La littĂ©rature italienne regorge de pĂ©pites et d’autrices incroyables.
Viola Ardone en fait partie et je l’ai dĂ©couverte avec un immense plaisir avec ce roman vraiment très beau !
Viola Ardone en fait partie et je l’ai dĂ©couverte avec un immense plaisir avec ce roman vraiment très beau !
Dans la campagne sicilienne, Oliva grandit comme elle peut, entre les courses pieds nus dans la campagne, la chasse avec son père et l’Ă©cole.
Mais quand on est une fille, cette vie ne peut pas durer longtemps et sa mère s’inquiète de la voir si libre.
Et puis Viola est belle, elle est sauvage et les annĂ©es ne font que confirmer ce qui ne peut que lui porter prĂ©judice…
Quel Ă©blouissement !
Ce roman est absolument incroyable !
Je l’ai commencĂ© tranquillement, sans vraiment savoir Ă quoi m’attendre et en craignant un nouveau roman sur un thème assez courant ces temps-ci, celui d’une jeune fille italienne prise dans le carcan des traditions.
C’est Ă©videmment un thème intĂ©ressant, qui peut donner de beaux romans, mais c’est un peu rĂ©pĂ©titif.
Oui, mais voilà ! Viola Ardone ne se laisse pas aller à suivre le chemin tout tracé et va plutôt dans des sentiers caillouteux, rugueux, qui font mal mais qui promettent la lumière.
Elle aborde sans faillir le thème si difficile de l’Ă©ducation des filles et de ce qu’il leur reste une fois leurs Ă©tudes terminĂ©es dans ce moment si complexe oĂą les temps changent.
Oliva a croisĂ© le chemin d’une institutrice qui lui a donnĂ© envie d’aller plus loin que les petites classes auxquelles sont habituĂ©s les enfants de son village.
Que faire alors face Ă son enfant qui pourrait s’Ă©lever au dessus de la condition de ses parents mais qui se trouvera dans une situation de danger permanent et d’instabilitĂ© ?
Car les hommes rodent !
Le village est un microcosme oĂą tout le monde a quelque chose Ă dire, oĂą les ragots fleurissent vite et oĂą le malheur peut s’abattre tellement vite.
Le personnage de la mère, dans ce genre d’histoire, a souvent le mauvais rĂ´le mais c’est elle qui sait, qui devine ce qu’il peut se passer.
Toute l’ambivalence de ce personnage apparaĂ®t dans ce roman oĂą l’amour de cette mère bourrue transparaĂ®t dans chacune de ses dĂ©cisions.
Les personnages secondaires sont d’ailleurs très soignĂ©s et donnent une Ă©paisseur Ă cette narration si riche.
Le père d’Oliva est lui aussi un homme bon, taciturne, effacĂ© parfois, mais prĂ©sent pour sa fille.
C’est donc un roman superbe sur la sociĂ©tĂ© patriarcale, l’enfermement des femmes dans les traditions et surtout, sur l’Ă©mancipation.
Mais quand on est une fille, cette vie ne peut pas durer longtemps et sa mère s’inquiète de la voir si libre.
Et puis Viola est belle, elle est sauvage et les annĂ©es ne font que confirmer ce qui ne peut que lui porter prĂ©judice…
Quel Ă©blouissement !
Ce roman est absolument incroyable !
Je l’ai commencĂ© tranquillement, sans vraiment savoir Ă quoi m’attendre et en craignant un nouveau roman sur un thème assez courant ces temps-ci, celui d’une jeune fille italienne prise dans le carcan des traditions.
C’est Ă©videmment un thème intĂ©ressant, qui peut donner de beaux romans, mais c’est un peu rĂ©pĂ©titif.
Oui, mais voilà ! Viola Ardone ne se laisse pas aller à suivre le chemin tout tracé et va plutôt dans des sentiers caillouteux, rugueux, qui font mal mais qui promettent la lumière.
Elle aborde sans faillir le thème si difficile de l’Ă©ducation des filles et de ce qu’il leur reste une fois leurs Ă©tudes terminĂ©es dans ce moment si complexe oĂą les temps changent.
Oliva a croisĂ© le chemin d’une institutrice qui lui a donnĂ© envie d’aller plus loin que les petites classes auxquelles sont habituĂ©s les enfants de son village.
Que faire alors face Ă son enfant qui pourrait s’Ă©lever au dessus de la condition de ses parents mais qui se trouvera dans une situation de danger permanent et d’instabilitĂ© ?
Car les hommes rodent !
Le village est un microcosme oĂą tout le monde a quelque chose Ă dire, oĂą les ragots fleurissent vite et oĂą le malheur peut s’abattre tellement vite.
Le personnage de la mère, dans ce genre d’histoire, a souvent le mauvais rĂ´le mais c’est elle qui sait, qui devine ce qu’il peut se passer.
Toute l’ambivalence de ce personnage apparaĂ®t dans ce roman oĂą l’amour de cette mère bourrue transparaĂ®t dans chacune de ses dĂ©cisions.
Les personnages secondaires sont d’ailleurs très soignĂ©s et donnent une Ă©paisseur Ă cette narration si riche.
Le père d’Oliva est lui aussi un homme bon, taciturne, effacĂ© parfois, mais prĂ©sent pour sa fille.
C’est donc un roman superbe sur la sociĂ©tĂ© patriarcale, l’enfermement des femmes dans les traditions et surtout, sur l’Ă©mancipation.
La version audio est lue par Marie du Bled et Jean-Marc Delhausse.
Marie du Bled donne une profondeur et une tension Ă ce texte, sans en faire trop.
On la suit sans difficultĂ© et on se plonge dans l’histoire en oubliant la voix pour ne plus entendre que les mots qui s’enchaĂ®nent.
On la suit sans difficultĂ© et on se plonge dans l’histoire en oubliant la voix pour ne plus entendre que les mots qui s’enchaĂ®nent.
Jean-Marc Delhausse lit la partie qui change de narrateur et où la tonalité est différente, plus distanciée.
Cette alternance permet une respiration au lecteur.
Vous l’aurez compris, c’est un gros coup de cĹ“ur pour moi et j’Ă©couterai d’autres romans de Viola Ardone sans hĂ©sitation !
Vous l’aurez compris, c’est un gros coup de cĹ“ur pour moi et j’Ă©couterai d’autres romans de Viola Ardone sans hĂ©sitation !
Je me laisserai bien tenter.
RépondreEffacerC'est vraiment un beau roman, très émouvant
Effacerj'aime beaucoup cette autrice, jamais déçue jusqu'à présent!
RĂ©pondreEffacerJe vais la lire encore moi-aussi, c'est certain !
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