mardi 30 juillet 2013

Le diable dans la ville blanche d'Erik Larson

Ce n’est pas sans une certaine émotion que j’écris ce billet, car cela marque pour moi la fin d’une lecture qui m’a parut interminable.
Et si elle m’a paru aussi longue, c’est qu’elle l’a été !

J’ai mis plusieurs mois à en arriver au bout tant il ne m’a pas passionnée.
Pourquoi le terminer alors ?
D’abord parce qu’un roman non terminé est un petit caillou dans ma chaussure.
Je n’aime pas cela et j’ai l’impression de le traîner jusqu’à ce qu’il soit terminé.
J’ai donc préféré le finir.
Ensuite, parce que j’espérais que cela s’améliore, mais non !

 En 1891, à Chicago, la ville postule pour organiser la prochaine exposition universelle.
Celle-ci doit être magnifique, grandiose, pour surpasser celle de Paris qui a eu tant de succès.
Le pays la désigne pour accueillir une exposition colombienne, célébrant la découverte de l’Amérique.
Le délai est très court, deux ans seulement, mais Daniel H. Burnham, architecte en vue à l’époque, choisi de relever le défi.
L’événement transformera la ville.
Pendant ce temps, le docteur HH Holmes s’organise aussi.
Il a fait construire un bâtiment immense destiné à accueillir les jeunes femmes seules venues à Chicago pour y trouver du travail…

Le problème principal de ce roman, pour moi, réside dans sa quatrième de couverture.
Comme cela arrive parfois, cette 4e annonce un contenu qui n’est pas celui du roman.
Elle présente essentiellement l’histoire du Dr H.H. Holmes, en oubliant la narration de la vie de l’exposition universelle.
Dr H.H. Holmes
C’est vraiment dommage, car le lecteur qui se jette sur ce roman pour l’histoire de ce tueur en série est vraiment frustré en ne trouvant pas ce qu’il est venu chercher.
Ce décalage a gâché ma lecture en me faisant attendre inutilement des pages circonstanciées sur l’histoire de Holmes.
A la place, j’ai lu quelques pages isolées présentant quelques étapes marquantes de son histoire et une dernière partie de 40 pages.
On ne sait plus quelle est l’histoire cadre, tant l’exposition est omniprésente.

Homes castle
L’exposition est effectivement au centre de ce roman.
L’auteur raconte sa genèse, puis sa vie et sa disparition avec un luxe de détail qui réjouira les passionnés.
Pendant 500 pages, il explore les difficultés de ses concepteurs, de ses gestionnaires, de ses architectes, pour aboutir à un événement majestueux qui a marqué la ville de Chicago.
Cet aspect documentaire est très bien écrit, émaillé de citations et de portraits des principaux instigateurs de cet événement.
L’exposition colombienne de Chicago prend forme sous les yeux du lecteur dans ses bons et ses mauvais moments.

Hélas, cette débauche de détails m’a souvent lassée et j’ai lu en diagonale de nombre
ux passages, notamment sur les aspects financiers.
Les noms sont très nombreux et il faut s’y retrouver, les descriptions sont trop générales et cette débauche de détail ne correspondait pas à ce à quoi je m’attendais.

Si vous êtes passionnés par les expositions universelles et par l’architecture, ce livre pourrait vous plaire.

Si vous vous intéressez à la vie de H.H. Holmes, attendez peut-être le film qui doit se faire avec Leonardo di Caprio, ce sera plus rapide.


L'exposition de Chicago




8 commentaires:

  1. Idem!! C'était looooooong! Pfiou.
    A moins d'avoir une passion pour l'architecture ou pour l'histoire des expositions universelles, je déconseille...

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    1. Le pire, c'est que je suis passionnée d'architecture ! Mais là, on est au-delà, on a même droit aux conversations privées des architectes :/
      Il a au moins 400 pages en trop ce bouquin !

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  2. Plusieurs mois ?!... Je passe mon tour ! Et je verrai le film avec LDC !

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    1. J'ai lu beaucoup d'autres choses entre les deux, mais il n'était tellement pas passionnant que je l'ai laissé souvent de coté. Mais le film, ce sera sans doute aussi bien ;)

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  3. Quel enfer ! je crois que je ne l'aurais pas fini, moi :( !

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    1. L'histoire de Holmes est très peu évoquée pendant le roman, mais elle émaille le récit de l'expo. Il faut donc avancer chapitre après chapitre pour trouver ceux qui parlent de Holmes. Et à la fin, il y a 50 pages sur ce tueur en série. Je t'avoue que j'ai donc passé pas mal de page quand je l'ai compris, et j'ai surtout cherché les chapitres qui parlaient de Frank Loyd Wright (vraiment trop léger), d'architecture et de Holmes. Mais bon, je ne conseille pas, c'est frustrant et lassant. (et je n'aime pas abandonner les livres, ça me donne l'impression d'avoir manqué quelque chose, c'est bête je sais)

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  4. Je crois que c'est le travers de cet auteur, ces descriptions de détails inutiles... C'était aussi la remarque que je me suis faite en lisant l'an dernier "Dans le jardin de la bête"...

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    1. Je crois que je ne retenterai pas, et c'est vraiment dommage parce qu'il y a beaucoup d'informations intéressantes perdues dans la masse.

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