Cette année, j'attendais les Matchs de la Rentrée littéraire de Price Minister avec impatience.
La sélection de romans proposés comporte toujours au moins un roman qui me fait bien envie et j'espérais y trouver Le roi disait que j'étais diable.
La sélection est arrivée un peu plus tard que d'habitude, mais j'ai découvert avec plaisir que ce roman y figurait.
Il faut dire qu'on l'a vu passer dans pas mal de médias.
Et puis après 3 ans de Matchs, l'organisation s'affine et on a eu le temps de lire nos livres tranquillement, sans se presser.
Cela ne m'a pas empêchée de publier mon billet presque à la limite du temps imparti.
Dès qu'elle le vit, Aliénor trouva Louis bien trop réservé pour faire un bon roi.
Du haut de sa tour, elle l'avait vu approcher à la tête de son convoi.
Elle l'attendait, mais sans impatience.
Louis, au contraire, est subjugué dès le premier regard.
L'odeur de menthe qui envahit la pièce le marque profondément.
Il sait que cette femme le mènera hors de lui même.
Aliénor, elle, bouillonne intérieurement mais se contient...
Ce roman est très particulier.
Tellement particulier que j'ai tourné autour longtemps avant de me décider à écrire ce billet.
Pourtant, j'ai beaucoup aimé.
Je me suis retrouvée plongée dans les pensées d'Aliénor et de Louis, au coeur de leurs sentiments, de leurs désirs, de leurs caractères.
C'était extrêmement agréable de voir ce couple de l'intérieur.
Clara Dupont-Monot a choisi un mode de récit qui alterne les voix.
Aliénor commence, puis Louis prend la parole.
Ce n'est pas une déclamation ou un récit proprement dit, mais les pensées de chacun d'eux qui se suivent l'une après l'autre.
Une troisième voix s'immisce ensuite dans le fil de l'histoire.
Inutile, donc, d'attendre des descriptions ou une évocation du Moyen Age.
Ce n'est pas ce qui vous attend dans ce livre.
Par contre, vous y trouverez une belle plume, une écriture fine et ciselée.
L'auteure a un vrai talent pour dépeindre ses personnages.
J'ai eu une préférence pour Aliénor, qui est tout de même le personnage principal du livre.
Cette femme use de la colère pour vivre.
Elle s'en nourrit, elle l'anime, elle lui permet de tenir.
Mais Louis n'est pas en reste, il observe sa femme avec une lucidité frappante.
Bien sûr, si l'on se réfère aux personnages historiques, la magie de ce récit risque fort de disparaitre car on ne sait pas vraiment ce qu'il se passait dans le lit de ces deux là.
Néanmoins, quand on ouvre un roman, j'imagine qu'on accepte de se détacher de la vérité historique pour laisser la place à la fiction et à l'imagination de l'auteur qui comble les blancs.
N'écoutez donc pas les fâcheux et lisez ce roman pour ce qu'il est : un roman !
Vite, je me dépêche de publier mon billet avant le 31, comme on nous l'a demandé car j'ai lu ce roman grâce à l'opération de Price Minister Les matchs de la Rentrée Littéraire.
La sélection de romans proposés comporte toujours au moins un roman qui me fait bien envie et j'espérais y trouver Le roi disait que j'étais diable.
La sélection est arrivée un peu plus tard que d'habitude, mais j'ai découvert avec plaisir que ce roman y figurait.
Il faut dire qu'on l'a vu passer dans pas mal de médias.
Et puis après 3 ans de Matchs, l'organisation s'affine et on a eu le temps de lire nos livres tranquillement, sans se presser.
Cela ne m'a pas empêchée de publier mon billet presque à la limite du temps imparti.
Dès qu'elle le vit, Aliénor trouva Louis bien trop réservé pour faire un bon roi.
Du haut de sa tour, elle l'avait vu approcher à la tête de son convoi.
Elle l'attendait, mais sans impatience.
Louis, au contraire, est subjugué dès le premier regard.
L'odeur de menthe qui envahit la pièce le marque profondément.
Il sait que cette femme le mènera hors de lui même.
Aliénor, elle, bouillonne intérieurement mais se contient...
Ce roman est très particulier.
Tellement particulier que j'ai tourné autour longtemps avant de me décider à écrire ce billet.
Pourtant, j'ai beaucoup aimé.
Je me suis retrouvée plongée dans les pensées d'Aliénor et de Louis, au coeur de leurs sentiments, de leurs désirs, de leurs caractères.
C'était extrêmement agréable de voir ce couple de l'intérieur.
Clara Dupont-Monot a choisi un mode de récit qui alterne les voix.
Aliénor commence, puis Louis prend la parole.
Ce n'est pas une déclamation ou un récit proprement dit, mais les pensées de chacun d'eux qui se suivent l'une après l'autre.
Une troisième voix s'immisce ensuite dans le fil de l'histoire.
Inutile, donc, d'attendre des descriptions ou une évocation du Moyen Age.
Ce n'est pas ce qui vous attend dans ce livre.
Par contre, vous y trouverez une belle plume, une écriture fine et ciselée.
L'auteure a un vrai talent pour dépeindre ses personnages.
J'ai eu une préférence pour Aliénor, qui est tout de même le personnage principal du livre.
Cette femme use de la colère pour vivre.
Elle s'en nourrit, elle l'anime, elle lui permet de tenir.
Mais Louis n'est pas en reste, il observe sa femme avec une lucidité frappante.
Bien sûr, si l'on se réfère aux personnages historiques, la magie de ce récit risque fort de disparaitre car on ne sait pas vraiment ce qu'il se passait dans le lit de ces deux là.
Néanmoins, quand on ouvre un roman, j'imagine qu'on accepte de se détacher de la vérité historique pour laisser la place à la fiction et à l'imagination de l'auteur qui comble les blancs.
N'écoutez donc pas les fâcheux et lisez ce roman pour ce qu'il est : un roman !
Vite, je me dépêche de publier mon billet avant le 31, comme on nous l'a demandé car j'ai lu ce roman grâce à l'opération de Price Minister Les matchs de la Rentrée Littéraire.