Parfois, il faut voler une belle journée à la vie, quand le
ciel s’assombrit, que l’été se termine, que l’air est morose.
Il faut lâcher prise et profiter du ciel bleu dans l’été qui
s’enfuit.
Avant-hier, il devait y avoir un billet méditation sur ce
blog, mais il y a eu un rendez-vous chez un médecin peu psychologue.
Hier, il devait y avoir des pancakes au goûter pour partager
la recette aujourd’hui, mais il y a eu une infirmière à la seringue
douloureuse.
Alors comme le soleil brillait, on a remplit un sac avec
deux serviettes et trois maillots, un panier avec de l’eau et des gâteaux, et
puis on a filé, on a pris le large, on a migré vers cette immensité bleue qui
m’apaise et me rassure.
J’ai retrouvé par hasard cette plage de mon enfance, le nom
me disait quelque chose.
Le sable y est doux, les coquillages innombrables (quelle
merveille quand on a deux ans et demi bientôt).
L’eau est un peu fraiche, mais on a pied tellement loin.
Et puis les vagues qui se retirent font des petits bassins
naturels qui n’attendent que les petits pieds des enfants.
Aujourd’hui, il fait gris, le vent souffle, l’automne
arrive.
On a bien fait de ne pas se priver.
La rentrée, c’est demain pour moi.
Il faut reprendre le train, reprendre le métro, retrouver
Paris quittée depuis deux mois.
Pour les étudiants, on attendra encore deux semaines, mais
l’administratif est envahissant et les deux prochaines semaines vont être bien
remplies.
(et non, les universitaires ne rentrent plus en octobre, c’est
bien loin tout ça !)
Bon dimanche,
Profitez bien de cette journée !!
Et demain, il y aura un billet sur Petit pays, le très beau roman de Gaël Faye.
(Pour les pancakes aux myrtilles, ce sera la semaine
prochaine)
Et dans la vidéo de la nouvelle chanson de Julien Doré, il y a une invitée surprise :D