dimanche 1 mars 2020

Mango lassi pour un lazy sunday... 🍹

Je trouvais que ça sonnait bien pour un titre, mais mon sunday n'a pas été lazy du tout 😂.
Mais au moment du goûter, j'ai trouvé un peu de temps pour faire des lassis.
Il y a plusieurs semaines que je voulais faire goûter à mes enfants cette boisson qui évoque tant de choses pour moi, pour pouvoir participer aux étapes indiennes de Hilde.
Voilà qui est chose faite et je vais essayer d'être plus régulière (j'ai bien envie d'un byriyani pour le premier dimanche de mars). 




Mais commençons avec un lassi.
Cette boisson, je dois l'avouer, est un peu difficile à boire en Inde parce que vous n'êtes jamais sûr de la fraicheur du yaourt ou du lait 🙈.
Mais si vous êtes chez une personne de confiance ou dans un restaurant à peu près convenable, vous pouvez vous laisser tenter (c'est souvent le cas dans les grands hôtels où le buffet du petit déjeuner est moins risqué pour nos intestins d'occidentaux). 




Il y a des lassis nature, à la rose, à la mangue, à la cardamome...
La recette est toujours sur une même base de yaourt liquide ou de lait fermenté.
En France, je trouve que le lait fermenté Paysan Breton est parfait ou un yaourt à la grecque pour un lassi plus épais.
Le lait, et le lait coupé à l'eau qu'on trouve dans certaines recettes font perdre le coté crémeux.
C'est dommage. 



Je vous livre la recette de ce livre qui est pas mal :



Et maintenant, je vous dis comment je fais (comme mes copines indiennes en vrai 😋).
Je prends du lait fermenté ou du yaourt à la grecque que je mets dans le blender avec quelques glaçons et j'ajoute... du jus de mangue !!
Je mets un peu plus de jus que de yaourt.
Si vous avez choisi un jus de bonne qualité, l'effet est le même (et vous évitez de faire tourner le lait avec le fruit frais dans le blender).
Pour un lassi à la banane, par contre, ça marche moins bien 😁. 




Et je vous souhaite une bonne semaine avec ce chanteur qui vous emmènera en Inde sans billet d'avion...

 





http://www.lelivroblog.fr/archive/2020/03/01/le-halva-6216500.html











vendredi 28 février 2020

La disparition de Josef Mengele d'Olivier Guez

Parfois, certains livres nous paraissent loin de nos lectures habituelles et sans que l'on sache vraiment pourquoi, ça fonctionne quand même et on les apprécie plus qu'on ne l'aurait cru.
C'est exactement ce qui s'est produit avec ce roman dont la période historique n'est vraiment pas ma tasse de thé d'ordinaire (mais bon, j'ai lu Sadorski récemment et j'ai très envie de poursuivre dans cette époque).

Helmut vient d'arriver à Buenos Aires avec sa valise. 
Un peu perdu, il trouve une chambre et un petit emploi de charpentier. 
Il se fait discret et évite les lieux où se retrouvent les Allemands expatriés en Argentine. 
Les mois passants, il se laisse aller à fréquenter les cercles d'anciens nazis et se rapproche de ceux qui étaient autrefois ses collègues et amis... 

Qui ne connait pas Josef Mengele ?
Son nom est associé pour toujours aux camps de la mort, aux tortures, aux expérimentations notamment génétiques.
C'est le type même du salaud qui a réussit à s'en sortir en s'enfuyant sans être inquiété.
Du coup, je l'avoue, j'étais curieuse de savoir comment cette cavale s'était passée.
On imagine aisément un homme forte tête, peut-être violent qui arrive à s'esquiver grâce à ses réseaux.
Et c'est cela bien sûr, mais c'est aussi autre chose.
Olivier Guez est parvenu à retracer le parcours de Mengele tout en donnant accès à son état d'esprit.
Il n'y a jamais de complaisance, on n'est pas dans sa tête, mais on le voit évoluer au fil des années.
Il est sans cesse inquiet, prudent, et les seuls moments où il se laisse aller lui rappellent immédiatement qu'il est en fuite.
Et c'est là que l'auteur montre tout son talent.
Le lecteur ne s'identifie pas évidemment et heureusement, ce n'est pas le but, mais on est happé par le récit et on a envie de savoir ce qu'il va se passer.
Le ton neutre sert parfaitement le propos en n'ajoutant aucun pathos superflu.
Vu le sujet, le contraire serait délicat d'ailleurs.

C'est donc un texte à la fois instructif, utile et nécessaire pour garder la mémoire des évènements de 39-45.
Olivier Guez a fait de nombreuses recherches et ce livre a valeur de document historique.
Ce n'est pas une biographie, pas un roman, mais presque un compte-rendu de la cavale de Mengele.
En lisant ce livre, vous ne lirez rien sur Auschwitz et ce qu'il s'y est passé, mais vous aurez une idée plus précise de ce qu'il pouvait penser pendant qu'il tentait de se fondre dans le paysage pour ne pas être arrêté.

Si cette période historique vous intéresse, si vous êtes curieux de découvrir ce livre, si vous avez envie de lire un bon roman, cela pourrait vous plaire.








mardi 25 février 2020

Né d'aucune femme de Franck Bouysse 🎧📘 [Prix Audiolib]

Dans la sélection 2020 du Prix Audiolib, il y a 2 romans que j’ai déjà lu et pour lesquels j’avais déjà publié mon avis (l’exploit) : Né d’aucune femme dont je vous parle aujourd’hui et Dans la forêt.
Il faut dire que ces deux romans m’avaient vraiment plu et pourtant, ce n’était pas gagné.
On a beaucoup parlé de ces deux titres et quand c’est le cas, en général, je me méfie.
Quand on voit un roman encensé partout, cela peut être difficile de dire qu’on n’a pas trop aimé et les avis finissent par être trop lisses.
Ceci dit, pour Né d’aucune femme, j’avais aussi lu des billets réservés expliquant que le texte était trop dur, le livre trop concentré et qu’il était difficile d’entrer dedans.
Je l’avais donc commencé pleine d’appréhension, en me demandant vraiment ce qui m’attendait.
Et je coupe le suspense tout de suite, j’ai adoré !

Né d’aucune femme est un roman assez court dont la version audio dure 9 heures.
Les lecteurs Cachou Kirsch et Simon Duprez alternent pour que le lecteur / écouteur entendent bien les deux voix qui se chevauchent dans le texte du roman.
La voix féminine, sensible, semble mûrir avec le personnage au fil du texte.
Elle évolue, apprend la vie et ce n’est vraiment pas gai du tout.
Le personnage masculin, lui, dévoile petit à petit cette histoire au lecteur en conservant une partie des informations pour lui.
On ne peut qu’être fasciné par les manipulations de l’auteur qui sait si bien captiver et guider son lecteur sur un chemin qui lui est propre.
J’ai évidemment pensé à Barbey d’Aurevilly qui utilise aussi ce procédé d’enchâssement dans Les Diaboliques pour dire sans dire et dévoiler petit à petit mais ici, les dévoilements sont vraiment étonnants ! 

Alors oui, le texte est dur, oui, il y a deux scènes particulièrement difficiles mais pour le reste du texte, ce serait dommage de vous priver.
C’est beau, c’est empathique tout en étant retenu, c’est psychologique mais pas pédant, c’est tragique avec un peu de rémission à la fin.

Et pourquoi ne pas en profiter pour tester la lecture audio ?
La longueur du texte est raisonnable et vous pourrez découvrir ce plaisir de vous couler dans les mots d’un autre en vous laissant envelopper par une voix qui vous raconte une histoire.

Et si je ne vous ai pas encore convaincu, mon premier billet est par ici...







dimanche 23 février 2020

Une petite part de quatre-quarts ? 🍰☕

Ça rime en plus 😂.
Je viens en vitesse vous livrer ma petite recette du dimanche !
On dirait bien que mon mojo cuisine est revenu et comme les enfants mangent ce que je fais, ça motive !




Ce dimanche, j'ai donc fait plaisir à ma demoiselle qui demandait un quatre-quarts depuis longtemps.
Avant, elle n'aimait que celui de la garderie, vous savez, celui tout jeune en barre qui sort d'un sachet en plastique et qui colle...
Mais cette période à l'air terminée !




Alors pour un quatre-quarts, voilà la recette simplissime de ce gâteau si réconfortant : 
  •  4 œufs (190g pour moi)
  •  le poids des œufs en sucre (j'ai mis 140g)
  •  le poids des œufs en farine
  •  le poids des œufs en beurre
  •  1/2 sachet de levure chimique
Préchauffer le four à 150°.
Dans un saladier, battre le beurre pour qu'il ramolisse et devienne crémeux avec une spatule.
Ajouter le sucre et mélanger pour faire blanchir.
Ajouter les œufs, puis la farine et la levure.
Mettre dans un plat beurré (un moule à manqué de 22cm dans le livre).
Enfourner pour 40 minutes.

On peut le déguster avec de la confiture, de la pâte à tartiner, ajouter des fruits dans la pâte ou des pépites de chocolat comme nous l'avons fait !




Et sinon, d'une traite cet après-midi, j'ai lu la moitié de Soif !
Demain dans le train, je devrais pouvoir le finir.
Vous l'avez-lu ?
C'est mon petit Nothomb annuel ! 

Je vous souhaite une belle semaine avec une petite chanson.
Graeme Allwright, c'était mon premier concert avec ma maman...












samedi 22 février 2020

Prix Audiolib 2020 ! Les nominés sont...

Cette année encore, j'ai été sélectionnée pour participer au Prix Audiolib !!
Je suis contente parce que je ne "lis" quasiment plus que des livres audios depuis quelques mois.
Et puis les sélections permettent aussi de découvrir des tas de romans vers lesquels je ne serais pas forcément allée.
Je n'aime jamais tout, et il y a même souvent un roman que je n'aime pas du tout 😂 mais dans l'ensemble, je fais de belles découvertes.




Pour une fois, il y a déjà deux romans que j'ai lu et même déjà chroniqué !
Et puis il y a le Lemaitre avalé avec ses deux tomes précédents.
J'ai enchainé ensuite avec le Tommy Orange (une pépite, je vous prépare un billet...) et je me demande si je vais continuer avec le Victoria Mas ou le livre de Kirivakh.

Et vous ?
Il y a des titres qui vous tentent ?
Vous en avez lu un ?





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