jeudi 30 avril 2015

D'avril à mai...

Un mois difficile, les vacances étaient attendues, le soleil également. 
Mais il s'en va déjà et avec lui une flopée de souvenirs. 




Profiter des premiers jours de soleil.
Se rappeler de ce qu'on croyait être la dernière tétée au soleil l'an dernier et recommencer avec bonheur en profitant des rayons qui réchauffent.





Fêter Pâques en famille avec les cousins pour la première fois. 
Pas de chocolat pour ma minette mais des trucs à piocher dans l'herbe, et ça c'est déjà très rigolo ! 





Ecouter de bons livres, écouter de moins bons livres.
Crocheter, tricoter, coudre les finitions... finir les encours.
Supporter les retards de trains en mangeant des chocolats.




Profiter de Paris, trouver de beaux endroits, de belles choses, de petits détails qui allument une étincelle dans l'oeil et dans l'esprit.
Aimer son lieu de travail qui console de passer ses journées loin de son bébé.

Faire des photos rigolotes avec les jouets de sa fille. 
Etre scotchée à Instagram un peu trop souvent. 


Alerte info : Mme Noé est parti avec Didier Superchantier.
Le départ de l'arche est compromis ! 


Attendre les vacances avec impatience.
Observer son corps qui se rebelle contre les derniers jours de travail.
Sortir le miel pour lutter contre cette extinction de voix qui rend les derniers cours bien difficile.

Acheter des livres compulsivement pour supporter certaines journées (mais j'ai une excuse, c'est bientôt le mois anglais !). 




Aller à la piscine pour la première fois.
Sentir son bébé qui se détend peu à peu dans l'eau.
Retrouver l'eau chlorée, les maillots, le bruit si typique du bassin.
Attendre pour y retourner que le petit rhume passe, que le bobo cicatrise, qu'il fasse meilleur... 


Un bébé autonome, c'est chouette ! 


Penser au Népal, à ce voyage qui fut si beau et à ces gens si meurtris. 










mardi 28 avril 2015

L'île du Point Nemo de Jean-Marie Blas de Roblès { Prix Audiolib }

Voilà un roman bien singulier !
Tellement singulier que mon avis à beaucoup fluctué au fil des pages.
Tantôt enthousiaste, tantôt agacée, j'ai parfois trouvé le temps un peu long et parfois été pressée de connaitre la suite.
Ce billet sera peut-être un peu tortueux, mais je crois qu'il est à l'image de ce roman.

Holmes vient demander de l'aide à son ami Canterel pour résoudre une affaire étrange.
Sur les côtes britanniques, trois pieds ont été retrouvés chaussés de baskets d'une marque inconnue, tandis que chez Lady MacRae, tout près de là, un diamant a disparu du coffre pendant un cambriolage.
Holmes, incapable de mener l'enquête, compte sur son vieil ami pour lui donner un coup de main.
Accompagnés de Grimaux, le majordome de Holmes, de miss Charrington, la gouvernante de Canterel, ils partent tous dans un bus roulant au méthane pour rejoindre la Grande Bretagne...

Mon résumé est succinct mais comme d'habitude, j'essaie de vous donner une idée de l'histoire sans trop en dévoiler, ce qui, je pense, est indispensable pour bien lire ce livre et en profiter. 
Je l'ai ouvert sans rien en connaître.
Il me semble avoir vu passer quelques billets lors de sa sortie mais je n'ai pas retenu ce titre et je n'en savais rien. 
Le nom de l'auteur me rappelait quelque chose que j'associais a la littérature classique, mélange de Gil Blas et de Blas de Robles, ce qui n'a rien à voir.
J'ai néanmoins confiance en l'éditeur originel, Zulma, tout en sachant aussi qu'il propose des textes parfois très originaux, voire très poétiques et étranges (et qui ne me plaisent pas toujours).

Et je crois que ce dernier qualificatif est celui qui convient ici.
Ce roman est étrange tant il est hybride et complexe.
Il s'y mêle de nombreux fils et il n'est pas toujours évident d'embrasser d'un seul coup d'oeil l'ensemble du récit.
L'auteur se joue d'ailleurs clairement de nous, surtout au début et à la fin du roman.
L'incipit s'ouvre sur l'une des batailles d'Alexandre.
Comme je n'avais même pas lu l'incipit, je me suis dit qu'il allait falloir que je m'accroche pour lire 450 pages avec des noms que je pourrais connaitre (ceux des généraux d'Alexandre), mais qui me sont inconnus.
Et puis en fait non, ce n'était qu'une introduction.
Alors que j'avais situé cet épisode, je m'installais dans l'histoire d'Holmes et de Canterel, et là, nouveau retournement en changeant de chapitre.
Il m'a ensuite fallut attendre quelques chapitres pour situer l'histoire, ou plutôt les histoires car il y en a deux qui s'entremêlent et qui sont assez différentes.

Une fois la surprise passée, j'ai pu apprécier cette histoire un peu steampunk où Holmes est à contre emploi en alcoolique incapable de rien voir et surtout pas ce qui est sous son nez.
Les bus roulent au méthane, on prend le train pour traverser l'Europe, les livres n'existent pas et ne sont disponibles que sur des pupitres de lecture évidemment intransportables (l'horreur !).
L'histoire se passe pourtant dans ce qui m'a semblé être notre futur, un futur un peu sombre où une catastrophe s'est produite.
Le récit est un peu compliqué et l'intrigue policière ténue, mais ce qui est remarquable, ce sont les allusions, les références, l'intertexte qui est diffus dans tous le récit.
Jules Verne est largement présent, avec le Tour du monde en 80 jours, l'île au trésor, 20000 lieues sous les mers, Michel Strogoff sans doute aussi.
Des scènes sont reprises, une trame ou un décor, dans un récit qui coule sans problème.
Mais on trouve aussi le Crime de l'Orient Express, ce cher Hercule Poirot dans un personnage truculent à moustache soignée, un peu de Dune avec une révérende mère, Kthulu avec un monstre qui effraie des marins, et je soupçonne aussi un peu de SAS dans la seconde histoire qui est en fait l'histoire cadre.

Et c'est là que j'ai un peu coincé.
Dans la seconde histoire, qui est aussi très intéressante, il y a à la fois des réflexions sur la lecture et des scènes de sexe qui m'ont paru inutiles.
Le narrateur aborde l'histoire des lecteurs dans les manufactures de cigares à Cuba.
Je connaissais cette histoire, ce qui ne m'a pas empêché de découvrir certaines réflexions très justes alors que je suis moi-même (professionnellement) en pleine réflexion sur la lecture à voix haute.
Comme en plus j'écoutais ce livre, cela m'a semblé encore plus approprié.
A l'inverse, les histoires de fesses de Carmen et son mari m'ont gonflé et je ne vois toujours pas leur intérêt. Faire un contrepoint ? Distraire le lecteur ? (a-t-il besoin de ça ?)

@cubacoop
Pour ma part, je tacherai d'oublier ces passages pour retenir le reste si bien trouvé, l'hommage au livre et à la lecture, et le télescopage final qui est magnifique !
Je retiendrai de cette écoute/lecture la profusion d'allusion, le bonheur de lire ce texte en y reconnaissant des éléments, les réflexions sur la lecture qui m'ont souvent fait réfléchir à ma propre pratique et la résonance avec le fait de l'écouter plutôt que le lire qui va tellement bien avec le propos de l'auteur !


Et d'ailleurs, ce livre audio tient toutes ses promesses.
Le lecteur nous régale avec une voix tantôt lente, tantôt vive, en changeant de ton en fonction des personnages.
Il y en a tellement que ces changements sonores permettent de suivre le fil et de rester attentif.
C'est un vrai bonheur de l'entendre, et comme je le disais plus haut, cela fait écho au contenu du livre d'une belle manière.
Une vraie réussite !


Si vous avez une explication pour ces scènes de sexe, n'hésitez pas à la partager.
Et si une scène de découverte d'un cadavre dans une boutique d'antiquités de Shanghai vous fait penser à quelque chose, n'hésitez pas également à partager, parce que je n'arrive pas à la situer mis à part dans James Bond ^-^.



Livre lu/écouté dans le cadre du Prix Audiolib.
















dimanche 26 avril 2015

Pauvre et si beau Népal !

Hier, j'ai appris comme tout le monde aux informations que le Népal avait tremblé.
Immédiatement, mon esprit a vagabondé vers ces montagnes où nous avons passé de si belles vacances il y a 4 ans.

Je n'étais pas très enthousiaste pour ce voyage, je l'avoue.
Le trekking, la montagne, la randonnée qui monte et qui descend, très peu pour moi !
(Et le Népal, ça monte et ça descend tout le temps !!)

Je me suis laissé convaincre, et j'ai bien fait.
Les temples bouddhistes, les villages tibétains, les Annapurnas (Ah les Annapurnas... qu'est-ce que c'est beau !), Pokhara, Katmandou, Lumbhini...
C'est à la fois superbe, traditionnel, typique, vert, minéral, peuplé et vide.
J'ai marché, j'ai pris le bus, j'ai encore marché, j'ai ouvert les yeux, j'ai respiré (bon, pas toujours, surtout à KTM), j'ai pris plus de photos que je n'en avais jamais pris, j'ai marché encore.

Il y a aussi des côtés moins positifs qui semblent encore plus tragiques avec les derniers évènements.
C'est un pays où il n'y a pas d'électricité toute la journée, où je n'ai jamais vu autant de rats et de cafards (et jamais aussi gros), où les routes n'étaient déjà pas sure, où j'ai été malade tout mon séjour (j'avais perdu 5 kilos en rentrant tellement la nourriture est peu saine).
La malaria risque fort de revenir en force et d'aggraver les conséquences du séismes.

Je crois que le Népal est le pays le plus présent sur mon blog alors il me semblait normal de publier quelque chose.
Je mets rarement des photos de personnes car je considère qu'elles ne m'autorisent pas à les rendre publiques ici mais là, c'est différent.

Je ne vous encourage à rien, on a déjà tous tant à faire, mais si vous en avez envie, il y a MSF ou d'autres ONG qui font un gros travail là-bas.
























































samedi 25 avril 2015

J'ai testé... un robot de cuisine !

Depuis des années, je rêve d'un gros robot de cuisine, celui qui prend beaucoup de place et qui commence par un K.
Son prix m'a vite refroidie, tout comme les accessoires qu'il faut acheter en plus.
Comme ma cuisine n'est pas si grande, j'ai depuis plusieurs années un petit robot polyvalent mais pas très puissant.




Les blancs en neige, par exemple, ne sont jamais très fermes sous peine de griller le moteur.

Et puis il y a quelques semaines, sur le site de test de produits Sampleo, on pouvait candidater pour tester le nouveau robot de la marque Philips, le Avance Collection Kitchen Machine.

J'ai déjà postuler pour tester plein de trucs sur ce site et j'avais été sélectionné pour essayer la Polabox.
Et là, paf ! Je suis à nouveau sélectionnée !
ça valait le coup de "perdre" 10 minutes à remplir le questionnaire !

Je vous passe la remarque de mon homme "attends de le voir pour sauter partout".
Mais après quelques jours d'attente, il était dans mon salon dans son gros carton.
Depuis, tous les weekends, il y a un gâteau fait maison au goûter !




Pour résumer, ce robot est parfait pour les cuisiniers du dimanche qui ont besoin d'un robot performant sans vouloir payer une fortune. 

Esthétiquement, ce robot est plutôt joli.
Blanc et inox, c'est passe-partout et ça colle à ma déco grise et blanche.
Il n'est pas très large et le bras se lève en biais.
Cela permet de dégager le bol facilement et surtout, cela rend le robot moins encombrant.
Chez nous, il s'est glissé entre la machine à pain et la yaourtière, là où des robots concurrents ne seraient pas passés.


Miam ! Des naans ! 

Les accessoires fournis le rendent très complet.
J'ai reçu le kit complet avec le blender, le mini-hachoir et même le hachoir pour la viande !
Il faut un tiroir de sa cuisine pour ranger tout ça, mais c'est le lot de tous les robots de ce type.
Il y a de petites annotations sous les couvercles pour indiquer les programmes les plus adaptés, ce qui est une bonne idée pour les têtes en l'air comme moi.


Future tarte au citron ! 


La taille du bol (4 litres) lui permet de faire de grosses préparations même si je me méfie toujours de ces capacités annoncées.
Plus vous préparerez de grosses quantités, plus le moteur souffrira.
On peut néanmoins pétrir la quantité adéquate pour 2 pâtes à pizza sans problème.
La taille du blender et du robot sont standards, comme celle du mini-hachoir.


Le one pan cookie d'il y a quinze jours ! 


Pour les moins, je pensais vraiment obtenir des blancs très fermes et parfaits pour les pavlovas et je ne suis pas sure d'y arriver.
Mes blancs sont fermes, mais j'ai l'impression qu'ils ne montent pas beaucoup.
Mon gâteau aux noix a une tête bizarre avec ces blancs (en fait, il est même totalement raté !).
Il reste aussi un peu de blanc au fond du bol.
Je crois que je ne sais pas encore comment il faut faire pour que ce soit bien monté.


Ils ont l'air ferme mais en fait, ils sont tout cassés ! 


Mis à part ça, je suis ravie d'avoir pu tester ce robot et surtout de l'avoir maintenant dans ma cuisine !

N'hésitez pas si vous avez des questions ^-^


Merci Sampleo et Philips.






vendredi 24 avril 2015

Une application géniale pour bébé ! (et un peu de blabla sur les enfants et les écrans)

Aujourd'hui, je ne vous parle pas de livres pour enfant, mais d'une application éditée par un éditeur de livres pour enfants : Bébé joue, Les animaux.




A la maison, on est un peu geek.
On a plusieurs ordinateurs (ils ont tous une fonction différente évidemment et sont tous indispensables ^-^), trois tablettes, un smartphone (mais depuis noël seulement).
Quand on attendait ma fille, on se disait que ce bébé ne regarderait pas la télé, qu'elle ne serait pas collée devant un écran dès ses premiers mois.
Pour mon travail, j'ai aussi lu L'enfant et les écrans (un jour je vous en parlerai, quand j'aurai terminé sa lecture) et j'ai bien retenu qu'e la préconisation de base c'est : AUCUN écran avant 3 ans.





Mais (il y a toujours un "mais") quand un enfant voit ses parents devant un écran toute la journée, il veut appuyer sur le clavier, il veut voir ce qu'il se passe sur ce même écran (nous avons le modèle "concierge"), il veut tout tripoter.
Et puis on utilise parfois Skype avec les grands-parents, et si ma fille se lève tard le matin, elle s'endort aussi un peu tard le soir.
Elle "regarde" donc un peu la télé.




Je me demandais comment concilier tout ça et en lisant attentivement les ouvrages sur le sujet, je me suis rendue compte que ce qui est déconseillé, ce sont les temps où l'enfant est passif devant la télé et absorbe tout sans filtre.
Il faut aussi limiter le temps pour les yeux et le développement des interactions (un enfant n'apprend pas à parler avec un écran).
Mais il y a aussi de nombreux chercheurs qui postulent que les écrans peuvent être source de développement si on utilise les bons logiciels !

Il n'est toutefois pas simple de trouver une bonne petite application pour un bébé !
J'ai cherché et j'en ai trouvé quelques unes sans que ma fille soit vraiment intéressée.
Et puis chez Usborne, une application liée à une série de livres pour enfant est sortie il y a quelques temps.




Cette application a plu à ma fille immédiatement !
Vous pourrez choisir entre 5 tableaux différents : la mer, la banquise, la savane, la forêt et le jardin.
Sur chaque tableau, les animaux bougent seuls ou se déplacent quand l'enfant les touchent.




Quand les petits doigts touchent l'écran, des bulles apparaissent, ou des fourmis, ou des petits poissons en fonction des tableaux.
La petite musique réagit aussi au toucher et des petites ponctuations permettent à l'enfant d'entendre ce que provoque son geste.

En fonction des tableaux, l'application réagit différemment, ce qui permet de varier les actions.
Ma fille adore et réclame.
Elle préfère les fleurs et les papillons mais tous les tableaux lui plaisent.




On baisse la luminosité de l'écran au maximum et on joue avec elle 10 minutes de temps en temps.
En quelques semaines, elle a compris qu'il fallait toucher avec un seul doigt (et pas les deux mains sur l'écran), que son doigt lui permettait d'agir sur l'écran, et quand il n'y a pas de musique, elle râle.




Le seul souci, c'est qu'elle balaye parfois l'écran et l'application disparait pour faire place à une autre.
Il faudrait que je paramètre la tablette pour supprimer cette fonction.



Pour télécharger l'appli sur itunes : Bébé joue, les animaux (elle est aussi dispo sur les autres plateformes)

J'ai trouvé deux autres applis qu'on aime beaucoup aussi pendant mes recherches :
Pango (c'est top, gratuit, et il y a plusieurs jeux)
Icky animal Alphabet (super beau, en anglais, gratuit aussi, mais pour 2 ans je pense)


Là, c'est Pango qu'il faut dévoiler en frottant l'écran.






mercredi 22 avril 2015

Les notes de la mousson de Fanny Saintenoy

Un roman qui se passe à Pondichéry ne pouvait que me séduire.
Cette ville si particulière, cet ancien petit bout de France, ce lieu si original où se mêlent les influences, les modes de vie et les communautés éveille toujours en moi des souvenirs d’air chaud, de découverte, de nostalgie.
A Pondichéry, il y a à la fois la ville indienne et le quartier français, les vestiges de la colonisation et les marchés indiens, la communauté d’Auroville et le temple de Sri Aurobindo.
Il y a aussi une communauté française qui m’a semblé un peu particulière, fermée sur elle-même et qui refuse même l’entrée à l’Alliance Française.
Les contradictions de l’Inde…

A Pondichéry, Galta sent qu’il manque quelque chose à sa vie.
Il y a son mari, Lalchen, il y a son fils, Kanou, il y a Ahmma qui prend soin d’eux, mais du fond de son passé, un mystère la mine et l’empêche d’être heureuse.
A Paris, Angèle est gardienne dans une école.
Le soir venu, elle prend possession des lieux et rêve à sa vie d’avant

Ce petit roman a le défaut de sa qualité comme on dit.
Il est trop court !
En quelques pages, l’auteure dépeint une ambiance, une atmosphère et des personnages avec une économie de mots qui fonctionne parfaitement.
Il ne faut pas longtemps à Fanny Saintenoy pour nous plonger dans cette moiteur, dans cette torpeur qui a emporté Galta.
On visualise la maison familiale, les rues, l’ambiance et l’on ressent aussi le vague à l’âme des deux femmes.
Mais on aimerait s’y plonger plus longtemps, s’y repaitre encore et en savoir plus sur chacun des personnages.
Si Galta et Angèle sont bien décrites, les personnages secondaires éveillent l’intérêt du lecteur qui reste un peu sur sa faim.
J’avais envie de connaître un peu mieux Elena, de savoir ce qu’ils vont tous devenir, de découvrir davantage Pondichéry.
Et néanmoins cela fonctionne et nous offre une plongée dans ce petit monde vraiment dépaysante.

J’ai retrouvé les rues découvertes il y a quelques années, j’ai aimé découvrir le destin de ces deux femmes.
Angèle est émouvante, prisonnière par deux fois de sa vie, des décisions que d’autres ont pris pour elle.
Elle a manqué de courage, comme nous le faisons tous à un moment de nos vies.
Ce roman nous rappelle qu’il faut oser vivre sa vie, c’est ainsi qu’elle peut devenir belle et qu’on peut en être fier.

Et puis l’histoire est bien structurée.
On lit le premier chapitre sans vraiment comprendre, avant que tout s’éclaire à la fin du roman.
Le dévoilement est complet et je n’avais pas vu venir le chemin que prend le récit.
Fanny Saintenoy nous dépeint une communauté coloniale dure et qui ne pardonne rien.
J’aurais tendance à penser qu’elle n’a pas beaucoup changé dans certains endroits du globe, même si elle est un peu plus ouverte tout de même.

En bref, c’est un petit roman que je vous conseille ABSOLUMENT si vous allez en Inde, et surtout si vous allez à Pondichéry !

Si vous n’y allez pas, ce n’est pas grave. Posez votre serviette sur un coin de sable au soleil, mettez-vous sur votre chaise longue dans votre jardin (c’est mieux si vous avez bien chaud) et savourez ces 120 pages car elles passent très vite !


Pour une fois, je suis à l'heure pour une LC avec Enna ^-^ qui partage apparemment mon avis. 



Merci à Versilio et Babelio pour cette lecture dépaysante. 


LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...