Aujourd'hui, c'est ma deuxième rentrée.
C'est la particularité des enseignants universitaires, ils ont trois rentrées.
La première a lieu vers le 25 août.
Les étudiants envoient leur mémoire pour la relecture, les collègues envoient des mails, il faut se remettre dans les programmes de recherche qui ont souvent prévu des travaux à rendre le 1er septembre, il faut revoir ses cours ou en construire de nouveaux, vérifier les emplois du temps, les inscriptions des doctorants...
C'est une rentrée en douceur, une rentrée pyjama où seul l'ordinateur nous voit.
La troisième rentrée viendra ensuite, le 22 septembre.
Ce sera la rentrée des cours, la reprise du rythme hebdomadaire pour 12 semaines (avec une semaine de vacances à la Toussaint depuis deux ans), la rencontre des nouveaux étudiants, les retrouvailles avec ceux qui étaient déjà là l'an dernier.
Pour moi cette année, c'est un peu particulier.
Cette deuxième rentrée signifie le retour du train, des journées parisiennes après une interruption de 8 mois.
Mais je vais aussi découvrir un nouveau bureau, trois nouveaux collègues, un nouveau rythme surtout en laissant mon bébé à la maison.
Pas de bise le matin, je pars trop tôt, pas trop d'appel téléphonique pour ne pas la réveiller, il va falloir se décoller.
Mais depuis une semaine, j'ai décidé d'arrêter de me lamenter et j'ai commencé une liste de ce qui va bien dans ma vie et de ce que j'aime dans mon travail.
Chaque jour, j'ai essayé de noter au moins une chose positive et je me suis aperçue que souvent, j'avais bien plus d'une chose à noter.
J'ai aussi fait mon ménage à fond et cela m'a permis de nettoyer mon état d'esprit.
Evidemment, il y a toujours des petites tracasseries comme la guichetière de la SNCF qui met trois heures pour sortir deux billets (et qui se trompe de date, il faut que j'y retourne !) ou ma fille qui a hurlé de 1h à 3h du matin cette nuit.
Mais je pars ce matin avec plus d'entrain que je ne l'aurais pensé, contente de retrouver Paris sous le soleil.
On verra si la journée confirme cette bonne impression.
Édit du jour :
Si vous avez suivi l'affaire du bureau (on m'a piqué mon bureau pendant mon congé mat), eh bien je vous annonce que j'ai un collègue en or qui a tout déménagé avec attention et tout remis à sa place dans le nouveau bureau de l'autre côté du couloir.
C'est une crème.
C'est quand même un peu contrariant, j'ai moins de soleil, moins de place, mais bon, je vais m'y faire.
C'est quand même un peu contrariant, j'ai moins de soleil, moins de place, mais bon, je vais m'y faire.
Et chez moi, ma crêpe Suzette a été super sage avec son papa mais après un biberon ce matin, elle a refusé de manger.
On verra vendredi prochain, je pars toute la journée et il faudra bien qu'elle mange (sinon je changerai peut-être de biberon).