Il y a deux semaines, un peu sur un coup de tête, on a décidé de
changer d’opérateur téléphonique à la maison.
On a de moins en moins de chaines à la télé (vive la campagne)
et on s’est aperçu que si on veut un décodeur TV chez Orange (qui ne nous a pas
dit qu’on y avait droit désormais), il fallait payer 50 euros d’
« installation » alors qu’ils ne font que nous envoyer une box.
Du coup, on s’est un peu renseigné, et on s’est aperçu que Free
était beaucoup moins cher.
Hop, un coup de fil, et on est passé à l’ennemi.
Mais ce qu’on n’avait pas prévu, c’est qu’Orange nous couperait
la ligne dès le lendemain comme en représailles.
Et nous voilà partis pour 10 jours sans Internet.
Autant dire une éternité !!!
Et c’est là qu’on
s’aperçoit que nos vies sont quand même très dépendantes d’Internet.
On passe nos journées dessus, pour regarder la télé en replay,
écouter de la musique, consulter les mails évidemment et les réseaux sociaux,
et à chaque moment, on se dit « tiens, je vais regarder sur
Internet », « je vais vérifier ça » ou « je vais demander à
untel s’il sait ça » (sans compter les administrations qui nous demandent de tout faire par Internet).
En plus, comme on travaille à la maison, on a forcément était
très handicapés pour le boulot.
Mais pendant ces 10 jours, je me suis aperçue que sans Internet,
je suis quand même plus efficace.
J’ai enfin trié le bazar qu’il y avait dans mon ordinateur, je
l’ai sauvegardé, j’ai trié ma boite mail (hors ligne, mais cela évite de voir
arriver de nouveaux mails pendant qu’on tri), j’ai préparé les réponses en
retard à plein de mails, j’ai corrigé deux articles qui attendaient depuis
juillet, j’ai corrigé un mémoire, j’ai préparé plein de billets pour le blog.
J’ai aussi rangé les chambres, la lingerie (à moitié), mon bureau.
Je me suis aperçue que mon dictionnaire était rangé très loin
dans un coin inaccessible, ce qui montre que je l’utilise très peu, tout comme
mon Bescherelle qu’il a pourtant bien fallut que je retrouve, comme mon
dictionnaire des synonymes (mais lui était plus accessible, je ne fais
confiance qu’à lui).
Bon, c’est aussi la période où ma fille est rentrée à l’école,
alors cela a dû jouer également.
C’est fou ce qu’on peut faire pendant trois heures quand on n’a
pas un petit crampon qui réclame votre attention.
Et puis ce matin, on a reçu la nouvelle box et le wifi est revenu !!!
Le soulagement !
J’exagère à peine, et cela me chagrine de le dire mais c’est
quand même un élément qui est devenu indispensable dans nos modes de vie.
On peut vivre sans bien sûr, mais cela implique de repenser
plein de choses, de refuser d’avoir accès à un ensemble de données qui sont
utiles, professionnelles ou simplement plaisantes.
Dans mon métier et celui de mon homme, en tout cas, on ne peut
pas s’en passer ou il faut qu'on aille dans un bureau tous les jours pour travailler.
On a même dû aller au Mc Do pour profiter du wifi (et surtout
éviter pour lui de perdre trop d’argent car il ne pouvait pas travailler
pendant la coupure).
Alors voilà, j'aurais pu faire un article sur la Digital detox qui est à la mode en ce moment, mais quand elle est forcée, c'est beaucoup moins marrant.
Allez, je vous laisse, je vais travailler maintenant 😁
(et je vais écouter le podcast de ma ministre sur FI ce matin, trier mes mails, répondre aux urgences...)
(et je vais écouter le podcast de ma ministre sur FI ce matin, trier mes mails, répondre aux urgences...)