jeudi 15 septembre 2016

La photo du mois #24 : Dentelle

En ce mois de rentrée, c'est Giselle qui nous propose un thème qui me rappelle mon enfance et ces petits jours que je reprisais sur de vieilles nappes et des draps anciens pour me faire de l'argent de poche (ma maman est couturière, j'étais à bonne école) :

La dentelle 

Pour une fois, j'ai su tout de suite ce que j'allais publier.
Il y a dans mon jardin une fleur particulière qui s'appelle physalis ou amour en cage.
Je crois que ce n'est pas celle qui est la plus productive, mais elle nous fait chaque année de belles fleurs oranges qui dévoilent ensuite un fruit sucré.
Quand l'hiver vient, si on ne les coupe pas, la fleur qui enveloppe le fruit se décompose et devient une dentelle fine qui joue avec le soleil.






Et on se précipite chez mes camarades pour voir d'autres belles dentelles :

Akaieric, Alban, Alexinparis, Angélique, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Calamonique, Carole en Australie, Champagne, Chat bleu, Chiffons and Co, Christophe, Claire's Blog, Cocazzz, Cricriyom from Paris, Cécile, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dom-Aufildesvues, E, El Padawan, Escribouillages, Estelle, Eurydice, Evasion Conseil, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Giselle 43, J'habite à Waterford, Je suis partie voyager, Josette, Josiane, Kenza, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l'Air, La Tribu de Chacha, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilou Soleillant, magda627, Mamysoren, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Nicky, Noz & 'Lo, Paul Marguerite, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Rythme Indigo, Sinuaisons, Sous mon arbre, Tambour Major, Testinaute, The Beauty is in the Walking, Tuxana, Woocares, Xoliv\', écri'turbulente.




mardi 13 septembre 2016

J'arrête de procrastiner de Diane Ballonad Rolland

Cet été, vous l’avez vu, j’ai décidé de changer plein de choses pour vivre mieux.
J’ai ressorti mes livres de méditation, j’ai réorganisé et désencombré ma maison, j’ai même fait du vide autour de mon vélo d’appartement en ayant le secret espoir de m’y remettre.
Mais le GROS point noir qu’il me reste à affronter, c’est clairement ma propension à PROCRASTINER !!!




Quelques soient les tâches à accomplir, qu’elles me plaisent ou pas, qu’elles soient professionnelles ou de loisir, je les laisse trainer, je les reporte de to-do-list en to-do-list et surtout, je culpabilise énormément, bien que je n’arrive pas à me décider à les accomplir.
Cette année, ça a été la pire année de ma vie de ce point de vue.
Le fait d’avoir une petite minette de deux ans gardée à la maison est un peu responsable, ma santé cet hiver l’est aussi, mais soyons honnête, c’est quelque chose que je subis depuis pas mal d’année.

dimanche 11 septembre 2016

Des pancakes tout moelleux...

La semaine a été bien chargée.
Le retour du train quotidien, les réunions de pré-rentrée, les problèmes administratifs à régler, les petits grains de sable qui viennent enrayer la machine.
Ma minette a repris le rythme des journées passées avec son papa (et me l'a un peu fait payer samedi...).




Une nouvelle année est lancée et tout annonce qu'elle sera éprouvante.
On va faire avec, je sais qu'il y aura aussi de beaux moments (et de belles lectures).
Il fallait donc bien un peu de réconfort en ce weekend et voilà une petite recette parfaite pour le petit déjeuner du dimanche ou pour un brunch bien copieux !!




C'est le mois américain chez Titine, et il y a longtemps que je voulais tester les pancakes au lait fermenté.
C'était le moment où jamais.
Je suis donc partie en quête de lait fermenté dans mon supermarché de campagne.
Et là, miracle, il y en avait, ainsi que du lait ribot.
S'en est suivi une intense réflexion sur les avantages de l'un et de l'autre, mais comme je ne connaissais pas du tout la différence entre les deux, j'ai pris celui qui était indiqué sur la recette.




Je m'interroge un peu sur les choix de Leclerc pour le packaging d'un lait bien français.
Le lait ribot est apparemment associé aux symboles de la Bretagne, et le lait fermenté aux pays du Moyen Orient.
Bon, admettons, les publicitaires sont un peu simplistes parfois.




Et pour en revenir au lait fermenté, cet essai est concluant !!!
Je ne ferai plus jamais de pancakes sans lait fermenté !
La différence est flagrante.
Quand on utilise du lait normal, les pancakes sont un peu fermes, mais là, ils sont tout moelleux et bien aérés.





Pour 30 pancakes * : 

  • 300 g de farine
  • 40 gr de sucre
  • 10 gr de levure 
  • 5 g de bicarbonate de soude alimentaire
  • 600 ml de lait fermenté
  • 3 oeufs 
  • 70 g de beurre fondu
  • des myrtilles, de la banane, du sirop d'érable... **




Dans un saladier, mettre les ingrédients secs : farine, sucre, levure, bicarbonate.
Dans un verre doseur, mettre le lait, les oeufs et le beurre fondu et mélanger.
Verser le liquide dans le sec progressivement en fouettant.
Plus vous fouettez, plus les pancakes seront lisses et aérés.

Dans une poêle bien chaude, mettre un rond de pâte.
Quand de petites bulles se forment, retourner le pancake avec une spatule et faire cuire 2 minutes de l'autre côté.

Dégustez !!



*J'ai fait un mix personnel de la recette du livre New York, les recettes cultes et de celle de Mimi Thorisson sur son blog.

**J'ai fait deux énormes pancakes avec des myrtilles jetées dans la pâte pendant la cuisson et c'était parfait, mais on peut imaginer toutes les combinaisons possibles.


Verdict : A la maison, on adore !!
Il en restait beaucoup ce matin, et c'était un vrai plaisir de les recouvrir de sirop d'érable.
Ils sont moelleux à souhait et vraiment, je suis fière de moi.
J'ai fait plusieurs versions : myrtilles et glace au yaourt (miam), banane + chocolat + lait concentré sucré (ceux qui sont allé à Bangkok me comprendront), sirop d'érable...
N'hésitez pas à partager les vôtres pour nous donner des idées !!








Et la petite chanson un peu tristounette du dimanche 
(je ne suis pas sûre que ce soit parfait pour un dimanche soir, mais c'est mon humeur du moment ;^) )






vendredi 9 septembre 2016

Mon cahier récréatif "Méditation"

Aujourd'hui, c'est vendredi, la fin de la semaine, il fait beau, les oiseaux chantent et on profite encore un peu de l'été.
Du coup, j'ai eu envie de prolonger les billets "méditation" de l'été et de vous parler d'un très joli cahier dédié à la méditation pour les enfants.




Il n'est pas toujours facile de trouver un livre simple qui explique clairement aux petits comment méditer.
"Méditer" est d'ailleurs un bien grand mot pour désigner en réalité la concentration, la pleine conscience des évènements, la prise de conscience de son environnement.
Et c'est ce que propose ce cahier selon un mode très ludique.




L'auteur Marine Locatelli a choisi de convier l'enfant à une promenade virtuelle dans la nature.
Par étape, il va pouvoir se poser et se concentrer sur sa respiration, sur ce qu'il ressent, sur ses émotions.
Il est invité à se remémorer un moment agréable, à déguster son goûter en pleine conscience, en faisant attention à la texture, à l'apparence, au goût.
Au fur et à mesure, il apprend à chérir les bons moments et chaque instant de sa vie.
Les 7 étapes du parcours le font évoluer en douceur vers une meilleure conscience de lui-même :

  1. Porte ton attention sur ta respiration
  2. Ton corps ressent tout ce que tu vis
  3. Observe tes pensées
  4. Explore tes émotions
  5. Sois confiant et sûr de toi
  6. Sois ouvert à ta gentillesse
  7. Ressens l'empathie, l'amour et le bonheur dans ta vie




Les illustrations de Thomas Tessier sont très colorées et toutes douces.
Les visages sont expressifs et pour les enfants très intéressés par les émotions comme la mienne, c'est très intéressant à observer.
Le petit garçon est accompagné par un petit écureuil adorable qui fait lui aussi les exercices.




C'est un cahier plutôt destiné aux enfants à partir de 6 ans, et s'ils savent lire, ils peuvent se débrouiller tout seuls.
Mais si vous le lisez avec eux, beaucoup d'exercices peuvent être pratiqués dès 4 ou 5 ans.
C'est aussi un cahier plein de bonnes idées pour les parents.
Ma minette est un peu jeune, mais il y a des exercices que nous faisons déjà ensemble.

En bref, je vous le conseille, surtout si vous avez un enfant un peu stressé par la rentrée.
C'est le moment parfait pour l'aider à passer ce cap en adoptant des habitudes qui lui serviront longtemps.







Merci Eyrolles
pour ce livre inspirant

mercredi 7 septembre 2016

Amours de Léonor de Récondo

Voilà un roman qui a beaucoup tourné sur les blogs.
Je l'ai aussi beaucoup vu sur les tables des libraires où cette auteure est souvent mise en valeur.
Je cherchais une lecture courte pour le mois d'août, sachant que je n'allais pas avoir beaucoup d'occasion d'écouter un livre audio (à part les courses et le trajet pour la piscine).
4h15, ça m'a paru un bon choix et effectivement, j'ai mis un certain temps à l'écouter.
(mais ce n'est pas la faute du roman)

Céleste était bien jeune quand elle est arrivée chez les Boisvaillant. 
Quand monsieur de Boisvaillant a forcé sa porte et son lit, elle n'a rien dit, subissant ce que madame de Boisvaillant subissait aussi. 
Pas de plaisir, si peu d'amour, une vie faite de corvées et de soumission, quand à l'étage du dessous, la vie est pleine d'ennui et d'égale soumission. 
Et puis Céleste est enceinte. 
Alors que madame de Boisvaillant n'arrive pas à avoir d'enfant, elle découvre cette grossesse avec des sentiments mêlés... 

Quelle tristesse que ce roman !
Je m'attendais à autre chose, je l'avoue.
En lisant les différents billets sur les blogs, j'avais compris qu'il s'agissait d'une histoire d'amour lesbien, ou d'amours contrariés, un truc un peu à l'eau de rose.
Et puis finalement, ce roman qui s'intitule "Amours" (au pluriel !) parle surtout de déception, d'absence d'amour, de délaissement, de mépris, d'oubli de l'autre, de vacuité, même si certains arrivent tout de même à s'aimer un peu, mais de quel façon.
C'est tellement triste, sans espoir de réconfort.

Mais l'écriture est très belle.
Léonor de Recondo sait manier sa plume avec brio.
En peu de pages, quelques mois de cette famille défilent sous nos yeux et tout change sans changer vraiment.
Les maitres restent les maitres et les petites servantes servent jusqu'au bout.

Il y a aussi de bien jolies scènes qui marquent l'époque et ses changements.
Victoire, influencée par une amie, décide de brûler tout ses corsets, elle veut s'habiller chez Poiré et préfère se faire photographier plutôt que peindre.
L'histoire pourrait être datée par ces scènes, mais elle reste finalement très intemporelle.

Cela semble léger, une petite histoire sans doute tellement banal, mais c'est tellement profond que cela ne peut que toucher celui qui lit ce récit.

Attendez-vous à verser une petite larmichette à certains moments, mais laissez-vous aller.
Et puis 4h15, ce n'est pas bien long !




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