Les expositions universelles de 1899 ou 1900 me fascinent.
Elles présentaient tant de nouveautés et ont laissé des bâtiments incroyables.
Et puis mon arrière grand-tante s'est fait voler ses cheveux en allant s'y promener avec une amie à qui on a tranché la jupe pour lui prendre son portefeuille !!
C'est une bonne raison pour lire avec envie les romans qui s'y déroulent, non ?
Aileen veut couvrir l'exposition universelle pour son journal.
Un autre journaliste est déjà en route pour le faire mais elle insiste pour qu'on lui donne sa chance à elle-aussi.
A force d'insister, elle est autorisée à rejoindre Paris où elle prévoit de publier également quelques articles dans des journaux féministes.
Mais une autre quête la pousse à traverser l'océan...
J'étais contente de lire la suite de Trois mille chevaux vapeurs.
J'avoue avoir manqué la sortie du deuxième volet de cette saga, ce qui ne m'a pas empêché de tout comprendre dans le troisième sans problème.
Aileen est la fille d'Arthur Bowman et comme lui, c'est une forte tête mais la filiation s'arrête là.
Dans La toile du monde, il est question de féminisme, de la place des femmes dans la société au tournant du siècle dernier, de progrès technique, de tradition et de modernité.
Le récit est complexe et rythmé pendant la moitié du roman et j'avoue avoir été surprise par la tournure des événements.
La seconde moitié du roman est plus étonnante.
J'avais l'impression que l'histoire était terminée et que l'auteur passait un temps infini à raconter la fin de la vie des personnages.
L'effet est assez perturbant.
La version audio est très bonne.
Les voix sont nuancées, le lecteur à une voix agréable à écouter et on ne perd pas le rythme.
Comme très souvent, l'entretien final avec l'auteur est éclairant.
Si vous avez lu les tomes précédents, si vous êtes fans de l'exposition universelle, si vous avez envie de lire un roman avec des féministes du 19e siècle, ce roman pourrait bien vous plaire.