jeudi 18 juillet 2024

En juin, j’ai lu…

 Ce petit billet mensuel a l'avantage de garder une trace de mes lectures, et de me permettre de prendre conscience de mes lectures. 
Ce mois-ci, j'étais effectivement tentée d'écrire à la suite de "j'ai lu"... pas grand chose ! 
Et pourtant, j'ai quand même lu plusieurs livres ! 
J'ai commencé par renouer avec une série qui a l'avantage d'être légère et sans prise de tête. 
La nouvelle saison sur Netflix m'a assurément encouragée puisqu'il s'agit du tome 5 des Bridgerton consacré à Eloïse. 
Je préfère les lire avant de voir les épisodes et comme ils ne vont pas dans l'ordre, il faut aller plus vite qu'eux 😆. 
 

 
En numérique, j'ai mis sur ma liseuse un petit roman so british, mois anglais oblige ! 
Là encore, de la légèreté, et une série que je retrouve également toujours avec plaisir (mais qui n'est pas poursuivie en audio) avec les douze crimes de Noël de Rhys Bowen.
C'était un épisode qui se déroule à Noël, totalement hors saison, avec de la neige et des sapins, mais peu importe, Georgie et Darcy font toujours le boulot de distraction qu'on leur demande. 
N'espérez pas découvrir le coupable, c'est rarement possible, mais néanmoins, cette fois, l'intrigue policière était soignée. 
 
 
 

Une fois terminé les Bridgerton (c'est généralement rapide, je les dévore), j'ai tenté une autre série (décidément, c'était le mois des séries). 
On a beaucoup parlé des Cazalet à sa sortie et ils figurent en bonne place sur les tables des librairies. 
Je dois avouer que ce n'est pas un coup de cœur absolu, mais c'était distrayant. 
Peut-être poursuivrai-je un jour avec le tome 2, mais j'ai tout de même trouvé cela un peu long.
 
 


J'ai également tenté de lire le tome 2 d'une autre série parce qu'il est dans ma liseuse, mais j'ai le regret de dire que cela ne m'enthousiasme guère et je n'ai lu que 30 pages. 
Le tome 1 est assez ennuyeux, avec une intrigue alambiquée et des personnages peu convaincants. 
Le tome 2 démarre un peu mieux mais bon, on verra si je poursuis... 



En BD, par contre, je me suis laissée séduire par un titre demandé pour ma fille en service presse et que j'ai bien aimé. 
Je vous en reparlerai. 




Pour un mois très chargé au niveau pro, je trouve que c'est un bilan pas mal. 
Celui de juillet ne sera pas aussi bon, j'en ai peur 🫣. 
Les enfants, le chantier, le travail à finir, c'est différent mais aussi très très prenant ! 

Et vous ? Il y avait quoi sur votre table de nuit en juin ?






mardi 16 juillet 2024

Petite sale de Louise Mey

Voici un roman qui ne paye pas de mine, qu’on a peu vu, et qui, pourtant, est vraiment, mais vraiment à ne pas manquer ! 
J'ai passé quelques heures dans cette histoire et j'ai eu bien du mal à la lâcher ! 

 

 
Catherine est une de ces invisibles auxquelles on ne prête pas attention.
Petite bonne d’un propriétaire terrien tout puissant, elle se faufile dans la ferme du maitre sans qu’on la remarque, elle s’occupe des tâches peu reluisantes, elle porte le café au maitre mais doit se faire discrète.
Ce n’est pas valorisant, pas intéressant, mais il faut bien gagner de quoi manger et les maitres la nourrissent le soir.
Quand Sylvie, la petite fille du maitre, disparait alors qu’elle veillait sur elle, Catherine devient encore plus invisible mais observe le ballet des gendarmes, puis des policiers à la recherche de cette enfant que tout le monde espère voir revenir vivante…

Aviez-vous entendu parler de ce roman ?
Moi pas du tout et j’avoue que lorsque je l’ai vu parmi les services presse d’Audiolib, j’ai hésité.
Le résumé promettait un roman du terroir, une histoire d’enfant perdu, un récit sombre et froid.
Et puis je me suis laissée tenter et j’ai vraiment bien fait !!

L’autrice nous plonge effectivement dans une atmosphère sombre, un décor de terre, de boue, de froid et d’humidité.
Rien n’est confortable, pas même les chambres d’hôtel louées aux policiers venus de Paris qui, en cette année 1969, ressentent durement la différence entre la ville et la campagne.
On est plongé dans un film d’époque, on visualise sans problème les champs, les voitures de la fin des années 1960, les uniformes des gendarmes ou le village et ses habitants.
Le texte a une force évocatrice qui ne peut laisser indifférent.
Et puis il y a cette petite fille disparue dont on espère qu’elle va être rendue.
Sa famille est assez détestable et pas un ne rachète l’autre, mais à 4 ans, on ne sait pas tout cela et on ne peut que frissonner, espérer, être découragé parfois.

Mais dans ce roman, il y a aussi une violente critique sociale.
Le grand-père de Sylvie est un seigneur local, il possède la terre, il emploie ou non les gens du voisinage, il décide et régie tout.
Face à lui, on se tait, on accepte et on ne se plaint pas comme les serfs du Moyen-Age.
C’est déjà beau d’avoir un travail.
Il y a aussi ces petites phrases qui font mouche.
Catherine s’interroge en voyant tous ces hommes chercher à protéger une petite fille.
Pour une fillette, ils se démènent, ils souhaitent qu’elle soit rendue pure et intacte, mais les jeunes filles, qui les protègent de ces mêmes hommes ?

La version audio est encore plus immersive.
Marie du Bled nous emmène dans la tête des personnages, de Catherine d’abord qui observe tout cela, puis de Gabriel dépêché de Paris pour retrouver l’enfant.
Elle module sa voix en fonction des chapitres, et on se retrouve devant les champs, dans la forêt, dans la voiture au milieu de l’action !

Vous l’aurez compris, je vous conseille cette écoute sans hésiter !
C’est un coup de cœur et une parfaite façon de passer les soirées d’hiver qu’il nous reste, ou celles de printemps qui arrivent !! 
 
 
 

 
 

 

dimanche 30 juin 2024

Financiers parfumés à l'earl grey ☕️🫖🥧🇬🇧

Pour ce dernier dimanche du traditionnel mois de juin so british, voici une petite douceur que j'ai préparé la semaine dernière. 
Je n'ai pas pu participer autant que je l'aurais voulu par ici, mais j'ai lu quelques pages bien britanniques en grignotant des scones et autres muffins et c'était déjà pas mal. 

 


Ma fille avait envie de financiers. 
Et moi, j'avais envie de quelque chose de plus anglais. 
En faisant fondre mon beurre, j'ai donc ajouté du thé earl grey pour voir ce que cela donnait. 
La version "cake" est déjà bien sympa quand j'ajoute du thé, mais les financiers sont pas mal non plus ! 
Je précise néanmoins que nos financiers ne sont pas à l'amande. 
Je n'en raffole pas et je préfère la poudre de noisette. 
C'est la même chose, on met la même quantité et le résultat est identique mais avec un goût légèrement différent qui va peut-être mieux avec le thé. 
 



Si cela vous tente, voici la recette. 
Si vous n'avez pas de moule à financier, cela fonctionne aussi avec un moule à mini tartelettes (ou de taille normale). 
 
Pour une vingtaine de mini financiers : 
125 g de blancs d’œufs (4 oeufs)
 150 g de sucre glace
125 g de beurre
50 g de poudre de noisette (ou d'amande)
50 g de farine 
2 gousses de vanille
3 cs de thé earl grey

Faire fondre le beurre et le laisser chauffer jusqu'à ce qu'il soit noisette. Infuser le thé dans le beurre en le laissant ensuite tiédir, puis le filtrer. 
Préchauffer le four à 210°. 
Tamiser le sucre glace, la poudre de noisette et la farine. 
Ajouter les graines de vanille. 
Incorporer les blancs d’œufs petit à petit dans le mélange farine, sucre, noisette en fouettant au batteur électrique. 
Verser le beurre refroidi mais encore liquide en continuant de fouetter et arrêter quand le beurre est incorporé (les financiers seront plus secs si on fouette trop longtemps). 
Remplir les moules presqu'à hauteur, enfourner pour 10 minutes (mais + ou - en fonction de la taille du moule). 
Attendre quelques minutes avant de démouler et laisser refroidir sur une grille. 
 

 

 
Et voilà pour le goûter !! 
Nous les avons mangé dans le jardin, et cela faisait bien longtemps qu'on attendait de pouvoir y passer quelques heures. 
Je ne vous cache pas qu'ils n'ont pas passé la soirée et que tout a été dévoré ! 

Je vous souhaite une belle dernière semaine scolaire, avec son lot chez nous de spectacle de fin d'année (ceux de l'école sont passés, ceux de la musique aussi et on est soulagés), goûter de clôture, anniversaire d'une copine, fête du golf et passage de grade au kendo ! 
J'ai repris le chemin de ce blog la semaine passée avec quelques billets (Simone de Beauvoir ici et La vie en fuite par là) et cela devrait se poursuivre normalement pendant l'été...

 





 

 

 



vendredi 28 juin 2024

La vie en fuite de John Boyne

C'est le mois de juin, c'est le mois anglais ! 
C'est une occasion parfaite pour vous parler de ce roman audiolu il y a quelques semaines ! 
Le résumé de ce titre m'a intrigué et même si cette période historique me fait un peu peur, j'ai tout de même tenté l'écoute. 
 
 
 
Mrs Fernby a 91 ans. 
Quand un nouveau couple achète l'appartement en dessous du sien pour le rénover et y loger, elle ne voit pas le changement d'un bon œil. 
Elle a ses habitudes et craint de voir arriver une famille bruyante et mal élevée. 
Mais lorsqu'elle voit le jeune Henry, elle ne peut s'empêcher de l'aider lui et sa mère dès leur premier jour dans l'immeuble...
 
 
Vous connaissez cet auteur ? Il a écrit plusieurs romans dont celui qui précède cette histoire : Le garçon en pyjama rayé. 
N'ayant pas lu ce roman précédent, j'ai découvert les personnages et l'histoire sans aucune information, mais ce n'était pas gênant. 
En revanche, ce qui m'a vraiment dérangé, c'est que je n'ai eu aucune empathie pour Mrs Fernby. 
Il y a eu une polémique à la sortie du roman Vous ne connaissez rien de moi de Julie Héracles car on lui reprochait d'avoir fait un portrait neutre d'une femme coupable (et je ne suis pas d'accord d'ailleurs). 
Ici, aucune polémique alors que le propos se veut autrement plus valorisant !! 
Mrs Fernby regrette apparemment mais tout dit dans son comportement qu'elle assume aussi les actes de sa vie, ses choix et ses failles. 
Elle a pourtant eu une vie très particulière. 
Il lui a fallut se battre pour s'en sortir, ok, mais les Autres, ceux qui n'ont même pas pu essayer ? 
Mrs Fernby est souvent égoïste, prétentieuse, vénale. 
Certes, elle se sent aussi coupable, mais réussit bien à faire avec. 
J'ai donc trouvé le récit intéressant, prenant parfois car on a envie de savoir ce qu'il s'est passé dans sa jeunesse, mais je suis restée spectatrice lointaine des évènements. 
 
Ce gros bémol mis à part, le récit est rythmé, il n'y a pas de temps morts et on enchaine les épisodes avec curiosité. 
C'est bien construit et les révélations finales sont touchantes. 
C'est clairement un auteur qui maitrise l'écriture et l'histoire du garçon au pyjama rayé m'intrigue (je crains néanmoins d'avoir cette fois beaucoup trop de sentiments à sa lecture). 

Je retenterai donc peut-être la lecture de cet auteur, j'ai été curieuse de cette histoire, je l'ai lu sans déplaisir, mais j'en attendais sans doute davantage. 
Peut-être serez-vous davantage séduit ?
 

 


 


 

Simone de Beauvoir, je veux tout de la vie, de Julia Kurbik et Julia Bernhard

Simone de Beauvoir, tout le monde la connait, ou plutôt, tout le monde connait ses écrits. 
Sa vie reste toutefois plus mystérieuse. 
On en connait les grandes lignes mais voici une bande dessinée qui se propose de nous en dévoiler davantage. 
 
 
 
 
 
Derdre se presse dans les rues de Paris.
Elle ne veut pas être en retard pour son rendez-vous avec Simone de Beauvoir.
Lorsqu’elle arrive, elle est accueillie par son hôtesse en pyjama qui l’a reçoit dans son salon pour lui parler de sa vie…


J’avoue avoir toujours été intriguée par la personnalité de Simone de Beauvoir.
On connaît ses écrits (que je me promets d’ailleurs de lire depuis longtemps sans en avoir pris le temps), son compagnon, mais on en sait finalement assez peu sur sa vie personnelle.
Dans cette bande dessinée, les autrices proposent de revenir sur des épisodes marquants de sa vie pour, sans doute, donner des clés de compréhension de ses écrits, ou, au moins, une meilleure connaissance de qui elle était.
De ce point de vue, c’est assez réussi.
Après un passage sur son enfance et son adolescence dans une famille aristocrate mais déclassée, on apprend qu’elle faisait partie d’une petite bande d’amis à laquelle appartenaient des philosophes dont le nom est encore beaucoup cité aujourd’hui comme Merleau-Ponty. 
Nul doute que cela lui a donné un cadre favorable à l'élaboration d'une pensée qui lui reste néanmoins complètement personnelle.
Plusieurs pages sont d'ailleurs dédiées à son évolution intellectuelle, la formation de sa pensée et de son envie de devenir un individu et pas une femme soumise à un mari.
On découvre aussi la vie de sa sœur, sa rencontre avec Sartre puis la période de la guerre tant critiquée (Sartre et Beauvoir ne se sont pas illustrés par leur résistance) et son amour pour Nelson Algren malgré sa vie avec Sartre (qui avait aussi de nombreuses conquêtes, c’était un accord entre eux).

C’est plutôt rapide, le format l’exige évidemment. 
Les évènements sont décrits en quelques cases, souvent efficaces, mais parfois, on aimerait qu'il y ait davantage. 
C'est aussi un portrait très valorisant, qui montre une admiration des autrices et pas de questionnement. 

Le choix graphique est très tranché, avec un dessin réaliste en noir et blanc, rehaussé de nuances de jaune moutarde. 
Ce choix est singulier, sans doute pour rappeler les photos sépias qui nous restent de cette époque mais cela fonctionne aussi très bien avec l'histoire qui nous est raconté. 
J'ai parfois eu du mal avec ces nez très dessinés, mais c'est un détail. 
 
Si vous appréciez Simone de Beauvoir, où si sa vie suscite un peu de curiosité, n'hésitez pas, il se pourrait que vous passiez un bon moment ! 
Julia Korbik a également écrit une biographie de la philosophe pour laquelle je me laisserai sans doute tentée...

 
 




 

 
 
 

dimanche 9 juin 2024

Sunday mood de reprise ? Mais avec un cake au citron !! ☕️📚🍰

Pfiou ! 
Deux mois sans poster par ici !!! 
C'est passé à une vitesse folle !
Trop de vraie vie, trop de travail, d'activités extra scolaires, de choses intéressantes mais fatigantes à faire. 
Parfois, il faut prioriser...




Alors que juin débute, je ne suis pas sûre que ce soit facile de revenir par ici, entre les spectacles de fin d'année, les dossiers à boucler avant les vacances, le chantier de la maison, mais juin, c'est aussi le mois anglais et j'adore y participer.
J'ai donc plongé dans la british attitude dès le début du mois avec une petite tranche de cake au citron et le tome 5 de la chronique des Bridgerton, toujours aussi délicieusement savoureuse.
Certes, ce n'est pas de la grande littérature, mais c'est sympatoche à écouter, on retrouve les héros avec plaisir et en version audio, cela permet de faire passer un trajet en train en un éclair ! 




C'est une valeur sûre, avec un bon gout bien citronné. 
Et je dois avouer qu'il n'y en a déjà plus !! 
C'est un signe de qualité. 




Lisez vous anglais pour ce mois de juin ? 








jeudi 6 juin 2024

En mai, j'ai lu... 📚☕️🫖

En mai, j'ai lu... pas grand chose !! 
Il faut bien l'avouer, les mois précédents ont été exceptionnels, mais le retour du chantier et du travail a fait baisser mon nombre de pages lues ! 
J'ai quand même écouté un roman qu'on a beaucoup vu à sa sortie, un tome 2 bien sympa et deux BD. 
 
 Simone de Beauvoir est un personnage qui me suit depuis longtemps. 
A Rouen, où j'ai fait mes études, il y a plusieurs lieux qu'elle a fréquenté avec ou sans Sartre, et ses écrits me questionnent, même si je n'ai jamais vraiment eu le temps de les lire (ou peut-être justement à cause de cela). 
J'ai donc ouvert cette BD avec curiosité. 
Je vous en reparlerai... 



J'ai ensuite ouvert le tome 2 de la série ayant pour héroïne Perveen Mistry. 
Le tome 1 était top, le tome 2 a quelques longueurs mais c'est quand même un très bon roman.




 Voici une autre BD dont il faudra que je vous parle plus en détail parce que c'est vraiment un livre à mettre entre toutes les mains. 
Et puis Lou Lubie, c'est toujours une garantie de passer un bon moment ! 
 
 
 

Et j'ai donc terminé avec La Louisiane dans mes oreilles. 
J'ai bien aimé, mais il y a quelque chose qui me retient d'en faire un coup de coeur. 
J'essaie de trouver ce qui m'a chiffonée et je fais un billet !
 

 Et vous ? Vous avez lu quoi en mai ?




jeudi 2 mai 2024

En avril, j'ai lu... 📚☕️🫖

Avril fut un très bon mois pour mes lectures !
J'ai pu écouter plein de livres, dont certains qui étaient dans ma pile à écouter depuis longtemps. 
En regardant les couvertures, vous verrez que c'est très éclectique, mais changer de genre, c'est sympa aussi de temps en temps.
 
J'ai commencé le mois avec Dune
Évidemment, quand on commence, difficile de s'arrêter. 
Je l'ai déjà lu il y a très longtemps mais je ne me rappelais pas de tout et  je ne savais pas à quel tome je m'étais arrêtée. 
J'ai donc enchainé les deux premiers. 
Je crois que j'ai lu aussi le suivant mais je l'écouterai sans problème plus tard.

 





J'ai complètement changé de style ensuite pour un petit cosy crime sans prétention et très frais.
L'histoire est mignonne,  pas très originale, mais c'est sympa. 
J'écouterai sans doute le tome 2. 


Comme j'accompagnais mon fils à la piscine, j'ai eu envie de découvrir ce manga que l'on voit un peu partout. 
Là encore, c'était une bonne pioche. 
L'histoire change un peu, avec une pointe de trash, mais il y a beaucoup de tomes 😆
 



J'avais envie de rester dans les livres audios confortables et j'ai poursuivi la série des Détectives du Yorkshire. 
Ce tome 7 est très chouette, avec une histoire plus originale et un point de vue un peu différent. 




J'ai fini le mois en commençant deux livres. 
Le premier est le tome 2 de la série Perveen Mistry, La malédiction de Satapur
Je n'ai lu que quelques pages mais c'est déjà un bon cru. 

J'ai aussi commencé Le café retrouvé, la suite de Tant que le café est encore chaud. 
Bon, pour celui-ci, pas sûre que ce soit une bonne pioche. 
J'ai écouté la première partie sans conviction et d'une oreille distraite. 
Il n'est parfois pas nécessaire de faire une seconde partie 😆




Je vous laisse avec Timothée Chalamet, un Paul Atréides bien convaincant !





 

 

 

 

 

vendredi 12 avril 2024

L'incroyable destin des héros de roman de Christophe Hardy

Lors de la dernière masse critique de Babélio, j'ai été sélectionnée pour recevoir ce livre assez original de Christophe Hardy. 
L'idée est simple : qui sont vraiment tout ces héros de roman que l'on connait mais dont on ne sait pas tout ? 
 

L'auteur a mené une véritable enquête dans les textes, mais également dans les écrits des auteurs qui ont inventé ces personnages. 
Il peut ainsi reconstituer le parcours de chacun, leur vie, ce qui les a amené là où le roman nous les montre.  
Le prénom de Cosette est expliqué, le caractère de D'Artagnan est analysé, Nemo est décortiqué. 
Il renvoie également à de grands thèmes, le transfuge de classe pour Julien Sorel ou la construction d'un héros dans un roman. 
J'ai particulièrement aimé le chapitre sur Emma Bovary, ayant lu en détail le roman. 
Les recherches de Flaubert sont décrites, le texte est largement cité. 
D'ailleurs, dans la plupart des chapitres, c'est le cas et Christophe Hardy ne manque pas de s'y référer. 

Le texte est également bien écrit, clair et fluide. 
C'est agréable à lire et à la fois érudit mais pas pédant. 
On entre dans les textes cités avec plaisir et on a immédiatement envie de les lire ou les relire. 

C'est donc un ouvrage à découvrir si vous connaissez ces héros de roman, mais cela peut aussi être une belle porte d'entrée vers les textes si vous ne les connaissez pas !

 
 

 

mercredi 3 avril 2024

En mars, j'ai lu... 📚🫖☕️

J’ai repris un rythme de lecture plutôt satisfaisant ces dernières semaines et je me suis dit que ce serait pas mal de faire un petit billet mensuel pour garder une trace et partager un peu.
Certains ne feront jamais l’objet d’un billet dédié alors comme ça, ils passent quand même par ici.

En mars, j’ai donc lu pas mal de choses plutôt sympa et j'ai mélé les livres audio, la BD, la lecture sur ma liseuse.



Le premier tome de la trilogie berlinoise me tendait les bras dans ma bibliothèque de village.
J’ai écouté le roman il y a longtemps et le 2 est dans ma pile à lire.
Cette petite lecture m’a donc rafraîchi la mémoire.
Le dessin est assez classique, dans le style Blake et Mortimer, avec des couleurs beiges-marrons qui symbolisent, je suppose, cette période troublée de l’avant-guerre et des JO de Berlin.  L’histoire est bien retracée, même si la conclusion est assez rapide. 

 

 

 


J’ai repris plusieurs séries qui étaient en attente également.
Je n’ai pas été sélectionnée pour le Prix Audiolib cette année.
Ce n’est pas grave, ma pile à écouter est pleine et cela faisait deux ans que je postulais en me demandant si je ne devrais pas faire une pause, même si j’y fais toujours de superbes découvertes.  
Cette fois-ci, la sélection des jurés a décidé pour moi, il faut que cela tourne et je retrouve donc le plaisir de plonger dans ma pile à lire.
J’ai donc écouté Colin des Bridgerton, le tome 4 de Blackwater La guerre, et le tome 6 des Détectives du Yorkshire. 



 

En version "liseuse", j’ai aussi lu Son espionne Royale et le collier de la reine le tome 5 de cette série qui n’est pas d’une complexité folle mais dont la fraîcheur me ravit toujours.
L’héroïne Georgiana arrive toujours à se placer dans des situations délicates dont son amoureux la tire en quelques pages. 

 



Je sais qu’enchaîner les tomes d’une série ne me réussit pas alors j’ai fait une pause ensuite et… j’ai commencé une nouvelle série !
Les Meurtres zen de Karsten Dusse nous plongent dans une histoire assez loufoque mais vraiment très drôle et complètement décalée. 

Il y aura surement un billet, parce que ce roman vaut le coup d’œil !


vendredi 29 mars 2024

Sur tes traces d'Harlan Coben

Il y a parfois des auteurs que je cesse de lire, que je mets en pause pour mieux les retrouver plus tard.
Harlan Cohen est de ceux-là.
J’en ai lu beaucoup à une période et je ne parvenais plus à être surprise, mais je l’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir dans ce roman sorti en version audio pour le plus grand plaisir de nos oreilles.



David est en prison pour avoir tué son fils.
Il ne se souvient de rien mais il sait que ce soir-là, il avait beaucoup bu et justement, il ne se souvient pas.
As-t-il été pris d’un accès de folie ?
Rien ne lui permet de le savoir mais la justice a tranché et il est enfermé dans un quartier de haute sécurité avec des détenus dont il lui faut se méfier.
Anesthésié par cette non-vie, par ce qu’il a fait, il tente de survivre en refusant que le monde extérieur ne l’atteigne…


Harlan Coben est toujours diablement efficace.
Je me suis laissée prendre au suspense et à la tension de cette histoire sans aucun problème.
Le lecteur est directement plongé dans le vif du sujet, dans cette cellule de prison où David n’est pas vraiment jusqu’à ce qu’un événement le réveille.
Il va alors mener une quête à laquelle on ne peut qu’adhérer.
On a envie qu’il réussisse, que tout se termine bien même si on ne voit pas bien comment cela pourrait se résoudre.
Et l’histoire se dévoile petit à petit.
Les différents éléments se mettent en place au fil des pages, on voit la vérité se faire jour.

L’histoire est rapide, et on se dit parfois que tout est un peu trop facile mais cela n’a pas vraiment d’importance et on se laisse porter par les événements.
Et puis c’est quand même le contrat quand on ouvre un roman de ce type.
Il faut que ça aille vite, que le héros court, qu’il fuit, qu’il soit poursuivi.
On lit les derniers chapitres en ayant en même temps envie de savoir et en voulant faire traîner un peu pour le plaisir.

La version audio est lue par Sylvain Agaësse.
Il parvient à donner un rythme haletant tout en restant parfaitement calme !
C’est parfait pour ce genre d’histoire et on écoute avec plaisir.


Bref, vous l’aurez compris, si vous cherchez un roman sympa, haletant, un page-turner comme on les aime, n’hésitez pas !




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