samedi 11 mai 2013

Le Centre Pompidou est mobile

Je vous parle souvent d'expositions parisiennes, mais il y en a aussi en province (en "région" comme on dit maintenant pour ne vexer personne).
Comme je ne suis qu'une parisienne de jour qui rentre dans sa campagne le soir, je peux profiter des avantages parisiens et provinciaux.

C'est ce que j'ai fait il y a quelques jours en allant au Havre pour voir une exposition temporaire du centre Pompidou.

Les choses n'étant pas faites à moitié, cette exposition n'a pas lieu dans un musée existant, mais se déplace avec sa propre structure.
Des bulles gonflables à structure métallique sont installées sur une esplanade, l'idée étant de la placer dans un quartier peu habitué à l'art contemporain.
Et c'est bien le cas ici !
On a d'ailleurs hésité à aller dans ce quartier situé sur les hauteurs du Havre, très réputé pour sa délinquance.
Mais finalement, si vous êtes dans le coin, n'hésitez pas.
L'installation du tramway a permis de réhabiliter une partie du quartier, dégageant de larges espaces verts et une belle vue sur la Seine et la campagne (et un peu sur la zone industrielle).




Mais revenons au Centre Pompidou mobile.
Je dois d'abord dire que la communication autour de cet endroit est déplorable.
Il n'y a quasiment pas eu d'articles dans les journaux, peu de reportage télé, et si je vous en parle seulement un peu avant la fermeture, parce que j'ai appris son existence par le biais des panneaux indicateurs installés sur la bretelle d'accès au Havre.
Le site Internet du centre Pompidou est également bien peu bavard.
C'est dommage !!




Pourtant, l'exposition est très pédagogique, et vraiment pensée pour amener les populations qui ne fréquentent pas ce genre d'endroit à entrer et le découvrir.
Le premier point qui va dans ce sens est la gratuité de l'entrée.
C'est également une toute petite exposition présentant 17 oeuvres dont une qui vient d'un musée local.
Il y a plusieurs visites guidées qui sont proposées, et pas mal de visites de scolaires.
L'espace est aéré, ce qui permet sans doute des circulations faciles pour les enfants.
Pas de lassitude, donc, et on peut emmener des gens non familiers de l'art contemporain sans qu'ils se lassent et aient envie de sortir en vitesse.
En plus, il y a de nombreuses oeuvres ludiques qui bougent quand on se déplacent ou qui jouent avec le spectateur.

Pour ceux qui s'y connaissent un petit peu, il y a aussi des oeuvres et des artistes connus, comme Duchamp ou Kandinsky.
On peut aussi faire des photos sans flash.

C'est donc une très belle expérience, qui mériterait d'être bien plus médiatisée.


Morrelet, Sphère-trames



Morrelet, Du jaune au violet



Kandinsky, Sur les pointes



Duchamp, Roue de bicyclette



Buren, Cabane éclatée n°6



Buren, Cabane éclatée n°6






Centre Pompidou Mobile
23 février - 22 mai 2013
Promenade de Caucriauville, Le Havre
Station Tramway : Caucriauville Pré fleuri



jeudi 9 mai 2013

Bibliothèque ou librairie ?

Bibliothèque ET librairie bien sûr !

Il y a un an, sans conviction, je profitais d'une après-midi libre pour m'inscrire à la bibliothèque.
Les bibliothèques et moi, c'est une grande histoire d'amour avec, comme dans toute histoire d'amour, des hauts et des bas.

J'ai bien du mal à respecter les délais imposés et je finis toujours par accumuler les amendes.
Lassée, je déserte alors le lieu du crime et ne renouvelle pas mon inscription.

Pourtant, si je compte à ce jour, j'ai fréquenté pas moins de 10 bibliothèques !

Il y a eu celle de mon école, puis celle de mon quartier quand j'étais petite, puis celle de ma ville qui s'est transformée en médiathèque.
Je ne compte pas les BU que je fréquente toujours pour le travail, mais étudiante, je me suis inscrite dans les bibliothèques de ma nouvelle ville, et j'avais jeté mon dévolu sur deux d'entre elles.
J'avais aussi trouvé une petite bibliothèque spécialisée dans les BD à l'université. Le pied !
En arrivant à la campagne, j'ai évidemment cherché à nouveau la bibliothèque la plus proche, mais j'y vais surtout l'été en vélo, et c'est une période où les horaires ne sont pas faciles (et il y a une côte au retour).
En travaillant à Paris, je me suis dit qu'il devait bien y avoir une bibliothèque pas loin du bureau qui me permettrait de reprendre la lecture de BD et de mangas que je ne pratique pas beaucoup si je ne peux pas les emprunter.
C'est ainsi que je me suis mise à fréquenter deux d'entre elles, accessibles à pied par des chemins très sympa (le pont des arts, par exemple).

Après un an de fréquentation, la question se pose : vais-je renouveler mon inscription ?

Ce blog m'indique que j'ai emprunté 8 livres à la bibliothèque dont je vous ai parlé.
En réalité, il y en a eu plus que cela.
Je n'ai pas parlé de certains livres, comme les guides de voyage, et lorsqu'il s'agit d'une série, je ne fais qu'un billet.
Par contre, je sais que je suis allée à la bibliothèque pour emprunter Dracula la première fois.

Je me suis aussi aperçue que certains romans ne faisaient que passer chez moi.
Je les mets dans ma PAL, s'ils ont de la chance ils sont lus rapidement, puis je les revends parce qu'ils ne sont pas extraordinaire, que je ne les relirai jamais.
A quoi bon les conserver ?
Du coup, autant les emprunter à la bibliothèque.

Et pour répondre à ma propre question, c'est évidemment un gros OUI !


Et vous ? Librairie ET bibliothèque ?




mardi 7 mai 2013

Here come the sun...

... et je disparais ! 

Le soleil a décidé de se montrer pour la deuxième journée de suite ! 
C'est un exploit dont il faut profiter dans ma Normandie, ce que je fais en désherbant mon jardin. 




J'ai aussi du boulot et pas trop d'entrain, alors je vous fais juste un coucou en passant et je m'en vais corriger les devoirs de mes étudiants dans l'herbe. 

N'hésitez pas à venir sur Instagram ou sur Twitter pour discuter, 
ça me détend entre deux dossiers ^-^. 




Et bons jours fériés si vous pouvez en profiter (pour lire évidemment)



dimanche 5 mai 2013

Un petit tour à Mayotte...

Comme le soleil ne se montre qu'un jour sur deux, je me suis dit que quelques photos de l'île aux parfums nous permettraient de supporter un peu mieux ce printemps tout gris.

J'ai encore quelques photos en réserve et il y aura sûrement un autre billet, mais j'y allais surtout pour travailler, et je n'ai pas mitraillé comme d'habitude.
Ce sont donc surtout des instantanés pris à l'arrivée, pendant le premier weekend et la dernier après midi.
Entre les deux, j'ai plein de vidéos d'enfants en train de lire, de photos de salles de classe et d'école dont certaines devraient faire honte à la république, mais tout ça est réservé à la recherche et je garde tout pour moi ^-^.

Pour ceux qui connaissent Mayotte, je suis restée dans la moitié sud de l'île.
On logeait à Mamoudzou.
On a fait le tour de la pointe sud le samedi, en passant par Kani Keli, Boueni, Chirongui, puis on est remonté vers Mamoudzou par Brandelé.
J'ai aussi réussi à négocier une heure à Trevani, mais je vous en reparle la prochaine fois.


Une petite carte pour commencer. 
Mayotte est coincée entre Madagascar et le Kénya. 



L'avion fait un stop à la Réunion. 
Il n'y a pas de vol direct. 







L'aéroport de Mayotte est sur une petite île en face de la grande. 
Le passage par la barge est donc obligatoire après une course folle en taxi. 




















Bon dimanche !! 




Chez Lyiah, on passe le dimanche en photo et c'est aussi chez 





samedi 4 mai 2013

Le cake du marathon de printemps


La semaine dernière, j’ai participé au RAT de printemps.
Comme vous l’avez peut-être lu, mon RAT s’est un peu fini en impasse, suite à une grosse erreur de ma part : j’ai ouvert ma boite mail pro !
Un mail contrariant plus tard, je n’avais plus envie de lire et je me suis arrêtée vers 18h.

Mais avant cet épisode douloureux, comme à chaque RAT, j’ai soigné mon goûter.

En général, je commence à lire en début d’après-midi, et pendant la première pause de 15h, je prépare en vitesse une pâte à cake que j’enfourne ensuite à 170° pendant une heure.
Pour la pause suivante, à 16h, le cake est prêt à déguster avec une bonne tasse de thé (^-^).

Ce cake a toujours plus ou moins la même base issue du livre de Sophie Dudemaine, Les Cakes de Sophie, puis je change les quantités en fonction de ce que je veux, en fonction de la garniture et de la taille du cake.

Voici donc ma version pour cette fois, avec un cake aux pêches et aux pépites de chocolat :
  • 4 œufs
  • 175 g de sucre roux
  • 200 g de farine + 1 sachet de levure (ou farine avec levure incorporée)
  • 190 g de beurre
  • 6 ½ pêches au sirop
  • 1 sachet de pépites de chocolat

 
Préchauffer le four à 170° à chaleur tournante ou 180°.
Battre les œufs et le sucre.
Tamiser la levure dans la farine puis incorporez la farine au mélange œuf – sucre.
Ajouter le beurre mou.
Ajouter les pépites de chocolat à la pâte et bien mélanger.


Verser la pâte dans un moule à cake. 
Rincer les pêches au sirop, les couper en morceaux et les déposer sur la pâte pour qu’ils ne finissent pas au fond du cake.
Enfourner le plat dans le four chaud et faire cuire 50 minutes.
Vérifier la cuisson avec la pointe d’un couteau et laisser refroidir 10 minutes avant de démouler.

A la maison, on diminue toujours les quantités de sucre dans les gâteaux alors vous pouvez aller jusqu’à 200 g si vous préférez, mais les pêches sont déjà sucrées.


Bon appétit et bon goûter ! 



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