J'aime beaucoup les romans de Camilla Grebe.
J'en ai d'ailleurs écouté plusieurs : l'horizon d'une nuit et L'archipel des larmes.
Le journal de ma disparition s'inscrit dans la série des enquêtes de Hanne Lagerlind-Schön qui comportent 4 tomes.
Malin a mis de côté le corps qu'elle avait retrouvé dans une forêt il y a 8 ans, alors qu'elle n'était qu'une adolescente.
Mais elle est désormais inspectrice de police et lorsqu'on découvre un nouveau corps, elle doit aller prêter main forte à l'équipe déjà sur place où elle retrouve Hanne, une célèbre profileuse.
Malheureusement, Hanne perd petit à petit la mémoire, ce qu'elle essaie de cacher pour ne pas être envoyé en retraite anticipée.
Quand son coéquipier disparait dans la forêt et qu'elle est retrouvée sans connaissance, les choses se compliquent...
Les forêts suédoises sont denses et dangereuses semble-t-il.
Camilla Grebe y trouve sans cesse de la place pour quelques petits meurtres où son équipe d'enquêteurs de choc se retrouvent pour trouver l'assassin.
Ce n'est, hélas, jamais de tout repos et je ne sais pas si c'est le froid, mais ce sont des meurtriers bien agressifs qui n'hésitent pas à s'en prendre directement aux policiers.
La tension monte ainsi inévitablement pour le plus grand bonheur du lecteur qui frissonne sans bouger de son fauteuil.
Dans ce roman, comme à son habitude, l'autrice nous emmène sur plusieurs chemins différents.
Il y a l'enquête actuelle de Malin, les pertes de mémoire de Hanne, l'enquête du premier meurtre, les souvenirs enfouis, les réminiscences du passé...
Heureusement, tous ces fils tissent une histoire plausible et sont résolus à la fin du récit et la seconde moitié du roman est diablement efficace avec une montée en tension que le lecteur ne peut pas éviter.
Mais ce roman, c'est aussi une description de la Suède rurale, des villages reculés où tout le monde se connait.
La solidarité est indispensable pendant les saisons froides, mais cette proximité est également plombante lorsqu'elle se fait inquisitrice.
Chacun observe son voisin, le scrute, cherche ce qui cloche.
Lorsque des migrants arrivent dans cette communauté, les regards vont pouvoir se détourner de leurs cibles habituels, et la haine va se montrer au grand jour.
La lecture d'Audrey Sourdive est toujours aussi agréable et fluide.
Le style de l'autrice est simple et va droit au but, et elle y apporte une pointe de vie et d'intentions, tout en laissant au lecteur la possibilité d’interpréter.
Le livre dure 11h31, une durée moyenne parfaite pour s'immerger dans le récit !
C'est donc une lecture sympathique pour un dimanche au coin du feu, un roman où vous ne pourrez qu'aimer les personnages et avoir envie de les retrouver dans un autre volume qui vous permettra une nouvelle fois d'avoir peur pour eux !
Je te rejoins complètement : une lecture sympathique pour un dimanche au coin du feu.
RépondreEffacerIl va falloir qu'on pense aux lectures de plage maintenant 😂
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