Hier, une vilaine migraine s'est invitée dans mon cerveau.
J'ai bien essayé de corriger quelques copies mais c'était vraiment laborieux.
En passant devant le musée des Arts décoratifs lundi, j'avais vu qu'une exposition sur le Bauhaus se terminait dans quelques jours.
Soigner sa migraine par une petite expo à deux pas du bureau, c'est pas mal, non ?
J'ai donc traversé la Seine puis les jardins du Louvre pour aller aux arts décos.
Je ne m'y attendais pas du tout, mais il y avait deux heures de queue !!
J'ai dégainé ma carte de guide et hop, je suis entrée en 5 minutes 😁.
On est accueilli par un grand pan de mur noir où le nom de l'exposition s'affiche en grand.
Les premières salles présentent ensuite les origines esthétiques du Bauhaus.
Il y avait du monde, un groupe qui prenait toute la place et j'avoue avoir eu du mal à voir quelque chose, mais j'ai admiré la petite présentation de meubles arts and craft.
Un peu d'art nouveau, de Klimt, et on bascule dans les différents ateliers de l'école du Bauhaus.
C'est là que j'ai découvert que l'école était organisée en ateliers.
Les arts représentés ont changé avec les années, témoignant des courants de pensée des directeurs, notamment des idées de Gropius qui a présidé aux destinées du Bauhaus plusieurs années.
Il y a eu la photographie, le tissage, la céramique, le bois, le théâtre, la peinture... c'était très diversifié et chaque salle présente la production d'un atelier.
Des photos de la vie quotidienne au Bauhaus jalonnent aussi le parcours.
Selon ses affinités personnelles, on est plus ou moins attirés par les différentes salles, mais l'ensemble est complet et crée un beau portrait de l'école.
Il aurait aussi pu y avoir plus d'informations sur les choix esthétiques dans chaque atelier, mais c'est une exposition grand public.
J'ai été particulièrement sensible aux meubles et à l'architecture, sans doute parce que c'est ce que je connais le mieux.
J'ai reconnu des meubles que j'aime, ou plutôt leurs origines dans des prototypes ou des propositions esthétiques.
Observer les lignes, les courbes, les tissus choisis à l'origine, c'est toujours intéressant.
J'avoue avoir un peu regretté néanmoins qu'il y ait peu d'informations sur la création de l'école.
L'exposition se concentre surtout sur le fonctionnement de l'école du Bauhaus et son esthétique, mais je trouve que le contexte est aussi très important.
On ne sait pas vraiment pourquoi cette école a été créée, ni pourquoi elle a dû déménager de Weimar à Dessau (des raisons politiques évidentes sont évoquées mais cela aurait pu être plus détaillé).
Il n'y a pas non plus de plan de la nouvelle école ou de maquette.
On voit des photos partielles et un film sur la maison que Gropius a conçu pour les enseignants mais rien d'autre.
Cela manque je trouve, mais c'est peut-être dû à ma curiosité personnelle pour cet endroit.
La fin de l'exposition évoque la fin de l'école, son déménagement à Berlin avant sa fermeture définitive.
Mais cette fermeture a entrainé la dispersion des enseignants et, dans le même mouvement, la dispersion des idées.
Et c'est tant mieux pour nous !
Comme je n'arrive pas à faire une expo avant qu'elle ne soit presque terminée, je vous en parle vite vite au cas où vous auriez envie d'y faire un tour.
Il vous reste trois jours (oui, c'est juste, je sais) jusqu'au 26 février pour y foncer.
Si vous ne pouvez pas, le catalogue de l'exposition reprend les panneaux explicatifs et les oeuvres.
N'oubliez pas de prendre vos billets sur Internet pour ne pas attendre.
J'ai bien essayé de corriger quelques copies mais c'était vraiment laborieux.
En passant devant le musée des Arts décoratifs lundi, j'avais vu qu'une exposition sur le Bauhaus se terminait dans quelques jours.
Soigner sa migraine par une petite expo à deux pas du bureau, c'est pas mal, non ?
J'ai donc traversé la Seine puis les jardins du Louvre pour aller aux arts décos.
Je ne m'y attendais pas du tout, mais il y avait deux heures de queue !!
J'ai dégainé ma carte de guide et hop, je suis entrée en 5 minutes 😁.
On est accueilli par un grand pan de mur noir où le nom de l'exposition s'affiche en grand.
Les premières salles présentent ensuite les origines esthétiques du Bauhaus.
Il y avait du monde, un groupe qui prenait toute la place et j'avoue avoir eu du mal à voir quelque chose, mais j'ai admiré la petite présentation de meubles arts and craft.
Un peu d'art nouveau, de Klimt, et on bascule dans les différents ateliers de l'école du Bauhaus.
C'est là que j'ai découvert que l'école était organisée en ateliers.
Les arts représentés ont changé avec les années, témoignant des courants de pensée des directeurs, notamment des idées de Gropius qui a présidé aux destinées du Bauhaus plusieurs années.
Il y a eu la photographie, le tissage, la céramique, le bois, le théâtre, la peinture... c'était très diversifié et chaque salle présente la production d'un atelier.
Des photos de la vie quotidienne au Bauhaus jalonnent aussi le parcours.
Selon ses affinités personnelles, on est plus ou moins attirés par les différentes salles, mais l'ensemble est complet et crée un beau portrait de l'école.
Il aurait aussi pu y avoir plus d'informations sur les choix esthétiques dans chaque atelier, mais c'est une exposition grand public.
Lyonel Feininger, Six maisons |
Lyonel Feininger, Gelmeroda IX |
J'ai été particulièrement sensible aux meubles et à l'architecture, sans doute parce que c'est ce que je connais le mieux.
J'ai reconnu des meubles que j'aime, ou plutôt leurs origines dans des prototypes ou des propositions esthétiques.
Observer les lignes, les courbes, les tissus choisis à l'origine, c'est toujours intéressant.
Josef Albers, Fauteuil 244 |
Josef Hartwig, jeu d'échecs |
J'avoue avoir un peu regretté néanmoins qu'il y ait peu d'informations sur la création de l'école.
L'exposition se concentre surtout sur le fonctionnement de l'école du Bauhaus et son esthétique, mais je trouve que le contexte est aussi très important.
On ne sait pas vraiment pourquoi cette école a été créée, ni pourquoi elle a dû déménager de Weimar à Dessau (des raisons politiques évidentes sont évoquées mais cela aurait pu être plus détaillé).
Il n'y a pas non plus de plan de la nouvelle école ou de maquette.
On voit des photos partielles et un film sur la maison que Gropius a conçu pour les enseignants mais rien d'autre.
Cela manque je trouve, mais c'est peut-être dû à ma curiosité personnelle pour cet endroit.
La fin de l'exposition évoque la fin de l'école, son déménagement à Berlin avant sa fermeture définitive.
Mais cette fermeture a entrainé la dispersion des enseignants et, dans le même mouvement, la dispersion des idées.
Et c'est tant mieux pour nous !
Kurtz Kranz, Frische Nehrung |
Comme je n'arrive pas à faire une expo avant qu'elle ne soit presque terminée, je vous en parle vite vite au cas où vous auriez envie d'y faire un tour.
Il vous reste trois jours (oui, c'est juste, je sais) jusqu'au 26 février pour y foncer.
Si vous ne pouvez pas, le catalogue de l'exposition reprend les panneaux explicatifs et les oeuvres.
N'oubliez pas de prendre vos billets sur Internet pour ne pas attendre.
J'avais suivi sur IG et je dois avouer que tu me donnes terriblement envie de la découvrir. Mais je ne suis pas à Paris ce weekend et la semaine c'est trop la course pour quitter ma banlieue... Donc tant pis ! En revanche, ça fait plaisir de savoir que je ne suis pas la seule à me bouger qu'à la fin des expos. :D (j'ai raté Frida du coup comme ça :S)
RépondreEffacerOn ne peut pas tout faire ;^) Mais le catalogue est vraiment chouette si tu peux le feuilleter. Pour Frida, j'ai vu une expo il y a trois ans où il y avait quelques oeuvres et c'était très chouette. Mais depuis quelques temps, j'avais un peu laissé tomber les expos, je n'avais plus de temps :^/ Il yen a une belle à Orsay aussi je crois.
EffacerCela pourrait me plaire...il n'y a que l'art moderne qui l'attire !
RépondreEffacerC'est marrant, d'habitude c'est l'inverse :^)
EffacerLe catalogue de l'expo est énorme mais vraiment bien fichu. C'est un bon moyen de découvrir le travail du Bauhaus. Je suis un peu partiale parce que j'adore, j'ai même visité des trucs perdus à Amsterdam de cette époque là, mais c'était vraiment chouette.