Je me rappelle de cet été où je découvrais les livres audios et où j'avais dévoré Le Quatrième mur dans mon jardin, sur une couverture, en crochetant un gilet (jamais fini) pour ma fille qui dormait juste à côté (et était si petite).
C'est un joli souvenir, tout comme celui de cette lecture qui m'a profondément marquée.
Retrouver cette histoire dans une BD d'une centaine de page était donc un pari risqué, mais j'avais envie de le tenter tout de même.
Samuel Akounis, militant grec, vient raconter son combat dans l'amphithéâtre de Jussieu où Georges a pris place.
Après l'avoir écouté, Georges l'aborde pour en parler et ne le quittera plus.
Jeune militant révolté, il combat le fascisme en manifestant et en jouant des poings.
Il se reconnait donc dans cet homme sans âge mais pas sans passé qui tente de le guider vers un militantisme plus efficace...
Bon, autant l'avouer tout de suite, ce ne fut pas une lecture enthousiasmante.
Raccourcir un roman pour en faire une BD, ce n'est pas simple, mais là, j'ai franchement eu l'impression que tout était trop rapide, trop raccourci, trop esquissé.
Je n'ai pas retrouvé les thèmes qui m'avaient tant plu dans le roman, la montée en puissance de l'action, le drame qui se joue, les jeux sur les regards, les références au théâtre.
Ici, les cases s'enchainent, les parties aussi, l'histoire est saccadée, tout va trop vite et on ne comprend plus rien.
Antigone est bien là, mais finalement trop là.
Il n'y a plus qu'elle.
On suit cette histoire sans ressentir grand chose là où j'avais été tellement révoltée par l'attitude de Georges et le gouffre dans lequel Samuel l'avait précipité.
Je viens de relire mon billet de l'époque et je dois bien avouer que ce qu'il manque à cette BD m'est apparu encore plus clairement.
Même la fin est trop explicite.
Le dessin vient un peu rattrapé la BD en proposant un album tout en gris avec des visages très expressifs.
Les personnages sont vifs, les décors sont travaillés.
Au moins un bon point.
Je suis un peu dure sans doute dans ce billet, mais c'est à la hauteur de ma déception je crois bien.
N'hésitez pas à juger par vous-même.
C'est un joli souvenir, tout comme celui de cette lecture qui m'a profondément marquée.
Retrouver cette histoire dans une BD d'une centaine de page était donc un pari risqué, mais j'avais envie de le tenter tout de même.
Samuel Akounis, militant grec, vient raconter son combat dans l'amphithéâtre de Jussieu où Georges a pris place.
Après l'avoir écouté, Georges l'aborde pour en parler et ne le quittera plus.
Jeune militant révolté, il combat le fascisme en manifestant et en jouant des poings.
Il se reconnait donc dans cet homme sans âge mais pas sans passé qui tente de le guider vers un militantisme plus efficace...
Bon, autant l'avouer tout de suite, ce ne fut pas une lecture enthousiasmante.
Raccourcir un roman pour en faire une BD, ce n'est pas simple, mais là, j'ai franchement eu l'impression que tout était trop rapide, trop raccourci, trop esquissé.
Je n'ai pas retrouvé les thèmes qui m'avaient tant plu dans le roman, la montée en puissance de l'action, le drame qui se joue, les jeux sur les regards, les références au théâtre.
Ici, les cases s'enchainent, les parties aussi, l'histoire est saccadée, tout va trop vite et on ne comprend plus rien.
Antigone est bien là, mais finalement trop là.
Il n'y a plus qu'elle.
On suit cette histoire sans ressentir grand chose là où j'avais été tellement révoltée par l'attitude de Georges et le gouffre dans lequel Samuel l'avait précipité.
Je viens de relire mon billet de l'époque et je dois bien avouer que ce qu'il manque à cette BD m'est apparu encore plus clairement.
Même la fin est trop explicite.
Le dessin vient un peu rattrapé la BD en proposant un album tout en gris avec des visages très expressifs.
Les personnages sont vifs, les décors sont travaillés.
Au moins un bon point.
Je suis un peu dure sans doute dans ce billet, mais c'est à la hauteur de ma déception je crois bien.
N'hésitez pas à juger par vous-même.
La BD de la semaine est chez Noukette aujourd'hui
il faut absolument que je lise le roman j'ai découvert Chalandon très récemment et ça a été un énorme coup de coeur! je ne lis pas ton billet car j'ai oublié de quoi il s'agit et j'ai envie de rester "innocente" :)
RépondreEffacerAh oui, il faut :^) Le roman est excellent, même si il est aussi très dur. Il faut être dans un moment positif pour le lire.
EffacerJ'ai fait l'expérience inverse... J'ai lu et aimé la BD et souhaité dans la foulée découvrir le roman de Chalandon. J'en ai lu 100 p. et je ne suis pas allée au bout... Je ne sais pas pourquoi. J'y reviendrai, ce n'était peut-être pas le bon oment...
RépondreEffacerJe trouve que le roman est vraiment plus violent que la BD qui ne fait que survoler les choses. Du coup, tu as peut-être été déstabilisée par le roman où certains épisodes sont beaucoup plus détaillés alors qu'ils passent rapidement ici.
EffacerEt c'est vrai qu'il faut trouver le bon moment parce que c'est quand même une histoire très violente.
Ayant beaucoup aimé le livre, je ferais l'impasse sur la BD
RépondreEffacerJe suis de cet avis, tu t'en doutes ;^)
EffacerMême BD aujourd'hui chez moi :)
RépondreEffacerMoi, j'ai beaucoup aimé mais je n'ai pas lu le roman...
Je file lire ton billet. Sans la lecture du livre, ce doit être une lecture plaisante, mais en l'ayant lu, c'est vraiment beaucoup trop rapide :^/
EffacerJ'ai fait comme Noukette, lu le roman après la BD (sauf que moi je l'ai lu en entier) et le roman ne m'a pas emporté autant que je le pensais sans que je puisse vraiment dire pourquoi...
RépondreEffacerEn relisant mon billet, je me suis aperçue que quelque chose m'avait retenue pour en faire un coup de coeur, moi aussi. Avec le temps, je me rappelle d'une lecture dure, violente, avec une fin tellement terrible que je me suis demandée pourquoi il avait fait ce choix et je crois que cela a vivement influencé mon ressenti. Mais le roman est quand même plus intéressant que la BD je trouve.
EffacerLorsque le roman est paru,il ne m'avait pas donné envie de le découvrir.
RépondreEffacerPuis y a eu la BD, et je me suis dit pourquoi pas, mais sans pour autant l'emprunter/la lire.
Du coup, je crois que si je veux découvrir d'une manière ou d'une autre, mieux vaut la BD quand même...
C'est moins violent, plus esquissé. J'ai l'impression que la BD ne donne pas la mesure du roman et je ne suis pas sûre que l'histoire reste autant en mémoire.
EffacerDommage pour cette adaptation peu réussi. Mai sil est vrai que le roman était tellement riche.
RépondreEffacerC'est toujours dur de transposer mais il me semble qu'il y avait mieux à faire quand même.
EffacerJ'ai commencé le livre audio le mois dernier...sans réussir à m'y remettre...j'ai du lire 50 pages à tout casser, mais je commence à penser que le format ne me réussi vraiment pas. Il faut absolument que j'essaye de reprendre le roman qui est ma découverte de l'auteur par dessus le marché!
RépondreEffacerEt je vais tranquillement faire l'impasse sur la bd!
Le livre audio, c'est clair que c'est spécial. Et puis il y a des moments où on n'est pas dispo. En ce moment, c'est mon cas aussi. Je lutte pour trouver des moments d'écoute et souvent, je laisse tomber. Mais je ne peux que te conseiller de retenter avec le romans "papier".
EffacerJe n'ai jamais essayé le concept de BD qui adapte un livre, je ne lis pas de BD mais si tu as adoré un livre, la déception est plus logique. C'est souvent pareil avec les adaptations au cinéma...
RépondreEffacerOui, c'est vrai, c'est logique en même temps. On est pris dans les pages d'un roman souvent plusieurs heures (voire jour) et puis le film ou la BD réduit tout ça à quelques moments importants. ça ne peut pas être pareil, c'est clair.
Effacerje te comprends, ce n'est pas évident de passer du roman à la BD (même effet que du roman au film) bien souvent... Je ne suis pas encore totalement décidée si je vais le lire ou non.
RépondreEffacerCommence peut-être par le roman alors. C'est tellement plus riche.
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