mardi 31 août 2010

Au Bon Roman de Laurence Cossé

Pralines a proposé il y a quelques semaines un challenge à partir du roman de Laurence Cossé intitulé Au bon roman.
La liste impressionnante des romans cités dans ce livre m'a intrigué, et lors d'un passage dans ma librairie préférée, je n'ai pu résister à la tentation de mettre ce livre dans mon panier. Édité en Folio, il ne faisait pas un gros trou dans mon budget, et la quatrième de couverture était plutôt alléchante.
Il s'agissait de personnages « tendres », de « librairie idéale », de « chefs-d'œuvre », d'un « ancien routard devenu libraire » ou d'une « mécène mélancolique ».

Je partais donc avec les meilleurs a priori.
Pourtant, en lisant les premières pages, j'ai eu pas mal de difficultés et j'ai failli laisser tomber le roman plusieurs fois. Le narrateur intervient de manière tranchée dans un récit très classique par ailleurs. Ce sont de petites phrases, mais leur irruption m'a gêné. Elles contredisent ce qui vient d'être dit, sans que cela amène véritablement quelque chose à la narration. Je me suis demandé ce que l'auteur voulait exprimer sur son narrateur en procédant ainsi, mais il me semble que cela n'apporte pas grand chose. On devine immédiatement que le narrateur est un individu qui est impliqué dans l'histoire.
Passées les 50 premières pages, j'ai sans doute fini par m'habituer, mais je ne regrette pas du tout d'avoir persévéré !

Van est un petit libraire insatisfait qui se refuse à vendre les mauvais romans commerciaux que produisent les maisons d'édition chaque année. Mais la librairie où il travaille n'est pas à lui, et son patron décide de le virer. Francesca cherche un libraire pour mettre en œuvre un projet qui lui tient à cœur depuis longtemps : ouvrir une librairie où ne seront vendus que les bons romans. Ces deux là étaient faits pour se rencontrer. Mais comment choisir ces romans ? Un comité secret de huit écrivains va être constitué, chacun devant fournir une liste de noms. Seuls Van et Francesca connaissent les noms des membres du comité, le secret garantissant l'objectivité du choix.
Mais voilà, les membres du comité sont agressés les uns après les autres et la librairie est attaquée de toutes parts... Désigner les « bons » livres ne plait pas à tout le monde !

L'intrigue développée permet à l'auteur d'aborder des problématiques qui me touchent particulièrement. Qu'est-ce que la « bonne » littérature ? Comment peut-on dire d'un livre qu'il appartient à la littérature ? Et cette littérature élitiste peut-elle réellement être définie autrement que par l'institution ou doit-elle l'être par certains lecteurs ? Faut-il bruler les livres qui ne trouvent pas grâce à leurs yeux ? Faut-il jeter l'anathème sur les lecteurs qui ne peuvent pas ou ne se sentent pas capable de lire ces livres ? Le ressenti est effectivement très important dans cette affaire.

La réponse proposée ici est elle-même à interroger. Le comité de sélection est composé d'écrivains considérés comme des lecteurs. C'est ce statut qui importe pour le choix des romans, mais leur statut d'écrivain reconnu est tout aussi important. Ce sont des figures de l'institution et ce caractère institutionnel est censé garantir leur aptitude à faire un choix. Alors, bien sûr, les clients font des propositions, mais elles sont soumises au comité !

J'ai toujours des difficultés à rejeter ainsi une partie du lectorat en rejetant une partie (la plus grande) de la production. Certes, de nombreuses biographies de footballeurs gagneraient à ne pas être imprimées, mais si un Harlequin (XD) ravi une mère au foyer pendant ses vacances, pourquoi pas ?
Les librairies, qu'elles soient des petites ou des grandes surfaces, ne représentent que 39% des ventes de livres. Tout le reste est acheté en grande surface, en maison de la presse ou dans des kiosques. Si ce type de librairie est bien séduisant, je reste tout de même sceptique.

 Ce qui ne veut pas dire que je sois contre la littérature. Au contraire. Je trouve même qu'il faudrait l'imposer davantage dans nos classes (dans les lycées professionnels par exemple). Mais je suis sûrement pervertie par ma fonction de prof de langue étrangère. Quand une de mes étudiantes américaines a lu un Harlequin jusqu'au bout, c'est une grande victoire que nous fêtons dignement. Il en est de même si elle a lu Le Petit Prince !
La littérature est vaste pour convenir à tous les lecteurs. Pourquoi la restreindre ?

Je pense que ce billet a besoin d'un petit récapitulatif en guise de conclusion.
Après quelques pages difficiles, j'ai donc beaucoup apprécié cette lecture !
Elle m'a fait réfléchir, elle m'a interpellé, ce qu'on demande à un bon livre.
Elle a également entrainé une augmentation de ma PAL (Fuyez si vous ne voulez pas qu'il vous arrive la même chose ! ).
Et je pense que ce challenge ne trouve son sens qu'après cette lecture. Sans cela, il n'est qu'une accumulation.
Petit bémol : la fin me semble trop rapide ! Elle laisse un goût amer où rien ne semble achevé.



Un livre de plus lu pour ma PAL et un deuxième livre lu pour le challenge "au bon roman".

dimanche 29 août 2010

Une vieille bibliothèque

Aujourd'hui, une très vieille bibliothèque où on ne range plus aucun livre et qui est super facile à trouver.

On rangeait autrefois les livres religieux, les écrits royaux et les états civils dans ces lieux construits en pierre.
Cela permettait de réduire l'humidité, d'éloigner les rongeurs et de protéger les textes importants.
Chaque temple en possédait une ou deux, situées de chaque coté de la voie royale d'accès.





D'autres périls ont dévasté ces bibliothèques depuis leur construction, mais les plus importantes sont restaurées ou en restauration. 

Et voilà un super méga indice en arrière plan : 


Alors ? 
C'est où ? 

Edit : Trop fortes les filles ! 
Eh oui, c'est bien Angkor Vat !!

Décidément, je ne change pas beaucoup de coin :)


vendredi 27 août 2010

L'Astrée d'Honoré d'Urfé

J'ai un (petit) stock de Classiques qui traine sur mes étagères depuis la fin de mes études de lettres (il y a plusieurs années).
Je me dis toujours, avec un peu de mauvaise conscience, que je les lirais plus tard, qu'il faut garder « une poire pour la soif », un bon livre à lire en cas de pénurie (Hahaha ! Une pénurie de livre chez moi ! Cette blague !).
 Parmi ces livres, on trouve La Religieuse, Les beaux quartiers ou la Goutte d'or.
On trouvait aussi L'Astrée d'Honoré d'Urfé, mais ça y est, je l'ai lu.

Le résumé de l'un des premiers romans chorales de la littérature française est difficile à faire.
Publié en plusieurs livraisons, de 1607 à 1627, il est composé de 6 parties.
Les trois premières ont été écrites par d'Urfé mais lorsqu'il décède, la quatrième partie entamée est terminé par son secrétaire. L'édition Folio présente une 5e et une 6e parties, probablement rédigées par le Sieur de Gaubertin, qui sont assez différentes des 4 premières.

L'histoire principale de l'Astrée, relativement connue, est centrée sur les personnages d'Astrée et de Céladon.
Au 5e siècle, dans le Forez, deux bergers s'aiment d'un amour parfait. Malheureusement, à la suite de perfidie et d'illusions, Astrée croit que Céladon la trompe. Elle le chasse donc et lui interdit de la revoir. Désespère, Céladon se jette dans le fleuve. Heureusement, il est sauvé par la princesse Galathée qui tombe amoureuse de lui. Trop malheureux, il la repousse et va s'installer dans les bois. Pendant ce temps, Astrée s'est aperçue de son erreur et est rongée par le remord.
C'est alors qu'un druide propose à Céladon de se travestir en femme pour approcher Astrée sans courir le risque d'être repoussé. Déguisé en Alexis, Céladon devient l'amie d'Astrée. Mais elle ne tarde pas à le reconnaître et lui ordonne de mourir pour expier cette tromperie. Elle promet aussi de ne pas lui survivre.
Les deux amants se rendent donc à la fontaine de vérité pour être dévorés par les bêtes qui la gardent, et apprennent alors qu'ils ont été victimes d'un enchantement. Enfin délivrés, ils repartent unis et heureux.
La princesse Galathée est aussi l'héroïne d'une intrigue secondaire, puisqu'elle est aimé par le guerrier Polémas, fin stratège, qui convoite la jeune femme et le trône dont elle héritera à la mort de sa mère. Là encore, l'histoire se termine bien et le guerrier est éliminé au profit de l'amoureux de la princesse, Lindamor.
Au fil du récit, les personnages racontent des histoires secondaires dont ils sont censés s'inspirer pour leur propre vie. C'est ce qui permet de dire qu'il y a plus de 40 histoires dans ce roman.

Bien entendu, pour lire ce roman, il faut se mettre dans l'esprit.
L'écriture du 17e siècle n'est pas spécialement en vogue de nos jours et on peut être un peu désarçonné. Mais j'aime chercher les clés de ce genre de roman, essayer de deviner quel est le personnage de cour décrit sous un autre nom. 
L'auteur voulait proposer aux aristocrates de son temps un modèle moral, politique, philosophique. Le roman présente le principe d'une « honnête amitié » et se veut un « miroir des princes ». Une fois ce présupposé énoncé, c'est plutôt amusant à lire. Il y a de nombreux rebondissements et les personnages reparaissent régulièrement, l'auteur ayant construit son œuvre de façon assez ordonnée.
J'avais déjà lu le Roman comique (oups) Bourgeois de Scarron que j'avais beaucoup apprécié (mais il est inachevé). J'ai bien aimé celui-ci aussi.

Cette lecture est la troisième pour le challenge ABC et ma contribution pour aout au challenge J'aime les Classiques

mercredi 25 août 2010

Le retour de l'objectif PAL

Je ne suis pas là depuis longtemps, mais j'avais vu passer le petit logo de l'objectif PAL sur de nombreux blogs depuis l'an passé.
Malgré une frénésie de clics divers et variés sur plusieurs blogs, je n'étais pas parvenue à remonter jusqu'à l'auteur de ce challenge ambitieux.
J'avais donc bidouillé mon propre logo avec ce fidèle Caliméro.
                   
Et voilà qu'elle a remis ça et que cette fois, je l'ai trouvé.
C'est Antigone qui a eu cette idée salvatrice pour notre mauvaise conscience, de vider nos PAL et d'en faire un challenge.

Quoique je dois vous faire un aveu, je n'ai aucun scrupule à avoir une longue PAL. J'ai un défaut, j'achète des livres quand je ne vais pas bien et également quand je vais bien. C'est un peu compulsif (ça et les t-shirts Petit Bateau XD) et ça ne fait mal qu'à mes étagères.
J'ai toujours peur de manquer de lecture, de ne pas avoir en réserve ce que justement, là, maintenant, j'ai envie ou besoin de lire.
Ça ne vous fait pas ça, à vous ?

Alors c'est vrai, ça donne une PAL de 120 livres, un compte rond jusqu'à ma prochaine visite en librairie.
Mais pour l'instant, j'ai regroupé tous mes livres, je les ai triés, et j'en ai 115 à lire, 5 ayant été lus depuis le début de ce blog.
Je pourrais clore là ma PAL et mettre ailleurs les prochains achats, mais comme chacun le sait, un achat compulsif ne signifie pas une lecture immédiate. Cette PAL me sert donc un peu de pense-bête et je continuerai à l'alimenter au fil des achats.

Si j'ai bien compris les règles pour cette année, il ne s'agit pas de vider sa PAL, mais de lire un livre inscrit dans celle-ci par mois. Ça devrait être faisable.

Et vous, ça vous tente ?

mardi 24 août 2010

La Dame de feu de Marguo Maguire [Harlequinades 2010]

Quand je me suis décidée à lire un Harlequin pour le challenge des Harlequinades 2010, j'ai commencé par chercher dans ma bibliothèque ceux qui subsistaient de ma période de lecture intensive de romans sentimentaux.
Classés dans la catégorie des romans paralittéraires, ces ouvrages se positionnent sur une échelle de valeur propre à toute la littérature, qui permet par opposition de définir les genres qui lui sont opposés. En clair, cela signifie que le roman sentimental est en bas de l'échelle, puis on trouve le roman de science-fiction (je vais vite, bien sûr), et le roman policier à la frontière de la littérature. Ensuite on passe au roman qui n'a pas besoin de se présenter muni d'un qualificatif. Un « roman » est forcément littéraire, tandis qu'un roman policier, en plus d'être policier, est aussi « para » littéraire.
Je vous rassure, le roman sentimental n'est pas le pire que l'on puisse lire (j'utilise le terme « pire » sans le penser forcément). Tout en bas de l'échelle fixée par l'institution littéraire (école, critique, recherche universitaire), on trouve le roman pornographique.
Comme quoi, on peut toujours trouver plus mauvais.

Après ce quart d'heure théorique, venons-en à ce superbe roman, épique et plein de rebondissements.
J'ai donc lu La Dame de feu, de Margo Maguire.
Parmi les auteurs de chez Harlequin, celle-ci est une de mes préférées, avec Anne Herries, Paula Marshall et Sheri anton. Eh oui, même là, il y a de meilleures auteures que les autres.
J'ai aussi une préférence marquée pour les « Historiques », que cela se passe au Moyen Age ou au 19e siècle.
Le roman présente généralement une première page intitulée « à cette époque », qui permet à la lectrice de connaître les informations essentielles à la compréhension du cadre historique, comme les intrigues politiques, les guerres ou les complots éventuels. Vous me direz que dans un roman « classique », l'auteur distille ces informations dans les 50 premières pages et il relève d'ailleurs de son talent personnel de les faire passer sans le montrer.
Oui, mais voilà, en tant que lectrice d'Harlequin, cela ne m'intéresse pas plus que ça ! Ce qui va me passionner, ce sont les évolutions des sentiments des personnages, les obstacles qu'il leur faudra affronter et non le cadre historique !
Cette première page est donc bien pratique.

Dans la Dame de Feu, Keelin, jeune princesse irlandaise, fuit le clan opposé au sien en tentant de protéger la lance sacrée qui lui permet d'avoir des visions du futur et de protéger les siens. Réfugiée au pays de Galle avec son vieil oncle aveugle, elle sent qu'il va lui falloir rentrer prochainement chez elle mais les dangers de la route sont nombreux pour cette belle jeune femme :
« il admirait sa beauté pleine de fraicheur avec sa peau blanche comme un lys et le teint légèrement rosé de ses joues, ses yeux d'un vert profond et ses cheveux noirs et luisants ».
Soudain surgit Marcus, jeune comte dont la troupe vient d'être attaqué sur la route proche. Les brigands (des Irlandais à la recherche de Keelin) viennent de tuer son père et de blesser gravement son jeune cousin. Heureusement, Keelin est guérisseuse et entreprend de le soigner. Elle va ensuite suivre le comte dans son château pour continuer à soigner le jeune blessé.
Tiraillée entre son devoir de princesse irlandaise qui doit rentrer chez elle et la sécurité qu'elle a trouvé dans ce château, Keelin ne se résout pas à quitter Marcus. Il faut dire qu'il a des arguments :
« Il avait les cheveux d'un blond de blé qui ondulaient comme les épis dans la brise alors qu'il retirait sa cotte de mailles. Il portait au dessous une tunique aux fines broderies dont il retroussa les manches sur ses bras nus. »
Mais il y a aussi au château Iseut, une parente pauvre qui a caressé l'espoir de devenir un jour comtesse de Wrexton. Et Iseut va tout faire pour éloigner Keelin de Marcus.

Comme nous sommes chez Harlequin, je ne vous cache pas qu'ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants  ! :)
Et c'est justement cela qui plait aux habituées de ces romans. Nous qui sommes habitués à autre chose, à s'interroger, à être surpris en tournant les pages, il nous est difficile de trouver un intérêt à ces lectures. C'est que nous maitrisons des codes de lecture qui ne sont pas universellement partagés !
C'est dommage, me direz-vous. Certes, mais je ne peux m'empêcher de trouver cela bien qu'il y ait des lectures pour tous, petits ou grands lecteurs, plus ou moins cultivés quant au champ littéraire.

Alors quand j'ouvre un Harlequin, je ne suis pas la même lectrice. Je cherche au contraire à identifier les stéréotypes, à mesurer l'écart que s'est permis l'auteur entre le canevas imposé par les éditions Harlequin et la liberté qu'il pourrait souhaiter. Et c'est là qu'une lecture multiple est intéressante, dans le renouvellement des procédés. C'est aussi pour cela que je peux vous dire que certains auteurs sont meilleurs que d'autres.
Cette variation reste toutefois du domaine de l'architecture générale du roman. L'écriture est toujours sensiblement identique.

Et pourtant, voilà une petite pépite trouvé dans la Dame de Feu :
« Marcus aimait la lecture. C'était l'un de ses plus grands bonheurs de s'enfermer dans cette chambre et d'y lire et relire les superbes ouvrages ornés d'enluminures qui nourrissaient les sens et l'esprit. »
Vous vous rendez compte ? Un homme qui lit, et qui plus est un chevalier du Moyen Age qui fréquente habituellement les salles d'armes et non les cabinets de lecture !
(Bon, je passerai sous silence le fait que les chevaliers n'apprenaient pas à lire. C'était un signe de faiblesse qui entachait irrémédiablement la réputation d'un homme !)

Je dois bien avouer tout de même que j'avais déjà lu ce roman, probablement l'an dernier à la même période, mais je ne m'en suis aperçue qu'à la moitié du livre. Comme quoi, ces Harlequin ne laissent pas un souvenir impérissable dans ma mémoire de lectrice.
Et ne serait-ce pas le propre des bons livres, que de s'inscrire durablement dans les pensées et dans la vie de leur lecteur ?
ff

dimanche 22 août 2010

Bruxelles en BD

Aujourd'hui, pas de librairie exotique.
J'en ai encore quelques unes, mais je les distille au fil des semaines.

Je vous propose donc plutôt une balade dans Bruxelles, capitale de la BD s'il en est !
Tout le monde connait ce cher Manneken pis qui se pare de costumes tous plus amusants les uns que les autres au fil des saisons. Là, il porte la tenue officielle des guides touristiques. Etant moi-même guide conférencière, je ne peux qu'adorer ce costume, et surtout ce petit imperméable (pour le voir en plus grand, c'est sur mon autre blog).

Mais connaissez-vous aussi le parcours BD ?
Sur des dizaines de murs bruxellois, des auteurs de BD se sont prêtés au jeux de l'illustration en situation.
L'idée est ainsi de proposer un parcours complet, qui fait faire le tour de la ville (et plus encore) en suivant les illustrations de dizaines de dessinateurs et scénaristes différents.
En voici quelques uns.








Et si vous passez par Bruxelles (ce que je vous conseille, personnellement), n'oubliez pas de passer par le musée de la BD. 
Il se trouve dans un quartier très agréable, dans un batiment superbe, et sa cafétéria vaut aussi l'arrêt déjeuner. 




Et un dernier lien pour voir tous les murs BD de Bruxelles avec des agrandissements : 

Bon dimanche !
yy

vendredi 20 août 2010

Encore taguée :)

Delphine's books m'a de nouveau tagué la semaine dernière.
Comme il y a plein de blogs sur lesquels j'aime passé de temps en temps, j'avais forcément encore 10 blogs à vous faire découvrir.
Certains vous seront sans doute connus, d'autres peut-être pas, et encore une fois, je n'ai pas pu m'empêcher de mettre quelques blogs de bento en fin de liste.

Voici donc ma nouvelle liste.

Chez les lecteurs :


Chez les mangeurs de bento :


et demain, ma lecture d'Harlequin...

Bonne journée !
nn

mercredi 18 août 2010

Les Harlequinades 2010

En me promenant de blog en blog, j’ai découvert un challenge amusant et plutôt insolite.
Il s’agit des Harlequinades.
Vous connaissez évidemment les romans Harlequin, eh bien ce challenge consiste d’abord à faire une chronique « sérieuse » de la lecture d’au moins un roman pendant l’été puis à écrire l’incipit d’un de ces romans.
Vous les avez peut-être remarqués, d’ailleurs, dans la catégorie « ma lecture du moment » de quelques blogs ces derniers jours.

Bon, il faut bien le dire, les romans Harlequin sont souvent inconnus de la plupart des lecteurs qui vont de blog en blog, et peut-être même pensiez-vous que cela n’existait plus !
Et si ! et les éditions Harlequin ne sont pas les seules à publier des romans du même type.  On en trouve aussi chez J’ai lu qui publie d’ailleurs les romans de Brabra Cartland.
Ces romans ont même une particularité, puisque, dans le cas des Harlequin, ils ne sont pas distribués de la même façon que les autres.
Les sorties ont lieu tous les mois ou tous les deux mois, selon les collections, ce qui fait qu’ils fonctionnent comme une publication périodique et sont plutôt distribués dans les maisons de la presse. En ville, on les trouve surtout chez le marchand de journaux de la gare, et à la campagne, il faut aller au rayon livre du supermarché.
Non, le livre n’est pas un produit commercial pour autant. On peut se réjouir de cette proximité qui permet à des gens d’approcher les livres sans avoir à aller dans une librairie, trop effrayante pour 70 % de la population française (je reviendrai un jour là-dessus).
Et tant mieux si vous ne voulez pas égratigner votre réputation chez votre libraire !

J’ai lu un certain nombre de romans sentimentaux (c’est le nom scientifique XD) pendant la rédaction de ma thèse.
Comment écrire sur ce que l’on ne connait pas ?
J’ai préféré aller voir moi-même de quoi il s’agissait, et je vous avoue avoir fait un peu de provocation en laissant trainer sur mon bureau d’universitaire Fiançailles au château ou La fille de l’alchimiste. Mes collègues jetaient des coups d’œil discrets et outrés sur ces romans qui leur faisait peut-être envie ?   Mais le plus amusant restait les présentations de ces romans pendant des colloques où chacun tentait de tenir un discours scientifique sur un objet qu’ils n’avaient même jamais imaginé croiser de leur vie dans ce genre de discussions.


Mais revenons à notre challenge.
Il me reste deux petites piles de romans Harlequin achetés en lot sur Internet ou à la librairie de la gare, et deux ou trois que je pense ne pas avoir lu. J’ai donc le choix pour ce challenge qui dure jusqu’au mois de septembre.
Si vous vous y connaissez un peu, les tranches de mes livres vous indiqueront que j’ai une préférence pour les Historiques. Ce doit être mon affection pour Walter Scott…
Il y a aussi une collection blanche qui se déroule dans le milieu hospitalier (je ne savais pas que le fantasme de l’infirmière fonctionnait aussi pour les femmes…), une collection de romans pseudo policiers, de romans pseudo fantastiques…
Bref, vous aussi vous avez le choix !

mardi 17 août 2010

Comment dormir du Dr Ralph Y. Hopton et d'A. Balliol

La première chose que je voudrais dire à propos de ce livre, c’est qu’il est beau.
Pour la première fois, j’ai eu envie de faire une jolie photo pour vous montrer la qualité de cet objet-livre (bon, je l’avoue, ça, c’est pas trop réussi).
En plus, ce souci esthétique va bien avec le contenu du livre. Le tissu imite la soie, d’un beau rouge foncé (c’est indiqué « toile satinée Orsay rouge ferrari ») et donne envie d’aller se coucher ;), il y a deux autocollants amusants insérés et le bandeau de couverture est plein de surprises quand on prend le temps de le déplier. Si vous croisez ce livre en librairie, jetez un œil, c’est original !

Pour cette lecture en partenariat, la demande de l’éditeur était que nous lisions ce livre à deux. Nous avons donc aussi rédigé ce billet à deux, et vous allez voir qu’il y a effectivement des chapitres sexués dans ce livre.

Elle : Pourquoi tu as accepté de lire ce livre avec moi ?
Lui : Parce que tu ronfles, alors j’espérais trouver une idée pour dormir.
Elle : ça, c’est pas vrai, je ne ronfle pas !
Lui : si tu ronfles !
Elle : bon, et si on parlait du livre plutôt ?
Lui : Ah oui, le truc bizarre que tu m’as fait lire ?
Elle : Pourquoi tu as trouvé ça bizarre ?
Lui : Ben c’est pas un livre habituel, quand même. Donner des conseils pour dormir sur le yacht d’un ami, c’est pas courant !
Elle : Oui, mais ce livre suit le modèle des livres d’étiquette des années 1930. Alors forcément, c’est destiné à une certaine classe sociale qui, j’imagine, va passer le weekend sur des yachts. Quoique celui-ci soit bien miteux. Et il n’y a pas que les yachts qui sont abordés, il y a aussi les wagons-lits et le camping.
Lui : Deux endroits que nous ne fréquentons pas franchement souvent.
Elle : C’est vrai, mais bon il y a d’autres conseils.
Lui : Oui, à propos du coucher et du lever, très instructif, et à propos du conjoint qui lit au lit ! J’espère que tu l’as bien lu !
Elle : (oui, je lis au lit XD) Comme j’espère que tu as bien lu le chapitre sur le conjoint qui rentre tard (il y en a aussi un sur l’épouse qui rentre tard).
Lui : Je ne rentre jamais tard… Ce qui est marrant, par contre, c’est que certains chapitres sont destinés aux hommes, et d’autres aux femmes.
Elle : oui, on ne dort pas pareil, il faut croire.
Lui : ça, c’est vrai, quand même !
Elle : c’est surtout nos comportements autour de la chambre, qui sont différents. Et tu as vu la date de première publication ? C’est indiqué 1936 !
Lui : On comprend mieux certains passages ! Le mode d’emploi pour accepter ses amis dans sa maison de campagne ne doit plus servir à grand monde !
Elle : Je ne sais pas si ce n’est pas un artifice de l’éditeur, mais c’est plutôt drôle ! Et finalement, tu dirais quoi de ce livre ?
Lui : Je dirais qu’il faut l’offrir aux amis qui ont tendance à s’incruster. Mais c’est quand même un peu décalé.
Elle : C’est justement ce qui est drôle ?
Lui : Oui, mais il faut prévenir, alors !
Elle : C’est vrai que si on ne le lit pas au second degré, on risque de passer complètement à coté.
Lui : Oui, on peut sans doute l’offrir avec une notice !
Elle : En tout cas, pour une pendaison de crémaillère d’un jeune couple, ça peut être rigolo.



Voilà finalement le mot de la fin : « rigolo ».
On a bien ri, et la lecture en couple nous a permis de passer un bon moment.
C’est vrai que c’est un peu décalé, mais c’est justement tout le sel de ce livre.



Cette lecture a fait l’objet d’un partenariat. Je remercie les éditions de Monsieur Toussaint Louverture et le Blog-O-Book pour cet agréable moment que nous avons passé.  


dimanche 15 août 2010

Une bibliothèque ? Non, un bouquiniste

La bibliothèque du jour se situe dans un pays où, justement, je n'ai pas vu de bibliothèque.
Il y en avait sûrement, dans les quelques universités qui subsistent, dans les centres culturels étrangers ou les écoles, mais elles étaient très peu visibles.
Là, il s'agit plutôt d'un bouquiniste, et contrairement aux apparences, celui-ci était très bien achalandé et très actif.

Il faut dire que les habitants de ce pays lisent énormément !
Quand on arrive d'un des pays frontaliers, ça surprend. Dans le bus, dans les teashop, dans les gargottes de rue, tout le monde lit de petits romans qui ressemblent fort à ce que nous appellerions des "romans de gare", mais je crois qu'ils n'ont pas d'autres choix.


Pas d'indice, sur cette photo. 
Je peux vous dire qu'il s'agit de la même zone géographique que la dernière bibliothèque publiée là. ou celle-ci ou encore celle-là.

Et voilà quelques photos du même pays, on ne sait jamais, vous connaissez peut-être... 










Si ma connexion Internet tient jusque là, je vous donne un indice imparable en début d'après-midi ;)

Edit : Cette petite échoppe est à Rangoon, capitale de la Birmanie. 
Je pourrais écrire Myanmar, mais ce nom évoque pour moi la surveillance policière et l'armée omniprésente dans ce pays, alors je m'en tiendrais à ce nom plus traditionnel. 
Et si vous rêvez d'un voyage dépaysant, plein de paysages magnifiques et de sourires, n'hésitez pas, c'est là qu'il faut aller !

gg

vendredi 13 août 2010

Ma p'tite vie de blogueuse...

Si vous vous êtes promené sur mon autre blog, vous avez peut-être remarqué que je n'ai pas utilisé la même plateforme quand j'ai eu envie de faire celui-ci.
J'ai d'abord essayé Canalblog, mais l'ergonomie ne me plaisait décidément pas, alors j'ai déménagé et je suis arrivée ici.
J'avoue que l'arrière plan proposé par blogger a été un point important pour me faire rester, et je m'habitue en fouinant progressivement dans les différentes options.
Je dois vous dire aussi que j'ai changé parce que sur overblog, il y a beaucoup d'options limitées tant qu'on atteint pas un certain taux de fréquentation, comme le nombre de photos qu'on peut mettre sur son blog.
Et moi, j'aime bien mettre des images !

Il y a toutefois quelques petites choses que je ne maîtrise pas encore par ici, comme la gestion des commentaires.
Certains passent inaperçus et je n'y ai pas répondu parce que je n'avais pas trouvé l'option qui me permet de voir les commentaires au fil de leur publication. D'autres sont vus une semaine après leur publication, et Cathy m'a utilement signalé qu'il n'était pas facile de commenté par ici.
J'ai donc ausculté les différentes pages de paramètres de mon blog, et je pense avoir un peu amélioré les choses.
En tout cas, j'ai maintenant une belle page avec vos commentaires qui s'affichent au fur et à mesure. Je vais maintenant chercher comment y répondre ;)

J'avoue beaucoup apprécier vos commentaires, alors n'hésitez pas à me dire si vous avez des soucis.


Et j'ai encore été taguée (Merci, merci Delphine)... je file refaire une liste de 10 blogs que je publierai demain !
vv

jeudi 12 août 2010

Taguée !

J'ai été taguée pour la première fois de ma jeune vie de blogueuse par Cahty, du blog Tu lis quoi ? que je remercie d'ailleurs pour ce geste.

Mademoiselle est passée avant moi (ma connexion Internet m'avait lâchement abandonné ces dernier jours :S), et a tagué une partie des blogueuses que j'avais mis sur ma liste.
Pas grave, j'en ai d'autres, et pour l'occasion, je vais mêler mes deux blogs et proposer une liste mi lecture / mi bento.

Je commence quand même par la lecture :

  • Mon "maître" pour ce blog, est George Sand dont les billets me semblent toujours faciles à lire et clairs et me donnent souvent envie de compléter ma PAL
  • J'aime bien ensuite aller me promener sur les deux blogs de Nol de Nol, qui lit et mange des bentos, comme moi !
  • Il y a aussi Cynthia et ses contes défaits qui organise le challenge 2 € et qui cite beaucoup les livres lus dans ses billets, ce que j'apprécie beaucoup. 
  • J'ai découvert Bienvenue à Bouquinbourg par le Challenge Bienvenue en Inde et j'aime également ses billets. 
  • Ensuite, je citerais le Terrier de chiffonnette qui organise les Harlequinades.
  • Puis il ne faut pas oublier Fabula Bovarya, dont le nom me fait rêver.
  • Et je finirais avec le grenier à livre dont l'esthétique est très belle, ce qui ne gâche rien.

Du côté des bentos, j'ai l'embarras du choix, mais il faut bien choisir.

  • Je vais donc envoyer ce tag à July, qui est parfois au régime mais n'oublie jamais d'être gourmande. 
  • Je l'envoie aussi à Cammie, dont je lis les commentaires sur mon blog avec plaisir. 
  • Et pour le dixième, je choisis Miss Poulpe, qui est arrivée depuis peu parmi nous mais qui fait de bien jolis bentos. 

A vous les filles, faites nous découvrir d'autres blogs...
nn

lundi 9 août 2010

Mort d'une héroïne rouge de Qiu Xiaolong

En ce moment, je lis des livres choisis de façon inhabituelle (pour moi, en tout cas).
J’ai parlé il y a quelques jours de L’Autre moitié du soleil, lu dans le cadre d’un partenariat, mais j’avais lu juste avant un roman policier Mort d’une héroïne rouge, choisi uniquement parce que le nom de l’auteur commençait par un X et que cette lettre me manquait pour le challenge ABC.
Je vous avouerais que je ne suis pas sure que Xiaolong soit bien le nom et Qiu le prénom de l’auteur, mais ça n’est pas si important ? Non ?

Ce roman policier est le premier d’une série qui commence à être assez longue et  comporte déjà 7 volumes, si mes informations sont exactes.
L’inspecteur principal Chen est le héros de cette série. Il est à la fois policier et poète, ce qui ne manque pas d’originalité, et se débat entre sa conscience personnelle, son métier de policier et les impératifs du parti.
Dans ce premier opus, on découvre un ensemble de personnages et la position particulière de ce héros.
Il a réussi à se faire une place enviable au sein de la police, grâce à son réseau d’influence, mais ses convictions politiques sont vite ébranlées lorsqu’il se heurte à ce que nous nommerions la raison d’état. On s’aperçoit vite, d’ailleurs, qu’il est très conscient du jeu qu’il faut jouer pour conserver sa place, et que son implication dans le communisme est assez limitée.
Son adjoint Yu croit encore moins que lui au communisme, mais aime son travail. Hostile à son supérieur au début du roman, il l’apprécie progressivement, et l’on sent se former un tandem solide, à la manière de Sherlock et de son cher Watson.
On croise aussi des personnages féminins, comme la mère de l’inspecteur Chen, la femme de l’adjoint Yu, une journaliste avec laquelle il passe quelques soirées, et une ancienne amie qui revient dans sa vie.
Le décor est planté.

Pour l’histoire, elle ressemble assez à une trame classique de roman policier, mais les implications politiques et la découverte de Shanghai lui apportent un peu de piquant :
Une jeune femme est retrouvée assassinée dans un canal. Il s’avère qu’il s’agit d’une travailleuse modèle de la nation, figure emblématique du régime qui doit représenter la perfection à atteindre pour l’ensemble des travailleurs chinois. Il n’est donc pas question d’attenter à son image pendant l’enquête, et l’inspecteur principal et son adjoint vont devoir composer avec la présence d’un commissaire politique pointilleux, avec un fils de dignitaire du parti pervers et influent, et avec des manœuvres politiques pour pouvoir résoudre l’enquête.
Je ne vous en dis pas plus, pour maintenir le suspens…

J’ai aimé ce roman dès les premières pages. Au début, je me suis dit que les longues tirades sur le communisme et ses opposants allaient m’ennuyer, mais c’est assez léger et la plupart du temps justifié par l’intrigue. Et j’apprécie aussi d’apprendre de nouvelles choses dans les livres que je lis. Et dans celui-là, j’ai appris plein de choses sur la Chine, sur le communisme, la révolution culturelle, la rénovation de Shanghai et l’ouverture au capitalisme.
Saviez-vous, par exemple, qu’il était possible pour les jeunes chinois de faire des études universitaires, mais quand celles-ci étaient terminées, ces mêmes jeunes étaient envoyés en rééducation politique à la campagne pendant une dizaine d’années. Impressionnant, n’est-ce pas ?

Vous l’aurez compris, j’ai vraiment aimé ce livre, et j’ai même déjà acheté la suite ! 


Ce livre est le deuxième lu pour le challenge ABC 2010




J'ajoute aussi un pays visité pour le challenge Tour du monde : la Chine.




Les tomes présents sur ce blog :
2.     Visa pour Shanghai
3.     Encres de Chine


dimanche 8 août 2010

Une bibliothèque climatisée...

La bibliothèque du jour est un peu particulière, puisqu'il s'agit de la médiathèque d'un centre culturel français à l'étranger.
Dans ce centre culturel, on apprend le français, on vient voir des films, il y a un café français, mais surtout, cette médiathèque est climatisée !
Je vous assure qu'une petite pause, entre deux ballades à vélo, est extrêmement agréable dans ce lieu où on peut lire la presse française, emprunter toutes sortes de livres et de dvd...
Le rayon qui a le plus de succès est celui des polars, et les lecteurs ne sont pas tous français expatriés. Il y a environ 40 % des abonnés qui sont locaux ou expatriés d'autres nationalités et d'autres langues maternelles.


Elle est jolie, n'est-ce pas ? 
Mais pas facile à trouver... 

D'autres indices : 




La réponse dans la soirée, mais c'est toujours dans la même région du monde (cf. dimanche dernier)

samedi 7 août 2010

Challenge Au bon roman

En vadrouille à la librairie, la semaine dernière, j’ai jeté mon dévolu sur le roman de Laurence Cossé Au bon roman.
J’avais vu le challenge lancé par Praline, et j’avais déjà un billet publié (celui sur le Peintre de batailles de Perez Reverte) qui pouvait participer. Il ne me restait plus qu’à acheter le roman…
Résultat, je suis en train de lire trois livres en même temps et je me tâte encore pour savoir si j’apprécie ou pas ce roman. Il faut dire que le début est un peu particulier.

Quoi qu’il en soit, pour ce challenge, je me propose donc de lire :
  •         Des nouvelles de Borges
  •         La Femme du dimanche de Fruttero & Lucentini
  •         Le Peintre de batailles c’est déjà fait
  •         Du Stendhal
  •        Du Jane Austen
  •         Du Balzac
  •         Du Virginia Woolf

L’avantage, c’est que j’ai déjà tout ça dans ma PAL. Donc pas de livre en plus, mais une nouvelle motivation pour la faire descendre un peu.

D’ailleurs il faut que je mette ma PAL à jour.
J’y cours... XD

Et j’ai été tagguée par Cathy du blog Tulisquoi. Il faut maintenant que je choisisse 10 blogs que j’aime bien. Aïe ! Que 10 ?

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