En ce mardi, je vais vous parler d’un livre de photos.
Ce n’est pas fréquent, mais j’aime beaucoup feuilleter les
albums, surtout quand il y a quelques explications qui accompagnent les photos.
Une contextualisation, une petite histoire sur la prise de
vue me semblent donner quelque chose de plus vivant, une « plus
value » par rapport à un livre qui ne présente que des photos.
Ce livre est édité par un petit éditeur (une autre raison
qui mérite que l’on en parle, il me semble) et se présente sous la forme d’un
album 30 par 20 aux feuilles épaisses et mates. Ce format confortable et le
choix du papier permettent de profiter pleinement des photos. Elles ne brillent
pas trop, mais les couleurs sont vives, ce qui est très agréable pour un livre
de ce type.
J’ai ainsi pu découvrir Jim Morisson et ses acolytes de
près, en noir et blanc ou en couleur, avec ce grain si caractéristique de cette
époque.
Car je ne vous l’ai pas encore dit, mais comme son titre
l’indique, ce livre parle ou plutôt montre Jim Morisson et le groupe qui lui
est généralement associé, The Doors, lors de prises de vue réalisées entre 1968
et 1971. C’est le photographe qui a fait ces prises de vue, Henry Diltz, qui a
réalisé le livre et écrit les textes qui accompagnent les photos.
Pour tout vous dire, je n’ai pas tout à fait l’âge requis,
et chez moi, on écoutait Maxime le Forestier, Serge Reggiani et les Beatles
(oui, c’était éclectique).
Pourtant, adolescente, je me suis prise de passion pour les
Doors. J’écoutais en boucle et je connaissais les chansons par cœur, ce qui
surprenait toujours un peu, vu qu’à cette époque, on écoutait plutôt Nirvana
(que j’avais aussi dans mon baladeur, évidemment).
Quand on m’a proposé de recevoir ce livre, j’ai donc tout de
suite dit oui.
Je dois toutefois avouer que je ne connais finalement pas
beaucoup Jim Morrison, et à part sa tombe au Père Lachaise et les quelques
photos qui sont toujours reprises, je n’avais pas d’autre représentation en
tête.
C’est là que ce livre devient intéressant.
Au long des 125 pages, Henry Diltz commente ses prises de
vue. Il explique l’état d’esprit de ses modèles, les circonstances qui ont
placé tel motif ou tel individu sur la photo, pourquoi un enfant s’est retrouvé
là ou un homme d’un certain âge.
Il donne des indications par rapport aux lieux, à la
destination des photos. Il donne beaucoup de détail, et on entre dans la prise
de vue par l’œil et le ressenti du photographe. C’est très agréable.
J’ai également apprécié que les différentes vues soient déclinées
en deux ou trois versions en petit ou en grand format. Le photographe a fait un
choix, mais il montre aussi les versions noir et blanc et couleur, ce qui rend
l’exercice plus intéressant.
Une belle surprise !
A recommander aux fans des Doors, évidemment, mais aussi aux
autres, à ceux qui les écoutent de temps en temps, à ceux qui veulent connaitre
un peu Jim Morisson, à ceux qui aiment les livres de photo, les portraits, à
ceux qui veulent découvrir le travail du photographe.
Je remercie les agents littéraires (allez y faire un tour, c'est très sympa) et les éditions Prémium (qui ont d'autres beaux livres à leur actif).
Fan de Jim, j'ai adoré cet ouvrage ! Je le ressors souvent et me régale avec ses photos !
RépondreEffacer@ Lili Galipette : pour le moment, il est dans le salon depuis plusieurs jours et il ne semble pas prêt à aller dans la bibliothèque ;)
RépondreEffacerMorrison et non Morisson
RépondreEffacerSi vous n'avez retenu que cela de ce billet, c'est bien dommage ! (et la prochaine fois, identifiez-vous, c'est plus poli)
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