Pour une fois, je vais vous parler d'une expo qui ne se termine pas demain.
Les photos des visiteurs sont encouragées mais certaines œuvres ne peuvent pas être photographiées.
L'audioguide téléchargé sur mon ipad ne fonctionne pas non plus en arrière-plan, ce qui oblige à l'arrêter pour faire des photos.
Il vous reste effectivement un peu moins de trois semaines pour aller la voir, ce qui est bien peu fréquent sur ce blog ^-^ .
C'est une expo un peu atypique qui ravira les enfants et les adultes qui ont gardé leur âme d'enfant.
Le Grand Palais mène une politique ambitieuse en matière d'exposition.
Les grands noms se sont succédés et le nombre de visiteur est souvent énorme quand il s'agit de Monet, Klimt ou Hopper.
La qualité de ces expositions récompense d'ailleurs souvent le visiteur qui a patiemment fait la queue mais pour cette expo, vous n'aurez pas besoin de la faire !
J'écris cela en étant tout de même consciente que les derniers jours peuvent attirer des retardataires nombreux, et comme d'habitude, je vous encourage à acheter un billet coupe fil, mais la semaine dernière il n'y avait vraiment personne, et pourtant on était mercredi.
L'idée des commissaires de l'exposition est de montrer le mouvement et la lumière dans l'art contemporain (voire même moderne, c'est-à-dire avant 1950 si je ne dis pas de bêtise).
L'exposition se veut ludique et multidimensionnelle.
Certaines œuvres bougent, d'autres demandent au spectateur de bouger, d'autres encore incitent à passer au travers.
C'est bien fait, on découvre des œuvres complètement inconnues et des questionnements assez pointues sur l'art.
Je vais être honnête avec vous néanmoins.
En sortant de l'expo, j'ai eu une sensation de frustration.

L'audioguide téléchargé sur mon ipad ne fonctionne pas non plus en arrière-plan, ce qui oblige à l'arrêter pour faire des photos.
Certains concepts sont répétés par plusieurs artistes et ça finit par être lassant, comme les miroir ou les flashs lumineux et aveuglants.
J'ai eu envie de dire qu'on avait compris au bout de la 3e ou 4e oeuvre reprenant le principe, même si l'art se répète toujours.
Il y a aussi beaucoup d'oeuvres qui font la même chose dans la deuxième partie de l'expo.
Et surtout, il y a des œuvres mobiles qui sont censés s'allumer toutes les 2 minutes ( pour les ménager) et qui ne s'allument pas du tout !
C'est vraiment dommage.
Mais hier, en montrant mes photos à une collègue, je me suis aperçue qu'il y avait aussi beaucoup d'œuvres qui m'avaient plues, qui m'avaient touchée, émerveillée ou enthousiasmée.
D'ailleurs, elle a une énorme envie d'aller voir l'expo avec ses enfants depuis hier.
Alors après ces réserves, je me suis dit que mes photos et mes vidéos vous parleraient peut-être aussi et pour celles et ceux qui ne peuvent pas venir, vous aurez ainsi un petit air de dynamo.
(pour voir les photos en grand, on clique sur l'une d'entre elles)
Mon premier coup de coeur :
ces quatre photos représentent le même tableau sous des angles différents !
Un petit délire coloré à base de mélanges de lumière :
Mon oeuvre préférée :
une bande de cassette vidéo qui tourne en apesanteur grace aux deux ventilos ^-^
Un mobile psychédélique
Felice Varini, j'adore !!!!
Une oeuvre poétique :
le ventilateur tourne et crée une bosse sur la toile.
Une oeuvre qui se traverse et qui amuse les enfants :
Jeu de miroir
Le prisme de Nicolas Shöffer :
une oeuvre vertigineuse !
Le jeu des miroirs crée un effet d'infini très déstabilisant mais fascinant.
Au Grand Palais jusqu'au 22 juillet.