lundi 27 septembre 2010

Le Portrait de Madame Charbuque de Jeffrey Ford

Pour mon premier partenariat sur le forum livraddict, je rends ma copie en retard !
Pas terrible.
Pourtant, ce roman m’a vraiment bien plu (mais la rentrée, les partenariats successifs… pas facile).  

Le portrait de Madame Charbuque est un roman classé par l’éditeur dans le genre « fantastique ». Je ne trouve pas cette classification très justifiée car même s’il est question de paranormal, tout s’explique à la fin et rien n’est vraiment surnaturel (ou alors ça ne m’a pas choqué :D). Mais il est vrai qu’il flotte dans le roman une atmosphère mystérieuse et que le travail confié au personnage principal l’amène parfois à s’interroger sur la véracité de ce qu’il entend.

Mais de quoi ça parle ?
A la fin du 19e siècle, Piambo est un peintre célèbre et très prisé par les riches négociants de New York. Ils lui commandent le portrait de leur femme, espérant qu’il réalisera une image magnifié de la mère de leurs enfants. Le peintre s’ennuie dans cette vie et a l’impression de gâcher son talent.
C’est alors qu’une femme lui propose une grosse somme d’argent pour réaliser son portrait. Seule particularité, il ne la verra jamais. Pendant deux semaines, il la rencontre chez elle et a droit à une heure de conversation par jour, mais elle se cache derrière un paravent. Il doit reconstituer son image à partir de ses souvenirs et de ce qu’elle accepte de lui raconter.
Grâce à l’argent espéré, Piambo compte redevenir un « vrai »  peintre et revenir à une peinture plus personnelle. Mais ce travail va progressivement saper sa confiance de peintre et remettre en question ses certitudes. Avec l’aide de son ami Shenz, il va également mener l’enquête pour trouver des informations sur madame Charbuque…

Comme je l’ai dit plus haut, j’ai bien aimé ce livre.
Les évènements s’enchaînent et un suspense s’instaure progressivement. Chaque page amène la suivante et il est bien difficile de s’en détacher. J’ai trouvé que Piambo et son amie Samantha étaient attachants, tout comme le pauvre Shenz, encore plus tourmenté. Madame Charbuque, au contraire, reste énigmatique et distante, ce qui se comprend, puisque pour le lecteur aussi, elle reste derrière son paravent.


J'ai également apprécié qu'il y ait des titres aux chapitres. Il me semble que cela se perd et qu'on n'en voit de moins en moins dans les romans. Soit le chapitre est numéroté, soit il se présente à la suite du précédent sans indication. 
Cela fait peut-être vieux jeu, mais j'aime bien que l'auteur annonce à sa façon ce qu'il va se passer. 

J’ai lu sur quelques blogs que la fin était rapide et attendue. C’est vrai, mais cela ne m’a pas tant choqué. Le paroxisme du roman est passé, et on attend le dénouement qui arrivera très logiquement. Je n’en avais deviné qu’une partie !
J’ai aimé aussi l’épilogue, mais je suis très fleure bleue…

La thématique du peintre tourmenté est aussi une de mes préférées. Chez Zola, le roman que je préfère est L’œuvre et j’affectionne particulièrement les romans qui parlent de peinture, de peintre ou d’artiste. Je ne compare pas ce roman à L’œuvre de Zola, mais je trouve qu’il complète bien mon panel personnel :
L’œuvre, le Portrait de Dorian Gray, Le Chef d’œuvre inconnu, le Peintre de batailles

Et vous ?  Vous en connaissez des romans qui pourraient compléter cette liste ?  





Je remercie Livraddict pour cette lecture et Le Livre de Poche pour l'envoi de ce roman. 


Et j'ajoute les Etats-Unis à mon challenge Tour du monde. 

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

J'adore lire vos commentaires, alors n'hésitez pas à laisser un mot (les commentaires sont modérés pour vous éviter les trucs idiots que Blogger vous demande pour valider mais ils sont tous publiés ;^) )

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...