mercredi 28 juillet 2010
Un challenge qui ne dépend pas que de moi...
Il s'agit pour chaque participant de trouver six volontaires pour participer avec lui.
Ainsi, si je trouve ces six volontaires, je serai moi-même un volontaire de George.
Pour chaque participant, il s'agit d'envoyer un seul et unique livre et de recevoir jusqu'à 36 livres. Une bonne idée, non ?
Bon, c'est un peu compliqué, mais en gros, je dois trouver six personnes qui enverront chacune un livre à George S, et ces six personnes (vous peut-être ? ) trouveront elles-mêmes six personnes qui m'enverront chacune un livre.
La chaine se poursuit ainsi, et même si quelques maillons abandonnent, on peut quand même espérer une bonne dizaine de découverte livresques.
Alors, ça intéresse quelqu'un de devenir l'une des six personnes qui participeront avec moi ?
hh
mardi 27 juillet 2010
Le Talisman de Walter Scott
Ce livre est ma contribution au challenge J'aime les Classiques pour le mois de juillet.
C'est aussi un passage en Ecosse pour le Challenge Tour du monde.
lundi 26 juillet 2010
Encore quelques challenges
hh
dimanche 25 juillet 2010
Une bibliothèque...
Cette bibliothèque, où les inscriptions sont en partie en français comme on le voit sur cette photo, est située quelque part dans le monde, mais où ?
jeudi 22 juillet 2010
Le Peintre de batailles d'A. Perez-Reverte
Et un premier livre pour le challenge "Au bon roman" de Praline.
Et un passage en Espagne pour le Challenge Tour du monde.
mercredi 21 juillet 2010
Challenge Bienvenue en Inde
mardi 20 juillet 2010
Au Bouqui'n'oir
jeudi 15 juillet 2010
Des livres à écouter, avant de les dévorer
Sur Europe 1, chaque après-midi entre 14h30 et 15h00, vous pouvez écouter une demi heure de lecture et découvrir un livre. L'émission s'intitule la Bibliothèque d'Europe 1.
Il semble que les livres lus par Anna Gavalda la semaine dernière aient été chaque jour différents, mais cette semaine, c'est le Montespan de Jean Teulé qui est à l'honneur.
Je ne l'ai pas lu, mais je pense qu'il s'agit d'extraits successifs.
C'est en tout cas assez alléchant !
Bonne écoute pour ceux qui n'ont pas le temps de lire...
mercredi 14 juillet 2010
La Reine des lectrices d'A. Bennett
La Reine des lectrices d'Alan Benett se présente accompagné d'une aura de commentaires positifs et s'annonçait pour moi comme un OLNI (objet littéraire non identifié) situé hors de mes sentiers battus.
Je ne connais pas du tout cet auteur et ce genre de petit roman humoristique ne m'est pas familier.
Je dis "humoristique" parce que les présentations de ce livre mentionne souvent le fait que cet auteur soit un comique anglais ou quelque chose ressemblant à un chansonnier, si j'ai bien compris.
Je m'attendais donc à une satyre politique, pleine de références à la politique intérieure anglaise et pas forcément complètement accessible pour ma petite culture anglo-saxonne.
Et bien pas du tout. Je me suis beaucoup amusée.
L'histoire est connue, maintenant.
La reine Elizabeth tombe par hasard sur le bibliobus desservant son château et se prend de passion pour la lecture. Cette nouvelle lubie l'éloigne quelque peu de ses obligations et occasionne un relâchement de son austérité habituel.
Son entourage s'en trouve tout chamboulé et va tout faire pour que les lectures de la Reine cessent et que le cours habituel de leur vie reprenne.
Mais le remède pourrait être pire que le mal...
Cette lecture est distrayante, les pages se succèdent sans temps morts et le ton est bien choisi.
Je dois avouer que je m'attendais à quelque chose d'un peu plus drôle, même si ce livre m'a bien plus quand même.
Et une fois n'est pas coutume, quelques citations sur la lecture :
" La lecture est désordonnée, décousue et constamment attrayante."
"La littérature est une communauté, les lettres sont une république." ( à méditer, celle-ci )
"Lire, c'est se retirer. Se rendre indisponible."
Vous êtes d'accord avec Bennett ?
samedi 10 juillet 2010
Pour une nuit d'amour d'Emile Zola
Je ne me prive donc pas et j'en profite pour lire plein de petits bouquins avalés en quelques heures, comme celui-ci : Pour une nuit d'amour d'Emile Zola.
Il s'agit en réalité d'un recueil composé de deux nouvelles qui correspondent bien au style de Zola.
Mis à part Une page d'amour, je trouve que Zola est toujours pessimiste et tragique (ce qui est bien rapide, comme description, je vous l'accorde) et ces deux nouvelles s'inscrivent parfaitement dans ces directions.
La première nouvelle s'intitule donc Pour une nuit d'amour.
Julien est un jeune homme un peu bourru, orphelin et gauche qui passe ses soirées à jouer de la flute au fond de sa chambre. Peu habile pour les relations humaines, il n'a pas de relations et son travail est sa seule occupation.
Face à la fenêtre de sa chambre, la maison austère du marquis du village lui oppose sa façade aveugle et froide. Jusqu'au jour où la fille du marquis revient du couvent.
A compter de ce jour, Julien va être obsédé par les apparitions de la jeune femme à sa fenêtre, jusqu'au jour où...
La seconde nouvelle n'est pas moins tragique. L'inondation narre l'histoire d'une famille prospère, propriétaire de terres prometteuses et de nombreux bétail. Mais la Garonne gronde et envahit progressivement le village.
Zola semble prendre plaisir à raconter la lente disparition de cette famille. Les évènements s'enchainent et cette famille nombreuse s'amenuise au fur et à mesure de la montée des eaux.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture, comme on apprécie un film catastrophe.
Ayant lu plusieurs volumes des Rougon Macquart, je m'attendais aux différentes fins de ces deux nouvelles. Les "Happy end" ne sont pas courants chez Zola.
Pour une après-midi, c'est une petite lecture qu'on ne peut pas qualifier de "sympathique" mais qui m'a bien plu.
Ce petit Folio à 2€ sera ma première participation au challenge 2€ organisé par Cynthia.
mercredi 7 juillet 2010
Moi vivant vous n'aurez jamais de pauses, de Leslie Plée
J'aime bien les nouveaux formats proposés par Pocket ou le Livre de poche qui publient des BD facile à transporter et à ranger.
J'ai donc jeté mon dévolu sur la BD de Leslie Plée : Moi vivant, vous n'aurez jamais de pauses ou comment j'ai cru devenir libraire.
Melle Plée nous raconte comment elle a été embauchée par une grande surface culturelle, comment elle a étiqueté des centaines de stylo, des milliers de livres avant de pouvoir enfin devenir vraiment libraire.
Oui, mais voilà, son boulot se révèle être un véritable enfer.
Elle est exploité par son chef, doit faire face à des collègues pas faciles, aux clients bizarres parfois et finit par déprimer (et on la comprend).
Bien entendu, je ne vous dis pas la fin, mais c'était vraiment une BD sympa.
J'ai passé un bon moment de lecture et je vous conseille vraiment d'aller y jeter un coup d'oeil.
Vous pouvez aussi aller voir son blog si ça vous tente, il est par ici (clic).
ABC Challenge
Je m'y prends un peu tard, et il va falloir lire rapidos pour pouvoir atteindre au moins les 50 % de cette liste à la rentrée.
J'aurais un peu moins de temps ensuite alors forcément, il faut prendre de l'avance.
Je pensais également que ce serait facile de trouver quelques livres en choisissant les auteurs par ordre alphabétique. Mais finalement, il y a des lettres pour lesquelles on a que l'embarras du choix, et d'autres où il est beaucoup plus difficile de déceler au moins un auteur.
Il faut aussi que cet auteur me plaise, quand même.
Tout ça pour dire qu'il y a encore quelques absences dans ma listes, mais je vais la compléter dans les prochains jours (enfin j'espère). (ouais ! ça y est, j'ai trouvé quelques idées : Izner, Orwell, Quignard, Urfé, mais il en manque toujours un...) (Je l'ai trouvé aussi !)
Austen Jane : Orgueil et préjugés
Benacquista Tonino : Malavita
Coben Harlan : Juste un regard
David-Neel Alexandra : Voyage d'une parisienne à Lhassa
Edwardson Åke : Un cri si lointain
Follet Ken : Les lions du Panshir
Gavalda Anna : L'échappée belle
Huong Duon Thu : Au Zénith
Izner Claude : Mystère rue des Saint-Père
Jackson Brown Lilian : Le chat qui lisait à l'envers
Khadra Yasmina : L'écrivain ou cousine K
Lerouge Gustave : Le Docteur Cornelius
Mann Thomas : Mort à Venise
Nemirovsky Irène : Le malentendu
Orwell George : Une histoire birmane
Perez Reverte Arturo : Le Peintre de batailles
Quignard Pascale : Villa Amalia
Ricard Mathieu : L'art de la méditation
Salinger J. D. : L'attrape coeur
Tremayne Peter : Une des aventures de Sœur Fidelma
Urfé Honoré d' : L'Astrée
Vargas Fred : Sous les vents de Neptune
Walters Minette : La Muselière
Xiaolong Qiu : Mort d'une héroïne rouge
Yokomizo Seishi : Le village aux huit tombes
Zevaco Michel : Fleurs de Paris
Bonne lecture de vacances (ou lecture tout court)
samedi 3 juillet 2010
Le Moine de Lewis
Il s'agit donc du Moine de Matthew G. Lewis, un roman noir du début du 19e siècle que j'ai adoré.
On le classe parfois dans la catégorie des romans gothiques, ou des romans fantastiques. Il est tout cela à la fois.
Ce roman sulfureux a fait scandale à sa parution, ce qui a obligé l'auteur a supprimer certaines scènes.
C'est dire s'il était dangereux pour la morale de ce siècle !
Il est difficile de raconter ce roman tant il est complexe.
Pour faire simple, un moine, Ambrosio, réputé pour sa sainteté, est séduit par une jeune femme qui se déguise en garçon pour pénétrer dans le couvent où il vit. Lorsqu'il a cédé à la tentation, il sent monter en lui les pouvoirs du démon et séduit à son tour une autre jeune femme.
C'est évidemment trop simple, mais je ne veux pas trop en dévoiler, et vous laisser, futurs lecteurs, le choix de poursuivre cette découverte.
Scènes de tortures physiques et morales, révolte intérieur contre la tentation, brutalité, cruauté se bousculent dans ce récit, mais tout trouve une justification et s'enchaine sans repousser le lecteur.
On est au contraire tenté de poursuivre la lecture, de savoir si un ange gardien viendra au secours de cette jeune Antonia, ou si le Moine sera châtié.
Délaissé pendant un temps et difficile à trouver, ce roman fait un heureux retour dans les collections de poche alors profitez-en :)
Je participe au défi "J'aime les classiques" de Marie.
La Consolante d'Anna Gavalda
Avez-vous lu La Consolante d'A. Gavalda ?
Je suis une fan inconditionnelle de cette auteure, et pourtant les critiques faites sur ce livre m'avaient un peu refroidie.
Et j'ai compris leur origine.
La première partie du roman est longue, surprenante (les phrases n'ont pas de sujet, le narrateur se confond sans prévenir avec le personnage), ce qui peut s'expliquer par l'ennui que ressent le personnage ou par son malaise face à sa vie. Mais c'est tout de même très long !
Pour l'histoire, c'est assez simple. Charles Balanda a vécu sa vie et arrivé à la cinquantaine, il sent qu'il n'a plus grand chose à attendre. L'arrivée d'une lettre lui annonçant la mort d'une vieille connaissance va accentuer ce malaise et le placer dans un état de dépression assez avancé. Le style particulier de cette première partie renforce ce sentiment, et je trouve que cela implique le lecteur qui se trouve presque en détresse face à cette écriture si étrange développée par l'auteur dans ces 350 pages.
La seconde partie correspond plus à ce qu'on attend de Gavalda, mais elle n'arrive qu'après 350 pages, ce qui est quand même beaucoup. Le héros résout son malaise, se réconcilie avec sa vie et fait une rencontre qui va tout changer.
Si vous avez le courage d'aller jusque là, je vous laisse découvrir la suite.
Je garderai un souvenir mitigé de ce roman. Il est intéressant à lire pour sa deuxième moitié, mais il faut tenir longtemps et le mériter. J'espère que la lecture de l'Echappée belle me fera oublier cet impression de légère déception.
Quoi qu'il en soit, si vous avez besoin d'un bon bouquin, je vous conseillerai plutôt Un Secret de Philippe Grimbert, lu juste avant et qui est vraiment excellent !
Et je lirais bien un Jane Austen, mais je ne sais pas lequel. Avez-vous des idées ?
L'ancêtre du roman policier ?
Pour ce premier vrai billet, je republie donc un article paru sur un autre blog, et qui n'y avait pas trop sa place en le complétant.
Le mois dernier, pendant un aller retour en train, j'ai donc lu un court roman d'Hoffmann, Mademoiselle de Scudéry.
Pendant plusieurs années, ce livre était difficile à trouver, et je l'ai acheté d'occasion, à une librairie libanaise, ce qui ajoute une part d'histoire personnelle à ce livre.
J'ai également lu ce roman parce qu'il est fréquemment présenté comme l'un des ancêtres du roman policier, avec Une Ténébreuse Affaire de Balzac.
Très honnêtement, l'enquête policière est assez réduite, et si vous êtes fan de roman policier, vous serez déçu.
Si, par contre, vous voulez lire un petit roman sympa, ça peut le faire ;)
Dans ce récit, Hoffmann nous emmène au 17e siècle, chez Mademoiselle de Scudéry, demoiselle vieillissante qui fréquente assidument le roi et Mme de Maintenon. Un jeune homme survient chez elle en pleine nuit et lui confie des bijoux tandis qu'un mystérieux assassin terrorise la bonne société en tuant ceux qui se rendent chez leurs maitresses en pleine nuit pour leur offrir des bijoux.
Ce même jeune homme est ensuite accusé du meurtre de son patron, meurtre qu'il n'a pas commis, bien sûr. Pour le sauver de l'échafaud, Mademoiselle de Scudéry va démontrer au roi qu'il est innocent et le faire acquitter.
Comme je vous le disais plus haut, j'ai lu ces pages d'un trait, sans même voir défiler les chapitres. C'est une petite lecture rapide et sympathique, mais j'ajouterais tout de même qu'Hoffmann nous a habitué à mieux.
Quand à attribuer la paternité du roman policier à ce roman, je pense que je vais continuer à vénérer Edgar Allan Poe et son meurtre dans la rue Morgue !
Je participe au défi "J'aime les Classiques" organisé par Marie L
Encore un nouveau blog !
Eh oui, je me lance.
Mes lectures n'ont pas su trouver leur place sur mon autre blog, qui parle plutôt de cuisine.
Il leur fallait donc un nouvel espace, plus à même de pouvoir accueillir mes humeurs de lectrices.
Ce sera donc ici, où je vais commencer par rapatrier quelques billets postés ailleurs, puis je me lancerai dans le flot des livres que j'ai à lire.
Ça tombe plutôt bien, d'ailleurs. C'est bientôt le début des vacances, et je vais pouvoir me jeter à corps perdu dans leurs pages souvent si accueillantes.
Bienvenu à vous lecteur !