jeudi 28 septembre 2017

Ma rentrée littéraire 2017 📚🏆

La rentrée littéraire, ce moment qui doit être tant attendu par certains et tant redouté par d'autres.
Il y a les lecteurs qui la fuient, ceux qui l'aiment, ceux qui s'en fichent complètement.
Pour ma part, je trouve cela rigolo de voir des romans dont on ne sait rien, des couvertures et des résumés qui ne vont nous séduire que pour eux-mêmes.
Evidemment, cela ne dure que quelques jours, à moins de vivre dans une bulle.
Très vite, les revues spécialisées publient leur sélection, les blogs qui ont eu la primeur des romans les mieux mis en avant publient leurs critiques, et s'en est presque fini de cet effet de surprise que j'aime tant.
Et oui, presque seulement, parce qu'il reste plein de romans qui ne font pas les gros titres et réservent encore pas mal de temps leur mystère.
Quant à ceux qui sont plus dévoilés, certains me font davantage envie après la lecture des billets, et c'est tant mieux.




Cette année, il y en a plein que j'ai repéré mais que je n'ai vu sur aucun blog !
Tant mieux, je vais pouvoir les découvrir et peut-être vous donner envie de les lire avant tout le monde.
Bon, en même temps, si je suis honnête avec moi-même, je sais aussi que je suis parfois plutôt lente et qu'il y a des chances que d'autres aillent plus vite que moi.
Mais cela n'a finalement pas beaucoup d'importance.

En attendant que je me décide à les ouvrir, j'ai tout de même eu envie de partager avec vous ma petite sélection.
Voilà donc les romans déjà lus ou bien entamés :







J'ai commencé par La petite danseuse de quatorze ans (parce qu'il était court, j'avoue).
C'est un essai très intéressant pour qui s'intéresse à l'art.
J'ai poursuivi avec une petite déception Gabriële des soeurs Berest, une biographie un peu trop journalistique pour moi sans doute.
Pour les matchs de la rentrée littéraire organisés par Price Minister, j'ai reçu Underground Railroad, et mon homme a demandé Ces rêves qu'on piétine (que j'ai finalement déjà commencé, fortement influencée par les avis positifs de plein de monde).

Et voici tous mes repérages, dont la plupart sont au chaud dans ma liseuse :




 

Le Nothomb me fait vraiment très très envie.
Depuis plusieurs années, je ne la lis plus, mais là, il semblerait que ce soit un bon cru.
J'ai un peu peur du Chalandon par contre.
J'avais beaucoup aimé le 4e mur, mais pas du tout Profession du père.
Pour le reste, je suis rarement déçue par Stock alors je pioche sans hésiter dans leurs publications.
Pour Grasset, c'est plus fluctuant.
Mina Loy et Jeanne Hébuterne tournent autour de la peinture, les Talons rouges a l'air un peu surprenant avec ses vampires au milieu de la révolution française, et Josef Mengele viendra contrebalancer le Spitzer où Magda Goebbels a choisi le suicide plutôt que la fuite.


Alors ? Certains vous tentent ? 

Bonne lecture en tout cas !








mardi 26 septembre 2017

De la joie d'être bordélique de Jennifer McCartney

Voilà un livre réjouissant !!

Depuis quelques années, les livres de développement personnel ont la côte.
Il y en a d'ailleurs quelques uns sur ce blog.
Leur sujet est toujours un peu le même : comment vivre mieux.
Eh bien le livre dont je vous parle aujourd'hui ne vous le propose pas !
Ou plutôt si, mais en ne faisant rien de particulier.
Et ça, c’est chouette quand même !

Evidemment, c'est une parodie et c'est annoncé dès les premières pages.
Mais qu'est-ce que c'est drôle.
L'auteure démonte tous les principes de la méthode Konmari en reprenant la forme des livres de Marie Kondo.
Si vous ne l’avez pas lu, vous pourrez aimer quand même évidemment car ce livre s’adresse en général à tous les bordéliques qui essaient de se soigner (ou qui culpabilisent un peu, ou pas d’ailleurs).
On a presque tous entendu parler de ce livre de Marie Kondo qui pousse à tout jeter chez soi, et je l’ai moi-même lu et beaucoup apprécié.
Mais ce n’est pas grave, parce qu’il reste toujours des trucs chez soi dont on n’a pas pu se débarrasser (plein chez moi…).

Alors de quoi ça parle ?

Le maitre mot de ce livre est : Ne jetez rien, vous pourriez le regretter
Ne parlez pas à vos chaussettes si vous voulez être une personne normale, achetez des livres et faites des piles (ouais !!!!), conservez et achetez des tenues d’intérieur, il n’y a rien de mieux pour le confort et vénérez votre bordel.
Avec des petits dessins, des petits quizz, Jennifer Mc Cartney déconstruit les bienfaits du rangement et c’est très réjouissant.
Elle donne même des idées pour acheter un peu plus de bordel qu’on ne saura pas où mettre !

Si vous suivez mes modestes écrits, vous vous souvenez sûrement que j'ai opéré un grand tri de l'extrême dans ma maison l'an dernier.
Soyons honnête, on en avait bien besoin et ma maison est loin d'être vide, je vous rassure.
Et contrairement à ce que dit Jennifer Mc Cartney, chez moi ça marche bien mais son livre n'est pas là pour ça.
Elle dénonce (et elle a raison) l'injonction absolue qui veut que tout soit bon à jeter et que nos possessions ne nous rendent pas heureux, les mirages de ces maisons blanches et vides où on se demande qui peut bien vivre et elle réhabilite les intérieurs confortables et encombrés.

Et ça fait du bien !


Si Konmari vous hérisse le poil, si vous ne supportez pas qu'on vous parle de tri et de rangement, si vous avez envie de rigoler un bon coup, demandez vite ce livre à votre libraire (et gardez le dans votre bibliothèque qui déborde déjà, on s'en fout).





dimanche 24 septembre 2017

Salade César comme à New york 🍲🧀🍽🌞

La semaine dernière, Syl nous régalait sur son blog avec une délicieuse salade Caesar.
Cela m'a rappelé une autre salade caesar mangée un jour de trop plein de plats indiens alors que nous passions à Bangalore (j'en parle un peu ici).
Le Hard Rock Café, pas du tout typique, nous avait accueilli pour ce plat pas du tout indien (et pas dans les prix locaux non plus) qui nous avait fait un bien fou.
Depuis, j'ai un amour particulier pour cette salade et surtout pour ses copeaux de parmesan et sa sauce onctueuse !!!




Et puis je me suis souvenue que j'avais testé une des recettes de mon livre New York Les recettes cultes au début des vacances et que justement, j'avais quelques photos jamais publiés !!
C'était le moment où jamais, le mois américain va bientôt se terminer, tout comme le tout petit été indien de quelques jours auquel nous avons eu droit en Normandie.
Pour l'occasion, j'avais fait ce qu'on appelle une "salad in a jar", ou en bon français une salade dans un pot.
J'ai tout superposé et j'ai mis la sauce à part.
Au moment de déguster, on ouvre le bocal, on nappe de sauce (on peut secouer si on veut) et il n'y a plus qu'à planter sa fourchette !




Si cela vous tente, voilà la recette toute simple pour une personne : 

  • 12 feuilles de salade romaine (ou une salade ferme et croquante)
  • des câpres (pas pour moi)
  • parmesan en copeaux (c'est important)
  • croutons (faits maison c'est facile et meilleur)
  • des filets de poulet cuits émincés (pas dans la recette du livre)


Pour la sauce (tous les ingrédients doivent être à température ambiante) : 

  • 1 jaune d'oeuf
  • 1 cs de jus de citron
  • 1 cc de moutarde
  • 90g d'huile neutre
  • 1 cc de pâte d'anchois
  • 1/2 cc de miel
  • Ail écrasé (3 gousses dans la recette d'origine)
  • 3 cs de parmesan rapé


Dans un bol, fouetter le jeune d'oeuf, le citron et la moutarde.
Quand le mélange est homogène, ajouter l'huile progressivement en fouettant.
Ajouter alors les autres ingrédients et mélanger pour que ce soit bien lisse.

Laver et sécher la salade (pour un bocal, la couper en lamelles), mélanger doucement avec la sauce puis ajouter le poulet, les croutons (les câpres), et le parmesan.




Clairement, ce que je préfère dans cette salade, ce sont les copeaux de parmesan qui viennent donner du piquant, associés à la douceur du poulet et au croquant des croutons et de la salade.
On peut ajouter ce que l'on veut pour en faire un plat complet, des tomates, des oeufs durs, du maïs...
Mais ces quelques ingrédients donnent un résultat équilibré juste parfait.




Voilà une idée pour votre lunch box de la semaine peut-être.
Chez nous, on a très envie d'un banana bread en ce moment, mais ma minette veut absolument participer et comme elle tousse beaucoup, je me dis que même le passage à 180° risque de ne pas tuer tous les microbes dans la pâte.
On va donc attendre un peu...




Je vous souhaite une belle soirée dominicale. 
Ici ce sera très calme, avec une bonne soupe de potiron avant de débuter la semaine par une journée "enfant malade".
Et puis mon robot me lâche en ce moment, juste au début de la saison des soupes, il va falloir que j'investisse.

Et vous ? Vous mangez quoi ?



Un peu d'Inde moderne pour passer une bonne soirée :)









vendredi 22 septembre 2017

Agatha Raisin enquête : La quiche fatale de M.C. Beaton

Il y a bien longtemps que l’on voit Agatha Raisin sur les blogs, notamment pendant le mois anglais en juin.
Avant même que ses aventures ne soient traduites en français, certaines lectrices les dévoraient déjà en anglais, ce que je ne crois pas être capable de faire.
Mais ce n’est pas grave puisqu’on peut désormais trouver les 7 tomes de ses aventures en français.

Les deux premiers trainaient dans ma PAL, et cet été m’a paru parfait pour découvrir le premier.

Agatha a décidé de se mettre au vert.
Elle a vendu son agence de communication, acheté une maison dans les Cotswolds, un endroit dont elle rêvait depuis toute petite, et elle quitte Londres pour changer de vie et prendre sa retraite tant qu’elle peut en profiter.
Elle a trouvé un petit cottage typique qu’elle a fait décorer par un professionnel et tout est prêt.
Mais ce qu’elle avait oublié, c’est l’ennui de cette nouvelle vie.
Elle ne cuisine pas, ce n’est pas une fée du logis, elle n’est pas douée pour les relations avec ses voisins, et ne sait pas trop comment apprivoiser les habitants du coin.
Elle tente alors de participer au concours de la meilleure quiche pour montrer qui elle est.
Mais tout ne va pas se passer exactement comme prévu…

Autant le dire tout de suite, je me suis beaucoup amusée avec Agatha.
Elle est un peu désagréable, pas sympa du tout au début du roman, mais c’est drôle et on voit bien quel genre de femme elle peut être.
Et puis les habitants du village où elle s’installe le lui rendent bien.
Evidemment, il y en a qui sont plus accueillants que d’autres, mais l’auteur n’oublie pas de nous montrer l’hypocrisie qui peut exister dans ces relations un peu obligatoires entre voisins.

L’enquête est intéressante, quoiqu’un peu secondaire.
La découverte du village est plus amusante, et j’aime bien ces romans où les personnages se construisent pour initier une série.
On découvre leur caractère, leurs relations, on a envie de les suivre et de les retrouver.
Je dois néanmoins avouer que je n’avais pas trouvé le coupable, ce qui est pour moi un gage de qualité.

Je ne dirais pas grand chose sur le style, sans intérêt particulier mais on enfile les pages comme une gourmandise et c’est déjà pas mal.

Fuyez la série télé par contre.
J’avais enregistré les épisodes et en regardant le premier, j’avoue ne pas avoir compris pourquoi les scénaristes se sont autant éloignés du roman.
Le cottage d’Agatha, par exemple, est censé être une petite maison meublée traditionnellement par un décorateur qu’elle va redécorer parce qu’on lui dit que c’est moche.
Dans la série, c’est une maison plutôt grande et meublée design qui se fait cambrioler !!!
Sans compter les personnages qui apparaissent sans prévenir et sans raison alors que ce n’est pas le cas à l’origine.

Mais laissons tomber ces divagations télévisuelles.
Si vous avez envie d’un roman léger et sympa pour la rentrée, un petit policier rigolo qui ne se prend pas au sérieux, n’hésitez plus !







mercredi 20 septembre 2017

Mon père était boxeur de Pellerin, Bailly et Kris

J’ai souvent vu passer cette BD sur les blogs peu après sa sortie, mais on la voit moins j’ai l’impression.
Je l’ai néanmoins mise dans mon panier sans hésiter quand je l’ai vu sur les rayonnages de ma bibliothèque.

Barbara ne voit plus vraiment son père depuis plusieurs années.
Elle a grandit et depuis le divorce de ses parents, les liens se sont distendus.
Mais son métier l’amène à faire un reportage sur la boxe et elle choisit de suivre son père pendant quelques jours.
Elle redécouvre alors cet homme qu’elle connaissait si mal…

En ouvrant l’album, j’ai été surprise de découvrir que l’histoire se passe en grande partie à Rouen, et plus particulièrement au-dessus de la piscine que je fréquentais quand j’étais étudiante.
C'est un petit clin d'oeil amusant qui m'a entrainé à chercher dans les illustrations des lieux connus, des quartiers des environs. 
Mais la BD ne vaut pas que pour cela. 

Le style graphique est assez particulier, un peu esquissé, mais j'ai trouvé que cela allait bien avec le récit. 
Cela donne une impression de mouvement et une dynamique qui collent avec les scènes de boxe. 
Les couleurs sont aussi marquantes puisque les planches sont souvent dominées par une ou deux teintes, du sépia pour le passé, des tonalités de gris et de rouge pour les scènes actuelles.


Quant à l'histoire, le portrait esquissé est autobiographique. 
Barbara Pellerin raconte ce père qu'elle a redécouvert trop tard, et esquisse un portrait sensible et plein de pudeur. 
C'est parfois un peu trop esquissé mais ce n'est pas un roman alors même si je suis un peu restée sur ma faim, je vous recommande tout de même ce joli portrait. 


Ma bibliothèque ne l'avait pas, mais apparemment, il y a un dvd du reportage tourné par B. Pellerin avec cette BD. 










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