Enthousiasmée par le tome 2, j'ai enchaßné sans hésiter avec le tome 3.
Hélas, je dois dire tout de suite que j'ai vite déchanté.
Si
vous n'avez pas lu les tomes précédents, je pense que je ne donne pas
beaucoup d'infos importantes mais on n'est jamais Ă l'abri et il est
bien difficile de ne rien dire ;)
Elle se laisse entraßner par Enzo et Pasquale dans une réunion du parti communiste qui va l'entraßner plus loin que prévu.
Elena,
pendant ce temps, se débat dans la vie domestique avec son estime de
soi chancelante et son impossibilité à trouver du temps et de la
disponibilité pour travailler...
Ăvidemment,
en ayant un bébé de 10 mois à la maison au moment de la lecture et un
travail proche de celui d'Elena (et identique Ă celui de son mari), je
n'ai pu qu'ĂȘtre touchĂ©e par les difficultĂ©s de LenĂč (qui est dĂ©sormais
nommée Elena, comme un signe de son passage à l'ùge adulte).
Ses
enfants l'accaparent, son mari ne s'occupe que de lui, et elle se
retrouve finalement enfermée dans une vie familiale qui l'éloigne de ce
qu'elle avait espéré faire de sa vie.
Elle a intégré un cercle social enviable, sans en avoir réellement les avantages et sans en maßtriser tous les codes.
Lila,
par contraste, est plus active et semble avoir réussi à sortir de ce
qu'on attend d'une femme Ă cette Ă©poque, sans avoir nĂ©anmoins rĂ©ussi Ă
ĂȘtre tout Ă fait heureuse.
Mais le fait d'avoir pris sa vie en main semble préférable.
Mais le fait d'avoir pris sa vie en main semble préférable.
Cela
aurait pu me plaire, ce sont des préoccupations qui me touchent mais
j'ai eu l'impression de lire un texte un peu suranné des années 1970.
Les
explications trĂšs longues sur le climat politique sont indispensables,
surtout quand on ne connaĂźt pas bien l'histoire politique italienne mais
elles sont Ă Ă fois trop longues pour un roman et trop courte pour
permettre de comprendre vraiment les enjeux de cette Ă©poque.
J'avoue m'ĂȘtre lassĂ©e de ces pages, et les considĂ©rations sur le fĂ©minisme m'ont paru trop anciennes et m'ont peu touchĂ©.
Certes,
l'auteure parle d'une époque passée mais elle le fait à partir de notre
Ă©poque, ce qui aurait pu rendre le texte plus actuel.
D'habitude, c'est le tome 2 qui me déçoit.
Mais les habitudes doivent ĂȘtre contredites.
Mon
enthousiasme est donc retombé du deuxiÚme au troisiÚme tome et pourtant
j'ai enchaßné avec le tome 4 parce que je savais que si je ne le lisais
pas maintenant, je ne le lirai jamais.
Ăa vous arrive aussi de continuer une sĂ©rie en espĂ©rant que le prochain tome sera meilleur ?
Cela m'arrive trĂšs souvent, je dirais mĂȘme immanquablement. Je suis Ă peu prĂšs incapable de ne pas lire la totalitĂ© d'une sĂ©rie une fois que je l'ai commencĂ©e, mĂȘme si des pans entiers doivent se rĂ©vĂ©ler dĂ©cevants, ou pire encore. Et c'est pareil Ă l'Ă©cran, pauvre de moi. :-)
RépondreEffacerJe te comprends ! C'est pareil quand je commence un livre ! Je suis incapable de ne pas le finir ou il reste dans un coin de ma mémoire et me hante X^D
EffacerJe crois que c'est mon préféré de la série...aprÚs c'est le 2 , puis le 1 et enfin le 4 !
RĂ©pondreEffacerAu fait c'est Mind The Gap !
C'est marrant. Elle m'a vraiment horripilé dans ce tome ! Elle geint, elle hésite, elle se plaint tout le temps X^)
EffacerComme toi, je trouve souvent le tome 2 moins bon. J'avais aimé, dans cette série, le contexte politique de l'Italie au fil des ans, contrairement à toi.
RĂ©pondreEffacerAh non mais le contexte, j'aime beaucoup. J'ai Ă©tudiĂ© cette pĂ©riode de l'histoire de l'Italie, alors peut-ĂȘtre que c'est pour ça que j'ai moins aimĂ©.
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