Et puis en ce moment, je suis très occupée avec de petites broderies qui me prennent tout mon temps libre (et qui empêchent de penser).
Je vous montrerai quand j'aurai terminé.
Et puis en ce moment, je suis très occupée avec de petites broderies qui me prennent tout mon temps libre (et qui empêchent de penser).
Je vous montrerai quand j'aurai terminé.
Il y a bien longtemps que je n’ai pas parlé de bande dessinée par ici.
Et pourtant, j’en ai lu pas mal ces derniers mois alors je reprends ce petit rendez-vous du mercredi pour vous présenter Ténébreuse, une BD sombre comme son titre l’annonce.
Arzhur erre de taverne en taverne en attendant qu’un contrat lui permette de remplir sa bourse.
Chevalier sans armée, rejeté par ses semblables, il n’est accompagné que de son écuyer.
Soudain, trois femmes surgissent et lui proposent de gagner de l’argent en délivrant une jeune fille prisonnière de la tour d’un château abandonné.
L’écuyer d’Arzhur se méfie mais le chevalier accepte et se dirige vaillamment vers Islen, qui n’est peut-être pas celle qu’elle parait…
Ténébreuse est une BD plutôt surprenante.
L’histoire commence comme un conte classique avec le chevalier, la princesse, les mégères qui leur veulent du mal, l’écuyer clairvoyant.
Et puis les choses se gâtent.
Le sauvetage de la princesse ne se termine pas comme prévu, l’histoire prend son propre chemin et emmène le lecteur sur une route pleine d’épines.
On est forcément entrainé dans le récit et on suit Arzhur et Islen avec appréhension, sauf que le récit se retourne sans cesse et qu’on ne sait finalement plus qui doit être plaint.
En pleine Fantasy médiévale, le lecteur se perd dans les forêts sombres, les châteaux obscurs et les grottes souterraines.
Le dessin sert parfaitement le récit en proposant des pages aux tonalités froides ou chaudes en fonction des évènements.
Le trait est vif et les décors sont soignés.
C’est donc un vrai plaisir de lire ce tome 1 et on attend le 2 avec impatience.
C'est à vous :
Je lis peu de littérature « Young adult » mais j’ai vu passer Flore Vesco plusieurs fois sur les réseaux sociaux et ses romans me donnaient très envie de les lire.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, je savais juste qu’elle reprenait des contes pour les retravailler et que la plupart de ses lectrices en était enchanté !
J’ai donc demandé si c’était possible de faire venir ses livres dans ma petite bibliothèque de campagne qui est en réseau avec la bibliothèque départementale et après un peu de patience, j’ai pu lire D’or et d’oreiller !
Lord Handerson veut se marier. Pour cela, il souhaite tester sa future femme et invite les jeunes filles à marier à venir dormir une nuit dans son château.
Chez les Watkins, c’est l’euphorie. Il faut dire qu’il y a trois filles à marier ! On hésite un peu, juste un peu seulement face à cette proposition étonnante et inconvenante mais la fortune attendue est grande et les filles Watkins sont jolies.
Elles filent donc chez le Lord avec leur bonne Sadima…
La princesse au petit pois est un conte étonnant qui m’a toujours questionné.
Quelle est donc cette morale qui distingue une jeune fille pour sa délicatesse et son sang bleu qui fait d’elle une femme fragile ? Mais elle a bravé la tempête pour arriver… Alors quoi ? Sans sang bleu, pas de délicatesse ? Et la délicatesse est-elle indispensable ? Ou bien faut-il cacher sa force sous la délicatesse, ou les deux se joignent, ou… ????
Si le roman reprend ce conte, il va au-delà en proposant une réécriture étoffée et plus moderne.
Après un petit passage par Jane Austen dans le salon des Watkins, on plonge dans le château plutôt façon Dracula et on reste suspendu aux mots de Flore Vesco qui nous tient en haleine en permanence.
On se questionne sur la femme que le prince choisira, sur ce qu’il considère comme un critère de sélection, sur ce qui arrive pendant la nuit dans la chambre où il enferme ses prétendantes, sur la vie de ce prince que personne n’a vu pendant 20 ans, et on ne peut que rester accroché et poursuivre la lecture.
J’ai commencé ce roman mollement, je l’avoue. J’ai lu 30 pages et je l’ai posé. Et puis je l’ai repris et en deux après-midi, je l’ai dévoré !
Mais ce qui est vraiment incroyable, ce sont les mots choisis par l’autrice.
Elle cisèle son texte comme un joyau et gâte son lecteur avec des mots rares et une syntaxe particulière.
Elle va moins loin que dans son roman précédent, L'estrange aventure de Mirella, mais c’est tout aussi agréable de lire un roman où on ne se moque pas du lecteur en lui proposant un texte lisse et passe partout.
Je ne veux pas trop en dire pour ne pas ôter le charme de la découverte mais vous aurez sans doute compris que j’ai beaucoup aimé et que je vous le conseille sans hésiter !
Et malgré la collection, ce n’est pas tout à fait un roman pour les enfants.