraiment passé un bon moment dans ces pages. 
 
 
 

 
Fumiko a rendez-vous avec son petit ami.
Malheureusement, il n’est pas là pour la demander en mariage comme elle l’espérait mais pour lui annoncer qu’il part.
Paralysée par la surprise, elle ne parvient pas à lui demander de rester.
Quelques jours plus tard, elle se souvient que le café dans lequel ils se sont vus à une réputation étrange.
Il serait possible d’y retourner dans le passé…

Un roman japonais fantastique… ou un petit roman feel good ?
Un peu de tout ça !
J’ai commencé l’écoute de ce titre en étant un peu circonspecte.
Je m’attendais à un texte léger, rapide, qui permet de passer un bon moment mais qui s’oublie très vite une fois terminé.
Et finalement, ce texte est plus profond que cela.
Il ne s’agit pas seulement d’un roman « feel Good », un de ces romans qui font du bien en rassurant sur le sens de la vie.
Il y a aussi une réflexion plus profonde sur ces actes que nous avons accompli et que nous regrettons parfois.
Et si nous pouvions revenir en arrière ? Si nous pouvions retourner dire cette phrase qui tourne en nous mais qui n’est pas sorti quand il l’aurait fallut ?
Le récit fait ainsi une place à une réflexion sur la façon d’envisager la vie, de considérer le passé, de vivre avec les autres et de les respecter.

Mais c’est aussi un roman avec une jolie histoire, ou plutôt des histoires qui se succèdent.
La structure du texte évoque les chapitres des mangas où chaque partie peut parfois constituer un récit autonome.
Il y a l’histoire de Fumiko, puis celle de Kei... quatre femmes en tout qui vivent des évènements complexes et ont besoin de boire cette fameuse tasse de café qui permet de revivre un moment particulier de leur vie. 
Les relations entre les personnages sont aussi pleines de délicatesse et d’émotion.  

La lecture de Philippe Spiteri est elle-aussi délicate et sereine, comme le texte de ce roman.
Elle permet de suivre le fil de l’histoire sans effort et est parfaite pour découvrir les livres audios si ce n’est pas déjà fait.

C’est donc un petit roman très joli, un peu triste mais émouvant, qui donne aussi à penser et est bien plus profond qu’il n’y parait.
 
 
 

 

 

 

 

dimanche 16 octobre 2022

Sunday mood au yaourt ☕🍂🥧🧁

Ce matin, pendant mon petit déjeuner, un journaliste sur France Inter évoquait la loi contre les violences ordinaires des parents sur leurs enfants en expliquant qu'il y avait encore trop de chantage, punition, menace de la part des parents... 
Parfois, je me demande si ces gens ont des enfants car moi, ce soir, je suis épuisée et je n'en ai que deux 😆. 
Et oui, j'ai dû me fâcher plusieurs fois aujourd'hui, j'ai imposé le rangement des chambres ce soir, j'ai puni pendant le diner car un petit jeune homme a cru bon de renverser mon assiette ! 
Je me demande toujours comment faire et je ne trouve pas la réponse. 
J'ai lu Filliozat et autres prêtresses de l'anti-VEO mais j'ai lu aussi il y a quelques temps que tous les enfants ne sont pas identiques et que certains sont plus "dynamiques" que d'autres. 
Les miens sont de cette catégorie 🙈. 
Nous n'envisageons que très rarement une sortie au restaurant, ils ne mangent pas toujours avec des couverts, se lèvent pendant le repas et autres joyeusetés ! 
 

 
 
Bref ! Pour compenser un peu tout ça, on a fait des gâteaux au yaourt 😬 (avec beaucoup de sucre, de farine et de l'huile renversée 🙄). 
J'ai mis une petite déco "Halloween" pour le challenge Halloween chez Lou et Hilde mais j'ai fait simple avec des pépites de chocolat et des framboises. 
J'utilise toujours un yaourt aromatisé à la vanille, comme ici, ou au citron. 
ça donne un petit truc en plus à ce gâteau tout simple.
Pour la recette, c'est la bonne vieille méthode : 1 pot de yaourt, 2 pots de sucre, 3 œufs, 3 pots de farine, 1 sachet de levure, 1 pot d'huile.  
On verse dans cet ordre et on mélange à chaque fois !
Hop ! au four à 180° !
 

 
 
Et sinon, par ici cette semaine, il y a eu un billet "bd" avec Feuilles Volantes que je vous recommande vivement. 

C'est une merveille pour les yeux. 

Je suis en train d'écouter le tome 3 de Yeruldelgger. 
Je l'avais déjà écouté mais avant le 2, erreur de débutante ! 
J'ai donc recommencé après avoir écouté le 2. 
Je situe mieux les personnages, il faut bien l'avouer ! 
Par contre, c'est toujours aussi compliqué de suivre l'intrigue de fond mais j'aime bien quand même. 
Ensuite, j'enchainerai avec les Dames de Marlow. 
Et je lis aussi Le cerf-volant et les mangas Blissful Land. C'est très joli !

 




Je vous laisse avec ce mug que j'adore et que j'ai trouvé chez Anthropologie il y a quelques jours. 

Mes placards débordent, mais là, je ne pouvais pas le laisser ! 🫣

Bonne semaine !!!



  

 





 

 



 

 

 

mercredi 12 octobre 2022

Feuilles volantes d'Alexandre Clerisse [BD]

Il y a parfois des livres dont on ne sait rien et qui sont une si belle découverte que l’on voudrait qu’ils connaissent un grand succès.
Cette bande dessinée (ou ce roman graphique ?) en fait partie et si vous cédez à la tentation, il se pourrait que vous passiez un très bon moment.
 


Un jeune adolescent veut devenir auteur de bande dessinée et justement, un célèbre auteur de BD s’installe dans les ruines d’un château près de chez lui.
Alors que son père fait des travaux dans la maison, il l’accompagne et se voit proposer de revenir avec ses dessins.
Mais l’occupant du château est très mystérieux…


Cet album est assez incroyable.
Il ne ressemble à aucun autre et vous réservera de nombreuses surprises jusqu’aux dernières pages (et je vais essayer de ne pas en dévoiler trop pour ne pas gâcher votre plaisir).

La première chose qui saute aux yeux, ce sont les traits de crayon et les couleurs utilisées par Alexandre Clerisse.
Les albums dessinés au crayon de couleur sont de plus en plus nombreux, qu’il s’agisse de vrais crayons ou de dessin numérique.
Mais ici, chaque partie du récit est dessinée avec une gamme de couleurs différentes.
Les doubles-pages qui annoncent le changement de partie sont d’une couleur uniforme, présentant aussi la dominante de couleur qui sera celle des pages suivantes.
On alterne ainsi les tonalités, en passant par le rose, le bleu, le jaune…
 

Le dessin est aussi clair, et plutôt original.   
Le trait est vif, précis, avec un style un peu suranné parfois mais le traitement général lui donne une réelle nouveauté.  
J'étais indécise en lisant les premières pages, et je me suis demandée si j'aimais vraiment cette façon de dessiner. 
Mais cela fait finalement partie de l'originalité de l'album et selon les différentes époques évoqués, cela prend un vrai sens.  
 
Dans le récit, l’auteur alterne les époques, entrelace les récits, et conduit le lecteur là où il le décide.  
Et on se laisse guider avec plaisir.
Les personnages sont attachants et on a envie de les suivre dans toutes leurs aventures.
Il faut un peu d'attention dans les dernières pages pour remettre tout le monde à la bonne place, ce qui ne gâche rien.  
 
Vous l’aurez compris, j’ai trouvé cette BD belle, originale et inventive.  
 
Je vous la conseille donc sans aucune hésitation ! 









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