dimanche 25 décembre 2016
vendredi 23 décembre 2016
Mapuche de Caryl Ferey
Je vois passer les romans de Caryl Ferey depuis très longtemps mais je n'avais pas encore cédé à la tentation.
Et puis je me suis laissée tenter par Mapuche, un peu à cause du sujet, un peu à cause de l'Argentine et de Buenos Aires.
Dans ma liste des 50 trucs à faire avant de mourir, il y a "acheter des chaussures de tango à Buenos Aires" (à lire avec l'accent).
J'ai donc toujours une affection particulière pour cette ville.
Je ne m'attendais néanmoins pas à ce que j'ai lu.
Miguel n'a plus aucune nouvelle de Luz avec qui il a l'habitude de faire le tapin.
Cela ne fait que quelques heures, mais il sent que quelque chose ne tourne pas rond.
Jana finit par accepter de chercher Luz, mais après plusieurs heures de recherche, ils tombent sur la police qui repêche un cadavre.
Mais un transsexuel assassiné, tout le monde s'en fout et la police va vite classer l'affaire.
Jana décide alors de contacter Ruben Calderon, détective privé spécialisé dans la recherche des disparus...
Au propre comme au figuré !!
Le cadre historique est un personnage à lui tout seul et on ne peut passer outre.
Ruben Calderon est un Portenio pure souche qui a connu les prisons de la dictature, la torture et la disparition de ses proches.
Sa mère fait d'ailleurs partie de ces grand-mères de la place de mai qui tournent en rond tous les jeudi pour réclamer le retour de leurs proches ou des enfants enlevés à leur famille dans les années 1970.
Que l'on connaisse ou non ces évènements, on apprend énormément de choses dans ce roman.
Dans le fil du récit, les informations sont distillées petit à petit et le lecteur découvre les enlèvements, les tortures, les disparitions, le gouvernement militaire.
Evidemment, c'est aussi très violent.
Les descriptions de coups, de tortures, sont très nombreuses même si l'auteur n'en abuse pas outre mesure (mais c'est un avis personnel).
Mais l'histoire est cohérente et les personnages se construisent aussi dans cette violence.
On pourra sans doute reprocher à Caryl Ferey de s'être un peu laissé aller dans l'horreur, mais je ne crois pas que les tortionnaires se retenaient et même si les images restent longtemps en mémoire, cela me paraît indispensable quand on traite une telle période.
Je précise tout de même que je n'aime pas les romans trop violents et que je suis encore traumatisée de ma lecture de Tokyo de Mo Hayder.
Il va falloir que je me remette aussi de celui-ci mais c'est assez différent et c'est bien aussi de pouvoir parler de ce qu'il s'est passé et de le faire connaitre (même si c'est à déconseiller aux âmes sensibles).
Et puis la tension qui monte et qui est parfaitement maîtrisée par l'auteur empêche de lâcher le roman chaque fois qu'on l'ouvre !
Petit à petit, l'étau se resserre autour des personnages et on a forcément très envie de savoir ce qui va leur arriver.
Jusqu'à la dernière page on attend le dénouement.
Jusqu'à la dernière page on attend le dénouement.
Et pour finir, comme je l'ai "lu" en livre audio, je ne peux m'empêcher de préciser que la lecture de Feodor Atkine est parfaite (comme d'habitude en fait).
Sa voix chaude est toujours un régal et j'avoue foncer sans hésiter quand je vois qu'il lit un livre audio !
Si vous n'avez pas peur des scènes de torture, si vous voulez en savoir un peu plus sur la dictature en Argentine, si vous cherchez un bon roman un peu thriller pour les vacances, ce policier pourrait bien vous plaire.
mercredi 21 décembre 2016
Les jours sucrés de Loïc Clément et Anne Montel
Je ne sais pas si c'est dû aux vacances qui arrivent, à l'euphorie des fêtes ou à la fin de l'année, mais ces derniers temps, j'ai eu la main heureuse dans mon choix de lectures et ça fait un bien fou.
Quand j'ai pioché cette BD sur le présentoir de ma bibliothèque, je l'ai fait sans conviction.
Il me semblait avoir lu un billet mitigé et comme je venais de lire Juliette qui m'a un peu déçu, je me suis demandé si j'avais raison d'insister avec ce genre de BD.
Il y en a beaucoup ces temps-ci je trouve.
Le héros ou l'héroïne revient aux sources familiales, retrouve un lieu, des membres de sa famille et paf ! Tout change dans sa vie.
Le procédé est assez usé et il faut un peu de talent pour lui redonner un minimum d'intérêt.
J'ai donc ouvert cette BD sans attente particulière, parce qu'il fallait que je la ramène à la bibliothèque rapidement quand même.
Et paf !
J'ai été cueillie dès les premières pages.
C'est frais, c'est joli, c'est bien trouvé et cela tombe juste.
Églantine reçoit un appel d'un notaire.
Son père est décédé et lui a légué sa boulangerie.
Sautant dans un train, elle va régler ça rapidement et repartir le soir même.
Mais le notaire s'attarde, elle veut voir la boulangerie, elle retrouve sa tante et surtout elle a raté son train.
Le lendemain matin, son réveil ne sonne pas, encore un train manqué.
Elle n'a plus qu'à faire un tour dans le village de son enfance...
Comme je le disais plus haut, l'histoire est assez classique et vous vous en doutez, Églantine va rester plus longtemps que prévu.
Mais les petits dessins sont douillets, fins et précis.
Églantine est fine et réservée, Gaël son ami d'enfance est au contraire ouvert et plus rond, tandis que sa tante Marronde est justement toute ronde.
Ce jeu avec les représentations traditionnelles des personnages est amusant et ajoute un peu de peps à l'ensemble.
On pourra reprocher à l'histoire d'aller un peu vite.
Églantine change d'avis très vite, sans qu'il y ait un évènement particulièrement brutal, et les évènements s'enchaînent rapidement, parfois un peu venus de nulle part.
Mais c'est l'histoire dans son ensemble qui m'a plu.
J'avais sans doute besoin d'une jolie histoire un peu piquante et ici, on ne s'ennuie pas.
N'hésitez donc pas à mettre cette BD (ou ce roman graphique ?) au pied du sapin des midinettes que vous connaissez, de ceux qui ont besoin d'un petit rayon de soleil, d'une belle histoire bien servie par un dessin juste et frais (tout ces petits chats m'ont beaucoup fait rire).
lundi 19 décembre 2016
Sa dame
Face à Notre-Dame sur ce quai désert, elle avait la vie devant elle et des projets plein la tête.
Elle avait installé son trépied, vissé son reflex et ajusté la luminosité et le temps d'exposition.
Cette photo était le point d'orgue de sa série sur les SDF qui dormaient sur les quais.
Elle en avait photographié des dizaines, de jour, de nuit, à leur insu, avec leur accord.
Elle voulait dénoncer leurs conditions de vie, ou plutôt de survie.
Elle voulait dénoncer leurs conditions de vie, ou plutôt de survie.
En contrepoint de ces vies minuscules et oubliés, de ceux qu'on ne veut pas voir, elle voulait que chacun visualise la vacuité de ces vues de carte postale qu'on affiche dans son salon pour montrer son bon goût.
Elle avait cadré la vue, en choisissant un point où les humains n'apparaissaient pas.
Les lignes, les lumières, le noir et blanc devraient faire leur effet.
Elle avait cadré la vue, en choisissant un point où les humains n'apparaissaient pas.
Les lignes, les lumières, le noir et blanc devraient faire leur effet.
La salle était réservée, elle avait commencé à penser l'installation des clichés et le sens de circulation des visiteurs.
Tout n'était pas prêt et il lui restait aussi du travail pour l'exposition de son travail final aux beaux-arts.
Un cycle s'achevait avec la fin de ses études.
Elle était évidemment nostalgique de ces années d'euphorie qu'elle avait partagé avec ceux de sa promo.
L'émulation du groupe, la créativité permanente, l'apprentissage de nouvelles techniques, c'était grisant et enthousiasmant.
Mais elle avait confiance en elle (qui d'autre sinon ?), une grande carrière de photographe l'attendait et elle était impatiente de pouvoir se lancer réellement.
Elle savait que cela ne serait pas simple mais elle connaissait du monde et puis Benoît l'aiderait.
Cela semblait agréable d'avoir enfin quelqu'un sur qui compter.
Elle l'avait rencontré il y a peu de temps mais il s'était déjà imposé dans sa vie.
Il prenait les choses en main, il l'aidait, la maternait un peu, la protégeait surtout.
Il s'était occupé de tout pour l'expo.
Elle n'avait pas encore vu la salle mais il lui avait tracé un plan et lui avait donné toutes les informations nécessaires.
Et puis elle s'était re concentrée sur cette photo.
Là, face à la vue superbe, elle défiait notre dame.
Pour une fois, la beauté du bâtiment ne prendrait pas.
Il fallait que chacun la voie comme elle, comme un bloc de pierre froid et vide.
Elle avait ajusté son appareil photo par deux fois, comme si cette dernière photo ne voulait pas se prendre.
Elle avait recommencé une troisième fois, il restait une zone de flou qui ne lui plaisait pas.
Et puis finalement, au moment où ce bateau mouche entrait dans le champ, elle avait déclenché.
Comme c'était loin tout ça.
Elle avait recommencé une troisième fois, il restait une zone de flou qui ne lui plaisait pas.
Et puis finalement, au moment où ce bateau mouche entrait dans le champ, elle avait déclenché.
Comme c'était loin tout ça.
Elle reposa la photo qui n'avait jamais été tiré à plus d'un exemplaire sur l'étagère après avoir essuyé la poussière qui s'y était déposé.
Benoît allait rentrer, il fallait qu'elle s'y remette.
La vaisselle l'attendait avant d'aller chercher les enfants à l'école et il y a bien longtemps que son reflex avait été revendu.
Comme souvent, je crois que la fin de ce petit texte est un peu trop évasive, mais c'est aussi ce qui fait le charme de cet atelier il me semble :)
Vous trouverez d'autres textes chez Leiloona.
dimanche 18 décembre 2016
Sunday mood et cakes aux fruits rouges 👿 ☁🍰
J'en ai marre, je craque, je sature, je suis à bout, je n'en peux plus !!!! 👺👿😡
Ce n'est que le deuxième jour de mes vacances, mais je ne suis pas sûre de tenir pendant trois semaines !
Je vais assassiner quelqu'un ou trucider le premier qui passera dans le coin.
J'AI MAL AUX DENTS !!!!
Non mais sérieux !
Si les enfants ont aussi mal que ça quand leurs dents poussent, je conçois aisément qu'ils chouinent pendant des heures.
Et d'ailleurs, en parlant d'enfant, la mienne en a rajouté une couche aujourd'hui.
Elle ne veut plus faire la sieste mais n'a pas voulu non plus faire une pause, un temps calme ou quoi que ce soit qui m'aurait donné un petit répit.
(devinez qui a soufflé sur les bougies pendant que je faisais des photos...)
Pourtant, malgré le brouillard épais qui stagne depuis deux jours, elle sort et prend l'air.
Et sinon, ces nouvelles que vous attendez avec impatience : j'ai enfin réussi à faire un goûter à peu près digne de ce nom.
(non mais je sais bien, tout le monde s'en fiche 😉)
J'ai utilisé la recette du cake aux myrtilles façon crumble du livre "Un goûter à Londres" que vous trouverez sur le blog de Syl.
J'ai fait la moitié des quantités indiquées et cela m'a donné une dizaine de muffins avec plein de fruits rouges et de myrtilles mélangés.
C'est plutôt bon, même si le dessus n'a pas levé aussi bien que prévu.
Mais bon, je pense que ma petite famille va continuer à piocher dans les biscuits tout prêts.
La boite est jolie, peut-être que je peux mettre mes gâteaux dedans pour les faire passer pour du manufacturé.
Bon, allez, je vous laisse.
Je vais me goinfrer de cake aux fruits rouges en sirotant un thé, je crois que ma minette s'est endormi (argh non, pas si sûr).
Ou alors un chocolat chaud avec de gros marshmallows dedans.
Enfin un truc chaud et réconfortant.
Et puis un Doliprane aussi, même si l'effet est très très passager.
Je vous souhaite quand même une bonne semaine, moi je vais chez le dentiste mardi et je suis impatiente (enfin, avec un peu d'appréhension quand même, j'en ai marre de voir mes dents charcutées les unes après les autres).
Ce n'est que le deuxième jour de mes vacances, mais je ne suis pas sûre de tenir pendant trois semaines !
Je vais assassiner quelqu'un ou trucider le premier qui passera dans le coin.
J'AI MAL AUX DENTS !!!!
Non mais sérieux !
Si les enfants ont aussi mal que ça quand leurs dents poussent, je conçois aisément qu'ils chouinent pendant des heures.
Et d'ailleurs, en parlant d'enfant, la mienne en a rajouté une couche aujourd'hui.
Elle ne veut plus faire la sieste mais n'a pas voulu non plus faire une pause, un temps calme ou quoi que ce soit qui m'aurait donné un petit répit.
(devinez qui a soufflé sur les bougies pendant que je faisais des photos...)
Pourtant, malgré le brouillard épais qui stagne depuis deux jours, elle sort et prend l'air.
Et sinon, ces nouvelles que vous attendez avec impatience : j'ai enfin réussi à faire un goûter à peu près digne de ce nom.
(non mais je sais bien, tout le monde s'en fiche 😉)
J'ai utilisé la recette du cake aux myrtilles façon crumble du livre "Un goûter à Londres" que vous trouverez sur le blog de Syl.
J'ai fait la moitié des quantités indiquées et cela m'a donné une dizaine de muffins avec plein de fruits rouges et de myrtilles mélangés.
C'est plutôt bon, même si le dessus n'a pas levé aussi bien que prévu.
Mais bon, je pense que ma petite famille va continuer à piocher dans les biscuits tout prêts.
La boite est jolie, peut-être que je peux mettre mes gâteaux dedans pour les faire passer pour du manufacturé.
Bon, allez, je vous laisse.
Je vais me goinfrer de cake aux fruits rouges en sirotant un thé, je crois que ma minette s'est endormi (argh non, pas si sûr).
Ou alors un chocolat chaud avec de gros marshmallows dedans.
Enfin un truc chaud et réconfortant.
Et puis un Doliprane aussi, même si l'effet est très très passager.
Je vous souhaite quand même une bonne semaine, moi je vais chez le dentiste mardi et je suis impatiente (enfin, avec un peu d'appréhension quand même, j'en ai marre de voir mes dents charcutées les unes après les autres).
jeudi 15 décembre 2016
La photo du mois #27 : Mains au travail
Ce mois-ci, c'est Lavandine83 qui dirige nos regards vers un endroit qui s'agit souvent quand on fait des photos dans la rue :
Et là, j'ai un gros problème !!
Depuis mon voyage en Inde, c'est un peu une passion.
Je photographie des pieds depuis très très longtemps, et des mains en action depuis ce voyage.
J'ai pu mesurer à quel point c'est parfois techniquement difficile parce que justement, si les mains travaillent, elles bougent et elles sont floues !
Mais mon problème est surtout que j'ai une quantité énorme de photos de mains !!!!
Du coup, le choix a été plutôt compliqué et je n'ai pas pu m'empêcher de poster un autre billet avec d'autres mains au travail par ici.
Comme Lavandine83 a pris soin de restreindre un peu le sujet, cela m'a permis quand même de faire un choix parce qu'il fallait montrer uniquement les mains et pas de corps.
Voilà mon choix à contre-jour mais plein de couleurs, de diagonales fortes et de niveaux successifs 😆 (et le salon des refusés par ici).
Et plein d'autres mains par ici :
A chaque jour sa photo, Akaieric, Alban, Alexinparis, Angélique, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Calamonique, Carole en Australie, Chat bleu, Chiffons and Co, Chloé, Christophe, Cricriyom from Paris, Cécile, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dr. CaSo, E, El Padawan, Escribouillages, Estelle, Eurydice, Evasion Conseil, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J'habite à Waterford, Je suis partie voyager, Jess_TravelPicsAndTips, Josette, Josiane, Julie, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l'Air, La Tribu de Chacha, Lair_co, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilousoleil, Luckasetmoi, Lyonelk, magda627, Mamounette et ses aiguilles, Mamysoren, MauriceMonAmour, Milla la galerie, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Nicky, Noz & 'Lo, Pat, Paul Marguerite, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Sense Away, Sinuaisons, Sous mon arbre, Sweets Mix, Tambour Major, Testinaute, The Beauty is in the Walking, Tuxana, Who cares?, Xoliv', écri'turbulente, ÔBD.
Les mains au travail
Et là, j'ai un gros problème !!
Depuis mon voyage en Inde, c'est un peu une passion.
Je photographie des pieds depuis très très longtemps, et des mains en action depuis ce voyage.
J'ai pu mesurer à quel point c'est parfois techniquement difficile parce que justement, si les mains travaillent, elles bougent et elles sont floues !
Mais mon problème est surtout que j'ai une quantité énorme de photos de mains !!!!
Du coup, le choix a été plutôt compliqué et je n'ai pas pu m'empêcher de poster un autre billet avec d'autres mains au travail par ici.
Comme Lavandine83 a pris soin de restreindre un peu le sujet, cela m'a permis quand même de faire un choix parce qu'il fallait montrer uniquement les mains et pas de corps.
Voilà mon choix à contre-jour mais plein de couleurs, de diagonales fortes et de niveaux successifs 😆 (et le salon des refusés par ici).
Et plein d'autres mains par ici :
A chaque jour sa photo, Akaieric, Alban, Alexinparis, Angélique, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Calamonique, Carole en Australie, Chat bleu, Chiffons and Co, Chloé, Christophe, Cricriyom from Paris, Cécile, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dr. CaSo, E, El Padawan, Escribouillages, Estelle, Eurydice, Evasion Conseil, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J'habite à Waterford, Je suis partie voyager, Jess_TravelPicsAndTips, Josette, Josiane, Julie, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l'Air, La Tribu de Chacha, Lair_co, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilousoleil, Luckasetmoi, Lyonelk, magda627, Mamounette et ses aiguilles, Mamysoren, MauriceMonAmour, Milla la galerie, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Nicky, Noz & 'Lo, Pat, Paul Marguerite, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Sense Away, Sinuaisons, Sous mon arbre, Sweets Mix, Tambour Major, Testinaute, The Beauty is in the Walking, Tuxana, Who cares?, Xoliv', écri'turbulente, ÔBD.
Le salon des refusés ! (petite ballade en Inde)
Dans quelques minutes, à midi pile, la Photo du mois va apparaitre telle une reine dans le billet qui suivra celui-ci.
Mais ce mois-ci, choisir une photo et une seule était trop difficile.
J'en ai trouvé d'autres qui me semblaient aussi intéressantes et qui me semblaient demander à être enfin publiées :)
Alors j'ai eu envie de faire un salon des refusés pour les partager tout de même.
Mais ce mois-ci, choisir une photo et une seule était trop difficile.
J'en ai trouvé d'autres qui me semblaient aussi intéressantes et qui me semblaient demander à être enfin publiées :)
Alors j'ai eu envie de faire un salon des refusés pour les partager tout de même.
Saurez-vous trouver le thème de ce mois-ci en voyant ces photos ?
(La réponse à midi)
Collier de fleurs à Madurai
Hampi et ma copine l'éléphant
Pour les filles pas douées en dessin qui ont honte à Diwali :)
Un petit piment ?
Nourrir les vaches
Et pour finir à contre-pieds...
mardi 13 décembre 2016
20, allée de la Danse d'Elisabeth Barféty (idée cadeau de noël pour petite ballerine)
Il y a quelques mois, j'ai découvert une très jolie série de romans pour les jeunes à partir de 8 ou 9 ans.
Je voulais d'abord prendre le temps de les lire avant de vous en parler, parce que le sujet peut être parfois traité bizarrement (culte de la minceur, de la compétition, élimination des faibles...).
Mais ici, rien de vraiment négatif à signaler, bien au contraire !
Je peux donc vous présenter la série "20 allée de la Danse" sans crainte et vous pourrez l'offrir en étant sûre de faire des heureux (ou la lire, pourquoi pas).
(avec des photos un peu moches, mais le ciel est tout gris ces temps-ci)
Comme le nom de la série vous l'a sans doute indiqué, il s'agit de petits romans dont le thème est l'apprentissage de la danse.
Les 6 personnages de cette série sont effectivement élèves à l'Opéra de Paris où ils suivent les cours quotidiens de l'école presque classique le matin et des cours de danse l'après-midi.
Ils sont aussi pensionnaires, ce qui permet de découvrir un peu plus le monde des petits rats de l'Opéra (et de l'internat en général).
Mais cette série n'est pas seulement composée de romans.
Elle comporte aussi un beau livre très accessible sur l'Opéra de Paris et une pochette absolument adorable.
Cela forme un bel ensemble pour les jeunes filles bien sûr, mais aussi pour les garçons.
La pochette ne les attirera sans doute pas, mais le livre est assez large pour les concerner aussi et dans les romans, les garçons ne sont pas oubliés.
Les histoires racontés se focalisent sur un des personnages de la petite troupe qu'on suit de tome en tome.
Zoé, Constance, mais aussi Colas pour le tome à la couverture jaune L'ombre d'un frêre.
Les problèmes qu'ils rencontrent sont ceux des enfants de leur âge, mais le cadre de l'école des petits rats permet de les traiter de façon plus aiguë sans doute.
Il y a ainsi un tome sur la rivalité, sur la peur de l'échec, sur la quête de l'excellence (et son pendant, celle qui danse pour le plaisir)...
J'ai vraiment aimé la façon dont l'auteur aborde ces sujets.
Comme je le dis plus haut, j'avais peur d'histoires un peu glauques du genre "je dois maigrir pour être choisi parmi les petits rats" ou "je dois être le meilleur absolument" et finalement, c'est toujours très intelligent, pas manichéen et sans moralisation.
Les différents personnages sont bien construits et permettent d'aborder plusieurs aspects d'un problème.
Du coup, le lecteur peut y réfléchir, ce qui est toujours plus intéressant.
Plus ludique, la pochette contient un carnet de coloriages, des feuillets avec des autocollants et un petit livret avec les indispensables de la danseuse (chausson, tutu...) et les pas de danse.
C'est un très joli complément pour les livres ou un beau cadeau pour une petite danseuse qui commence la danse classique.
C'est aussi une pochette qui peut plaire à des petites filles plus jeunes.
(je n'aime pas les trucs sexués mais bon, là, c'est quand même plutôt pour les filles)
Le livre sur l'Opéra de Paris, quant à lui, pourra plaire à tout le monde et également aux jeunes adolescents.
Il s'intitule "dans les coulisses de l'Opéra" et c'est exactement ce qu'il propose.
Page après page, on découvre l'intérieur du Palais Garnier, les différentes salles, le plafond de Chagall, l'école de danse... puis les différents arts présents à l'opéra (la danse, le chant...), les moments clés qui ont marqué le lieu et les grands personnages.
C'est très instructif et les choix faits sont très larges, ce qui est vraiment appréciable.
Voilà donc un très joli cadeau à faire à Noël si vous connaissez de jeunes petits danseurs.
Ma minette a moi est trop petite mais elle adore les coloriages et feuillette les livres pour regarder les danseurs.
Je vais donc garder tout ceci précieusement pour lui lire dans quelques années.
Je voulais d'abord prendre le temps de les lire avant de vous en parler, parce que le sujet peut être parfois traité bizarrement (culte de la minceur, de la compétition, élimination des faibles...).
Mais ici, rien de vraiment négatif à signaler, bien au contraire !
Je peux donc vous présenter la série "20 allée de la Danse" sans crainte et vous pourrez l'offrir en étant sûre de faire des heureux (ou la lire, pourquoi pas).
(avec des photos un peu moches, mais le ciel est tout gris ces temps-ci)
Comme le nom de la série vous l'a sans doute indiqué, il s'agit de petits romans dont le thème est l'apprentissage de la danse.
Les 6 personnages de cette série sont effectivement élèves à l'Opéra de Paris où ils suivent les cours quotidiens de l'école presque classique le matin et des cours de danse l'après-midi.
Ils sont aussi pensionnaires, ce qui permet de découvrir un peu plus le monde des petits rats de l'Opéra (et de l'internat en général).
Mais cette série n'est pas seulement composée de romans.
Elle comporte aussi un beau livre très accessible sur l'Opéra de Paris et une pochette absolument adorable.
Cela forme un bel ensemble pour les jeunes filles bien sûr, mais aussi pour les garçons.
La pochette ne les attirera sans doute pas, mais le livre est assez large pour les concerner aussi et dans les romans, les garçons ne sont pas oubliés.
Les histoires racontés se focalisent sur un des personnages de la petite troupe qu'on suit de tome en tome.
Zoé, Constance, mais aussi Colas pour le tome à la couverture jaune L'ombre d'un frêre.
Les problèmes qu'ils rencontrent sont ceux des enfants de leur âge, mais le cadre de l'école des petits rats permet de les traiter de façon plus aiguë sans doute.
Il y a ainsi un tome sur la rivalité, sur la peur de l'échec, sur la quête de l'excellence (et son pendant, celle qui danse pour le plaisir)...
J'ai vraiment aimé la façon dont l'auteur aborde ces sujets.
Comme je le dis plus haut, j'avais peur d'histoires un peu glauques du genre "je dois maigrir pour être choisi parmi les petits rats" ou "je dois être le meilleur absolument" et finalement, c'est toujours très intelligent, pas manichéen et sans moralisation.
Les différents personnages sont bien construits et permettent d'aborder plusieurs aspects d'un problème.
Du coup, le lecteur peut y réfléchir, ce qui est toujours plus intéressant.
Et les couvertures sont douces et belles. |
Plus ludique, la pochette contient un carnet de coloriages, des feuillets avec des autocollants et un petit livret avec les indispensables de la danseuse (chausson, tutu...) et les pas de danse.
C'est un très joli complément pour les livres ou un beau cadeau pour une petite danseuse qui commence la danse classique.
C'est aussi une pochette qui peut plaire à des petites filles plus jeunes.
(je n'aime pas les trucs sexués mais bon, là, c'est quand même plutôt pour les filles)
Le livre sur l'Opéra de Paris, quant à lui, pourra plaire à tout le monde et également aux jeunes adolescents.
Il s'intitule "dans les coulisses de l'Opéra" et c'est exactement ce qu'il propose.
Page après page, on découvre l'intérieur du Palais Garnier, les différentes salles, le plafond de Chagall, l'école de danse... puis les différents arts présents à l'opéra (la danse, le chant...), les moments clés qui ont marqué le lieu et les grands personnages.
C'est très instructif et les choix faits sont très larges, ce qui est vraiment appréciable.
Voilà donc un très joli cadeau à faire à Noël si vous connaissez de jeunes petits danseurs.
Ma minette a moi est trop petite mais elle adore les coloriages et feuillette les livres pour regarder les danseurs.
Je vais donc garder tout ceci précieusement pour lui lire dans quelques années.
Merci Nathan.
dimanche 11 décembre 2016
Sunday mood, lâcher prise et petits financiers... 🎄🎅☕🍰
Noël - 14 jours !
Départ en vacances - 10 jours !
Je ne sais pas comment vous vivez ça, mais chez moi, c'est un peu la tempête dans ma tête.
J'aime finir les choses quand la fin de l'année arrive et de nombreuses échéances pro étaient fixées au 30 novembre... 15 décembre... 20 décembre... Aaaaaaahhhhhh !!!!!!!
C'est aussi pour cela que je m'occupe désormais des cadeaux dès le mois de novembre.
Surtout avec des enfants, les ruptures de stocks et autres mauvaises surprises sont trop fréquentes pour que cela vienne empiéter sur le reste.
Dans mon grenier, il y a donc deux cartons pleins : un qui part en vacances avec nous et l'autre qui attend sagement les déjeuners de janvier.
Pour être tout à fait honnête, il me manque en tout 5 cadeaux (pour janvier) mais je compte sur le Portugal pour en trouver une bonne partie et il me restera ensuite quelques jours pour compléter.
De quoi faire durer un peu la magie de Noël.
Mais j'avais prévu tellement d'autres choses à faire ce mois-ci que je regarde ma liste avec un peu de haine et de dépit.
- Je ne finirai pas le rangement de mon grenier en 2016, et donc ma maison ne commencera pas 2017 en ordre et triée (mais qui s'en soucie vraiment à part moi, et peut-être même pas moi, vu que je suis déjà tellement fière de ce que j'ai fait cette année).
- Je n'aurai pas le temps de finir le couffin de doudou alors qu'un lit arrive à Noël et le rendra sans nul doute sans intérêt pour sa propriétaire (mais il faudra bien un lit aussi pour poupée, ce qui rendra ce couffin indispensable).
- Je ne ferai pas le déguisement de chevalier dont je rêvais pour ma minette (mais elle ne le savait pas et elle l'aura pour son anniversaire)
- Je ne suis vraiment pas sûre de finir les cadeaux pour mes copines blogueuses qui les recevront donc en janvier (mais on a tout janvier pour souhaiter la nouvelle année, non ? et je pense qu'elles ne m'en voudront pas).
- Je n'aurai pas le temps de terminer mes cours pour le second semestre (mais il reste le mois de janvier), d'envoyer un questionnaire aux étudiants pour connaitre leur niveau (mais ils n'auraient pas répondu en décembre) et de préparer mes fiches d'exercice (mais rien ne presse vraiment et je n'aime pas préparer mes cours (déjà prêts qui ne nécessitent qu'une mise à jour) trop tôt).
- Je ne finirai pas ces romans entamés qui attendent sur ma table de nuit que je me décide (mais peut-être ne le mérite-t-il pas et vaudrait-il mieux que je décide de ne pas les terminer).
Finalement, en faisant cette liste, je me dis qu'on s'en fiche un peu et qu'il n'y a pas tant de choses que je laisse tomber (vous avez vu comme je travaille le lâcher-prise, je suis fière de moi même si ce n'est pas toujours simple).
Il y a tout de même des échéances pro qu'il faut que je tienne, pas le choix et le 15 c'est jeudi.
Mais comme je suis au bureau lundi et mercredi, j'ai bon espoir d'y arriver sans me coucher trop tard.
En attendant, je finis l'année avec un départ à 6h demain matin et se lever à 5h30, c'est clairement pas mon truc.
Il va me falloir une tonne de thé et que tout soit prêt où je risque de manquer mon train.
Et sinon, hier avec mon petit commis, on a fait des financiers.
Mon mojo pâtisserie n'est pas encore vraiment revenu, les financiers sont un peu trop lisses à mon goût et manquent de goût justement.
L'assiette n'a pas fait long feu néanmoins, ce qui est déjà mieux que la tarte aux myrtilles de la semaine dernière.
Peut-être vais-je enfin faire un truc correct la semaine prochaine, mais sinon, ce sera pour l'an prochain (because les vacances, c'est chez belle-maman qui cuisine et au Portugal où on se gavera de churros et de pasteis de nata 😁).
Et sinon, en ce moment, j'écoute Mapuche de Caryl Férey, je lis Les jours sucrés (plus que quelques pages), et aussi Ainsi fleurit le mal et TOUT me plait énormément !!!!
C'est assez rare pour être souligné mais cette fin d'année pleine de belles lectures me réjouit beaucoup.
Il va falloir bien choisir la suite parce que Mapuche ne passera pas la semaine (plus que 5h de lecture pour 8h de trajet cette semaine), et Les jours sucrés ne passeront pas la soirée !
Départ en vacances - 10 jours !
Je ne sais pas comment vous vivez ça, mais chez moi, c'est un peu la tempête dans ma tête.
J'aime finir les choses quand la fin de l'année arrive et de nombreuses échéances pro étaient fixées au 30 novembre... 15 décembre... 20 décembre... Aaaaaaahhhhhh !!!!!!!
C'est aussi pour cela que je m'occupe désormais des cadeaux dès le mois de novembre.
Surtout avec des enfants, les ruptures de stocks et autres mauvaises surprises sont trop fréquentes pour que cela vienne empiéter sur le reste.
Dans mon grenier, il y a donc deux cartons pleins : un qui part en vacances avec nous et l'autre qui attend sagement les déjeuners de janvier.
Pour être tout à fait honnête, il me manque en tout 5 cadeaux (pour janvier) mais je compte sur le Portugal pour en trouver une bonne partie et il me restera ensuite quelques jours pour compléter.
De quoi faire durer un peu la magie de Noël.
- Je ne finirai pas le rangement de mon grenier en 2016, et donc ma maison ne commencera pas 2017 en ordre et triée (mais qui s'en soucie vraiment à part moi, et peut-être même pas moi, vu que je suis déjà tellement fière de ce que j'ai fait cette année).
- Je n'aurai pas le temps de finir le couffin de doudou alors qu'un lit arrive à Noël et le rendra sans nul doute sans intérêt pour sa propriétaire (mais il faudra bien un lit aussi pour poupée, ce qui rendra ce couffin indispensable).
- Je ne ferai pas le déguisement de chevalier dont je rêvais pour ma minette (mais elle ne le savait pas et elle l'aura pour son anniversaire)
- Je ne suis vraiment pas sûre de finir les cadeaux pour mes copines blogueuses qui les recevront donc en janvier (mais on a tout janvier pour souhaiter la nouvelle année, non ? et je pense qu'elles ne m'en voudront pas).
- Je n'aurai pas le temps de terminer mes cours pour le second semestre (mais il reste le mois de janvier), d'envoyer un questionnaire aux étudiants pour connaitre leur niveau (mais ils n'auraient pas répondu en décembre) et de préparer mes fiches d'exercice (mais rien ne presse vraiment et je n'aime pas préparer mes cours (déjà prêts qui ne nécessitent qu'une mise à jour) trop tôt).
- Je ne finirai pas ces romans entamés qui attendent sur ma table de nuit que je me décide (mais peut-être ne le mérite-t-il pas et vaudrait-il mieux que je décide de ne pas les terminer).
Finalement, en faisant cette liste, je me dis qu'on s'en fiche un peu et qu'il n'y a pas tant de choses que je laisse tomber (vous avez vu comme je travaille le lâcher-prise, je suis fière de moi même si ce n'est pas toujours simple).
Il y a tout de même des échéances pro qu'il faut que je tienne, pas le choix et le 15 c'est jeudi.
Mais comme je suis au bureau lundi et mercredi, j'ai bon espoir d'y arriver sans me coucher trop tard.
En attendant, je finis l'année avec un départ à 6h demain matin et se lever à 5h30, c'est clairement pas mon truc.
Il va me falloir une tonne de thé et que tout soit prêt où je risque de manquer mon train.
Et sinon, hier avec mon petit commis, on a fait des financiers.
Mon mojo pâtisserie n'est pas encore vraiment revenu, les financiers sont un peu trop lisses à mon goût et manquent de goût justement.
L'assiette n'a pas fait long feu néanmoins, ce qui est déjà mieux que la tarte aux myrtilles de la semaine dernière.
Peut-être vais-je enfin faire un truc correct la semaine prochaine, mais sinon, ce sera pour l'an prochain (because les vacances, c'est chez belle-maman qui cuisine et au Portugal où on se gavera de churros et de pasteis de nata 😁).
Et sinon, en ce moment, j'écoute Mapuche de Caryl Férey, je lis Les jours sucrés (plus que quelques pages), et aussi Ainsi fleurit le mal et TOUT me plait énormément !!!!
C'est assez rare pour être souligné mais cette fin d'année pleine de belles lectures me réjouit beaucoup.
Il va falloir bien choisir la suite parce que Mapuche ne passera pas la semaine (plus que 5h de lecture pour 8h de trajet cette semaine), et Les jours sucrés ne passeront pas la soirée !
Après ce billet plein de lâcher prise qui promet de la zénitude pour dans trois semaines
(non, ne me dites pas que ce sera déjà l'année nouvelle) (zut pour la zénitude)
pour la petite musique du dimanche soir,
on va rester dans l'ambiance de Mapuche si cela vous tente...
Bonne soirée et bonne semaine !!!
vendredi 9 décembre 2016
A comme Arsenic de Kathryn Harkup
Depuis mon adolescence, j'ai une grande affection pour Agatha Christie.
Elle était présente avec ses petits cochons dans la bibliothèque de ma mamie, à côté des volumes de la bibliothèque rose et verte de ma maman.
C'est le premier auteur policier que j'ai lu et je passe toujours un bon moment avec ses personnages, même si certains romans sont meilleurs que d'autres.
Du coup, quand j'ai vu ce livre, j'ai craqué immédiatement.
Et puis cette couverture art déco est absolument parfaite !
Je vois tout de suite ce cher Hercule dans son immeuble des années 1930 !
Je vais néanmoins être honnête, c'est un livre destiné aux amateurs de la grande dame, d'affaires criminelles et de poisons.
Si ce n'est pas votre cas, il vaut peut-être mieux passer votre chemin, mais le succès des volumes décrivant les affaires criminelles de telle ou telle région permet de penser que ce livre plaira à beaucoup de lecteurs, même s'il est plutôt destiné à ceux qui aiment Agatha.
Dans l'introduction du volume, l'auteur revient sur la relation d'Agatha Christie avec les poisons.
J'ai ainsi appris qu'elle était diplômée en pharmacopée et était une spécialiste reconnue des substances en tous genres.
Les chapitres qui suivent sont tous construits sur le même mode : la présentation du poison, son utilisation dans un des romans d'Agatha Christie, l'histoire du poison et sa composition, comment il tue (symptômes, effets), l'antidote, les cas réels d'empoisonnement qui ont pu inspirer Christie, et on termine avec un paragraphe sur Agatha et le poison en question.
Les poisons sont présentés par ordre alphabétique et se succèdent les uns aux autres comme une litanie de morts possibles : aconite, arsenic, cyanure, curare, digitale, opium... vous aurez l'embarras du choix.
Comme chaque poison est présenté avec un roman où il est employé, cela donne furieusement envie de lire le roman en question.
Parfois, les informations données sont peut-être un peu trop nombreuses, mais le coupable n'est jamais dévoilé.
C'est donc un livre plein d'histoires cruelles, tragiques parfois, croustillantes, de tentations de lectures et d'informations scientifiques.
J'imagine qu'un pharmacien ou un chimiste aimerait sans doute beaucoup.
Pour ma part, j'ai trouvé tout ceci très instructif et l'enquête menée est incroyable.
L'ensemble des poisons et des romans est listé et tout est parfaitement détaillé sans être hermétique pour autant.
Un beau livre donc à consulter sans modération (à l'inverse de son sujet !).
mercredi 7 décembre 2016
Bride stories de Kaoru Mori
En Novembre, Antigone et Anne nous proposait de piocher dans notre PAL pour la faire descendre un peu.
Je participe aussi chez George au Plan Orsec pour PAL obèse depuis le début de l'année.
Avec tout ça, je devrais être motivée, mais l'attrait de la nouveauté est toujours grand... enfin bon, non, en vrai, ce n'est pas ça.
C'est plutôt la fatigue du soir qui m'empêche d'avancer vraiment dans la lecture des livres papiers et qui me fait préférer les livres audios et mon crochet dans le train quand je vais travailler.
Ma PAL audio étant toute petite, aucun livre n'y reste très longtemps.
Et pourtant, il y a des pépites dans ma PAL !
J'ai donc tenté de l'attaquer par la face BD et mangas en sortant celui-ci qui squatte depuis pas mal de temps : Bride Stories.
On l'a beaucoup vu sur les blogs, et puis il a un peu disparu.
Amir a déjà 20 ans quand sa famille décide de la marier à un homme d'un clan voisin.
C'est un âge avancé qui promet peu d'enfants pour le couple, surtout que son mari n'a que 12 ans.
Mais Amir s'installe dans sa nouvelle vie avec enthousiasme, découvrant sa nouvelle famille, ses belle-soeurs, sa belle-mère, les enfants et les hommes de la famille.
Elle sait se faire apprécier et dévoile petit à petit ses compétences sous leurs yeux ébahis...
Oui mais voilà, la vie n'est pas un long fleuve tranquille.
Au bout de quelques pages, on découvre que la famille d'Amir regrette de l'avoir mariée et souhaite la récupérer.
Il faudra pourtant attendre les tomes suivants pour en savoir plus car celui-ci est surtout destiné à installer l'histoire et les personnages.
Amir apprend sa nouvelle vie et se révèle une jeune femme sage et intelligente.
Son mari si jeune est un peu impressionné, mais c'est un personnage prometteur, comme tout ceux qui sont présentés dans ce tome d'ailleurs.
Certains sont plus discrets que d'autres, mais tous sont intéressants, comme ce Smith, un jeune explorateur anglais qui suit tout cela d'un oeil attentif.
Et puis l'auteur a su soigné les décors en dessinant les lieux avec un luxe de détails.
Qu'il s'agisse de la maison ou de la plaine, les arrière-plan sont précis, travaillés, et sont sans doute le fruit de nombreuses recherches.
On est immédiatement plongé dans l'époque décrite et on admire les tissus, les tentures et les motifs sculptés sur les bois des maisons.
Il y a aussi un petit épisode qui permet de comprendre comment on fabriquait une maison et l'histoire coule toute seule, sans même qu'on s'en aperçoive.
Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé.
Le tome 2 est déjà commandé chez mon libraire et je pense qu'il ne restera pas aussi longtemps dans ma PAL.
Je participe aussi chez George au Plan Orsec pour PAL obèse depuis le début de l'année.
Avec tout ça, je devrais être motivée, mais l'attrait de la nouveauté est toujours grand... enfin bon, non, en vrai, ce n'est pas ça.
C'est plutôt la fatigue du soir qui m'empêche d'avancer vraiment dans la lecture des livres papiers et qui me fait préférer les livres audios et mon crochet dans le train quand je vais travailler.
Ma PAL audio étant toute petite, aucun livre n'y reste très longtemps.
Et pourtant, il y a des pépites dans ma PAL !
J'ai donc tenté de l'attaquer par la face BD et mangas en sortant celui-ci qui squatte depuis pas mal de temps : Bride Stories.
On l'a beaucoup vu sur les blogs, et puis il a un peu disparu.
Amir a déjà 20 ans quand sa famille décide de la marier à un homme d'un clan voisin.
C'est un âge avancé qui promet peu d'enfants pour le couple, surtout que son mari n'a que 12 ans.
Mais Amir s'installe dans sa nouvelle vie avec enthousiasme, découvrant sa nouvelle famille, ses belle-soeurs, sa belle-mère, les enfants et les hommes de la famille.
Elle sait se faire apprécier et dévoile petit à petit ses compétences sous leurs yeux ébahis...
Oui mais voilà, la vie n'est pas un long fleuve tranquille.
Au bout de quelques pages, on découvre que la famille d'Amir regrette de l'avoir mariée et souhaite la récupérer.
Il faudra pourtant attendre les tomes suivants pour en savoir plus car celui-ci est surtout destiné à installer l'histoire et les personnages.
Amir apprend sa nouvelle vie et se révèle une jeune femme sage et intelligente.
Son mari si jeune est un peu impressionné, mais c'est un personnage prometteur, comme tout ceux qui sont présentés dans ce tome d'ailleurs.
Certains sont plus discrets que d'autres, mais tous sont intéressants, comme ce Smith, un jeune explorateur anglais qui suit tout cela d'un oeil attentif.
Et puis l'auteur a su soigné les décors en dessinant les lieux avec un luxe de détails.
Qu'il s'agisse de la maison ou de la plaine, les arrière-plan sont précis, travaillés, et sont sans doute le fruit de nombreuses recherches.
On est immédiatement plongé dans l'époque décrite et on admire les tissus, les tentures et les motifs sculptés sur les bois des maisons.
Il y a aussi un petit épisode qui permet de comprendre comment on fabriquait une maison et l'histoire coule toute seule, sans même qu'on s'en aperçoive.
Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé.
Le tome 2 est déjà commandé chez mon libraire et je pense qu'il ne restera pas aussi longtemps dans ma PAL.
La BD de la semaine est chez Moka aujourd'hui !
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