En ce moment, chaque fois que je vais dans ma petite bibliothèque de campagne, il y a des petites pépites qui m'y attendent.
Il y a eu les Jours sucrés, Juliette que j'ai moins aimé mais j'avais envie de le lire depuis longtemps, toute la série des Okko dont je n'ai pas parlé par ici et puis celle-ci, La Maison de Paco Roca.
J'ai lu Rides de Paco Roca il y a quelques années mais je n'avais pas été très emballée.
Le dessin sert le propos en adoptant une tonalité chaude où l'ocre domine.
Il y a eu les Jours sucrés, Juliette que j'ai moins aimé mais j'avais envie de le lire depuis longtemps, toute la série des Okko dont je n'ai pas parlé par ici et puis celle-ci, La Maison de Paco Roca.
J'ai lu Rides de Paco Roca il y a quelques années mais je n'avais pas été très emballée.
Je me suis lancée dans les pages de La Maison en espérant que cela me plairait davantage et ce fut le cas.
José, Vicente et Carla doivent vider la maison de leurs parents et la remettre un peu en état pour la vendre.
Leur père est décédé et plus personne n'habite là depuis plusieurs mois.
Mais chaque pierre, chaque arbre est marqué par des souvenirs heureux, des étés passés à construire la maison et son jardin...
Paco Roca nous propose ici un récit sensible, tendre et nostalgique sur les souvenirs et ce qui nous rattache au passé.
Chacun de ces frères et sœurs va revenir dans la maison et se retrouver face à son passé plus ou moins proche.
Ils ont fait leur vie, ils se sont éloignés mais leurs racines les retiennent à cet endroit dont il va falloir se séparer.
Le récit est juste parce qu'il ne verse pas dans l'angélisme.
Chaque membre de la fratrie à son caractère, ses reproches, ses regrets et voit les choses à sa facon.
Ils ne sont pas identiques mais représentent bien ce que peut devenir une famille au fil des années.
Le dessin sert le propos en adoptant une tonalité chaude où l'ocre domine.
On a l'impression de sentir le soleil, la chaleur de l'Espagne.
Les tons changent légèrement quand les personnages se remémorent un épisode du passé.
Le trait est vif et les cases sont très expressives mais toujours dans la retenu.
Le trait est vif et les cases sont très expressives mais toujours dans la retenu.
Le format a l'italienne est aussi original.
Cela permet à l'auteur de jouer avec la disposition des cases qui est parfois classique et parfois aligné différemment.
C'est donc une chouette petite bd que je vous conseille sans hésiter.