dimanche 30 octobre 2016

Sunday mood... 🍃🍁🍂🍃

Ah les vacances !
Ça fait du bien en fait. 
J'ai des trucs à faire, comme d'habitude, mais finalement non. 
Depuis mercredi, j'ai rangé ma maison, j'ai joué avec ma fille, on a fait le ménage collectivement ce matin et puis voilà, c'est très bien comme ça.
D'ailleurs, mon bureau est envahi par un monceau de colis à préparer, de livres à ranger, de papiers à trier, ce qui m'empêche de travailler 😁




Mais surtout, on a réservé nos prochaines vacances et je crois que c'est ce qui fait le plus de bien. 
Porto, nous voilà !!! 
Bon, ce n'est pas pour tout de suite hein, mais quand même, ça donne le sourire. 
Alors on s'entraine avec ma minette à marcher avec le porte-bébé (enfin surtout moi, parce que mademoiselle n'a pas grand chose à faire), on l'emmène en ville pour voir un peu comment elle réagit et ça, c'est franchement pas gagné !
Ma demoiselle, c'est une fille de la campagne, une petite bonne femme qui se demande comment font les gens de la ville sans forêt (bah oui, comment ils font ? 😜), qui s'émerveille de toutes les lumières, mais qui s'inquiète parce qu'elle ne voit pas les étoiles, mais surtout QUI COURT PARTOUT tellement ça lui plait !
Il va falloir s'entrainer un peu.




En attendant, j'ai commencé les achats de Noël et c'est un moment que je trouve toujours réjouissant.
Les cadeaux vont commencer à s'accumuler dans leur grand sac et puis ils déborderont.
Et la semaine prochaine, je vais peut-être préparer un peu la rentrée.
Et puis si je me décide à faire quelque chose, il y aura sur ce blog un peu de Marie Kondo (le retour... tome 2), un roman policier bien français, et peut-être même une BD.
J'ai commencé Un paquebot dans les arbres, mais pour le moment, je ne suis pas hyper emballée.
On verra quand j'aurai passé les 50 premières pages.





Allez, je vous laisse, j'ai des croque-monsieurs et une soupe à préparer.
Belle soirée à vous et profitez bien de votre dimanche soir.











jeudi 27 octobre 2016

Repose-toi sur moi de Serge Joncour

Ah là là ! Joncour !
Depuis L'amour sans le faire  lu il y a plusieurs années maintenant, j'adore découvrir ses derniers romans pendant la rentrée littéraire, juste avant tout le monde ou juste au début.
Cette année, j'ai bien cru que je n'y arriverais pas et puis finalement, j'ai reçu un mail de Babelio qui me proposait de le lire.
Evidemment, un clic de souris plus tard et j'étais en train de postuler pour le recevoir !
Je n'ai pas essayé, mais j'aurais été incapable de résister de toute façon.
Il est ensuite venu se poser sur la pile de roman de la rentrée littéraire qui squatte mon bureau, mais il n'y est pas resté longtemps.

Aurore, mariée, deux enfants, styliste qui a monté sa propre entreprise, habite un immeuble chic de Paris. 
Sa vie serait parfaite, s'il n'y avait pas ces deux corbeaux qui se sont installés dans sa cour. 
Dans cet immeuble parisien cossu, les deux grands arbres qui occupent la cour sont un vrai luxe, mais ces deux corbeaux qui croassent quand elle arrive lui font peur et elle craint de plus en plus qu'ils ne l'attaquent. 
Elle qui avait cultivé un petit carré sous les arbres n'ose plus mettre un pied dans la cour et se presse de rentrer ou sortir quand elle doit passer sous le porche. 
Ludovic, lui, habite le petit immeuble en arrière cour, derrière les arbres, nettement moins luxueux. 
Il a abandonné sa campagne pour venir travailler à Paris, il fait du recouvrement sans passion. 
Mais un soir, Aurore voit les buissons s'agiter...

Comme à son habitude, Serge Joncour célèbre dans ces pages la campagne, la nature, la forêt.
J'ai retrouvé les descriptions qui vous plongent au milieu des arbres, dans le silence et la solitude de la forêt profonde.
On a envie de le suivre, de s'y perdre avec lui.
C'est une forêt toujours accueillante, bienveillante, une nature qui nourrit, même si elle n'y parvient pas toujours (mais c'est la faute des hommes).
La campagne est un refuge, un lieu qui ressource, qui apaise.
C'est aussi le berceau familiale, celui du conflit temporaire qui finit toujours par se régler.
Comme dans L'amour sans le faire et L'écrivain national, les personnages se retrouvent perdus, ils n'ont plus aucun repère.
Au fil des pages tout se délite et les laisse dépourvus avant le grand final.
Car l'une des qualités de Joncour, c'est de soigner ses fins.
Il y a toujours un évènement qui fait tout basculer, quelque chose qui remet tout en perspective et ce roman ne fait pas exception à la règle.

Mais si les thèmes sont ceux des romans précédents, les personnages au contraire sont bien différents.
Avec ce couple inattendu, il trace le portrait d'une société qui est faite de clans, de groupes sociaux qui ne se croisent que très peu.
Ludovic est à l'image de Joncour lui-même, apparemment bourru, grand, costaud, avec un boulot pas franchement cool, mais plein de tendresse.
Aurore est d'un autre milieu, un peu précieuse, un train de vie luxueux, une vie de famille.
Chacun sa solitude, même face à face, même très proche.
Aurore et Ludovic se retrouvent dans la cour, espace intermédiaire qu'ils ne partagent pas vraiment.
Ils vont ensuite se demander sans cesse ce que pense l'autre, ce qu'il ressent, sans parvenir à déchiffrer les comportements qui ne leur sont pas habituels.
Parviendront-ils à se rencontrer, à trouver un terrain commun ou sont-ils trop différents ?

Et puis il y a ce petit suspense qui s'amplifie jusqu'aux dernières pages.
Comment tout cela va-t-il finir ?
Vont-ils s'en sortir ou la chute est-elle inévitable ?

Comment ne pas succomber au charme des romans de Joncour ?
Celui-ci ne détrônera pas L'amour sans le faire dans mon panthéon "Joncourien" mais il est très beau et appartient à cette catégorie de romans dont on voudrait connaitre la fin sans qu'ils ne se terminent jamais.





tous les livres sur Babelio.com


lundi 24 octobre 2016

Nuit noire

Lundi.
Brouillard.
Obscurité.
Morosité.
Elle file sans envie, sans passion, sans radio.
Le silence s'est installé dans la voiture.
Les idées tournent et retournent sans cesse.
Fusion, réorganisation, expulsion, cessation, trahison.
Elle se sent enfermée, lancée dans un tunnel dont elle ne voit pas le bout.
Et puis ce noir partout...
Mais en a-t-elle vraiment envie ?
Ce qui l'attend n'est pas si réjouissant.
Il faudra recommencer, se réinstaller, tenter de comprendre qui est un allié, qui ne l'est pas, trouver sa place sans prendre celle des autres.
Mais pourquoi fait-il si noir ?
Elle le sait, les relations humaines, ce n'est pas son fort.
Elle mise toujours sur le mauvais cheval, c'est comme ça.
Elle se méfie autant d'elle-même que des autres et les années passant ne lui ont pas apporté cette sagesse qui voit tout.

Et son esprit s'envole, au milieu de ce noir profond qu'elle essaie de percer sans succès, elle repense soudain à ce jour de mai, sur cette terrasse en Italie.
Elle s'était laissée envahir par l'air chaud, le soleil, les bruits, la mer, les gens autour, elle avait décidée que rien ne pouvait l'atteindre.
Face à cette baie qui n'attendait rien d'elle, elle avait fait un pacte avec elle-même.
Celui qui l'avait abandonnée ici la veille n'était pas digne d'elle.
Comment pouvait-on faire une chose pareille ?
Elle regardait ce ferry qui s'éloignait et l'espace d'un instant, elle avait eu l'envie de tout quitter, de partir, d'abandonner la partie.
Comme ce matin alors qu'il faisait si noir, la lumière l'avait hypnotisée et elle s'était imaginé une vie, loin, sans petit matin sombre et froid.
Et puis il avait fallut rentrer.
La fuite, c'était pas son truc.
                     
Aujourd'hui encore, elle ne fuira pas.
Une longue journée l'attend où elle devra négocier, argumenter, convaincre sans fin, avoir l'esprit vif et ne pas sombrer dans le fatalisme.
Et puis soudain, alors qu'elle essaie de rester concentrée sur la route, elle prend conscience que les lumières sont éteintes.
Elle n'en voit aucune, le paysage reste fermé, rien pour accrocher le regard.
La nuit n'est plus familière, le noir profond n'existe plus.
Il y a toujours une lueur dans le lointain, un village qui tient à sa sécurité.
Mais ce matin, rien.
Elle prend cela comme un signe.
Elle a toujours su trouver au fond d'elle ce qu'il fallait pour s'adapter et s'intégrer.
C'est peut-être cette possibilité de tout quitter qui lui donne cette force, une bascule potentielle qui n'attend qu'un pas de côté.
Alors aujourd'hui encore, elle accroche un sourire sur son visage, un sourire qui ne cache pas toujours son désaccord, mais un sourire qui peut aussi apaiser ses pensées, et elle ne garde en tête que ce soleil, ce ferry qui s'éloignait et cette mer qui n'attendait qu'elle.


Il y avait bien longtemps que je n'avais pas participé à l'atelier de Leiloona
Une journée de réunions pas passionnantes et voilà :)



samedi 22 octobre 2016

Une petite frayeur livresque ?

Hé mais c'est bientôt Halloween !!
Bon, on n'est pas obligé d'apprécier cette fête.
On peut la trouver commerciale, trop américaine (je crois bien que ce n'est pas vraiment le cas en fait) ou trop kitsch, mais il faut quand même avouer que cette période de l'année se prête bien à de petites lectures un peu effrayantes !




Je vous ai donc concocté une petite sélection de livres qui font peur, qui restent dans la mémoire parce qu'ils nous ont fait passer une nuit à écouter tous les bruits de la maison, ou parce qu'ils resurgissent les soirs sans lune.
J'y ai mis un peu de tout : un classique, un thriller, des nouvelles, un livre pour enfant, un roman policier.

Il y en a pour tous les goûts et j'espère que vous trouverez votre bonheur !



  • Cache-cache avec le diable, Patricia Wentworth




Je commence doucement avec un roman qui fait un peu peur, où on frissonne pour l'héroïne, où on attend avec impatience de découvrir le fin mot de l'histoire et de savoir qui est ce diable !
Patricia Wentworth est très doué pour construire des histoires qui ne vous lâcheront pas et si vous ouvrez ce roman, il y a de grandes chances que vous ne puissiez plus le refermer.


  • Histoires à claquer des dents, Hitchcock




J'ai lu ce recueil de nouvelles quand j'étais ado et je m'en rappelle encore !!
Il appartenait à ma maman mais je pense que tous les volumes de ce genre vous feront le même effet.
Chaque nouvelle a été écrite par un auteur différent et c'est très varié.
On part d'une situation banale, que chacun peut connaître et puis tout dérape.
J'ai un très net souvenir de cette femme qui prend le métro chaque jour et qui en a marre des pickpockets.
Elle met un serpent dans son sac pour que cela cesse, mais en rentrant chez elle, son fils se jette sur son sac pour voir si elle lui a ramené une surprise...


  • Le Moine, Matthew Lewis




Voilà un petit Classique qui n'a pas pris une ride !!
Je l'ai découvert il y a longtemps, pendant mes études, parce qu'il faisait partie d'un groupe de livres à lire pour un cours portant sur la littérature gothique.
Je ne suivais pas ce cours et il y a donc quelques classiques que je n'ai pas lu et que je garde toujours en tête pour les lire un jour.
Mais celui-là est absolument parfait !
Gothique, lugubre, plein de catacombes, de fantômes, d'hommes cruels et pervers, de jeunes femmes perverties.
C'est à la fois élisabéthain, gothique, noir, délicieusement effrayant.

  • Tokyo, Mo Hayder




On change de genre avec ce thriller très très flippant de Mo Hayder : Tokyo.
Je l'ai lu il y a 5 ans et pourtant, je m'en rappelle encore comme si c'était hier.
L'histoire revient sur le massacre de Nankin en empruntant des chemins terrifiants mais extrêmement efficace.
Si vous aimez le Japon, les thrillers, il n'y a plus qu'à vous laisser convaincre :)

  • Le manoir hanté 


Je finis avec cet album pop-up pour les petits.
Il n'y a pas que les adultes qui ont le droit de se faire peur et cet album est à la fois drôle et très beau !
Il y a des fantômes, des momies, des monstres, des vampires...
C'est exactement ce qu'il faut pour Halloween !



Si vous avez d'autres idées de romans, n'hésitez pas à partager dans les commentaires :)






Et si vous aimez quand même un peu Halloween, il y a plein de billets chez mes copines blogueuses en ce moment.
Avant-hier, il y avait de magnifiques photos de citrouilles et potirons chez Homéostasie, mais il y a eu aussi un déguisement de biche, des franken fougasses, des décors en perles...

Pour suivre les prochains billets, c'est par ici, ou sur Twitter @LesBlogueuses et sur Facebook








dimanche 16 octobre 2016

Assiettes italiennes !!!

Non mais vous avez vu comme il pleut !?
En Normandie, l'automne est là et on ne peut plus croire le contraire.
L'été indien est terminé et j'ai sorti mon manteau.
Mais c'est aussi le moment des châtaignes qu'on va chercher dans la forêt, des feus de cheminées, des après-midi sous un plaid sur le canapé.




Ce dimanche, on a mis le DVD de Totoro, on s'est installé confortablement et on a juste profité de quelques heures tranquilles.
Ce midi, il y avait des moules frites marinières avec des lamelles de chorizo.
Ce n'est pas très compliqué et c'est super bon.
Vous vous en doutez, je n'ai même pas eu le temps de prendre la moindre photo !
Et pour le goûter, on va dévorer une brioche vendéenne qui vient tout droit de chez mon boulanger.
Du coup, pas de recettes italiennes à partager.





Mais je ne vous oublie pas et voilà un petit récapitulatif des recettes italiennes déjà parues sur ce blog.
Je vais essayer d'en publier une autre avant la fin du mois, mais le dimanche, on fait ce qu'on veut et je suis quand même au régime alors on verra.


Recettes salées 

On commence avec le salé. 
L'an dernier, pour le mois italien, j'ai partagé cette recette de pizza absolument parfaite ! 
Ce n'est pas si compliqué à condition de choisir les bons ingrédients, et ça fait toute la différence. 




Et puis il y a eu ce risotto ai funghi (risotto aux champignons)
fondant, gouteux, un peu long à préparer mais tellement italien ! 




Et comme les blogueuses sont parfois des moutons, j'ai testé le one pot pasta avec cette recette de Farfalle al chorizo qui est devenue un classique de ma cuisine. 
C'est très facile à faire, un peu original et on adore ! 





Recettes sucrées 

Moi qui suis plutôt sucrée que salée, je m'aperçois qu'il y a autant de recettes italiennes salées que sucrées sur mon blog. 
Il va falloir que j'enrichisse cette catégorie :) . 

Mais il faut dire que j'ai des préférences nettement marquées pour deux ou trois recettes italiennes 
qui marchent à tous les coups. 

Il y a d'abord la panna cotta, crème fraiche cuite tellement simple à préparer qu'on 
ne devrait jamais se priver d'en faire !




Evidemment, il y a ensuite le fameux Tiramisu !! 
Je suis assez exigeante avec ce dessert parce que ce n'est pas si difficile à réussir 
et j'aime tellement ça que j'évite toujours d'en prendre au restaurant, de peur d'être déçue. 
Fuyez aussi ceux du supermarché dont les biscuits 
sont détrempés et préférez une version fait maison comme celle-ci. 




Et pour finir, voilà la torta al limone avec de la ricotta et du citron dont je vous ai donné la recette la semaine dernière.
Tellement moelleux et aérien que je regrette déjà de ne pas avoir pris 
de ricotta lors de nos dernières courses. 




J'adore aussi la crostata, alors pourquoi pas pour dimanche prochain... 
En attendant, je file dans la forêt prendre l'air et ramasser des châtaignes et je vous laisse avec un peu de musique. 

Bon dimanche et bonne semaine !!! 


Et un peu d'Italie dans vos oreilles !!




D'autres recettes chez Syl



Et le mois italien c'est chez Eimelle



samedi 15 octobre 2016

La photo du mois #25 : Silence

C'est Sinuaisons qui nous a donné le thème de ce mois d'octobre :

Le silence 

Espaces vides, instruments de musique au repos, bébés endormis, langage des signes, panneaux d'interdiction, tout est bon pour parler du silence en images :-)

Et j'ai bien failli rester silencieuse face à cette colle !!

Le silence, ce n'est pas évident à photographier.
Forcément, il va falloir l'illustrer par un motif qui exprime assez fort l'absence de bruit.
J'ai bien pensé aux montagnes, à un temple bouddhiste vide, à une ruine, mais j'ai déjà fait un peu tout ça alors je voulais changer.

En farfouillant dans mes photos, j'ai commencé par celles prises pas très loin de chez moi et je suis tombée sur cette inauguration du nouveau clocher de l'abbaye dont je ne me rappelais plus du tout !
Les cloches avaient été descendues, certaines ont été changées et les vieilles cloches attendaient la fin de leur vie sur la pelouse, à côté des cloches brillantes et sonnantes accrochées juste à deux pas.

Elles seront désormais silencieuses et reposeront sans doute dans un musée ou dans un coin du cloitre.





D'autres photos silencieuses chez mes camarades :

Nicky, Chat bleu, Testinaute, Kenza, Morgane Byloos Photography, Lair_co, J'habite à Waterford, Dr. CaSo, Philae, Tuxana, Wolverine, Pilisi, Estelle, La Tribu de Chacha, KK-huète En Bretannie, Giselle 43, Calamonique, Escribouillages, E, Krn, Xoliv\', écri'turbulente, Sous mon arbre, Gine, Lilou Soleillant, Renepaulhenry, Brindille, La Fille de l'Air, Alice Wonderland, Cécile, Céline in Paris, Luckasetmoi, Sense Away, The Beauty is in the Walking, Lyonelk, DelphineF, Philisine Cave, Danièle.B, Evasion Conseil, Lavandine83, Eurydice, magda627, Je suis partie voyager, Noz & 'Lo, Alexinparis, Autour de Cia, Alban, Lau* des montagnes, Mirovinben, Mon Album Photo, Who cares?, Josiane, Mamysoren, Aude, Christophe, Gilsoub, Akaieric, Nanouk, Frédéric, Angélique, BiGBuGS, François le Niçois, Koalisa, Cricriyom from Paris, Sinuaisons, Chiffons and Co, El Padawan, Tambour Major, CécileP, Blogoth67, Champagne, Josette, Lavandine, Laurent Nicolas.

dimanche 9 octobre 2016

Gâteau à la ricotta et au citron (Torta di limone e ricotta)

J'ai écrit sur ce blog il y a quelques jours que j'arrêtais les gâteaux mais... sérieux... vous m'avez cru ?
Non mais bon, j'avoue, j'ai craqué.
Vendredi, devant mon pot de ricotta proche de la date de péremption, je n'ai pas pu résister.
J'ai sorti un citron, la farine, les oeufs, le beurre, et zou, sans même m'en apercevoir, j'avais préparé un gâteau.




Pour tout vous dire, alors que d'ordinaire je dois manger la majorité du gâteau (mon homme n'aime pas trop et mademoiselle est bipolaire sur ce point), celui-ci a difficilement passé la soirée de vendredi.
Samedi matin, il n'en restait plus qu'un tiers et je l'ai vite pris en photo avant qu'il disparaisse complètement.
Ce doit être un critère de qualité.




Comme c'est le mois italien chez Eimelle, c'est une recette qui tombe à pic.
Elle donne un gâteau moelleux, aérien, délicatement parfumé au citron, et chaque fois que la prépare, je me demande pourquoi je m'entête à préparer parfois des cakes au citron.
Franchement, cela n'a rien à voir et celui-ci est vraiment meilleur.
D'ordinaire, j'obtiens un gâteau plus levé, bien bombé.
J'ai été pas mal dérangée pendant que je préparais la pâte (à 18h, heure fatale pour les enfants...) et du coup, elle était moyennement bien mélangée et j'ai sans doute cassé les blancs.
Et pourtant, le gâteau était excellent.
Foncez donc acheter un pot de ricotta et lancez-vous !!




Pour un moule à manqué de 22 cm : 

  • 75 g de beurre très mou
  • 170 g de sucre (je mets 150-160)
  • 75 g de ricotta
  • 3 oeufs blancs et jaunes séparés
  • 175 g de farine
  • zeste de 1 citron
  • 3 cuillères à soupe de jus de citron frais (j'ai mis le jus du citron entier)
  • 1 1/2 cc de levure chimique
  • Sucre glace pour la déco éventuellement

Beurrer un moule à manqué et mettre un disque de papier sulfurisé beurré au fond, puis fariner le plat. Préchauffer le four à 180°.
Dans un saladier, fouetter le beurre et le sucre, puis ajouter la ricotta.
Battre les jaunes d'oeufs et les incorporer au mélange, ajouter 2 cs de farine, le zeste et le jus de citron.
Tamiser la levure et l'ajouter au reste de farine, puis verser dans la pâte et mélanger.
Battre les blancs en neige ferme et incorporer au mélange.
Verser la pâte dans le moule.
Cuire 45 minutes, vérifier la cuisson avec la pointe d'un couteau.
Sortir le gâteau, le laisser refroidir 10 minutes puis le démouler sur une grille à pâtisserie.
Le saupoudrer de sucre glace (ce que je ne fais pas, c'est trop sucré mais c'est très bon avec).

Régalez-vous et savourez en oubliant qu'on est dimanche soir !!!




La chanson énervée du dimanche soir pour bien entamer la semaine... 





Et d'autres recettes chez Syl. 





Et le mois italien c'est chez Eimelle




vendredi 7 octobre 2016

Georges, le drôle de magazine pour enfants !

Ce mois-ci, on a reçu un magazine très coloré, avec un beau papier épais et une couverture toute douce.
Quand j'achète un magazine, j'avoue, il faut que notre relation tactile soit parfaite.
Un papier tout gris, un peu trop fin, où la main ne glisse pas et je sais que cela ne durera que le temps d'un trajet.
Mais ici, point du tout !




Quand on prend Georges dans ses mains, on sent tout de suite qu'une relation solide peut commencer.
Il est costaud, il sent bon et il est beau !

mardi 4 octobre 2016

Millénium 2 ou l'inconvénient du tome 2

Cet été, j'ai eu une furieuse envie de retrouver Michael Blomkvist et Lisbeth Salander. 
J'avais adoré le tome 1 et la version audio du tome 2 attendait bien sagement. 
Dans un moment de creux, au mois de juillet, j'ai donc remplacé Marie Kondo que je venais de terminer par Millénium 2, ce qui, vous en conviendrez, n'est pas tout à fait la même chose. 
Alors que je pouvais écouter Marie Kondo avec ma fille dans la même pièce, cela devenait beaucoup plus difficile avec les aventures de Lisbeth Salander, il faut bien le dire. 

Lisbeth profite des plages des Caraïbes. 
Avec l'argent "mis de côté", elle peut voir venir et se contente de profiter de la vie, enfin à sa façon à elle. 
Pendant ce temps là, Mikael Blomkvist se demande où elle est et quand est-ce qu'il pourra bien la revoir. 
Mais pour le moment, il a autre chose à faire. 
Un journaliste free lance, Dag Svensson, a proposé à Millenium de publier un livre avec les conclusions d'une enquête menée avec sa femme. 
Mia Svensson a en effet interrogé de nombreuses prostitués pour sa thèse de doctorat et ils ont découverts un réseau aux nombreuses ramifications qui pourrait bien faire tomber des personnes importantes...

Bon, soyons clair dès le départ, j'ai moins aimé que le premier. 
Les tomes 2 sont parfois moins vifs que ceux qui les précèdent, parce qu'ils donnent plus d'informations sur les personnages, parce qu'ils préparent le tome 3, parce que le charme de la nouveauté s'est émoussé, parce que l'auteur était moins performant, parce qu'il en avait marre, parce qu'il avait déjà signé le contrat et qu'il fallait l'écrire, parce que le personnage était contrariant, parce que c'est comme ça... 
(rayez la mention inutile... ou pas)

Ou bien c'est moi qui en attendait trop mais je n'ai pas retrouvé la vivacité du premier tome (alors que, pourtant, il ne s'y passait pas tant de choses que cela contrairement à celui-ci). 
Les évènements s'enchaînent, Lisbeth se cache, puis elle ne se cache plus, mais l'histoire cadre m'a paru moins intéressante et moins forte. 
J'ai même eu du mal à m'en souvenir alors que je me rappelle très nettement du tome 1 et même du tome 4 ! 
J'ai trouvé que cette histoire de réseau de prostitution était trop au second plan et apparaissait comme un prétexte pour nous raconter la vie de Lisbeth, véritable héroïne de ce volume qui manque d'être tuée à chaque coin de rue. 
C'est intéressant parce qu'on en apprend plus sur le personnage, il y a un petit côté thriller qui va bien, mais comme j'ai lu le tome 4 pour le prix Audiolib, je connaissais déjà l'information la plus importante. 
J'aurais donc aimé un peu plus d'équilibre. 

Alors évidemment, si on lit toute la trilogie, on peut difficilement s'en passer (et on aurait tort de le faire), et ce livre permet tout de même de passer un très bon moment de lecture. 
C'est toujours aussi bien construit, il y a du suspense, des retournements de situation, des fils différents qui se rejoignent ensuite.
Le style n'est pas hyper recherché, mais on s'en fiche un peu. 
On retrouve la rédaction de Millénium avec plaisir, on a peur, on verse une petite larmichette, et on est content que ça dure 1000 pages pour pouvoir rester longtemps dans cette histoire. 
Ne fuyez donc surtout pas, ce n'était pas mon intention. 
Mais lisez le en sachant qu'il est différent du premier, avec peut-être moins d'attentes que moi et vous serez moins déçu (voir pas du tout). 
Et il y a aussi des chances que vous aimiez plus que moi, je suis parfois grincheuse. 

Un deuxième tome parfait donc pour les fans de Lisbeth Salander, pour les fans de Millénium, pour ceux qui ont lu le tome 1 même s'il est un petit peu moins bon que le premier. 

(Et moi, j'ai déjà le 3, je le garde pour cet hiver quand il fera bien froid...)




dimanche 2 octobre 2016

Sunday mood de début octobre


Bon, l'heure est grave.
Depuis un mois, j'ai beaucoup bossé.
La rentrée étant passée par là et la forme étant un peu revenue, j'ai passé mes soirées devant ma pomme, mes journées aussi quand je pouvais, mais pas trop sur ce blog.




Septembre a aussi été un mois sinistré, sinistre, sin titré (sans titre, j'essaie de faire de l'humour) puisque je n'ai quasiment pas eu le temps de lire !!
Du coup, la pile de nouveautés de la Rentrée Littéraire s'est lourdement empâtée et il me faut à présent m'y consacrer corps et âme (enfin bon, pas complètement quand même hein).




Par contre, mon médecin, lui, trouve que c'est moi qui me suis empâtée.
Alors vous l'avez vu aussi, plus de recettes du dimanche, plus de gâteaux, de biscuits, de cookies, de cakes, mis à part des pancakes en début de mois, depuis mon four est vide !
C'est la misère.
J'ai des rechutes, je ne vous le cacherais pas, je croque du chocolat.
Je me venge sur le salé pour essayer de me désintoxiquer, je prend parfois un tout petit paquet de bonbons à la boulangerie quand vraiment je n'arrive pas à me raisonner.
Mais j'y arrive.
Petit à petit, ma balance respire un peu plus, même si c'est très long (mais ce sera plus durable sans doute).
Parce que moi, en fait, je m'en fous un peu.
Mes kilos sont là à cause de la grossesse, de l'allaitement (qui a sérieusement cru que cela faisait maigrir ? Franchement ? vous connaissez le mot composé "rétention d'eau" ?), de la fatigue, du stress, des croissants du matin, des goûters du soir...
Mais c'est moi.
Evidemment, je serais plus légère, ce serait sans doute mieux (pour mes genoux surtout), et comme beaucoup d'entre nous, je regarde les femmes minces comme des individus qui sont capables de se maitriser face à une assiette de raclette.
Je les regarde aussi avec pitié car elles ont peut-être une vie moins marrante !
Et puis pour tout vous dire, ce ne sont que 10 kilos qui m'enquiquinent, dont déjà 2 se sont envolés !




Et ce matin, ma minette s'est éclaté la joue sur sa table de chevet alors j'ai repris ce billet en pensant que franchement, tout ça m'importait encore moins.
Je me suis jetée sur le pot de glace qui était au congélateur, j'ai mangé des Twix... et j'ai fait une tarte aux prunes avec celles qui trainaient dans la corbeille à fruits !
(bon, j'avais oublié de mettre du sucre dessus, c'est un peu amer, mais on fera avec)
Je crois que je vais fuir ma balance pour les prochains jours mais on s'en fout en fait.
Il faut que j'encaisse cette 4e cicatrice sur son petit visage tout doux et même si c'est en bas de la joue, juste là où on bascule vers le cou, mon coeur à moi est en miette.




Et sinon, ce mois-ci, c'est le mois italien chez Eimelle alors comme il y a de la ricotta dans mon frigo, il y aura peut-être quand même une petite recette un de ces quatre dimanches.

Voilà.
Ce soir, j'ai le coeur en berne, le gros blues du dimanche soir, mon cartable à préparer et je déteste travailler le lundi.
Je me suis préparé à manger, mais je ne l'ai pas mis dans une boite et je ne suis même pas sûr que je l'emporte tellement ça me saoule d'y aller.

Allez, bonne semaine quand même !
Je m'en vais retrouver mon crochet et mon oreiller !!

Et pour vos oreilles, une chanson qui fait pleurer, c'est de saison...







samedi 1 octobre 2016

Moi après mois : septembre 2016



Paniquer face à la rentrée qui arrive / Réussir à travailler quelques jours efficacement / Aller faire cette prise de sang qui attendait depuis deux mois / Faire le tour du village en riant avec mademoiselle / Lui faire découvrir les glands, les noisettes, les châtaignes / Découvrir enfin pourquoi ces trois là ne sont pas restés / Voir un médecin peu psychologue / Passer une merveilleuse journée à la mer, une journée volée au temps comme on en voudrait plus / Refaire une prise de sang / Oh bah dites donc ! Ma collègue vous a pas loupé. Je vais piquer au même endroit comme ça il n’y aura qu’un bleu… Aïe ! / La pré rentrée, c’est chiant !/ La 4e pré-rentrée, c’est encore plus chiant ! / Retrouver les collègues et rire un bon coup / Et puis sombrer dans les idées noires, s’y enfoncer, s’y perdre, disparaître / Se dire à chaque pas « est-ce le dernier de ma vie d’avant ? » / Imaginer le pire, ne plus pouvoir s’en défaire, trouver que le monde est bien insouciant finalement / Et puis reprendre pied sans même s’en apercevoir, parce que la journée a été belle, parce que le soleil brillait, parce que mademoiselle a fait plein de câlins comme si elle sentait qu’il fallait chasser la noirceur / Manger dehors pour fêter la fin de l’été dignement… encore une fin / Lire de beaux livres, ça distrait aussi des idées noires / Et attendre, encore attendre, ne plus pouvoir se concentrer, être toujours fatiguée, s’énerver pour un rien / Avoir sans cesse dans le viseur ce mot de 7 lettres qui dit tant de choses à ceux qui l’entendent / Et puis finalement, ce n’est pas si pire / Les symptômes croisés, c’est le pire pour le mental madame, on s’imagine des trucs… mais finalement, c’est quand même pas si mal, non ? / Bah si / Le soleil qui accompagne le retour à la normal / Les mots qui font peur qui s’éloignent… pas pour cette fois... mais peut-être un jour / Se remettre au boulot / Dur dur, mais ça avance bien / Crocheter une pastèque (toujours pas finie) / Profiter des derniers jours de soleil pour manger encore dehors, grappiller de la vitamine D / Abandonner le crochet / Travailler, travailler encore et encore mais voir le bout du tunnel approcher / Retrouver des choses / Continuer à ranger, trier, jeter (oui, il restait des trucs à jeter !!) / Changer de canapé (enfin), ça fait trop du bien / Réussir à mettre tous les morceaux du canapé dans la voiture / Envoyer un mail risqué / Monter le canapé et réussir à comprendre la notice du premier coup / Devoir attendre 72 h pour se vautrer sur le canapé… / Recevoir une réponse positive et prévoir la réorganisation plus cool du boulot / Prévoir de passer une première après-midi à larver sur le canapé / Voir mon bébé disparaître pour laisser place à une magnifique grande petite fille (mais quand même, où est mon tout petit bébé ?) / Recevoir des livres, encore des livres / Vous présenter de beauxlivres qu’on adore / Ecouter ses petits mots tout mignons / Ne pas arriver à finir septembre avec le planning à jour pour cause de petit crampon (actuellement sur mes genoux) 















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