mercredi 25 septembre 2024
De cape et de mots de Flore Vesco et Kerascoët
vendredi 7 octobre 2022
Yoga d'Emmanuel Carrère
mercredi 12 mai 2021
Peau d'homme de hubert et Zanzim
C'est mercredi, c'est bande dessinée !!
J'attendais avec impatience de pouvoir découvrir Peau d'homme, une B si vantée sur les blogs de lecteurs et de lectrice ! Et puis enfin, elle est apparue sur l'étagère des nouveautés à la bibliothèque !
Et cela valait le coup d'attendre !
mardi 24 novembre 2020
Rendez-vous avec le mal de Julian Chapman
Revoilà les détectives du Yorkshire !!
Après la lecture du premier, il m'a fallut quelques mois pour avoir le deuxième à la bibliothèque mais ça y est !
Quelques semaines après la résolution de la série de meurtres qui a surgit dans Bruntcliffe, Samson reçoit dans son bureau Mme Shepherd qui lui affirme qu'on essaie de la tuer et un fermier du coin qui veut qu'on retrouve son bélier ! Comme les affaires ne se bousculent pas, Samson décide de chercher le bélier. Mme Shepherd lui a paru un peu confuse et il est sceptique sur ses capacités mentales. Mais l'action ne surgit pas forcément où on l'attend...
Quel plaisir de retrouver Samson et Delilah dans ce deuxième tome. Je m'étais dit que j'attendrais Noël pour le lire et être dans l'esprit de cette période si spécial, mais je n'ai finalement pas eu la patience et ce n'est pas si grave, parce qu'il n'en est pas vraiment question.
Ce n'est pas moins de deux enquêtes que vont mener ici nos deux détectives de choc. Il faut retrouver un bélier et déjouer les plans d'un assassin qui sévit à Fellside Court, habituellement une tranquille résidence pour personnes âgées où habite le père de Samson. Les personnages de ce roman sont d'ailleurs apparus dans le premier tome au détour d'une visite faite dans les lieux (et on a bien envie de les retrouver encore dans les suivants).Comme pour le premier tome, c'est trépidant, on a envie de tourner les pages et de savoir si on avait bien deviné qui est l'assassin. Car l'auteur, assez intelligemment, nous met devant les yeux un coupable idéal en nous disant en permanence "mais non, ce n'est pas lui". J'avais donc trouvé l'assassin depuis longtemps, mais il restait plein de choses qu'il fallait éclaircir. Et d'ailleurs, il reste des éléments obscures quand on termine la lecture, invitant à poursuivre dans le tome 3 (ce que je ferai sûrement rapidement).
On se demande toujours un peu quand même comment il peut y avoir autant d'assassin au kilomètre carré dans ces villages anglo saxons, mais bon, on fait comme si cela n'avait pas d'importance...
mercredi 29 janvier 2020
Polina de Bastien Vivès [BD]
En l'apercevant sur les étagères de la bibliothèque de mon village, je ne pouvais que tendre la main vers elle.
Bastien Vives raconte l'histoire de Polina, une petite fille acceptée dans une école de danse en Russie qui va devenir danseuse.
La vie de Polina ne tourne qu'autour de la danse, elle apprend son métier et doit faire des choix pas toujours faciles.
C'est un récit attachant, avec une jeune femme qui se remet parfois en question et essaie d'avancer autant qu'elle le peut en suivant ses envies de danse.
Il y a des moments de tension, d'autres où on l'observe dans sa vie plus quotidienne.
C'est vivant, rythmé et on a envie de tourner les pages pour savoir la suite.
Mais si le récit est assez traditionnel, le trait de cette Bd, lui, est très particulier.
Le choix du noir et blanc donne une impression de dureté, de tranchant.
Cela fait écho à la vie des danseuses qui est loin d'être rose, j'imagine, et cela permet à l'auteur de souligner le mouvement des corps.
Avec des aplats de noir pour les ombres et de grands traits pour les personnages, il crée une impression d'esquisse, de vivacité et peut-être aussi de mouvement mais cet aspect ne m'a pas trop convaincu.
Il y a en tout cas une force dans ce trait qui donne une tenue à l'histoire.
Au final, j'en garde un joli souvenir mais je crois que je suis quand même un peu déçue.
Les avis sont si dithyrambiques que je m'attendais à quelque chose de plus abouti.
Même s'il y a beaucoup de pages, le récit va très (trop) vite et Polina est peut-être trop esquissée.
J'ai découvert qu'il y avait un film inspiré de cette histoire.
Je crois que je vais tâcher de le voir pour pouvoir aller un peu plus loin.
Et vous ? Vous l'avez lu ?
mercredi 15 janvier 2020
Les gens heureux lisent et boivent du café [BD]
Ses romans sont souvent en vitrine à la librairie de la gare, et comme elle en a écrit plusieurs, je me disais qu'il fallait que j'aille voir à quoi cela ressemble.
Bon, je me doutais quand même un peu du type de roman dont il s'agit, avec des histoires à ranger plutôt dans la catégorie "feel good".
Mais pourquoi pas.
Et puis j'ai trouvé cette BD dans ma bibliothèque de village et c'était l'occasion de tester en n'y passant pas des heures.
Diane a vécu un drame un an plus tôt et ne s'en remet pas.
Elle végète dans son appartement et survit grâce à son ami Félix qui lui apporte ses repas et la secoue un peu de temps en temps.
Alors qu'il lui propose de faire un voyage pour se reprendre en main, elle décide de partir s'installer en Irlande pour pouvoir pleurer tranquille...
Bon, je vais être honnête, je n'ai pas été hyper emballée.
J'ai passé un petit moment sympa avec Diane, Felix et les autres, mais tout est assez prévisible et ressemble quand même beaucoup à un Harlequin sauf qu'on ne consomme pas 😆😂.
C'est ce que je pensais trouver dans le roman, alors je ne suis pas déçue mais j'aurais aimé m'éloigner un peu du téléfilm de TF1.
Peut-être que la suite fait évoluer l'histoire.
En tout cas, pour moi, ce n'est pas convaincant.
Le scénario de Véronique Grisseaux est sans faille, le découpage en chapitre respecte les temps forts du récit.
Les dessins de Cécile Bidault sont clairs, les paysages sont esquissés avec de grands aplats de couleur.
Vous l'avez lu ? ça vous a plu ?
Et vous avez lu le roman ?
mercredi 8 janvier 2020
Mères Anonymes de Gwendoline Raisson et Magali Le Huche [BD]
Je ne sais pas si cela annonce le retour de ces billets plus régulièrement sur le blog, on verra, j'en ai déjà lu 2 depuis le début de l'année, ce qui est pas mal.
Celle que j'ai choisi pour aujourd'hui a néanmoins été lu il y a quelques temps mais j'avais envie de participer au challenge Feel good de Bouquinbourg dont le thème est "une BD humoristique".
Celle-ci sera parfaite !
Gwendoline Raisson et Magali Le Huche se sont associées pour cette Bd à la fois attendrissante et réjouissante.
Vous connaissez l'expression "ça sent le vécu" ?
Et bien c'est exactement ce que j'ai pensé pendant cette lecture.
Imaginez un groupe de parole en tout point semblable aux alcooliques anonymes mais pour des mères épuisées et dépassées.
Chacune s'y retrouve (sans enfant bien sûr) pour écouter les autres ou raconter tout ce qu'elles ont fait d'inavouables.
Il y a celle qui a peur de son fils, celle qui n'en peut plus, celle qui a l'impression de se dédoubler entre la mère parfaite des magazines et qui elle était avant d'accoucher...
Et puis il y a surtout une pilule miracle qui fait voir la vie en mieux !
Les situations sont drôles, parfois piquantes et toujours tendres.
Quand on est mère ou quand on en connait, on ne peut qu'être touché par ce qu'on lit, voire même s'y reconnaitre parfois.
Les dessins sont clairs, les décors sont esquissés pour mettre en valeur la scène centrale.
On reconnait bien le trait de Magali Le Huche.
En bref, c'est une BD sympathique qui ne peut que toucher le lecteur (ou la lectrice ?).
mercredi 17 juillet 2019
Bangalore de Simon Lamouret [BD]
Parmi ceux-ci, il y a un passage express à Bangalore entre un avion et un train sur la route de Hampi.
C'est une ville très particulière où une zone digne de la Silicone Valley s'est développée, où l'aéroport est impeccable et ses plates-bandes soignées, et où les ruelles de la ville ressemblent à toutes les ruelles des villes indiennes avec leur lot de surprises pour les Occidentaux.
Simon Lamouret séjournait en Inde et a eu envie de se poser dans cette ville pour l'observer et la dessiner.
C'est l'une des villes les plus riches en parcs et jardins, ce qui laissait penser qu'elle suivait un rythme différent.
Mais je ne crois pas et c'est apparemment aussi la conclusion à laquelle il est arrivé.
Dans cet album, les pages en noir et blanc se succèdent.
Il s'agit parfois de grandes illustrations sur deux pages, d'autres fois de petites séquences d'une ou deux pages avec des cases légendées.
Le trait est vif et rond, les nuances de gris rendent bien les paysages et je me suis retrouvée dans certaines rues que j'ai aimé reconnaitre.
L'auteur est ironique et tendre, il dépeint l'Inde comme elle est et s'en accommode.
S'il ne peut pas faire comme il avait prévu, il change ses plans, comme le font les Indiens eux-mêmes.
Les dessins sont censés avoir été pris sur le vif, au coin des rues, et l'effet "petite scène" est parfaitement réussi.
J'avoue avoir toujours une affection particulière pour ces albums dessinés.
Je sais comme il est difficile de rendre ce qu'on ressent et ici, j'ai trouvé que Simon Lamouret y parvenait vraiment.
On sourit, on scrute les dessins, on cherche les détails.
C'est très agréable à lire et je vous conseille Bangalore sans hésiter que vous ayez envie d'aller en Inde ou non !!
mercredi 7 février 2018
Quatre soeurs de Malika Ferdjoukh et Cati Baur (tome 1,2 et 3)
Dans la Vill'Hervé, cinq soeurs se débrouillent pour vivre aussi bien que possible.
Charlie, 23 ans, s'occupe de tout le monde et essaie de maintenir le navire à flot, mais ce n'est pas facile.
L'argent ne coule pas à flot, la chaudière fait des siennes, l'orage cause parfois des dégâts imprévus, et il faut bien manger.
Enid, 9 ans, la plus petite, fait sa petite vie dans le jardin où elle s'occupe des animaux.
Hortense, 11 ans, la plus timide, tente de lutter contre ces rougeurs qui montent parfois et l'empêchent de parler en public.
Bettina, 14 ans, la plus coquette, essaie de se débrouiller avec ses affaires de coeur.
Geneviève, 16 ans, aimerait garder un jardin secret mais ce n'est pas simple.
Et la vie s'écoule à la Vill'Hervé avec son lot de joies et de peines...
J'y ai retrouvé beaucoup de questionnements de mon adolescence, je l'avoue, et les romans doivent être chouettes pour les ados.
La multiplication des personnalités permet forcément de s'identifier à l'une des soeurs ou à l'un des évènements qui leur arrive et cela doit être réconfortant quand on est en plein dans ces questionnements.
Affaire de coeur, timidité, découverte de la maladie, difficulté à trouver sa place, relations entre amis... tous ces thèmes sont parlants quand on a 12 ou 14 ans.
On comprend donc parfaitement le succès de cette série.
La version BD met bien en valeur ces thèmes (mais sans doute moins finement que les romans).
Chaque tome correspond à un volume des romans et concerne une des soeurs, sans vraiment négliger les autres.
Je dois néanmoins avouer que j'ai été un peu déstabilisée par le changement graphique qui se produit au fil des albums.
On le devine sur les couvertures (et encore plus dans le tome 4 qui vient de sortir apparemment), le trait s'allège et les couleurs sont plus flashys.
Evidemment, cela correspond aussi au passage des saisons dans les albums, mais si j'ai aimé le trait précis et néanmoins tendre du tome 1, j'ai moins apprécié le coup de crayon plus rapide (et parfois un peu moche) du tome 3.
Cati Baur évolue dans son métier, c'est normal, mais pour une série, je trouve que cela manque d'unité.
Du coup, après avoir dévoré le tome 1, les 20 premières pages du tome 2, je me suis arrêtée... avant de me décider à les lire quand même, il fallait bien que je les ramène à la bibliothèque et j'ai très bien fait parce que j'ai vraiment beaucoup aimé finalement.
Et comme la série est complète, c'est le moment parfait pour la découvrir si vous ne l'avez pas encore lu !
jeudi 4 janvier 2018
Frappe-toi le coeur d'Amélie Nothomb
Cette lecture remonte pourtant au mois de novembre, quand j'ai réussi à attraper le dernier roman d'Amélie Nothomb dans ma petite bibliothèque de campagne.
mercredi 22 novembre 2017
Chaussette de Loïc Clément et Anne Montel
Il faut dire qu'il est à l'image des Jours sucrés, un autre album de ce duo que vous retrouverez ici.
On dirait un petit bonbon sucré mais un peu amer au milieu, une sucrerie qu'on déguste doucement en observant tout ce qu'il y a sur ces illustrations si riches.
Mais vous avez peut-être envie de savoir de quoi ça parle.
Le petit garçon qui raconte cette histoire nous parle de Chaussette, sa voisine, et de son chien Dagobert.
Il connait Chaussette depuis toujours, et depuis toujours, il la voit faire la même chose tous les jours.
Jusqu'au jour où...
Dans cet album, on retrouve la douceur des dessins d'Anne Montel dans laquelle j'avais aimé me plonger en lisant Les jours sucrés.
C'est toujours tellement délicat, avec plein de personnages et de détails dans les arrière-plans.
Les vues de la ville sont minutieuses, avec des gens derrière les fenêtres qui vivent leur vie, et c'est tout aussi intéressant de suivre l'histoire de Chaussette que de regarder ce qui l'entoure.
L'histoire n'est pas en reste et nous raconte la vie quotidienne de Chaussette et de son chien sans grands évènements, mais avec délicatesse.
C'est court, peut-être un peu trop, mais on le déguste jusqu'à la dernière case !
Vous l'aurez compris, c'est un album que je vous conseille sans modération !!!
mercredi 8 novembre 2017
Le quatrième mur de Chalandon, Corbeyran et Horne
C'est un joli souvenir, tout comme celui de cette lecture qui m'a profondément marquée.
Retrouver cette histoire dans une BD d'une centaine de page était donc un pari risqué, mais j'avais envie de le tenter tout de même.
Samuel Akounis, militant grec, vient raconter son combat dans l'amphithéâtre de Jussieu où Georges a pris place.
Après l'avoir écouté, Georges l'aborde pour en parler et ne le quittera plus.
Jeune militant révolté, il combat le fascisme en manifestant et en jouant des poings.
Il se reconnait donc dans cet homme sans âge mais pas sans passé qui tente de le guider vers un militantisme plus efficace...
Bon, autant l'avouer tout de suite, ce ne fut pas une lecture enthousiasmante.
Raccourcir un roman pour en faire une BD, ce n'est pas simple, mais là, j'ai franchement eu l'impression que tout était trop rapide, trop raccourci, trop esquissé.
Je n'ai pas retrouvé les thèmes qui m'avaient tant plu dans le roman, la montée en puissance de l'action, le drame qui se joue, les jeux sur les regards, les références au théâtre.
Ici, les cases s'enchainent, les parties aussi, l'histoire est saccadée, tout va trop vite et on ne comprend plus rien.
Antigone est bien là, mais finalement trop là.
Il n'y a plus qu'elle.
On suit cette histoire sans ressentir grand chose là où j'avais été tellement révoltée par l'attitude de Georges et le gouffre dans lequel Samuel l'avait précipité.
Je viens de relire mon billet de l'époque et je dois bien avouer que ce qu'il manque à cette BD m'est apparu encore plus clairement.
Même la fin est trop explicite.
Le dessin vient un peu rattrapé la BD en proposant un album tout en gris avec des visages très expressifs.
Les personnages sont vifs, les décors sont travaillés.
Au moins un bon point.
Je suis un peu dure sans doute dans ce billet, mais c'est à la hauteur de ma déception je crois bien.
N'hésitez pas à juger par vous-même.