mardi 21 juin 2011

Des livres en Birmanie...

Grosse journée hier. Trop grosse pour avoir un peu de temps pour publier quelques photos.
J'aurais pu programmé mon billet, me direz-vous, mais gros weekend aussi :)

Alors voilà, Chrys nous a abandonné pour les lundi parmi tant d'autres, mais Zaza est toujours là.
Et moi aussi, même si on est mardi.
Hier, le thème proposé était donc "les livres" et pour un blog comme celui-ci, il faut bien avouer qu'il aurait été dommage de manquer un thème pareil.

J'ai donc farfouillé dans mes photos de Birmanie, parce que ce pays est un pays de lecteur !
Eh oui, à la différence de ses voisins, la Birmanie a une population qui lit tout le temps, dans le bus bondé, au restaurant de rue, pour passer le temps devant la maison, en faisant une pause dans les champs...

Et comme ils lisent, il faut des librairies ! Or ce sont des lieux un peu trop subversifs !
Les librairies se sont donc transformées en bouquinistes où les romans sentimentaux ou les romans d'aventure s'échangent, s'achètent et se revendent. 



Il y a aussi de grands classiques de la littérature, et même de la littérature française, reliés sur le marché.




Et pour les plus religieux, les livres du temple sont là aussi. 



Et voilà un peu d'exotisme pour bien poursuivre la semaine :)




vendredi 17 juin 2011

Avis aux fans de Simenon... et aux autres !


Au cas où vous ne seriez pas passé chez votre libraire hier, ou au cas où l'information vous aurait échappée, je me suis dit qu'un rapide petit billet n'était pas inutile.

Le journal le Monde a l'habitude de proposer une série de livre tous les été.
Cette année, c'est Simenon qui a été choisi et qui sera disponible tous les jeudis avec le journal du jour.
Chaque volume comprend trois romans de Simenon qui sont accompagnés d'un texte critique rédigé par Pierre Assouline, un critique de qualité qui rappelle que Simenon écrivait aussi des "romans-romans".
Les romans sont choisis par thème et réunis autour d'un lieu ou d'un sujet commun.
Le premier volume, sorti hier au prix de 4,90 € (9,90 pour les suivants), comporte trois romans qui se passent sur la Cote d'Azur.
Il s'agit de la Fuite de Monsieur Monde, Maigret s'amuse et Streap-tease.



Comme je l'ai dit ici, je n'ai jamais lu de Maigret et la lecture de En cas de malheur m'a donnée envie d'aller plus loin. L'été me semble le moment idéal.
Je ne sais pas si je serai assez rapide pour acheter tous les volumes, mais j'en ai déjà repéré deux qui me plaisent bien.
La couverture et l'édition sont soignés, c'est un beau volume.
Et pour les moins rapides, la boutique du journal est toujours bien fournie.

Alors, tentés ?

Et comme vous êtes sages, vous aurez droit à un billet de lecture dans l'après-midi :)
Edit : Ah ben non, le billet, ce sera pour plus tard... ;)


mercredi 15 juin 2011

Challenge le club des 5


Un nouveau challenge ! Et de 20 !


George a pensé à nous pour cet été et a cru qu'on allait s'ennuyer. Elle nous a donc concocté un petit challenge estival qui consiste à lire ou relire les lectures de notre enfance.
La bibliothèque rose est évidemment la collection que George a choisi, mais elle est tolérante et prendra aussi en compte les participants qui lisent la bibliothèque verte.

Et ça tombe bien, parce que mon bouquiniste n'était pas très fourni hier et le seul livre qui m'a sauté aux yeux, c'est celui ci : l'Orchidée noir, une enquête des soeurs Parker en bibliothèque verte.



Je crois bien que j'ai déjà croisé ces soeurs Parker et chez ma maman, il y a aussi une série de la bibliothèque rose avec des soeurs qui m'a marqué mais dont je suis incapable de retrouver le nom.
Il faudra que je passe un coup de fil.

En attendant, il y a cinq niveau pour ce challenge qui s'achèvera à la fin de l'été et sonnera la fin de nos vacances (et mon nouveau travail, chic :D). Si vous voulez vous joindre à nous, vous pouvez choisir de lire :

  • 1 roman : niveau Annie
  • 3 romans : niveau Mick
  • 5 romans : niveau François
  • 7 romans : niveau Dagobert
  • 10 romans : niveau Claude


Je vais faire ma modeste, et ne sachant pas si une razzia dans la bibliothèque matriarcale est possible dans les temps, je vais viser le niveau Annie, avec possibilité de monter d'un cran.

Je vais aussi viser petit, parce que j'ai également visité la bibliothèque universitaire hier, et ma moisson est... comment dire... assez énorme !
J'ai donc du travail en perspective.



Et vous ? Vous lirez quoi cet été ? 



Quand Gallimard remplace Bottin



Si vous êtes abonné au roi des éditeurs sur Twitter, ou si vous suivez un peu l’actualité littéraire sur le net, vous avez peut-être vu passer une information qui paraît anodine, mais qui permet de parler un peu de l’évolution du marché du livre.

 

Aujourd’hui, à Paris, la rue Sébastien Bottin sera débaptisée pour devenir (sur une partie seulement) la rue Gaston Gallimard, puisque le siège de l’éditeur se trouve là. C’est une rue privée, apparemment, et ils font un peu ce qu’ils veulent.
Et là, vous vous dites « Bottin, ça me dit quelque chose » et vous avez raison !
Le bottin, celui qu’on connaît aujourd’hui, a été inventé par M. Bottin (comme M. Poubelle a inventé la poubelle), qui inspira aussi le bottin mondain.
Il paraît même que Mick Jagger qui habite dans la rue s’est insurgé de ce changement de nom.
C’est vrai que ce pauvre Bottin n’avait sans doute pas mérité ça (en même temps, je ne suis pas sure qu’il s’en soucie vraiment).

Mais alors pourquoi j’écris ce billet ?
Je n’ai pas grand-chose à reprocher à Gallimard et je pense même que c’est une belle maison d’édition.
Mais je trouve que la politique qu’elle mène face au livre numérique est rétrograde et n’apporte pas grand-chose au débat. Le livre numérique pose plein de problèmes qui me semblent incontournables. Maintenir un prix élevé ne les résout pas.
Cela ne permet pas davantage aux libraires indépendants de survivre, aux ouvriers des imprimeries de conserver leurs emplois, aux livreurs de livre de continuer à avoir quelque chose à livrer.
Même si je rêve d’une liseuse pour mon noël, j’ai aussi conscience que les classiques désormais gratuits constituent le fond des éditeurs et que cela leur permet de survivre quand les ventes chutent.
Ne faites pas comme les disquaires, messieurs les éditeurs et ne vous laissez pas dépassez par le progrès !

Ce petit billet est donc là pour ça, pour nous pousser à réfléchir, à choisir le livre numérique en conscience, peut-être, et si vous souhaitez réagir, n’hésitez pas.

Bon, j’ai aussi conscience que ce que j’écris là n’est qu’un goutte d’eau et vous qui avez eu la bonté de me lire en passant par ici, rassurez-vous, ma logorrhée s’achève là.

 Pour plus d’information, c’est par ici.


mardi 14 juin 2011

Radio des blogueurs : bientôt l'été


Pour la session de Juin, Leiloona nous invite à proposer une chanson qui nous met de bonne humeur, qui fait que la journée commence bien et qu'elle sera bonne.

J'ai plusieurs chansons de ce genre dans mon ipod, dont certaines qui pourront vous paraître surprenantes, et même si deezer nous limite maintenant à un temps d'écoute de 5h par mois, on ne va pas se priver d'écouter de la bonne musique :)

Ce mois-ci, j'ai donc choisi Go to the river de Yaël Naim qui est enfin dispo sur Deezer. J'adore cette chanson. Elle est vive, avec du texte (et je comprends tout) et l'album est pas mal aussi. Une réussite encore une fois pour cette chanteuse qui reste douce.

Je vous mets aussi en bonus deux chansons qui sont moins habituelles, mais sans doute pas moins connues.
Quand j'étais petite, ma mère écoutait en boucle La vie parisienne et je connais l'Air du brésilien par coeur (comme celui qui suit, qui précède, la gantière et le bottier ou la générale).
Et La Parisienne me trotte dans la tête depuis deux semaines, avec une bonne raison (cf par ici)  ;)





"Je suis brésilien, j'ai de l'or et j'arrive de Rio Janer, Paris, Paris, je te reviens encore..."

Et vous ? Vous écoutez quoi pour vous mettre de bonne humeur le matin ? 


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