mercredi 17 septembre 2014

Une panière pour doudous (Hooked zpagetti et ribbon xl) et un peu de moi ^-^

C'est mercredi, c'est jour des enfants, alors je vous parle un peu bricolage.
Bon, ce n'est pas un bricolage qu'on peut faire avec les enfants, mais c'est pour ma fille que je l'ai fait.
Et puis si vous avez des ados, ça peut marcher pour occuper les futures après-midis de pluie, leur apprendre à faire des cadeaux home-made pour noël...
(Noël en home-made, j'y pense déjà parce que je suis du genre lente pour finir mes ouvrages... )






Depuis l'an dernier, j'ai décidé de m'organiser autrement pour que ma maison ne ressemble pas à un champ de bataille dès que j'ai un peu de boulot.
Evidemment, avec un enfant, le problème risque de s'aggraver, alors je me creuse la tête pour essayer de trouver des modes de rangement pratiques et jolis pour ma maison.
L'idée est de pouvoir la ranger rapidement et efficacement.
La poubelle est ma meilleure amie, mais on ne peut pas tout jeter (d'ailleurs je n'en ai pas envie), alors il y a du boulot.

Le truc qui me parait le plus simple, ce sont les panières ou les bacs de rangement.
Avec des couvercles faciles à ouvrir ou sans couvercle pour jeter rapidement ce qui traine, on les pose à côté des endroits stratégiques et quand on passe, on fait le vide.
Je dois ajouter que je rêve d'une maison à la Hollandaise, blanche, lumineuse et... un peu vide il faut l'avouer.
Donc, j'y travaille.
Si on veut quelque chose, il faut tout faire pour et ma maison est déjà presque entièrement repeinte en blanc et gris (on aime ou pas, hein !).





Dans la chambre de ma fille, il y a un grand tapis de jeux de chez le suédois (qu'on aperçois sous la panière) et des doudous, des livres et deux-trois hochets.
Pas beaucoup pour le moment, elle est encore bien petite, mais quand vient le soir, pour éviter mes mauvaises surprises en cas de réveil nocturne, je range tout.
Et c'est là qu'intervient cette panière.

Comme c'est moi qui l'ai faite, elle est pile à la bonne dimension pour pouvoir être utilisée directement par ma crêpe Suzette plus tard.
Cela fera un parfait panier à commission quand j'aurai crocheté des légumes pour le marché.
Et pour être sure qu'elle me plairait, j'ai choisi deux couleurs qui me plaisaient aussi : le gris et le turquoise.

Quand j'ai acheté mes bobines, j'ai pris deux qualités de ce fil qui est censé être de la récupération de t-shirt ou des chutes d'usine : le trapilho.
Chez DMC, ils ont un fournisseur qui fait beaucoup de chutes...
Les couleurs m'intéressaient, alors je n'ai pas fait attention aux étiquettes et j'ai pris du Zpagetti et du Ribbon XL.






Jusque là, ça ne me parlait pas, mais maintenant, je connais la différence !
Si vous regardez la photo ci-dessus, vous verrez que le fil bleu (le Ribbon XL) est plein de petits trous qui le rendent plus léger et beaucoup plus souple.
Pas de chance, pour une panière, il vaut mieux du fil rigide : le Zpagetti.


Allez, ce n'est pas si grave, ma panière est toute jolie quand même, 
mais elle est aussi toute molle XD



Si cette panière vous tente quand même (avec un fil moins souple évidemment), je l'ai trouvé ici. Il y a une petite astuce pour les anses, mais je crois que je n'ai pas pigé. Il faudra que j'étudie la chose pour une prochaine fois. 
N'hésitez pas à vous laisser tenter, ça va très vite et ça muscle les bras !










lundi 15 septembre 2014

Peine perdue d'Olivier Adam

Certains auteurs évoquent en nous des histoires ou des décors, des moments de lecture agréables ou pénibles.
Pour moi, Olivier Adam fait partie de ces auteurs qui évoquent un moment de lecture merveilleux, un temps suspendu où le livre emporte tout, où plus rien n'a d'importance et seul le livre compte.
Je l'ai découvert en lisant Je vais bien ne t'en fais pas.
Ce roman est à la fois doux et violent, il est original tout en étant très prévisible.
J'ai lu deux ou trois autres romans de l'auteur qui m'ont fait le même effet.
J'ai donc ouvert peine perdue en espérant que j'allais replonger dans le même monde.

Antoine est doué, très doué pour le foot.
Mais Antoine est aussi un peu violent avec l'adversaire.
Impossible pour lui d'intégrer une grande équipe.
Marion a quitté Antoine pour refaire sa vie, une vie plus calme avec leur fils.
Elle travaille dans un hôtel face à la mer et trouve sa vie plus calme depuis qu'elle a quitté Antoine.
Paul et Hélène ne sont pas venus depuis plusieurs années dans cette petite station balnéaire du sud.
Mais Hélène voit sa mémoire s'effilocher et a eu envie de revenir une dernière fois.
Marco prend sa garde ce soir, et rien ne se passe comme d'habitude...

La structure de ce roman est clairement ce qui m'a séduite.
Chaque chapitre est vu sous l'angle d'un des personnages et construit une partie de l'histoire d'Antoine.
C'est d'ailleurs lui qui ouvre et ferme le roman.
Les pièces du puzzle se mettent en place petit à petit et le lecteur voit se construire une situation complexe dont les pièces s'emboîtent parfaitement.
La situation de départ est embrouillée et on la voit se démêler sous nos yeux.
C'est tout simplement addictif !
A chaque nouveau chapitre (22 personnages et 23 chapitres), on se demande qui va en être le héros, quel est l'histoire qui va être développé.
Certains personnages sont mis en avant, d'autres disparaissent, mais tous participent à la combinaison finale.
J'adore ces histoires qui se complètent et forment un seul tableau à la fin.
Cela témoigne d'une grande finesse de construction de la part de l'auteur, et quand cela fonctionne, c'est superbe.
Et c'est ce qui se passe ici.
Olivier Adam a fait un travail d'orfèvre qui fonctionne à merveille.
C'est addictif et chaque chapitre ouvre sur une histoire intime d'une densité incroyable.


(Point grognon on)
Néanmoins, j'ai été un peu gênée par quelques petits procédés stylistiques qui m'ont gâché ma lecture.
Le premier et le plus présent concerne les listes.
L'auteur fait des listes de plusieurs pages, des accumulations, des enchaînements de phrases courtes, hachées qui n'en finissent plus et j'avoue avoir sauté quelques lignes.
C'est trop long, trop répétitif, même si j'ai bien conscience qu'il s'agit là d'un choix stylistique de la part de l'auteur.
La première fois j'ai lu, la deuxième je me suis demandé quand est-ce que cela allait finir, et la troisième je suis passé à la suite un peu plus vite que prévu.
Le vocabulaire utilisé dans le premier chapitre est le second point qui m'a un peu heurté.
Comme je m'attendais a quelque chose de plus doux, j'ai été désappointée par ce début violent et un peu ordurier.
Mais bon, là encore, je comprends que l'auteur ait changé un peu de style.
On ne fait pas toujours la même chose et il faut changer de temps en temps.
Et puis c'est censé coller au personnage.

En résumé, j'ai passé un très bon moment avec ce roman (même si je trouve toujours un truc à critiquer).
J'ai beaucoup aimé découvrir tous ces personnages, me demandait à chaque chapitre qui j'allais découvrir et voir le cercle se fermer à la fin.

Je conseille évidemment !



Merci à Decitre et l'opération Lecteurs Vip pour cette lecture. 
Fiche du livre sur Decitre









dimanche 14 septembre 2014

Des bananes qui traînent ? Vite ! Des muffins !

C'est dimanche, il fait plutôt beau et j'ai retrouvé le chemin de mes fourneaux.
En fait, en vrai, j'ai surtout trouvé des stratagèmes pour que mon bébé glue accepte d'être un peu posé et me laisse me servir de mes deux mains à la fois.

Mais ne nous voilons pas la face, parfois ça ne marche pas !

La semaine dernière, il manquait 120 gr de farine dans la pâte à cookie.
Mon pot mesureur ne peut en contenir que 300 et j'ai oublié la deuxième tournée de farine.
Je vous ai donc épargné la vue de ces galettes trop sucrées et je garde ma recette magique de cookies en réserve.






En attendant, voici une petite recette qui est devenue un classique de ma cuisine.
Il m'arrive régulièrement d'avoir des bananes qui trainent dans le panier à fruits.
On n'en a pas envie et de jours en jours, elles noircissent et ne disent plus rien à personne.
Alors que cette situation s'était produite une fois encore, j'ai fait une petite recherche sur Internet pour trouver une recette de Banana bread à l'anglaise (ou à l'américaine ?).
J'en mange souvent en vacances en Asie et je garde un excellent souvenir d'un banana bread de Vientiane et un autre de Luang Prabang absolument parfait.






Le problème quand on a un souvenir, c'est de pouvoir retrouver les mêmes saveurs sans le soleil et les araignées laotiennes.
Et l'une des solutions, c'est de trouver une recette encore meilleure !

Voilà donc la recette de Papilles et pupilles qui réussit à chaque fois et qui ne fait jamais long feu.

Pour 12 muffins : 

  • 75 g de beurre
  • 75 g de sucre
  • 1 oeuf
  • 150 gr de farine
  • 1/2 cuillère à café de bicarbonate / 1 sachet de levure
  • 1 à 2 bananes très mures (j'en jette toujours un peu quand elles sont vraiment très mures, ce qui fait 1,5 bananes)
  • 75 ml de lait
  • 25 gr de cerneaux de noix concassés
  • 50 gr de pépites de chocolat ou 30 gr de pépites chunky


Préchauffer le four à 180°.
Dans un saladier, fouetter le beurre en dés avec le sucre. Il faut de bons bras mais si le beurre est mou, c'est faisable.
Ajouter l'oeuf.
Mélanger la farine, le bicarbonate et le sel (parfois, je mets de la levure à la place du bicarbonate).
Bien mélanger puis ajouter le lait.
Ecraser les bananes et les ajouter à la pâte.
Mettre le chocolat, les noix et mélanger.
Verser dans les empreintes d'un moule en silicone et faire cuire 30 minutes.
Vous pouvez vérifier la cuisson en plantant un couteau propre dans un des muffins.

Les bananes pourront poser un problème à ceux d'entre nous qui mangent local.
Chez moi, on mange uniquement des bananes des Antilles françaises.
Elles font des kilomètres mais elles permettent de conserver des emplois et elles sont excellentes.


Alors régalez-vous ! 












samedi 13 septembre 2014

Je colle, tu colles... des autocollants pour les enfants et les plus grands !

Cette semaine, je vous parle d'un éditeur très original qui publie des ouvrages variés et vraiment très sympas : Usborne.
Chez nous, ils font un tabac et le catalogue est bardé de petites croix, de post-its pour Noël et de pages cornées.

Les trois livres dont je vous parle dans ce billet ont été testés par ma nièce qui a 4 ans et demi. 
J'ai hésité, pensant que peut-être, les autocollants seraient difficiles à décoller. 
Et puis je me suis dit que ce serait justement le moyen de vous donner un ordre d'idée de l'âge minimum auquel ces livres sont destinés. 
Je précise tout de même que ma nièce est très dégourdie.






J'ai choisi ces deux titres qui sont plutôt destinés à des petites filles, mais il y en a aussi qui peuvent correspondre davantage aux goûts supposés d'un petit garçon, comme celui que je vous présente ensuite. 
Et puis après tout, nos enfants aiment ce qu'ils veulent !

Je commence par la maison victorienne. 
Le livre se présente sous la forme de doubles pages successives qui montrent des pièces décorées à la mode victorienne. 
C'est magnifique et ça donnerait presque envie de refaire sa deco.
Les autocollants sont au milieu, sur plusieurs planches et réunis par thème. 
Bon, ma nièce à pioché partout et a mis ce qu'elle a voulu où elle a voulu. 
Mais c'est plutôt sain pour sa créativité je trouve.
Par contre, elle a trouvé certains autocollants "bizarres" parce qu'il y avait des vêtements mais pas de personnages pour les coller. 
Je crois qu'elle parlait des vêtements dans les armoires mais ça ne l'a pas dérangé plus que ça.














On change un peu de style à présent avec le livre d'autocollants "rois et reines et costumes traditionnels".
Celui-ci me paraît convenir à des enfants un peu plus grands. 
Il n'a pas passionné ma nièce mais les adultes ont beaucoup aimé ! 

Le livre se présente de la même façon, avec des double pages successives et des autocollants sur des planches à part qu'on peut laisser dans le livre.
Il y a des rois et des reines  de plusieurs époques et de plusieurs pays. 
C'est instructif, beau et très bien fait. 
Il y a même un petit texte explicatif pour chaque époque.

Et puis le top, c'est quand même de voir tout le monde en sous-vêtements :)




















Et pour finir, un livre pour les enfants qui préfèrent les monstres !
Bah oui, c'est bien aussi les monstres.
En plus, ceux-là sont super jolis et il y en a pour tous les goûts.





Selon le même principe, les enfants trouveront des pages de décors où ils pourront coller les autocollants où ça leur fait plaisir (voire même hors du livre d'ailleurs).
Ce sont des monstres gentils et très colorés, pas question de se faire peur.









En bref, deux très beaux livres d'activités et un très rigolo qui seront parfaits pour récompenser les petits écoliers d'avoir fait une belle rentrée ou pour de grands enfants qui voudraient un peu s'amuser. 
Et pour les mamans qui craquent déjà le soir quand les enfants rentrent surexcités, le cahier des rois et reines est double et très épais, ce qui pourra vous assurer quelques heures de tranquillité.








Merci aux éditions Usborne pour cet envoi.





jeudi 11 septembre 2014

Trois rentrés 📚💻

Aujourd'hui, c'est ma deuxième rentrée. 
C'est la particularité des enseignants universitaires, ils ont trois rentrées. 

La première a lieu vers le 25 août. 
Les étudiants envoient leur mémoire pour la relecture, les collègues envoient des mails, il faut se remettre dans les programmes de recherche qui ont souvent prévu des travaux à rendre le 1er septembre, il faut revoir ses cours ou en construire de nouveaux, vérifier les emplois du temps, les inscriptions des doctorants... 
C'est une rentrée en douceur, une rentrée pyjama où seul l'ordinateur nous voit.




Et puis vient le mois de septembre, les réunions de pré-rentrée pour les étudiants, les réunions de département pour les enseignants, les réunions de laboratoire pour les chercheurs (les mêmes donc, puisque nous sommes enseignants-chercheurs mais pas tous dans les mêmes laboratoires), les rendez-vous avec les étudiants pour préparer les soutenances... 

La troisième rentrée viendra ensuite, le 22 septembre. 
Ce sera la rentrée des cours, la reprise du rythme hebdomadaire pour 12 semaines (avec une semaine de vacances à la Toussaint depuis deux ans), la rencontre des nouveaux étudiants, les retrouvailles avec ceux qui étaient déjà là l'an dernier.





Pour moi cette année, c'est un peu particulier. 
Cette deuxième rentrée signifie le retour du train, des journées parisiennes après une interruption de 8 mois. 
Mais je vais aussi découvrir un nouveau bureau, trois nouveaux collègues, un nouveau rythme surtout en laissant mon bébé à la maison. 
Pas de bise le matin, je pars trop tôt, pas trop d'appel téléphonique pour ne pas la réveiller, il va falloir se décoller.




Si vous suivez un peu ce blog, vous savez que j'ai beaucoup appréhendé ce nouveau départ. 
Mais depuis une semaine, j'ai décidé d'arrêter de me lamenter et j'ai commencé une liste de ce qui va bien dans ma vie et de ce que j'aime dans mon travail. 
Chaque jour, j'ai essayé de noter au moins une chose positive et je me suis aperçue que souvent, j'avais bien plus d'une chose à noter. 
J'ai aussi fait mon ménage à fond et cela m'a permis de nettoyer mon état d'esprit. 
Evidemment, il y a toujours des petites tracasseries comme la guichetière de la SNCF qui met trois heures pour sortir deux billets (et qui se trompe de date, il faut que j'y retourne !) ou ma fille qui a hurlé de 1h à 3h du matin cette nuit. 
Mais je pars ce matin avec plus d'entrain que je ne l'aurais pensé, contente de retrouver Paris sous le soleil. 
On verra si la journée confirme cette bonne impression. 


Édit du jour :
Si vous avez suivi l'affaire du bureau (on m'a piqué mon bureau pendant mon congé mat), eh bien je vous annonce que j'ai un collègue en or qui a tout déménagé avec attention et tout remis à sa place dans le nouveau bureau de l'autre côté du couloir. 
C'est une crème. 
C'est quand même un peu contrariant, j'ai moins de soleil, moins de place, mais bon, je vais m'y faire. 
Et chez moi, ma crêpe Suzette a été super sage avec son papa mais après un biberon ce matin, elle a refusé de manger. 
On verra vendredi prochain, je pars toute la journée et il faudra bien qu'elle mange (sinon je changerai peut-être de biberon).



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