Aujourd'hui, j'ai entendu à la radio qu'un acteur américain dont je ne connaissais pas le nom est décédé.
Mais si je ne le connaissais pas, je connaissais pourtant l'un de ses plus grands rôles : Dark Vador !!
Et là, je me suis dit que quand même, cet acteur n'avait pas eu de chance. Je l'imagine bien tenter de convaincre ses amis que si, c'est bien lui qui joue dans Star Wars, et même qu'il a un super grand rôle, qu'il est mondialement connu 😅.
J'ai donc sorti mon petit SylvaniaVador de son étagère pour l'occasion, pour qu'il vous présente les petits cookies que j'ai préparé pour le goûter aujourd'hui !
J'ai doublé les doses, utilisé 1 sachet de levure à la place du bicarbonate que je ne retrouvais pas, supprimé le lait en poudre et mis juste 180 g de vergeoise (mes doses sont doubles).
Les cookies ont une belle texture molle dedans et croustillante à l'extérieur.
Et puis je suis contente parce que j'ai enfin terminé le sac de farine acheté à la fin du premier confinement (ça me tue d'écrire premier mais bon... 😆). ça débarrasse mon placard !
J'arrive aussi à maitriser un peu plus mon robot et il a bien voulu faire ce que je lui demandais pour la pâte à cookie !
Après la lecture du premier, il m'a fallut quelques mois pour avoir le deuxième à la bibliothèque mais ça y est !
Quelques semaines après la résolution de la série de meurtres qui a surgit dans Bruntcliffe, Samson reçoit dans son bureau Mme Shepherd qui lui affirme qu'on essaie de la tuer et un fermier du coin qui veut qu'on retrouve son bélier ! Comme les affaires ne se bousculent pas, Samson décide de chercher le bélier. Mme Shepherd lui a paru un peu confuse et il est sceptique sur ses capacités mentales. Mais l'action ne surgit pas forcément où on l'attend...
Quel plaisir de retrouver Samson et Delilah dans ce deuxième tome. Je m'étais dit que j'attendrais Noël pour le lire et être dans l'esprit de cette période si spécial, mais je n'ai finalement pas eu la patience et ce n'est pas si grave, parce qu'il n'en est pas vraiment question.
Ce n'est pas moins de deux enquêtes que vont mener ici nos deux détectives de choc. Il faut retrouver un bélier et déjouer les plans d'un assassin qui sévit à Fellside Court, habituellement une tranquille résidence pour personnes âgées où habite le père de Samson. Les personnages de ce roman sont d'ailleurs apparus dans le premier tome au détour d'une visite faite dans les lieux (et on a bien envie de les retrouver encore dans les suivants).
Comme pour le premier tome, c'est trépidant, on a envie de tourner les pages et de savoir si on avait bien deviné qui est l'assassin. Car l'auteur, assez intelligemment, nous met devant les yeux un coupable idéal en nous disant en permanence "mais non, ce n'est pas lui". J'avais donc trouvé l'assassin depuis longtemps, mais il restait plein de choses qu'il fallait éclaircir. Et d'ailleurs, il reste des éléments obscures quand on termine la lecture, invitant à poursuivre dans le tome 3 (ce que je ferai sûrement rapidement).
On se demande toujours un peu quand même comment il peut y avoir autant d'assassin au kilomètre carré dans ces villages anglo saxons, mais bon, on fait comme si cela n'avait pas d'importance...
Je n'ai quasiment rien lu depuis la semaine dernière 🙈. Grosse grosse panne ! Pas de crochet, pas de livre. Je n'avais même pas envie d'écouter un livre dans ma voiture ! Alors je me suis dit que ce dimanche, ce serait bien de me remettre au moins à cuisiner !
Il faut dire que depuis mon petit passage par la case Covid, les migraines ne me quittent plus. La fatigue semble diminuer ces derniers jours et on est allé au marché ce matin (miam ! Le poulet rôti de ce midi était parfait !) mais le deuxième symptôme pénible a décidé de s'installer !
Et il envahit tout ! Je ne supporte plus les cris (et mon fils est un peu un spécialiste...), j'ai des copies en retard qui s'amoncèlent, je dois avoir tout fini dans deux semaines pour cause d'arrêt de travail et c'est bien mal parti...
Alors pour oublier un peu, j'ai passé 2h dans ma cuisine !
Je dois vous avouer aussi que j'essaie d'apprivoiser mon Kitchenaid. Je l'adore, je l'ai voulu pendant très longtemps, mais j'ai du mal à le maitriser, à bien choisir quel outil utiliser, et je suis souvent un peu frustrée de ne pas y arriver comme je le voudrais.
Aujourd'hui, j'ai commencé à la feuille pour le beurre et j'ai fini au fouet et ça avait l'air de ressembler à quelque chose. Je vais bien finir par y arriver...
Et donc, pour en venir enfin au coeur du sujet du jour (oui, je sais, vous attendez toutes LA recette !!), voilà la recette des gaufres aux pépites de chocolat arrosées d'un sirop juste parfait en cette saison !
Et on commence avec les gaufres. J'utilise cette recette pas mal trouvée chez Ginacie sur Instagram et j'ai ajouté des grosses pépites de chocolat "chunk" dans le gaufrier juste après y avoir mis la pâte.
Dans le robot, on fouette le beurre mou avec les oeufs, puis on ajoute les sucres.
Ensuite, on ajoute la farine en pluie avec la levure tamisée.
Et enfin, petit à petit, on verse le lait (avec le fouet à partir de là ou vous repeignez votre cuisine 😂).
On verse la pâte dans le gaufrier, quelques pépites de chocolat et on fait cuire.
Pendant que les gaufres cuisent, il faut préparer le sirop : dans une casserole, mettre 100 g de sucre et 30 ml d'eau. Mélanger et porter à ébullition douce. Ajouter de suite le jus de 2 clémentines et les peaux.
Faire cuire à feu doux 10 minutes au moins pour que le sirop épaississe, enlever les peaux et verser sur la gaufre.
Déguster !!!
Le sirop fige quand on attend un peu (genre, quand on fait des photos...). J'ai adoré le goût et la texture proches d'une pâte de fruit, sucrée et amère à la fois.
La quantité de sirop conviendra à 4 gaufres. Je dois vous avouer que je les ai presque toutes mangé et ce soir, c'était diète 😂.
Allez, je vous laisse, j'ai réussi à coucher mes affreux hyper tôt et je vais tenter de corriger quelques copies...
L’Australie est un pays bien lointain pour moi et je crois que je n’ai pas lu plus d’un livre ou deux se déroulant dans ce pays.
C'est dommage et il fallait y remédier, ce que j'ai fait avec ce très beau roman.
Si c'est aussi votre cas, voilà un excellent moyen d'en découvrir un peu plus (et avoir très envie de faire le voyage…).
Quand ses parents ont disparu, Alice a été recueillie par sa grand-mère dans sa ferme horticole. Elle y a découvert le langage des fleurs, et une communauté de femmes qui l’a entourée pour qu’elle grandisse et devienne une femme forte.
La ferme produit bien, les fleurs ont du succès et les femmes qui les cultivent se reconstruisent toutes doucement loin du monde et des hommes. Alice est destinée à prendre la suite mais la vie ne fait pas de cadeau et le chemin tout tracé n’est pas celui qu’elle va choisir…
Il y a plusieurs semaines que j’ai terminé ce roman et il reste profondément ancré en moi.
Cette histoire est à la fois belle, lumineuse et tellement triste.
Il est question de filiation, de transmission, de vies manquées, de bons et de mauvais choix, de répétition familiale, mais surtout d'apprentissage et de résilience.
Les femmes sont au cœur du récit et ce sont elles qui agissent (ou qui subissent les situations causées par d'autres femmes) mais les hommes ont aussi un rôle et vont souvent aider Alice à réagir et modifier le cours de sa vie, même s’ils le font parfois par défaut.
Les personnages sont forts et on s'attache beaucoup à la plupart d'entre eux.
Et puis l’auteure a l’art de créer un décor évocateur.
L’Australie est décrite dans toute sa variété, de la côte au bush aborigène.
Je n’y suis jamais allée mais on ne peut s’empêcher de construire les images qu’elle nous décrit.
La terre rouge, les couleurs des fleurs ou la mer paraissent magnifiques.
Le roman est aussi rythmé par les gravures de fleurs sauvages australiennes et leurs significations.
Cette originalité éclaire l’histoire et les fleurs choisies donnent souvent des indications sur le chapitre qui suit.
En bref, vous aurez compris que j’ai beaucoup aimé.
C’est un beau roman, sensible, qui vous emmènera loin et ce n’est pas négligeable par les temps qui courent…
Il y a parfois des Classiques que l'on regarde de loin, que l'on a envie de lire mais l'occasion ne se présente pas.
Et puis soudain, à la faveur d'un prix littéraire, le titre tant contourné arrive entre vos mains.
C'est ce qui s'est produit pour ce roman de Toni Morrison que j'avais beaucoup vu sans céder à la tentation. Ma lecture ne fut pas facile (mais c'est aussi ce qui fait la qualité des Classiques) mais elle restera longtemps en moi.
Dans la maison de Sethe, un fantôme fait craquer les murs, déplace les objets et effraie les passants. Avec sa fille Denver, elles sont habituées à la présence malveillante de ce fantôme de bébé qui ne veut pas partir. Et puis un jour, Paul D. fait son apparition, revenu d'un lointain passé où Sethe tentait de fuir l'esclavage. Lui seul fait taire le bébé...
Je dois avouer avoir été très déstabilisée par ce roman ! D'ailleurs, j'ai eu bien du mal à me lancer pour écrire ce billet. Pour une fois, je vais mêler le commentaire de la version audio et du livre en général car je ne pourrais pas séparer les deux.
C'est Anne Alvaro qui a été choisie pour lire ce texte de Toni Morrison. Après en avoir discuté avec Enna, j'ai découvert qu'elle avait la tâche difficile de rendre à l'oral les choix lexicaux de l'auteur qui utilise une langue très particulière quand elle fait parler ses personnages. Les anciens esclaves avaient en effet développé un créole qui leur était propre. Elle adopte donc un ton un peu trainant et dans les premières minutes, on ne sait pas si elle va se mettre à hurler, à pleurer, si elle geint ou si elle est en extase ! C'est un peu compliqué à interpréter et assez perturbant. Je me suis accrochée pour finir le roman parce que l'histoire me plaisait mais j'ai eu beaucoup de mal pendant les premières heures d'écoute. Ensuite, je me suis habituée et je crois que ce roman restera pour moi associé à ce ton trainant.
Après m'être habituée au ton de la lectrice, je me suis laissée porter par le texte. L'histoire passe par de multiples détours pour raconter l'histoire des différents personnages présents ou disparus et expliquer comment on en est arrivé à la situation actuelle. Cela permet à Toni Morrison d'aborder de nombreuses situations d'esclavage et surtout, de parler des sévices que les maitres faisaient subir impunément. Comme un devoir de mémoire, le roman balaie des vies entières de servitude en n'épargnant rien au lecteur.
Je pense que je suis passée à côté de beaucoup de choses, des allusions à l'histoire américaine, des figures de l'esclavagisme sans doute mais ce que j'ai pu en percevoir laisse déjà entrevoir une histoire lourde qui ne peut que poser problème dans l'Amérique d'aujourd'hui. C'est encore trop proche pour avoir été absorbé et chacun doit avoir des reproches pour ceux d'en face. Mais ce qui est marquant ici, c'est que l'auteur ne s'en tient pas au face à face blancs-noirs mais s'intéresse aussi à la communauté dans laquelle vivent ces femmes. Elles souffrent aussi de la jalousie de leurs voisins, de la peur, de la haine même. Le pardon n'est pas permis pour ceux qui souffrent.
Et finalement, je me suis quand même demandé si j'aurais fait pareil à sa place et je crois bien que oui...