Je viens de découvrir que ma librairie préférée n'était plus !
C'est une bien triste nouvelle qui me rappelle qu'il faut vraiment que j'arrête d'acheter des livres chez l'amazone.
Portant bien son nom, la boutique en ligne si attrayante quand on habite en pleine campagne pourfend ses adversaires en sacrifiant au passage les petits éditeurs (pour plus d'info, voir ici par exemple), comme une excroissance non nécessaire qu'il faut abandonner pour prospérer.
Mais ce n'est pas comme cela que j'ai envie de voir progresser la société.
Ce n'est pas non plus en perfusant les libraires avec des aides de l'état comme l'a annoncé la ministre récemment.
J'ai envie qu'il reste des lieux insolites comme l'était cette librairie, des lieux hors du temps, gérés par des passionnés et leurs amis, des lieux accueillants où l'on trouve toujours un conseil et que l'on a du mal à quitter, des lieux où l'on flane, des lieux pour lesquels on fait un détour au risque d'être en retard pour plus tard.
Ce lieu, pour moi, c'était le bouqui'n'oir au Havre.
Librairie spécialisée dans le roman policier dont je vous avais parlé ici, elle était ouverte depuis 2009 et présentait un fond incroyable pour une petite boutique comme celle-ci.
A la fois librairie et bouquiniste, elle m'enchantait chaque fois que je m'y rendais, sachant que pour cela, il me fallait faire plus d'une heure de voiture.
Cette petite librairie a souffert de plusieurs maux.
Les travaux du tramway du Havre ont rendu la circulation difficile dans le quartier, et la crise, comme partout, a ralenti les ventes dans ce quartier ouvrier où les livres ne peuvent pas représenter une priorité dans les ménages.
La ville n'est pas pour autant démunie, et j'irai toujours à la Galerne avec grand plaisir, mais ce ne sera pas pareil.
Je suis aussi un peu déçu de ne pas avoir eu connaissance de la liquidation du fond et du mobilier.
La déco de la librairie était géniale et j'aurais aimé aider un peu la propriétaire en allégeant son stock.
C'est une bien triste nouvelle qui me rappelle qu'il faut vraiment que j'arrête d'acheter des livres chez l'amazone.
Portant bien son nom, la boutique en ligne si attrayante quand on habite en pleine campagne pourfend ses adversaires en sacrifiant au passage les petits éditeurs (pour plus d'info, voir ici par exemple), comme une excroissance non nécessaire qu'il faut abandonner pour prospérer.
Mais ce n'est pas comme cela que j'ai envie de voir progresser la société.
Ce n'est pas non plus en perfusant les libraires avec des aides de l'état comme l'a annoncé la ministre récemment.
J'ai envie qu'il reste des lieux insolites comme l'était cette librairie, des lieux hors du temps, gérés par des passionnés et leurs amis, des lieux accueillants où l'on trouve toujours un conseil et que l'on a du mal à quitter, des lieux où l'on flane, des lieux pour lesquels on fait un détour au risque d'être en retard pour plus tard.
Ce lieu, pour moi, c'était le bouqui'n'oir au Havre.
Librairie spécialisée dans le roman policier dont je vous avais parlé ici, elle était ouverte depuis 2009 et présentait un fond incroyable pour une petite boutique comme celle-ci.
A la fois librairie et bouquiniste, elle m'enchantait chaque fois que je m'y rendais, sachant que pour cela, il me fallait faire plus d'une heure de voiture.
Cette petite librairie a souffert de plusieurs maux.
Les travaux du tramway du Havre ont rendu la circulation difficile dans le quartier, et la crise, comme partout, a ralenti les ventes dans ce quartier ouvrier où les livres ne peuvent pas représenter une priorité dans les ménages.
La ville n'est pas pour autant démunie, et j'irai toujours à la Galerne avec grand plaisir, mais ce ne sera pas pareil.
Je suis aussi un peu déçu de ne pas avoir eu connaissance de la liquidation du fond et du mobilier.
La déco de la librairie était géniale et j'aurais aimé aider un peu la propriétaire en allégeant son stock.
Toujours douloureux, la fermeture d'une boutique que l'on a aimée,surtout d'une librairie. J'ai vécu ça aussi et ne me retrouve plus entourée que de grosses cavaleries sans âme, genre cult.ra, Fn.c et les hypermarchéa environnants. Rien à voir avec les vraies librairies que je connaissais.
RépondreEffacerJ'ai la chance d'avoir d'autres adresses à ma disposition, mais ces géants devraient être autorisés à ouvrir uniquement dans les endroits où il n'y a rien d'autre. Ce serait plus équitable pour les petites librairies. Mais la ministre préfère proposer une aide financière. On marche un peu sur la tête tout de même.
EffacerC'est moche de voir ces librairies s'écrouler... je n'aime pas ça du tout ! je fais en sorte de ne pas acheter ni à la fnac, ni à Virgin, et pas du tout sur le net...mais nous sommes peu nombreux à choisir de rendre visite à de vrais libraires, qui ne commentent pas un livre en récitant la 4e de couverture !
RépondreEffacerSociologiquement, il n'y a que 40% de la population qui se rend dans les librairies, mais avec Amazon et les "grandes surfaces culturelles", c'est tentant d'aller ailleurs. C'est vraiment dommage.
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