Voilà un livre qu'on a pas mal vu lors de sa sortie.
Il faut dire que son auteure, Olivia de Lamberterie, est un personnage médiatique plutôt connu pour ses critiques dans l'émission Le Masque et la Plume sur France Inter ou dans le magazine Elle où elle est responsable de la rubrique littéraire.
Je l'écoute avec plaisir à la radio le dimanche soir, mais j'avoue avoir eu peur d'ouvrir son roman, pensant y trouver encore un texte pédant de parisien qui se regarde le nombril (et vlan, c'est dit XD).
Et ce n'était pas le cas !
Olivia a perdu son frère et tente de vivre avec.
Pour lui rendre hommage, pour cesser de se débattre avec ce fantôme, elle remonte le fil de ses souvenirs et tente de comprendre où cela a dérapé...
Je n'en peux plus des livres-psychanalyse où l'auteur pourrait nous dispenser du partage de ses petits malheurs et de son nombril.
J'ai donc ouvert ce livre (enfin, j'ai lancé le fichier audio) avec curiosité (je suis souvent d'accord avec elle sur ses avis littéraire) et aussi avec appréhension (comme je l'aime bien, j'aurais détesté ne pas aimer).
Et dès les premières minutes, j'ai été happée.
La voix de l'auteure nous emporte dans son introspection mélancolique comme une bonne copine qui raconte sa vie, avec un peu d'humour et de dérision, avec un peu de recul ou parfois sans.
Ce n'est pas gai, soyons clair.
Dès le départ, la fin est annoncée et il n'y a aucun suspense.
Mais il y a une nonchalance dans l'écriture (et la lecture), et surtout une alternance dans le récit qui permet de le supporter.
On la découvre forte et fragile, prête à sombrer mais jamais défaitiste.
C'est beau, c'est tendre, c'est doux, c'est triste, c'est cruel aussi.
Ce n'est jamais digne de pitié, ce n'est pas larmoyant, ce n'est pas hypocryte et ce n'est pas voyeuriste.
Elle se livre mais pour dire la souffrance de perdre un être aimé, pour que l'on sache ce que vive les autres et que, peut-être, on puisse les comprendre à défaut de les aider vraiment.
C'est beau, c'est tendre, c'est doux, c'est triste, c'est cruel aussi.
Ce n'est jamais digne de pitié, ce n'est pas larmoyant, ce n'est pas hypocryte et ce n'est pas voyeuriste.
Elle se livre mais pour dire la souffrance de perdre un être aimé, pour que l'on sache ce que vive les autres et que, peut-être, on puisse les comprendre à défaut de les aider vraiment.
Et pour une fois, la lecture par l'auteur m'a semblé parfaite !
C'est très rare et en général, je trouve dommage de ne pas avoir eu recours à un vrai comédien.
Mais là, connaissant la voix de l'auteure, je crois qu'il aurait été difficile d'entendre ses mots dits par quelqu'un d'autre.
J'ai néanmoins trouvé cruel de lui faire revivre certains moments qu'elle dit avoir eu du mal à écrire elle-même, mais j'imagine qu'elle l'a fait consciemment.
Sa voix se fêle lorsqu'il est question de dire adieu une dernière fois, lorsque le récit est vraiment centré sur le plus important.
C'est beau et c'est tragique en même temps.
C'est un livre que je n'aurais sans doute jamais lu sans ce prix, et sûrement pas en version papier.
Je trouve que la lecture de l'auteur apporte vraiment quelque chose, alors courrez vite chez votre libraire et profitez-en pour tester la lecture audio !
Le livre chez Audiolib
J'ai néanmoins trouvé cruel de lui faire revivre certains moments qu'elle dit avoir eu du mal à écrire elle-même, mais j'imagine qu'elle l'a fait consciemment.
Sa voix se fêle lorsqu'il est question de dire adieu une dernière fois, lorsque le récit est vraiment centré sur le plus important.
C'est beau et c'est tragique en même temps.
C'est un livre que je n'aurais sans doute jamais lu sans ce prix, et sûrement pas en version papier.
Je trouve que la lecture de l'auteur apporte vraiment quelque chose, alors courrez vite chez votre libraire et profitez-en pour tester la lecture audio !
Le livre chez Audiolib