J'ai un petit plaisir d'été : regarder Brunetti sur France 3 le dimanche soir !
C'est souvent un plaisir éphémère parce que la chaine n'en programme jamais beaucoup à la suite, alors je me suis dit il y a quelques années que je pourrais quand même les lire, ce qui me garantirait un plaisir plus long !
(oui, je sais, on pourrait lire ces phrases avec un petit sourire grivois, mais que voulez-vous, quand on aime...)
J'ai commencé avec deux tomes achetés bien loin d'ici pendant des vacances en Asie dont je vous parlerai peut-être la semaine prochaine.
Je n'avais pas trop de choix, le Laos n'étant pas très bien approvisionné en romans français, alors j'ai pris ceux qui étaient là, bien qu'il s'agisse des tomes 11 et 12.
Je n'avais pas trop de choix, le Laos n'étant pas très bien approvisionné en romans français, alors j'ai pris ceux qui étaient là, bien qu'il s'agisse des tomes 11 et 12.
Et puis j'ai eu envie de les lire dans l'ordre pour voir les personnages se construire.
Après avoir lu Mort à la Fenice, j'ai cherché le deuxième tome sans succès.
Il n'était plus édité !!
Pour une telle série, et même si l'éditeur change sa charte éditoriale et refait les couvertures, c'était tout de même un peu fort !
Et puis finalement, j'ai découvert qu'il était disponible, mais en Points2.
Ce petit format si particulier (qui n'est plus fabriqué j'ai l'impression) m'a séduit immédiatement.
C'est pratique, léger, on peut le tenir à une main, c'est vraiment bien fichu.
Dommage qu'il coute un peu plus cher, sans doute ce qui a empêché son succès.
C'est pratique, léger, on peut le tenir à une main, c'est vraiment bien fichu.
Dommage qu'il coute un peu plus cher, sans doute ce qui a empêché son succès.
Son uniforme oriente immédiatement l'enquête vers la base américaine située à proximité de Venise.
Le jeune soldat aurait été victime d'une agression crapuleuse puis jeté dans la lagune.
Mais cette version des faits ne satisfait pas Brunetti, surtout lorsqu'il rencontre la jeune médecin qui vient identifier le corps.
Ses réactions ne sont pas ordinaires et Brunetti décide d'aller jusqu'à la base pour en apprendre davantage.
Mais il est difficile d'entrer dans cette petite société qui vit en vase clos et qui a clairement quelque chose à cacher...
Autant le dire tout de suite, je me suis plongée dans cette histoire avec délice.
J'avais vu le téléfilm correspondant à ce titre, mais je pense que les histoires sont pas mal modifiées dans le feuilleton.
Cela ne m'a donc pas gênée du tout.
J'avais vu le téléfilm correspondant à ce titre, mais je pense que les histoires sont pas mal modifiées dans le feuilleton.
Cela ne m'a donc pas gênée du tout.
Et puis les rues de Venise, les canaux, les petits cafés, tout participe à la construction d'une image très italienne.
Je ne suis jamais allée à Venise, mais je retrouve ces habitudes du café ristretto servi au comptoir avec un croissant beaucoup trop sucré dont on guette la confiture d'abricot pour vérifier qu'elle est de bonne qualité.
Pour l'ambiance, ce deuxième tome est encore une fois une réussite !
Ce que j'aime aussi dans ces romans, c'est que tout n'est pas noir ou blanc.
Brunetti doit parfois composer avec des puissances qui le dépasse et son beau-père homme d'affaires influent fait un bon intermédiaire avec la mafia dès qu'il est question d'une affaire un peu louche.
Cela permet à Donna Leon de varier les milieux tout en donnant accès à son héros à des informations qu'il ne devrait pas avoir.
L’enquête ensuite est bien construite, il y a beaucoup de personnages mais on en connait une bonne partie découverte dans le premier roman de la série.
Et c'est aussi ce qui fait l'intérêt d'une série.
Les individualités se construisent au fur et à mesure et on découvre chaque fois de nouvelles facettes pour chacun.
Les enfants de Brunetti ne font que passer, contrairement à Paola qui se dévoile un peu.
J'aime beaucoup ce personnage, pilier du commissaire qui l'aide souvent à démêler des enquêtes ou à prendre des décisions.
Un peu comme Madame Maigret en somme, mais en plus moderne.
Par contre, si Madame Maigret ne manque jamais de préparer de bons petits plats à son mari, j'ai un peu manqué de cuisine italienne dans ce roman.
Je n'ai pas retrouvé les évocations de plats de pâtes ou de risotto fumants qui me paraissent si dépaysants d'habitude.
Il faut dire que Brunetti n'est pas souvent chez lui dans cette histoire mais c'est un des petits détails de la série qui me plaisent beaucoup.
Espérons que dans le troisième tome il y aura davantage de diner et de déjeuner !
Cela permet à Donna Leon de varier les milieux tout en donnant accès à son héros à des informations qu'il ne devrait pas avoir.
L’enquête ensuite est bien construite, il y a beaucoup de personnages mais on en connait une bonne partie découverte dans le premier roman de la série.
Et c'est aussi ce qui fait l'intérêt d'une série.
Les individualités se construisent au fur et à mesure et on découvre chaque fois de nouvelles facettes pour chacun.
Les enfants de Brunetti ne font que passer, contrairement à Paola qui se dévoile un peu.
J'aime beaucoup ce personnage, pilier du commissaire qui l'aide souvent à démêler des enquêtes ou à prendre des décisions.
Un peu comme Madame Maigret en somme, mais en plus moderne.
Par contre, si Madame Maigret ne manque jamais de préparer de bons petits plats à son mari, j'ai un peu manqué de cuisine italienne dans ce roman.
Je n'ai pas retrouvé les évocations de plats de pâtes ou de risotto fumants qui me paraissent si dépaysants d'habitude.
Il faut dire que Brunetti n'est pas souvent chez lui dans cette histoire mais c'est un des petits détails de la série qui me plaisent beaucoup.
Espérons que dans le troisième tome il y aura davantage de diner et de déjeuner !
J'adore cette série et je me délecte de chaque nouvelle enquête de Brunetti. Je regarde aussi les feuilletons ! J'ai poussé le vice jusqu'à acheter un des tomes à la librairie française de Venise. Il existe même un livre qui recense les itinéraires empruntés par le commissaire. Ma mère a suivi ses pas dans les petites ruelles, en fan absolue...
RépondreEffacerJe serais bien capable de pousser le vice tout comme toi ;^) J'ai vu ce livre dont tu parles, mais comme il n'y a pas de visite de Venise prévue chez nous avant longtemps, je n'y ai pas encore cédé. Mais un jour peut-être.
EffacerJ'ai lu les livres avant que la série ne sorte à la télé. Résultat, déception, non pas que les films soient mauvais, mais ils ne correspondent pas à l'image que je m'étais fait de Brunetti et de Paola. Pour la cuisine, cela dépend des livres parfois il y en a parfois moins. C 'est le charme!
RépondreEffacerC'est souvent le problème. On s'imagine un personnage, on le visualise, et la télé fait tout autre chose. Et même en ayant commencé par les films, je peux te dire que je vois bien la différence ;^)
EffacerJ'ai aussi commencé par la série télévisée, qui se fait trop rare à mon goût. Je l'apprécie surtout à cause du décor ! Comme j'aimerais diner sur la terrasse de Brunetti ! J'ai lu ensuite deux ou trois romans que j'ai trouvés pas mal aussi.
RépondreEffacerOh oui ! Cette terrasse est juste magnifique !! Et puis la vue sur les canaux est souvent très bien choisie ! Les deux se complètent je trouve.
EffacerJe ne suis pas trop attirée par cette série TV, qui pourtant n'est pas mal du tout à ce qu'il paraît...Mais je lirais plutôt volontiers les livres. De toute façon, je ne suis pas très télé...
RépondreEffacerMerci pour ton avis :)
Commence par les livres alors. La série est sympa mais tu seras plus libre de te faire une idée en découvrant d'abord les romans.
EffacerJe ne connais ni la série ni l'auteur. Logique en même temps, vu que je ne lis pour ainsi dire jamais de policiers ;)
RépondreEffacerC'est une bonne raison ! Si tu n'en lis jamais, ce n'est sans doute pas par cette série qu'il faut que tu t'y mettes alors ;^)
EffacerBon eh oh on se calme, Estelle! ;-) Brunetti, c'est MON commissaire!!!! Je l'aiiiiime. Point barre!
RépondreEffacerBon. Toute plaisanterie mise à part, autant j'aime lire les enquêtes de mon cher Guido, autant son adaptation télévisée (découverte cet été seulement) m'a attristée! Les personnages y sont beaucoup trop caricaturés! Seul, le charme de Venise m'a empêchée d'éteindre la télé!
En tous cas, merci pour cette très belle chronique!
Ha mais je ne savais pas :^D Tu sais, moi, je prends les pâtes et je te laisse le commissaire ;^) Et c'est vrai qu'en découvrant les romans, je me suis aperçue que les personnages n'étaient pas ce qu'ils sont dans la série ! Mais ça me détend l'été quand il pleut.
Effacerje suis fan aussi, pour Venise!
RépondreEffacerMais oui, le cadre est primordial :)
EffacerJ'ai lu, moi aussi, "Mort en Terre étrangère" quand je suis allée à Venise au printemps 2012 (et j'avais chargé mes copines de voyage de lire "De Sang et d'Ebène" et "Le Cantique des Innocents"). Tu pourras lire ma critique, plus nuancée qu'il ne semble au premier abord. Je trouve ces "polars" plus valables - et très agréables - comme guides touristiques que comme romans policiers dignes de ce nom. En même temps, je n'en ai lu qu'un seul et ce n'était peut-être pas le meilleur... Tout le monde semble apprécier Donna Leon, donc il faut peut-être que j'insiste !
RépondreEffacerJ'ai lu De sang et d'ébène aussi. Ce ne sont pas de grands romans policiers, je te l'accorde, et c'est aussi pour cela que j'ai manqué de plats italiens qui, pour moi, font partie de leur charme. Mais pour que les repas du héros participent à la qualité du roman, c'est qu'ils ne sont pas des chefs d'oeuvre d'intrigue policière. Néanmoins, j'aime découvrir la vie de ce commissaire, de sa famille et Venise bien sûr.
EffacerC'est fou ça qu'il ne soit plus édité! J'aime bien cette série mais j'ai une grande préférence pour le tome qui se passe sur la base américaine qui se trouve près de Venise.
RépondreEffacerJe pense qu'ils vont le ressortir avec une nouvelle couverture quand ils n'auront plus de points2. Et c'est sans doute celui-ci dont tu parles, avec la base américaine qui vit en autarcie et trafique avec la mafia.
EffacerÇa fait des années maintenant que j'ai envie de lire cette auteure, sans arriver à le faire. J'ai lu deux ou trois fois un points.2, très agréable en effet, mais trop cher, nous sommes d'accord.
RépondreEffacerIl faut commencer par la Fénice, c'est très facile à lire. Pour les Points2, c'est vraiment dommage mais le brevet avait dû leur couter cher aussi.
EffacerJe ne suis pas fan des romans de Donna Leon, je trouve qu'ils sont un peu trop lents à mon goût...
RépondreEffacerOui, mais j'aime tout ce qu'il se passe dans les moments plus lents, les diners sur la terrasse, les soirées chez les parents de Paola, les tours dans Venise, les arrêts au petit café du coin ;^)
EffacerJe les ai tous lus, et je les ai tous. Peu importe l'intrigue policière, ce qui compte, c'est Venise, et Brunetti, bien sûr.
RépondreEffacerVoilà, tu as parfaitement résumé ;^)
EffacerLa Fenice, elle n'a pas brûlé il y a quelques années ?
RépondreEffacerOui, mais ils ont tout reconstruit à l'identique.
Effacer