Et voilĂ le dernier billet pour l'Ă©dition 2017 du prix Audiolib !
Je termine cette année avec une autobiographie très vivante, une chronique des banlieues françaises et de l'ascension sociale.
C'est aussi une ode Ă la lecture, Ă l'effort et aux mots.
Dans sa cité, Magyd essaie de grandir entre sa passion des mots, sa volonté de bien faire et les copains qui lui reprochent d'être un intello.
Ce n'est pas facile de suivre sa voie quand elle est à contre courant et qu'on observe la violence sociale du mauvais côté de la barrière.
Mais Ă force d'efforts, d'acharnement et d'affirmation de soi, il va parvenir Ă sortir de ce qui aurait dĂ» ĂŞtre sa vie...
Je dois humblement avouer que je n'avais pas fait le rapprochement entre le nom de l'auteur et le groupe de musique Zebda dont il est le chanteur.
Cette information m'a sans doute traversée l'esprit, mais au moment de commencer la lecture, j'ai zappé.
Par contre, ce qui m'a marqué, c'est que la sélection de cette année pour le prix Audiolib a réuni plusieurs livres audios avec des similitudes.
Il y a eu les livres lus par leurs auteurs qui sont aussi chanteurs (celui-ci et Petit Pays), les autobiographies de chanteurs (celui-ci et Born to Run), et les livres de déracinés (celui-ci, Voici venir les rêveurs, Désorientale, Petit pays et le Dernier des Nôtres).
Evidemment, le traitement était chaque fois différent, mais c'est amusant de voir ces fils se tisser.
Bon, "et le livre" me direz-vous ?
Eh bien, je ne sais pas trop en fait.
Magyd Cherfi revient sur sa vie avec une verve qui fait du bien et un enthousiasme communicatif.
Il évoque ses jeunes années dans la cité et puis les changements dans sa vie qui l'ont transformé profondément.
Il n'oublie rien de la violence du quartier où il a grandit, de la difficulté de trouver sa place et des efforts qu'il a dû faire.
C'est très bien écrit, drôle souvent, un peu grossier parfois.
On assiste à ses réflexions et si on connait peu cet univers, on peut découvrir une réalité bien éloignée de celle des centres villes.
J'ai aussi beaucoup aimé les passages sur la lecture et sur l'école.
Mais j'avoue que certains passages m'ont lassé.
Il y a quelques répétitions et surtout, je crois que les autobiographies m'ennuient, c'est comme ça.
Mon avis n'est donc pas totalement objectif (mais aucun ne l'est finalement).
Quand Ă la lecture, elle est faite par l'auteur him self !
Elle est très marquée par l'accent toulousain de Cherfi, ce qui la rend très expressive et vivante.
Je sais que certains participants de ce prix n'ont pas aimé, mais je trouve qu'ici, ça fonctionne plutôt bien.
Si vous aimez les autobiographies, si le sujet vous intéresse, vous aimerez sans doute bien plus que moi.
Je termine cette année avec une autobiographie très vivante, une chronique des banlieues françaises et de l'ascension sociale.
C'est aussi une ode Ă la lecture, Ă l'effort et aux mots.
Dans sa cité, Magyd essaie de grandir entre sa passion des mots, sa volonté de bien faire et les copains qui lui reprochent d'être un intello.
Ce n'est pas facile de suivre sa voie quand elle est à contre courant et qu'on observe la violence sociale du mauvais côté de la barrière.
Mais Ă force d'efforts, d'acharnement et d'affirmation de soi, il va parvenir Ă sortir de ce qui aurait dĂ» ĂŞtre sa vie...
Je dois humblement avouer que je n'avais pas fait le rapprochement entre le nom de l'auteur et le groupe de musique Zebda dont il est le chanteur.
Cette information m'a sans doute traversée l'esprit, mais au moment de commencer la lecture, j'ai zappé.
Par contre, ce qui m'a marqué, c'est que la sélection de cette année pour le prix Audiolib a réuni plusieurs livres audios avec des similitudes.
Il y a eu les livres lus par leurs auteurs qui sont aussi chanteurs (celui-ci et Petit Pays), les autobiographies de chanteurs (celui-ci et Born to Run), et les livres de déracinés (celui-ci, Voici venir les rêveurs, Désorientale, Petit pays et le Dernier des Nôtres).
Evidemment, le traitement était chaque fois différent, mais c'est amusant de voir ces fils se tisser.
Bon, "et le livre" me direz-vous ?
Eh bien, je ne sais pas trop en fait.
Magyd Cherfi revient sur sa vie avec une verve qui fait du bien et un enthousiasme communicatif.
Il évoque ses jeunes années dans la cité et puis les changements dans sa vie qui l'ont transformé profondément.
Il n'oublie rien de la violence du quartier où il a grandit, de la difficulté de trouver sa place et des efforts qu'il a dû faire.
C'est très bien écrit, drôle souvent, un peu grossier parfois.
On assiste à ses réflexions et si on connait peu cet univers, on peut découvrir une réalité bien éloignée de celle des centres villes.
J'ai aussi beaucoup aimé les passages sur la lecture et sur l'école.
Mais j'avoue que certains passages m'ont lassé.
Il y a quelques répétitions et surtout, je crois que les autobiographies m'ennuient, c'est comme ça.
Mon avis n'est donc pas totalement objectif (mais aucun ne l'est finalement).
Quand Ă la lecture, elle est faite par l'auteur him self !
Elle est très marquée par l'accent toulousain de Cherfi, ce qui la rend très expressive et vivante.
Je sais que certains participants de ce prix n'ont pas aimé, mais je trouve qu'ici, ça fonctionne plutôt bien.
Si vous aimez les autobiographies, si le sujet vous intéresse, vous aimerez sans doute bien plus que moi.
Tu es le deuxième avis en demi-teinte que je lis sur ce roman.
RépondreEffacerCe n'est pas un roman, il raconte sa vie mais il alterne entre les moments où il a su prendre du recul et ceux où on sent qu'il est encore très proche des évènements émotionnellement. Du coup, le ton est changeant et vraiment, je crois que je n'aime pas les autobiographies ;^)
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