Il y a quinze jours, je vous proposais de découvrir (ou redécouvrir) le début de Salammbô.
Je ne sais pas si cela a donné des envies de lecture à certains d'entre vous, mais je poursuis avec un nouvel incipit.
Comme la dernière fois, j'ai choisi un classique, un de ces romans qui m'ont profondément marqués quand je les ai lu adolescente.
Je garde d'ailleurs un souvenir précis de celui-ci, sans doute entretenu par le film magnifique qui en a été tiré.
A la fois violent, sanglant, et magnifiquement romantique, ce roman commence avec des lignes qui nous plongent immédiatement dans la dualité de l'évènement qui doit être une fête et la violence qui couve sous la fête, qui est déjà là, qui guette et n'attend qu'une étincelle pour s'épanouir et engloutir tout ceux qui seront présents.
Je ne sais pas si cela a donné des envies de lecture à certains d'entre vous, mais je poursuis avec un nouvel incipit.
Comme la dernière fois, j'ai choisi un classique, un de ces romans qui m'ont profondément marqués quand je les ai lu adolescente.
Je garde d'ailleurs un souvenir précis de celui-ci, sans doute entretenu par le film magnifique qui en a été tiré.
A la fois violent, sanglant, et magnifiquement romantique, ce roman commence avec des lignes qui nous plongent immédiatement dans la dualité de l'évènement qui doit être une fête et la violence qui couve sous la fête, qui est déjà là, qui guette et n'attend qu'une étincelle pour s'épanouir et engloutir tout ceux qui seront présents.
Alors ? De quel roman s'agit-il ?
"Le lundi, dix-huitième jour du mois d’août 1572, il y avait grande fête au Louvre.
Les fenêtres de la vieille demeure royale, ordinairement si sombres, étaient ardemment éclairées ; les places et les rues attenantes, habituellement si solitaires, dès que neuf heures sonnaient à Saint-Germain-l’Auxerrois, étaient, quoiqu’il fût minuit, encombrées de populaire.
Tout ce concours menaçant, pressé, bruyant, ressemblait, dans l’obscurité, à une mer sombre et houleuse dont chaque flot faisait une vague grondante ; cette mer, épandue sur le quai, où elle se dégorgeait par la rue des Fossés-SaintGermain et par la rue de l’Astruce, venait battre de son flux le pied des murs du Louvre et de son reflux la base de l’hôtel de Bourbon qui s’élevait 7 en face.
Il y avait, malgré la fête royale, et même peut- être à cause de la fête royale, quelque chose de menaçant dans ce peuple, car il ne se doutait pas que cette solennité, à laquelle il assistait comme spectateur, n’était que le prélude d’une autre remise à huitaine, et à laquelle il serait convié et s’ébattrait de tout son cœur. "
fastoche ! enfin je crois :) = marie stuart
RépondreEffacerEh non, raté :^D
EffacerLa reine Margot ?
RépondreEffacerBingo !! Bravo kathel :^)
EffacerJe dirais La reine Margot aussi!
RépondreEffacerEt tu auras raison ;^)
EffacerPas la moindre idée...vu l'époque, j'ai pas dû le lire...:D
RépondreEffacerTu veux dire que tu n'étais pas né ? ;^D
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