Il y a déjà
quelques semaines que j’ai lu cette BD, mais je n’arrivais pas à faire de
billet.
Pourtant, c’est
une lecture qui m’a bien plu, alors je voulais quand même vous en parler, même
si je n’en dis que quelques mots.
Jeune adolescent dilettante, il se cherche et
cherche surtout le tombeau d’un pharaon dans les galeries souterraines. C’est
alors qu’un courrier arrive qui lui annonce le suicide de sa mère.
Bouleversé, le jeune homme fait ses bagages en
hâte et rentre en Angleterre.
Mais en arrivant, il se rend vite compte que ce
suicide comporte plusieurs zones d’ombre.
Persuadé que sa mère ne peut pas s’être suicidé,
il va agir de façon quelque peu excentrique, suscitant la frayeur de ses
domestiques…
Je crois que les
BD inspirés de Sherlock Holmes sont nombreuses, mais celle-ci m’a semblé un peu
différente.
Elle s’attache
effectivement à décrire la jeunesse de Sherlock et surtout la genèse de ce
personnage légendaire qu’est devenu Sherlock Holmes.
Au fil de ces
deux tomes, on assiste à l’évolution d’un jeune homme qui doit abandonner sa
vie d’enfant pour devenir homme, ce qui n’est pas simple.
Les personnages
qui interviendront ensuite dans les romans de Conan Doyle sont déjà là, et l’on
croise Mycroft, Moriarty et même Watson au détour d’une page.
Les auteurs
pensent à tout et sans en avoir l’air, ils expliquent pourquoi Sherlock Holmes
porte cette casquette, d’où lui vient cette passion du violon et l’usage
régulier de la cocaïne.
Il y a également
deux enquêtes principales au cœur de ces albums, accompagnées de petites
résolutions de problèmes assez rigolotes.
Sherlock est un
jeune homme débrouillard, vif et sans peur qui ne se laisse pas faire.
Ces enquêtes ne valent
sans doute pas le niveau de Conan Doyle, mais comme elles se situent au tout
début de la carrière du détective, c’est logique.
D’ailleurs, cela
ne signifie pas qu’elles soient mauvaises. Le lecteur se laisse guider sur les
pas de Sherlock, à Londres, dans la campagne anglaise et même bien plus loin.
Le petit point
négatif que je ne peux pas m’empêcher de citer réside dans les dessins (c’est
quand même important pour une BD).
Dans le premier
tome, et encore un peu dans le deuxième, les traits sont assez durs et les
visages sont parfois taillés à la serpe. Il y a des traits parasites sans doute
destinés à accentuer l’âge des personnages ou la dureté des personnages, mais
cela m’a gêné.
Il m’a semblé que
le trait s’affinait dans le deuxième tome.
On verra s’il y a
un troisième tome, mais pour le moment, cette série qui date de quelques années
semble s’arrêter là !
C’est bien
dommage, elle promettait.
Quoi qu’il en
soit, que vous soyez fan ou non de Sherlock Holmes, cela pourrait vous plaire car
il n’est pas nécessaire d’être un fin connaisseur du détective pour découvrir
ces albums très agréables et très intéressants.
Le billet de Cécile qui m’avait donné
envie.
Cette lecture s’ajoute
aux deux précédentes pour le Sherlock big challenge (finis depuis le début du
mois de juillet, mais je termine mon objectif personnel).
Elle s’ajoute aussi
aux BD du mercredi de Mango.
Ayant lu la série Holmes de Cecil et Brunschwig il y a quinze jours qui porte sur sa fin de sa vie et ses conséquences, lire ce qui concerne sa jeunesse maintenant ne me déplairait pas du tout! J'aime bien ce personnage!
RépondreEffacerMoi aussi, et j'ai noté la série dont tu parles pour la lire à la rentrée :)
EffacerMoi aussi, je suis bien tenté par cette courte série sur l'enfance d'un personnage que j'apprends à découvrir depuis un an ou deux. Je note, indéniablement!
RépondreEffacerSurtout qu'il n'y a que deux tomes, ce n'est pas bien long :)
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