Aucun message portant le libellé Inde. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Inde. Afficher tous les messages

lundi 22 juin 2020

Indian summers 🕉🇬🇧🇮🇳📺

Il y a pas mal de temps, j'avais remarqué une petite série sur France O, une de ces séries qui ne payent pas de mine, pour lesquelles on ne fait pas trop de pub et qui pourtant sont vraiment chouettes. 
Pendant le confinement, la saison 2 était disponible en intégralité sur le replay de France TV. 
Les deux saisons sont régulièrement rediffusées et on peut trouver les deux saisons en DVD dans toutes les bonnes bibliothèques. 




L'histoire se déroule l'été à Simla en Inde. 
Pendant la saison chaude, les Anglais qui vivent à New Delhi y déménagent pour fuir la chaleur étouffante de la ville. 
Le spectateur se retrouve plongé dans la petite communauté britannique qui régit l'Inde en 1932 à la veille de la décolonisation. 
Les évènements politiques se déroulent en arrière fond et les différents personnages y prennent plus ou moins part. 
Il y a des histoires d'amour, des secrets, des haines, des rivalités, des Indiens et des Anglais. 




Ce savant mélange donne un résultat plutôt réussi. 
Tout tourne autour du Club et de sa propriétaire Cynthia, et de Ralph qui ambitionne de devenir vice-roi et qui est secrétaire de celui qui est en place. 
L'histoire évite de tomber dans le sentimentalisme trop poussé en restant vraisemblable et la période choisie permet de raconter le déclin de l'empire britannique. 





Les décors sont superbes. 
La série a été tournée à Penang en Malaisie pour être dans un lieu qui conserve l'authenticité de cette période. 
En cherchant un peu, j'ai trouvé un site qui montre l'Etat de certains bâtiments qui ont été restaurés pour le tournage. 
Les lieux sont donc authentiques, et tout a été construits par les Anglais lors de la colonisation. 
C'est assez bluffant de voir le travail accompli ! 
(et si le club vous dit quelque chose, c'est parce que le film Indochine y a été tourné !)






Alors ? Vous êtes tentés ? 
J'avoue avoir une affection particulière pour cette période, même si, évidemment, ce n'était pas ce qu'on fait de mieux en terme de respect de son prochain. 
Malheureusement, il n'y a que 2 saisons. 
La production en avait prévu 5 mais une mauvaise programmation de la deuxième n'a pas permis de réunir assez de téléspectateurs et vraiment, c'est dommage ! 






dimanche 3 mai 2020

Un egg curry pour mon bento 🐓🍱🍛🍳(ou un potato curry ?)

Je me suis aperçue récemment que mon vieux blog de bento n'était plus accessible.
Il va falloir que je vois si je peux récupérer quelque chose mais j'ai peu d'espoir alors je me suis dit que je pourrais sans doute publier quelques recettes que j'aime beaucoup par ici.
Et comme c'est le premier dimanche du mois, une recette indienne était toute indiquée.




Cela va peut-être vous paraitre bizarre mais les egg curry, c'est mon péché mignon, ma gourmandise salée à moi !
J'adore ça et c'est tellement facile à faire !
J'en ai peu mangé en Inde parce qu'il faut quand même que les oeufs soient frais et du coup, c'est un peu risqué en dehors de certains restaurants.
On en trouve peu aussi dans les restaurants indiens en France, ce n'est pas vraiment un plat qui fait rêver.
Mais si ça vous tente, voilà ma recette !!
Et si vous n'aimez pas les oeufs, faites tout pareil en mettant des pommes de terre (ou des tomates en quartier, c'est délicieux). 
Vous obtiendrez un délicieux potato curry !!! 




Ingrédients : 

  • Oeufs durs (ou pommes de terre ou tomates cuites coupées en quartier)
  • raisins secs
  • noix de cajou non salées
  • une petite briquette de lait de coco
  • un oignon 
  • riz basmati
  • sésame grillé
  • curry jaune en poudre ou en pâte (je fais mon mélange moi-même avec plein de curcuma, du cumin, de la coriandre, un peu de quatre épices, une pointe de paprika mais quand je veux faire vite, je mets du curry tout prêt)


 Dans une sauteuse à bords hauts, faire revenir l'oignon coupé en petits morceaux, puis mettre les épices et enrober les morceaux d'oignons.
Ajouter le lait de coco, le raisin et les noix de cajou et laisser cuire 5 bonnes minutes.
Ajuster les épices à votre goût et laisser encore cuire 5 minutes au moins.
Plus la sauce épaissit, meilleur sera le curry.
Au moins 5 minutes avant de servir, déposer les oeufs (ou les pommes de terre) dans le curry.

Parsemez le riz basmati de sésame avant de servir (et de coriandre fraiche si vous en avez... miam).
L'idéal est de servir les oeufs (ou les patates) dans la sauce pour pouvoir y tremper le riz.




Alors ? ça vous tente ?

J'ai bien envie de les mettre au menu de la semaine prochaine !
Et je m'aperçois que je n'ai finalement pas lu ce livre 😆

Si vous voulez accompagner ces oeufs de cheese naans, la recette est par là !!!












D'autres recettes chez Syl 












dimanche 1 mars 2020

Mango lassi pour un lazy sunday... 🍹

Je trouvais que ça sonnait bien pour un titre, mais mon sunday n'a pas été lazy du tout 😂.
Mais au moment du goûter, j'ai trouvé un peu de temps pour faire des lassis.
Il y a plusieurs semaines que je voulais faire goûter à mes enfants cette boisson qui évoque tant de choses pour moi, pour pouvoir participer aux étapes indiennes de Hilde.
Voilà qui est chose faite et je vais essayer d'être plus régulière (j'ai bien envie d'un byriyani pour le premier dimanche de mars). 




Mais commençons avec un lassi.
Cette boisson, je dois l'avouer, est un peu difficile à boire en Inde parce que vous n'êtes jamais sûr de la fraicheur du yaourt ou du lait 🙈.
Mais si vous êtes chez une personne de confiance ou dans un restaurant à peu près convenable, vous pouvez vous laisser tenter (c'est souvent le cas dans les grands hôtels où le buffet du petit déjeuner est moins risqué pour nos intestins d'occidentaux). 




Il y a des lassis nature, à la rose, à la mangue, à la cardamome...
La recette est toujours sur une même base de yaourt liquide ou de lait fermenté.
En France, je trouve que le lait fermenté Paysan Breton est parfait ou un yaourt à la grecque pour un lassi plus épais.
Le lait, et le lait coupé à l'eau qu'on trouve dans certaines recettes font perdre le coté crémeux.
C'est dommage. 



Je vous livre la recette de ce livre qui est pas mal :



Et maintenant, je vous dis comment je fais (comme mes copines indiennes en vrai 😋).
Je prends du lait fermenté ou du yaourt à la grecque que je mets dans le blender avec quelques glaçons et j'ajoute... du jus de mangue !!
Je mets un peu plus de jus que de yaourt.
Si vous avez choisi un jus de bonne qualité, l'effet est le même (et vous évitez de faire tourner le lait avec le fruit frais dans le blender).
Pour un lassi à la banane, par contre, ça marche moins bien 😁. 




Et je vous souhaite une bonne semaine avec ce chanteur qui vous emmènera en Inde sans billet d'avion...

 





http://www.lelivroblog.fr/archive/2020/03/01/le-halva-6216500.html











mercredi 17 juillet 2019

Bangalore de Simon Lamouret [BD]

Petit à petit, je digère mon voyage en Inde et je garde les meilleurs moments.
Parmi ceux-ci, il y a un passage express à Bangalore entre un avion et un train sur la route de Hampi.
C'est une ville très particulière où une zone digne de la Silicone Valley s'est développée, où l'aéroport est impeccable et ses plates-bandes soignées, et où les ruelles de la ville ressemblent à toutes les ruelles des villes indiennes avec leur lot de surprises pour les Occidentaux.

Simon Lamouret séjournait en Inde et a eu envie de se poser dans cette ville pour l'observer et la dessiner.
C'est l'une des villes les plus riches en parcs et jardins, ce qui laissait penser qu'elle suivait un rythme différent.
Mais je ne crois pas et c'est apparemment aussi la conclusion à laquelle il est arrivé.

Dans cet album, les pages en noir et blanc se succèdent.
Il s'agit parfois de grandes illustrations sur deux pages, d'autres fois de petites séquences d'une ou deux pages avec des cases légendées.
Le trait est vif et rond, les nuances de gris rendent bien les paysages et je me suis retrouvée dans certaines rues que j'ai aimé reconnaitre.
L'auteur est ironique et tendre, il dépeint l'Inde comme elle est et s'en accommode.
S'il ne peut pas faire comme il avait prévu, il change ses plans, comme le font les Indiens eux-mêmes. 
Les dessins sont censés avoir été pris sur le vif, au coin des rues, et l'effet "petite scène" est parfaitement réussi.

J'avoue avoir toujours une affection particulière pour ces albums dessinés.
Je sais comme il est difficile de rendre ce qu'on ressent et ici, j'ai trouvé que Simon Lamouret y parvenait vraiment.
On sourit, on scrute les dessins, on cherche les détails.
C'est très agréable à lire et je vous conseille Bangalore sans hésiter que vous ayez envie d'aller en Inde ou non !!











lundi 24 septembre 2018

India train


Elle adorait les trains.
© Rishi Deep
Le balancement régulier, le mouvement immobile qui entraine loin, l’arrachement et l’éloignement…
Ce qu’elle préférait, c’était les trains couchettes.
S’endormir au son des roues qui claquent sur les rails, se laisser porter par le souffle de l’air qui entrait par les fenêtres entrouvertes, écouter les bruits des dormeurs qui partageaient sa nuit…
L’arrivée se faisait souvent au petit matin, quand tout dormait encore.
C’était un temps suspendu, un voyage qui ne coutait rien, un déplacement qui ne se payait pas en journée de vie.

Sauf ici.
Les trajets étaient longs et il fallait parfois enchainer les trains, changer à minuit, arriver à midi, attendre plusieurs heures et repartir.
Et puis elle s’était encore fait avoir !
Elle avait bien vu que ce n’était pas un billet de première qu’on lui vendait.
Elle avait eu beau insister, il n’y avait soi-disant plus de place.
Heureusement qu’elle n’avait pas payé trop cher.

Le temps filait mais la gare était encore loin.
Il fallait supporter la musique du voisin du dessous, les bruits de mastication de celui d’en face.
En Inde, le silence était rare.
Elle choisissait toujours la couchette du haut dans le couloir.
Cela lui donnait l’impression (illusoire) de dominer la situation.
Elle attachait ses chaussures fermement à son sac pour les retrouver à son réveil, enroulait ses jambes dans les lanières et ne dormait pas aussi bien que dans d’autres pays, il fallait bien l’avouer.
Et les cafards et les rats sous les couchettes, elle avait encore du mal malgré ses nombreux séjours.

Il lui restait 2 mois de contrat.
Elle pourrait ensuite choisir une autre destination.
Cela ne lui ferait pas de mal, elle avait besoin d’une pause.
Elle se demandait parfois ce qu’elle fuyait avec cette vie d’errance.
Mais en général, elle s’arrêtait bien vite.
Il valait mieux éviter ce genre de considération si elle ne voulait pas devenir folle.

Elle sentit que chacun s’agitait.
Elle regarda sa montre, il était bientôt 7h, Madurai se rapprochait.
Encore un trajet sans encombre, c’était déjà ça ! 




Je voulais mettre ma propre photo de ce train, avec moi dessus mais je ne la retrouve pas alors tant pis. 
Voilà mon texte et c'est déjà pas mal.



D'autres textes chez Leiloona... 





jeudi 7 juin 2018

Confident royal de Shrabani Basu

Je vous emmène dans l'entourage très proche de la reine Victoria à la fin du 19e siècle.
Vous le savez peut-être, après avoir perdu son mari, la reine s'est entiché d'un solide écossais et après la mort de celui-ci, d'un de ses serviteurs indiens.
Voilà l'histoire de ce serviteur qui est monté très vite dans les échelons du personnel de la reine.

Lors de son jubilé, la Reine Victoria veut honorer ses invités indiens en faisant venir du personnel d'Inde pour servir à sa table.
C'est un grand honneur mais elle aime beaucoup ses serviteurs indiens qu'elle va emmener partout, et plus particulièrement Abdul Karim. 
Ce jeune homme lui plait et progressivement, il se rapproche de la reine jusqu'à devenir son secrétaire particulier, son munshi...

J'ai été déçue par ce livre parce que je m'attendais à autre chose.
Comme il y a eu une adaptation cinématographique, j'ai cru qu'il s'agissait d'un roman.
Hélas (pour moi), ce n'est pas du tout le cas et on ne peut se faire aucune illusion là dessus.
Il s'agit plutôt d'une longue description de ce que fut le séjour du Munshi de la reine Victoria à la cour, avec force détails et citations.
On peut lire le récit des tentatives des proches de la reine pour éloigner cet homme, le discréditer auprès de Victoria car il prenait beaucoup de place.
On a conscience qu'il s'était installé dans sa position alors qu'il n'en avait a priori pas le droit étant de basse extraction, ce qui déplait beaucoup à la famille.
Hélas, l'auteur ne prend pas vraiment parti, laisse entendre que tout le monde est méchant avec le munshi, quoi qu'on n'en soit pas si sûr, et on ne sait pas trop quoi en penser.
Le film tiré du livre a l'air plus clair sur ce point, mais clairement en faveur du munshi.

Si ce personnage vous attire, le livre pourrait vous plaire.
Pour ma part, j'avais d'abord écrit "on assiste" mais justement, c'est là le problème.
On assiste à rien du tout.
On lit le rapport des évènements appuyé sur les textes conservés dans les archives, les lettres de la reine, celles de son médecin, de son secrétaire, et bien sûr de son munshi, quoi qu'il y en ait eu beaucoup de détruites.
L'auteure a retrouvé le carnet personnel d'Abdul Karim et a donc pu ajouter des citations.
Cela n'apporte néanmoins pas grand chose à ce livre compact, qui se répète un peu parfois en suivant la chronologie des évènements mais qui reste au niveau de la description et interdit toute empathie ou toute entrée véritable dans l'histoire.

Si ce genre d'essai historique vous plait et si l'histoire du munshi vous intéresse, ce livre pourrait vous plaire.












vendredi 13 avril 2018

La tresse de Laetitia Colombani 🎧📘 [Prix Audiolib]

Voilà un joli petit roman !!

J'ai débuté la découverte de la sélection du prix Audiolib de cette année par deux lectures où je suis passée complètement à côté.
J'ai enchainé avec un livre que j'avais déjà lu, ce qui est forcément moins drôle, et voilà enfin une lecture que je pourrais qualifier de "jolie découverte".
J'avoue l'avoir lu aussi dans un contexte particulier.
Je me forçais un peu à en terminer deux autres dans d'autres formats et il est apparu comme une bulle d'oxygène à côté de ceux que j'avais du mal à finir. 

En Inde, Smita est une intouchable. 
Pour survivre, elle vide quotidiennement les latrines des notables du village, mais elle a décidé que sa fille irait à l'école pour qu'elle puisse avoir une autre vie. 
En Sicile, Giulia travaille dans la fabrique familiale où son père récupère et traite les cheveux des Siciliens avec ses ouvrières. 
Au Canada, Sarah est avocate et mène sa vie professionnelle d'une main de fer, au détriment de sa vie familiale... 

Lorsque j'ai ouvert ce roman, j'avais lu pas mal de billets assez contradictoires.
Il y a d'abord eu les enthousiastes, ceux qui étaient écrits par des lectrices qui avaient adoré, et puis il y a eu celles qui n'ont pas aimé, jugeant le roman trop "facile".
J'étais donc prévenue, il ne me restait qu'à me faire mon propre avis.
Et en effet, ce roman est peut-être un peu facile, on devine la fin très vite, MAIS ce sont aussi de belles histoires et c'est plutôt bien écrit.

Les trois histoires qui nous sont racontées se croisent dans les différents chapitres, et de temps en temps, des petits poèmes sont insérés, dévoilant la voix de la narratrice.
Ces textes courts offrent une respiration et un peu d'originalité à l'ensemble.
Les différentes histoires se tissent parfaitement dans un entrelacement désormais classique mais bien exécuté.
Il y a également beaucoup de thèmes abordés comme le poids de l'héritage, l'enfermement que la société peut imposer, le poids des décisions qu'on prend. 
J'ai beaucoup aimé l'histoire indienne, je ne sais pas trop pourquoi, sans doute parce que c'est Smita qui a la vie la plus difficile. 
Celle de Sarah est intéressante aussi mais j'avoue que l'histoire de cette working girl qui laisse sa vie privée de côté m'a moins séduite. 
Celle de Giulia en Sicile est touchante, il y a l'amour des livres aussi qui unit les corps (et puis je connais un peu ce coin de Sicile). 

La version audio est séduisante avec une alternance de trois voix féminines. 
L'auteure lit elle-même le récit de Sarah et les pages de la narratrice, Rebecca Marder lit l'histoire de Giulia et Estelle Vincent celle de Smita. 
Elles nous emportent et leurs voix sont assez différentes pour qu'on les distingue bien. 
Et puis 5h d'écoute, ça va tellement vite qu'on ne s'ennuie pas. 


En lisant ce livre, il ne faut sans doute pas attendre plus que ce qu'il donne, trois belles histoires qui se croisent joliment et donnent un peu à réfléchir.
Je vous le conseille en tout cas. 





jeudi 15 décembre 2016

La photo du mois #27 : Mains au travail

Ce mois-ci, c'est Lavandine83 qui dirige nos regards vers un endroit qui s'agit souvent quand on fait des photos dans la rue :

Les mains au travail

Et là, j'ai un gros problème !!
Depuis mon voyage en Inde, c'est un peu une passion.
Je photographie des pieds depuis très très longtemps, et des mains en action depuis ce voyage.
J'ai pu mesurer à quel point c'est parfois techniquement difficile parce que justement, si les mains travaillent, elles bougent et elles sont floues !

Mais mon problème est surtout que j'ai une quantité énorme de photos de mains !!!!
Du coup, le choix a été plutôt compliqué et je n'ai pas pu m'empêcher de poster un autre billet avec d'autres mains au travail par ici.
Comme Lavandine83 a pris soin de restreindre un peu le sujet, cela m'a permis quand même de faire un choix parce qu'il fallait montrer uniquement les mains et pas de corps.

Voilà mon choix à contre-jour mais plein de couleurs, de diagonales fortes et de niveaux successifs 😆 (et le salon des refusés par ici).







Et plein d'autres mains par ici :


A chaque jour sa photo, Akaieric, Alban, Alexinparis, Angélique, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Calamonique, Carole en Australie, Chat bleu, Chiffons and Co, Chloé, Christophe, Cricriyom from Paris, Cécile, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dr. CaSo, E, El Padawan, Escribouillages, Estelle, Eurydice, Evasion Conseil, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J'habite à Waterford, Je suis partie voyager, Jess_TravelPicsAndTips, Josette, Josiane, Julie, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l'Air, La Tribu de Chacha, Lair_co, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilousoleil, Luckasetmoi, Lyonelk, magda627, Mamounette et ses aiguilles, Mamysoren, MauriceMonAmour, Milla la galerie, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Nicky, Noz & 'Lo, Pat, Paul Marguerite, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Sense Away, Sinuaisons, Sous mon arbre, Sweets Mix, Tambour Major, Testinaute, The Beauty is in the Walking, Tuxana, Who cares?, Xoliv', écri'turbulente, ÔBD.


Le salon des refusés ! (petite ballade en Inde)

Dans quelques minutes, à midi pile, la Photo du mois va apparaitre telle une reine dans le billet qui suivra celui-ci.
Mais ce mois-ci, choisir une photo et une seule était trop difficile.
J'en ai trouvé d'autres qui me semblaient aussi intéressantes et qui me semblaient demander à être enfin publiées :)
Alors j'ai eu envie de faire un salon des refusés pour les partager tout de même.

Saurez-vous trouver le thème de ce mois-ci en voyant ces photos ? 





Collier de fleurs à Madurai




Hampi et ma copine l'éléphant




Pour les filles pas douées en dessin qui ont honte à Diwali :)



Un petit piment ?




Nourrir les vaches




Et pour finir à contre-pieds... 








lundi 15 août 2016

La photo du mois #23 : Les touristes


Ce mois-ci, la photo du mois planchait sur un thème de circonstance proposé par BigBugs :

Les touristes !! 
c'est l'époque, et ils sont partout. sortez vos appareils photos et surprenez-moi encore une fois. pas de consigne particulière, choisissez même une vieille photo, si ça vous fait plaisir.

Ce thème m'a posé un vrai problème parce que voyez-vous, les touristes, j'essaie justement soigneusement de les éviter.
Du coup, sur mes photos, il n'y en a pas, ou peu.
Parfois, c'est difficile, parce qu'il y en a beaucoup sur un site au mètre carré, parce qu'on est arrivé après tout le monde et qu'il est compliqué de passer devant pour faire une belle photo "vide", parce que c'est un "spot" à photo et que tout le monde a envie d'être pris en photo à cet endroit.
Mais en général, je les évite.

Quand je passe devant le Louvre en rentrant le soir, je vois les touristes qui montent sur les plots et font semblant de tenir la pyramide.
C'est drôle et parfois, ils sont vraiment ridicules mais je prends rarement des photos.

Alors j'ai cherché un peu dans mes archives à quel endroit j'avais pris une photo avec et sans touristes.
Je le fais de temps en temps pour me souvenir qu'il y avait énormément de monde à un endroit et parce qu'on me demande parfois si nous étions seuls pendant la visite.
En Inde, je me suis aperçue que je l'avais fait beaucoup, mais on voit beaucoup trop les gens sur les photos et ils n'ont pas demandé à voir leur tête sur Internet.

J'ai donc abandonné certaines photos pour celle-ci prise à Cochin.
Cette dame indienne visitait elle aussi et était touriste dans son pays.
On la distingue un peu mais pas totalement.
Et puis ce coucher de soleil était si beau...







D'autres touristes par ici :

Josette, Brindille, CécileP, Sinuaisons, Cricriyom from Paris, Pilisi, Philisine Cave, Dom-Aufildesvues, Laurent Nicolas, Chiffons and Co, Aude, Alexinparis, Estelle, Rythme Indigo, Renepaulhenry, Alban, Woocares, El Padawan, AF News, Wolverine, Lyonelk, Pat, Champagne, Blogoth67, Cocazzz, Noz & 'Lo, Morgane Byloos Photography, The Beauty is in the Walking, Gilsoub, Giselle 43, magda627, Christophe, Guillaume, Lavandine83, J'habite à Waterford, Lilou Soleillant, Frédéric, La Tribu de Chacha, DelphineF, Mirovinben, Akaieric, Xoliv', Sous mon arbre, Luckasetmoi, Lau* des montagnes, Autour de Cia, Céline in Paris, Paul Marguerite, Tambour Major, Angélique, Claire's Blog, Pixeline, Carole en Australie, Lair_co, Mamysoren, Cécile, Danièle.B, KK-huète En Bretannie, écri'turbulente, Tuxana, Calamonique, Eva INside-EXpat, BiGBuGS, Nicky, Kenza, Chat bleu, François le Niçois, Gine, Eurydice, La Fille de l'Air, Carolyne, Krn, Lavandine, Nanouk, Mireille.





dimanche 31 juillet 2016

ॐ Un thali à ma façon ॐ

Si cette semaine a vu le soleil partir sous les nuages, la précédente a été chaude (et a sans doute constituée LA semaine chaude de cet été, faisons nous une raison en Normandie).
Ça faisait du bien d'avoir enfin chaud, ça m'a rappelé les vacances, la Thaïlande, la Birmanie et même l'Inde...
Et pourtant... ^-^




Mais je suis en train de digérer mon voyage en Inde apparemment.
4 ans après, je me dis qu'un nouveau voyage est envisageable (mais en taxi et avec un bon budget).
J'avais donc envie d'un bon petit Thali dimanche dernier.
Un Thali, c'est un plat complet qu'on sert en Inde dans une assiette compartimentée ou sur un plateau avec des petits pots contenants les sauces (les chutney), le dahl et le curry.
On peut faire les mélange qu'on veut, mais en général, il y a une portion de riz, une galette (chapati, naan, papadoum), et des pots de trucs pour tremper.
Chez nous, il y a du riz, du dahl, du chutney de mangue (quand on en a), du chutney de menthe, et des naans.
Dimanche, il y avait aussi des pakoras et des samossas mais pas faits maison.




Allez hop, au boulot !
Je m'y suis prise tôt (il faut anticiper, même si ça cuit tout seul) et j'ai sorti mes assiettes made in India qui s'appelle justement des thalis !
Chez le Souci du détail, j'en ai même trouvé un pour ma fille !




J'ai déjà donné ma recette de cheese naan par ici.
A 9h, j'ai donc malaxé ma pâte pour préparer mes naans.
Et puis j'ai fait tremper mes lentilles.
Et voilà la suite...

Recette du dahl pour 4 personnes : 

  • 220 g de lentilles corails (ou jaunes si vous en trouvez)
  • 1 oignon
  • 2 gousses d'ail écrasé ou de l'ail en poudre
  • 1 cc de cumin
  • 1 cc de poudre de tandoori
  • 1 cc de coriandre en poudre
  • 1 cc de paprika
  • 1 cc de curcuma
  • 1 pointe de 4 épices (facultatif mais j'en mets partout)
  • 1 boite de tomates concassées

Mettre les lentilles à tremper 20 minutes.
Les laver et les égoutter.
Faire cuire les lentilles : 1h dans 1,3 litres d'eau ou à la cocotte minute (chez moi 20 minutes en couvrant d'eau).
Dans une sauteuse, faites griller les oignons en morceaux, puis ajouter les épices et l'ail.
Cuire 3 minutes puis ajouter les tomates.
Remuer et laisser cuire 20 minutes à feu doux.
Ajouter 15 cl d'eau si vous trouvez cela trop épais puis les lentilles et mélangez.
Cuire encore 10 minutes et c'est prêt.



Ce dahl a une consistance plus ou moins épaisse en fonction de la qualité de vos lentilles et de leur cuisson.
Les lentilles corails se transforment facilement en purée, ce qui rend le dahl épais.
Si vous trouvez des lentilles jaunes "chana dahl", elle se tiendront davantage et pourront donner un dahl plus proche d'une sauce.
C'est en tout cas ce qui constitue l'apport de protéine du plat.




On ajoute ensuite une portion de riz, un naan et des sauces.
Un naan se trempouille dans les sauces, c'est le meilleur moment du repas !

Et voilà donc la recette du chutney de menthe !
(je me demande comment on fait pour avoir une sauce verte comme dans les restaurants, mais bon, laissons tomber ce débat ;^) )

Chutney de menthe : 

  • 2 yaourts à la grecque
  • une quarantaine de feuilles de menthe fraiche
  • ail
  • huile d'olive
  • graines de cumin
  • sel, poivre

Laver et équeuter les feuilles de menthe.
Les mettre dans un mixeur avec de l'huile d'olive et des graines de cumin (en fonction de vos goûts).
Mixer et transvaser dans un bol, puis ajouter les yaourts et mélanger.
Ajouter l'ail, le sel, le poivre, mélanger et laisser reposer au frais.





Voilà ! Vous êtes prêt pour aller en Inde le temps d'un repas. 
J'ai testé aussi le mango lassi fait maison cette semaine et c'était juste parfait ! 

Bon dimanche !!! 









LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...