J'abandonne rarement les romans que je commence.
C'est sans doute un défaut
car je ne peux me débarrasser
de ces livres qui encombrent ma table de nuit et ma mémoire.
Mais c'est comme ça.
Et pourtant, j'ai eu bien souvent la tentation de laisser tomber
celui-ci.
J'ai eu beaucoup de mal à
m'intéresser à cette histoire et son
personnage principal m'a laissé de
glace.
Sa mère qui a interdiction de l'appeler a
transgressé cet interdit pour lui annoncer le décès
de sa grand-mère.
Voilà un an qu'il ne l'a pas vu mais le
souvenir de cette grand-mère adorée va le hanter pour
les heures qui vont suivre.
Mais Slava est aussi dans l'attente d'une confirmation.
Il a proposé un article à
la rédaction du journal pour lequel il travaille et attend la décision
de publication...
Je me suis ennuyée.
Je n'ai pas su déceler ce que l'auteur veut exprimer,
je n'ai pas vu où il voulait en venir.
Il lance des pistes, des débuts d'histoire mais ne se focalise
sur rien.
Du coup, on ne sait pas où regarder, on attend un chemin tout en
sautant sans arrêt d'un fil narratif à un autre.
Il y a l'histoire de la grand-mère et du grand-père
de Slava, un peu vite expédiée, l'histoire de Slava, jeune
journaliste qui ne se trouve pas, sa vie amoureuse également mais cela
manque de saveur.
J'ai l'impression d'avoir lu ce genre d'histoire souvent et
mieux écrit.
Slava est issu d'une communauté juive immigrée et fait tout pour
s'en détacher.
Il interdit à ses parents de le contacter, change
de quartier, mais regrette finalement de s'être éloigné.
Il couche avec sa collègue la plus proche dans un moment de
tristesse, après être passé dans une boîte de nuit à
la mode.
C'est assez cliché et je n'ai pas vu où
était
l'originalité de ce roman.
Pas de trouvaille stylistique, pas d'originalité
thématique,
pas de passion dans ce roman.
Ce n'est pas mal écrit, rassurez-vous, mais c'est bien
lisse.
Bref, je n'ai pas accroché.