Avant-hier, je vous avouais mon
addiction récente.
J’ai donc cédé à la
tentation et j’ai acheté une Sony PRS-650 sans wifi.
J’ai eu la chance de pouvoir
disposer d’une tablette pc et d’une liseuse en même temps.
Du coup, je peux répondre
catégoriquement à la première question posée hier : une tablette et une
liseuse ce n’est pas la même chose !
Honnêtement, moi qui n’ai
pas vraiment de fatigue oculaire sur l’écran de mon ordinateur, je fatigue très
vite quand je lis sur la tablette le soir.
La tablette est aussi
plus lourde que la liseuse (et la mienne est une 8.9 qui est plus petite qu’un
ipad).
Ensuite, pour le wifi,
cela me manque parfois. J’aimerais bien, quand je suis au Starbuck à coté de la
gare, pouvoir télécharger un bouquin en vitesse. Je le fais sur mon ordinateur,
mais il faut ensuite que je me promène avec mon câble ET mon ordi. Pas
pratique.
Par contre, à l’inverse,
je ne peux pas vous dire si cela est facile de télécharger des livres. En
passant par l’ordinateur et par Calibre, c’est très simple.
Pour les marques, Sony a
l’air d’être la plus fiable. Mais en fonction des options qui vous plaisent,
vous choisirez peut-être autre chose.
La taille de l’écran est
aussi suffisante, elle ressemble à un livre de poche. C’est donc parfait, et on
a ainsi l’impression de tourner vite les pages ^-^.
Pour les équipements,
j’ai le lecteur de carte SD et le lecteur MP3 que je n’utilise pas vraiment. La
mémoire interne est suffisante, et j’ai toujours mon ipod avec moi. Par contre,
l’écran tactile me paraît indispensable.
Comme il y a un stylet,
je l’utilise et quand j’ai besoin de prendre des notes (ce que je fais souvent),
je le sort sans hésiter.
Passons maintenant aux
sujets qui fâchent.
Je n’ai pas fait le
calcul exact, mais j’ai reçu 4 services presses en epub que je n’aurais pas eu
sans ma liseuse. Elle est donc déjà à moitié rentabilisée.
J’ai aussi téléchargé un
type d’ouvrage bien particulier dont je suis fan absolue et que l’on trouve
difficilement : les romans feuilletons populaires du 19e
siècle.
Vu le nombre dont je
dispose déjà (et il y en a plein d’autres sur Feedbooks, dont
la Porteuse de pain !!
J’adore !), je pense que ma liseuse est quasiment rentabilisée au bout de
deux mois, mais comme vous le voyez, cela correspond à des besoins très précis.
Concernant l’aspect
économique et écologique, j’ai fait quelques recherches sur Internet, et il se
trouve que les utilisateurs de liseuses sont le plus souvent de grands
lecteurs. Ce changement de forme n’a donc pas vraiment d’impact, d’autant plus
que nous achetons des ouvrages chez de nouveaux éditeurs, comme Feedbooks ou
Numeriklivre, ce qui finance une autre économie du livre.
En revanche, j’ai bien
conscience que le fond rentable des éditeurs papiers fonctionne sur les
classiques, ceux justement que nous pouvons télécharger gratuitement.
J’essaie donc de ne pas
en abuser.
Pour conclure tout cela,
je vais faire simple.
Delphine a dû se séparer
momentanément de sa liseuse, ce qui m’a incité à me poser la question de mon
propre usage.
Et là, je vous le dit
franchement, si ma liseuse me lâchait, j’en achèterais bien vite une autre !
Cela allège
considérablement mon cartable chaque jour, je dispose de nombreux livres et je
ne me préoccupe plus de leur format ou de leur poids. En plus, quand j’en ai
terminé un, j’en ai plein d’autres qui m’attendent.
Le seul inconvénient,
c’est le métro parisien où il me paraît plus facile de sortir un livre (à
l’inverse du bus bizarrement), mais je ne le prends quasiment jamais.
Alors pourquoi se
priver ?
Mon périple au Laos se poursuit, et je suis sans doute du côté de Champasak en ce moment.
Je vous fais des bises et je vous lis dès qu'une connexion Internet (stable) se présente. N'hésitez donc pas à discuter dans les commentaires.