vendredi 25 septembre 2020

La femme révélée de Gaëlle Nohant 🎧📘 [Prix Audiolib]

Il y a parfois des auteurs que l'on a envie de lire sans trop savoir pourquoi. 

Gaëlle Nohant en faisait partie pour moi jusqu'à ces derniers mois et son roman La part des flammes est dans ma conséquente PAL. Et puis La Femme révélée est apparu dans la sélection du Prix Audiolib, excellente occasion de la lire enfin ! 



Eliza Donneley a tout quitté et se retrouve à Paris dans un hôtel miteux avec pour tout bagage une petite valise, son appareil photo et une photo de son fils. Elle qui avait une vie luxueuse à Chicago semble s’être enfui pour devenir Violet et vivre une autre vie...

Évidemment, ce n’est pas aussi simple et le lecteur va découvrir petit à petit la vie d’Eliza en même temps que se déroule la vie de Violet. Que s’est-il réellement passé pour qu’elle décide de partir en laissant tout derrière elle ? Quels secrets garde-t-elle ? Et Violet va-t-elle réussir à refaire sa vie dans ce saint-Germain-des-prés des années 1959 où se croise le tout Paris ?

Vous l’avez compris, vous trouverez les réponses à ces questions dans ces pages qui se succèdent avec plaisir et une certaine tension, même si, bien sûr, nous ne sommes pas dans un thriller. On suit Violet avec intérêt, on a envie de découvrir ce qu’il s’est passé, qui sont réellement ses nouveaux amis et comment elle va s’en sortir. 

Mais il y a un « mais ». Le roman est en deux parties et la seconde est un peu trop déconnectée de la première. Le ton n’est plus le même et j’y ai trouvé un peu moins d’intérêt. J’avoue avoir eu aussi un peu de mal à avoir de l’empathie pour Eliza/Violet parce que si je comprends très bien pourquoi elle l’a fait, j’ai quand même du mal à concevoir qu’elle ait laissé son fils. Mais bon, c’est néanmoins tout à fait envisageable dans la vraie vie, l'instinct de survie fait tout supporter. C’est seulement une petite limite personnelle 😆.

La version audio est intéressante. Claudia Poulsen module sa voix, elle reste discrète tout en donnant le ton juste. On l'écoute avec un grand plaisir.

Et vous ? Vous l’avez lu ? Vous avez déjà lu cette auteure ?







mercredi 23 septembre 2020

Vies volées de Matz et Mayalen Goust [BD]

 


 

Une petite Bd, c'est bien pour un mercredi, non ? 

Celle dont j'avais envie de vous parler aujourd'hui n'est pas très gaie mais elle est très instructive ! 

Dans mes projets de voyage lointain, il y a l'Argentine. Je ne saurais pas trop dire pourquoi mais ce pays me plait avec son mélange de Tango, d'antiquités, de grands paysages et d'un autre côté l'accueil des nazis après la guerre ou la dictature. C'est un pays aux multiples visages qui ne doit pas laisser indifférent. 

Et dans l'histoire de l'Argentine, la période de la dictature a laissé des traces encore palpables aujourd'hui. Chaque semaine, les grands-mères de la place de Mai se réunissent pour demander qu'on leur rende leurs petits-enfants, ces bébés enlevés à leurs parents dès la naissance ou tout petits pour être confiés à des familles qui correspondaient davantage au régime politique. Les parents, prisonniers politiques, ont tous disparus.

Dans cette bande dessinée, les auteurs ont choisi le point de vue de deux amis dont l'un se demande s'il ne fait pas partie de ces enfants. Il souhaite donc faire un test ADN pour savoir si ses parents sont bien ses parents. Son meilleur ami va l'accompagner pour le soutenir... 

Mais ce simple acte de vérification éveille beaucoup de questions avant même de connaitre le résultat. Faire le test, c'est remettre en cause la parole de ses parents, leur honnêteté, et si le résultat est positif, les parents sont-ils des assassins ? Des voleurs d'enfant ? Et comment vivre avec cette information ? En sachant que le régime a tué ses parents ? 

Toutes ces questions dépassent les personnages mais le récit parvient à les aborder sans pathos, avec délicatesse et finesse. On ne peut qu'être touché par ces vies brisées, ces adultes qui se sentent dépossédés et qui vont devoir se reconstruire. 

Le dessin est lui aussi très délicat, avec des coups de crayon apparents et une palette de couleur limitée qui permet de garder une grande douceur dans tout cela. L'organisation est très classique mais il faut un peu de régularité lorsque tout est bouleversé. 

Vous l'aurez donc compris, je vous conseille cette lecture sans hésitation !








dimanche 13 septembre 2020

Sunday mood et eau gazeuse à l’indienne ! 🍸🌞

Ça y est ! 

La rentrée est passée et elle a été corsée. La question « Faut-il faire cours ou non à l’université » nous a occupé au moins 10 jours et elle n’est pas encore totalement réglée ! Nous sommes lâchés par notre ministère depuis mars et nos instances internes ne font pas mieux. Je parle rarement de mon travail par ici mais c’est tout de même particulièrement pénible en ces temps incertains de subir en plus la non responsabilité de l’état. Mais bon, on va faire sans eux, comme on le fait souvent  ! 

Et puis les traces de ces 6 derniers mois vont mettre un peu de temps à se dissiper et il reste beaucoup de fatigue malgré les quelques jours de vacances que nous nous sommes octroyés. Le retour à l'école allège quand même un peu notre quotidien et l'activité devrait reprendre sur ce blog ! Et puis j'ai finalement pas mal lu ces dernières semaines et il serait dommage de ne pas en garder une trace par ici. 

On parlera donc bande dessinée, roman historique et Fleurs sauvages très bientôt. 




En attendant, c'est aussi le retour du dimanche en cuisine avec une boisson indienne facile à préparer avec tout ce qu’on a dans les placards ! Ce n’est pas si fréquent ! 
Et ça tombait bien aujourd’hui puisqu’on a eu droit à un petit rab d’été avec un ciel tout bleu et une température à 27 (ce qu’on n’a d’ailleurs pas connu cet été qui aura été particulièrement maussade en Normandie !).




Pour vous désaltérer à l’indienne, il vous faudra 1 litre d’ eau gazeuse, 1/2 cc de poivre et 1/2 cc de sel, 1 citron. 
Presser le citron et mettre le jus dans une carafe avec la pulpe. Ajouter le sel et le poivre, et des glaçons. 
Et voilà ! 

Je dois vous avouer avoir d’abord mis le poivre seul. Je me méfie du sel dans les boissons et j’ai eu droit à deux goûts différents ! Le poivre donne une boisson un peu piquante, qui désaltère bien et on sent bien le citron. Le sel ajoute un goût particulier auquel on n’est peu habitué mais fait aussi ressortir le citron. C’est moins piquant aussi. Je vous conseille d’en mettre peu et de goutter sans doute avant de vous lancer dans un salage trop important ! 

La recette intitulée Limonade Limbu Pani vient du livre Naan et curries. 
Pour faire mon intéressante, j'ai utilisé du poivre que j'ai ramené de Cochin il y a plusieurs années 😆



Et voilà pour aujourd’hui. Je vais aller me plonger dans ce petit roman qui me tente depuis longtemps et profiter d’un peu de calme vu qu’à 21h30, mes deux affreux sont déjà endormis !!! 

Ce sera l’exploit du week-end ! 

Bonne semaine !




D'autres recettes chez Syl... 





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