lundi 18 juillet 2016

La magie du rangement de Marie Kondo

Il y a longtemps qu'on voit passer ce livre sur les blogs, sur IG ou FB.
J'ai moi-même déjà essayé plein de trucs pour ranger ma maison.
Hélas, le bazar revient toujours comme un boomerang, ce que Marie Kondo nomme "l'effet rebond".
Vous rangez, et puis quelques heures jours après, il faut recommencer.
Dans son livre, elle insiste beaucoup sur cet effet rebond et sur ses causes.
On ne fait le tri que de petites zones de son habitation, on trie de manière peu efficace, on déplace plutôt que de se débarrasser des choses.
Il faut changer notre façon de trier mais également notre façon de penser.

Quand j'ai vu que La magie du rangement sortait en livre audio, je me suis dit que ce serait une bonne idée de l'écouter plutôt que de le lire.
Il y a plein de sites qui en parlent mais cela me parait toujours un peu extrémiste comme méthode (on l'appelle "gourou du rangement quand même) et j'avais envie de le lire moi-même.
Vous trouverez ainsi sur Internet des fiches pour plier les vêtements, les 10 commandements de la méthode Konmari et autres résumés, mais franchement, rien ne vaut le livre !

En réalité, ce livre ne sert pas qu'à ranger votre maison.
Sa lecture vous permettra de modifier votre mode de pensée, votre façon de voir les choses et surtout de voir les objets de votre maison.
Elle raconte un peu sa vie au début (et elle était un peu névrosée quand elle était jeune apparemment, ce qu'elle confirme à la fin du livre), elle dit des trucs bizarres sur le linge qu'il faut caresser, la maison qu'il faut saluer, le sac à main qu'il faut remercier, mais en fait, c'est pour mieux vous entrainer sur le chemin de la réflexion.

A partir du moment où vous achetez ou empruntez ce livre, c'est que vous avez identifié un problème chez vous.
(Si on vous l'a offert, c'est que quelqu'un a identifié ce problème pour vous ^-^)
Vous êtes donc plutôt en bonne posture et prêt pour changer.
Mais ce n'est pas facile.
On a tous déjà essayé de faire un grand rangement, du tri, mais cela n'a pas tenu sur la durée.
C'est ce que Marie Kondo propose de changer.
Elle incite à se poser la question : pourquoi je souhaite changer, qu'est-ce que cela va m'apporter, quelle est ma motivation, pourquoi je veux faire ça ?
Ensuite, on visualise l'état que l'on vise : des tiroirs rangés, une maison aérée, un intérieur désencombré...

J'avais néanmoins de grosses appréhensions et le livre a quelques petits trucs inadaptés à mon cas (mais vraiment pas grand chose). 
Elle incite à jeter tous les livres de la PAL !
Certes, le commun des mortels ne lira sans doute pas tout, mais pour ma part, je sais que je vais en lire une grosse partie.
Le tri sera donc minime (mais il sera fait en aout quand même).
Marie Kondo préconise aussi de tout jeter partout dans la maison, mais c'est tout de même un énorme gaspillage pour certaines choses.
Et puis pourquoi ne pas donner ses vêtements ? ou d'autres objets ? ou recycler ? pourquoi tout envoyer à la déchetterie ?
Là encore, elle répond à la question, en incitant à remercier les objets pour ce qu'ils nous ont apporté.
J'ai quand même du mal à jeter certains trucs.

Evidemment, si on jette tout, il est facile de comprendre que ce sera plus facile de ranger rapidement ensuite, voire même inutile !
Mais si on rachète des choses, la situation ne risque-t-elle pas de redevenir ingérable ?
En fait, normalement, la réponse est non.
Si vous avez bien écouté ce livre, vous adopterez un mode de pensée tellement différent à propos de vos possessions personnelles que chaque nouvel achat sera pensé différemment.
Vous ne serez plus envahie par les objets !!

Honnêtement, chez moi, c'est en cours, mais j'étais déjà bien partie dans ma tête, il me fallait juste une méthode plus efficace.
Je n'achète plus de bibelots et autres "niche-poussière" depuis longtemps, à part en voyage, et quand j'achète un vêtement, je me demande vraiment si cela me plait (mais je n'y arrive pas toujours et je me suis aperçue que j'étais loin d'être vraiment efficace de ce point de vue).
Je jetais tous les mois environ trois sacs poubelles de trucs devenus inutiles, cassés, moches.
Mais c'est long et la répétition de cette tâche à faire montre bien qu'il me restait plein de trucs à jeter à chaque fois.
Ma maison a un grenier archi plein, tous nos placards débordent et l'effet était minime à chaque session de débarrassage (même si psychologiquement, j'avais quand même l'impression de m'alléger).
J'avais bien vu les résumés sur Internet, sans que cela soit réellement probant.

Mais la lecture du livre a tout changé ! 
Du coup, je n'ai qu'un conseil : lisez le livre vous-même. 
Je pense que je fais partie des gens qui ne sont pas particulièrement heureux quand ils trient parce qu'ils constatent à quel point ils gaspillent et encombrent pour rien. 
Marie Kondo parle plus souvent de ceux qui sont heureux en jetant, c'est logique.
Mais c'est néanmoins très gratifiant quand on a finit, je vous assure !

L'évolution de votre pensée est indispensable pour réussir.
Je n'y croyais pas, mais je suis beaucoup plus efficace désormais (première heure de tri = 3 sacs de 100 litres dans mon dressing !).
Je ne suis pas toujours les prescriptions à la lettre, mais vraiment, elle donne de très bonnes idées et vous permettra d'évoluer.
Et puis en livre audio, franchement, ça vous prendra 5h qui seront vraiment rentables !!!

Je ferai un petit bilan dans 1 semaine ou 15 jours pour voir où j'en suis ^-^.





Merci Audiolib 
pour cette lecture si enrichissante !



Et la semaine prochaine, on parle 
cahiers pour apprendre la méditation et la pleine conscience :)





dimanche 17 juillet 2016

Un carrot cake de réconfort !

En ce dimanche enfin ensoleillé, j'avais des carottes, j'avais du Philadelphia, j'ai donc préparé des carrots cakes !
Je suis en plein vidage de maison (merci Marie Kondo, je vous en parle demain) et même si ça fait du bien, ça s'éternise un peu.
Et puis on n'a pas eu une fin de semaine hyper enthousiasmante quand même.
(et puis ma minette multiplie les grosses bêtises, ça m'agace).




Du coup, j'avoue, j'avais besoin d'un truc bien réconfortant.
J'ai une recette indienne de carrot cake trouvé dans un petit recueil de nouvelles indiennes bien sympa.
Elle est bien parfumée, plutôt riche, mais un peu dense (elle est ici avec le billet sur le recueil).
Et j'avais envie de changer.
J'ai donc sorti mes livres de cuisine.






Bon, je me suis aperçue que l'auteur des deux livres sur New York est le même, d'où une recette identique.
Dans le londonnien, par contre, il y a de la noix de coco, de l'ananas, que des trucs que je n'aime pas.
J'ai donc gardé celle de New York en réduisant le sucre.




Pour 12 petits carrot cakes façon muffin :
Ingrédients liquides : 

  • 140 g de sucre roux
  • 10 cl d'huile
  • 4 oeufs
  • 2 cs de jus d'orange
  • 240 g de carottes rapées 
  • le zeste d'une orange
  • 1/2 cc de vanille liquide


Ingrédients solides

  • 240 g farine
  • 2 cc de levure chimique
  • 1 cc de sel
  • 2 cc de cannelle
  • 1/2 cc de noix de muscade
  • 1/2 cc de poivre noir
  • 30 g de noix en morceaux
  • 30 g de raisons secs


Pour le glaçage : 

  • 65 g beurre mou
  • 125 g de Philadelphia ou fromage à tartiner
  • 50 g de sucre glace




Préchauffer le four à 175°.
Mettre tous les ingrédients liquides dans un saladier et mélanger.
Dans un autre bol, mélanger les ingrédients secs.
Mettre les ingrédients secs dans les ingrédients liquides et mélanger grossièrement à la spatule.
La pâte est liquide, et il ne faut pas trop mélanger.
Verser dans les moules à muffins et enfourner 45 minutes.

Vérifier la cuisson avec la pointe d'un couteau et si c'est prêt, sortir les mini cakes du four.
Les faire refroidir sur une grille.
Pour le glaçage, mélanger à la fourchette le beurre, le sucre et le fromage et réserver au frais.
Quand les gâteaux ont refroidi, les napper de glaçage et déguster !!




Verdict : j'ai eu l'impression qu'ils étaient moins parfumés que ceux que je fais habituellement.
Ils sont par contre beaucoup plus moelleux, et la crème est un peu écoeurante, mais c'est juste parfait avec le cake !





Bonne fin de weekend !! 



samedi 16 juillet 2016

La photo du mois #22 : Reflet

Il est des évènements qui reviennent comme des boomerangs, une fois en pleine figure mais ensuite on est sûr que tout est terminé.
Et puis il y a les autres, ceux qui reviennent encore et encore, ceux qu'on ne peut plus écouter, supporter, absorber, ceux qui font remonter tous ceux qui les ont précédés avec la peur tapie au fond de soi, pour soi et surtout pour les autres.

Je voulais vous mettre une photo des temples d'Angkor se reflétant dans les bassins pour ce thème proposé par Testinaute.
Je trouvais cela un peu bateau, mais bon, le reflet, l'eau, les bateaux...

Et puis finalement, je reviens à ma première idée, à ce petit reflet de moi-même, à cette petite personne qui m'imite tant qu'elle peut et me renvoie une image de mes activités les plus fréquentes.
Mais surtout, cette petite personne pour laquelle j'ai parfois (tout le temps) peur quand j'allume la radio et que je me laisse envahir par le monde.






D'autres reflets par ici...

La Tribu de Chacha, Pat, Nanouk, Céline in Paris, Angélique, Xoliv', Estelle, Tambour Major, Claire's Blog, Brindille, Aude, Frédéric, Christophe, Pilisi, Calamonique, Gine, Chiffons and Co, Morgane Byloos Photography, Carole en Australie, Alban, Renepaulhenry, Alexinparis, Philisine Cave, Josette, Dom-Aufildesvues, Danièle.B, Cécile, Nicky, Tuxana, DelphineF, Philae, Lyonelk, Noz & 'Lo, AF News, Autour de Cia, Blogoth67, écri'turbulente, Champagne, Lau* des montagnes, El Padawan, Gilsoub, Sinuaisons, BiGBuGS, magda627, Sense Away, The Beauty is in the Walking, Evasion Conseil, Lavandine, Je suis partie voyager, Eurydice, Lavandine83, Laurent Nicolas, Giselle 43, Cricriyom from Paris, François le Niçois, Cocazzz, Eva INside-EXpat, Mireille, Testinaute, Woocares, KK-huète En Bretannie, Akaieric, La Fille de l'Air, E, Wolverine, Lair_co, Rythme Indigo, CécileP, Mirovinben, Luckasetmoi, Pixeline, Sous mon arbre, Chat bleu, J'habite à Waterford, Mamysoren, Krn.




jeudi 14 juillet 2016

Le guépard de Giuseppe Tomasi di Lampedusa

Ah ! Les Classiques !
On devrait toujours revenir aux bons vieux Classiques de temps en temps.
Une petite panne de lecture, un coup de mou, une succession de mauvaises pioches à la librairie ?
Hop ! Un petit tour au rayon des Classiques et ça repart !

Il y a très très longtemps que je voulais lire ce roman.
J’avais envisagé de le lire en italien, mais mes séjours transalpins sont bien loin maintenant et je ne suis pas sure d’être encore capable d’arriver au bout de 300 pages d’une version soignée et recherchée de cette langue.
Et puis il y a de très beaux passages dont il aurait été dommage de perdre la saveur et tout les sous-entendus.

Don Fabrizio voit son monde sombrer peu à peu.
Ce grand seigneur, ce prince sicilien des temps anciens veille encore sur ses terres et sur ses gens, mais il sent que son temps est fini et qu’il ne lèguera pas à son fils ce que son père lui a lui-même transmis.
Il a déjà vendu tant de terres, la guerre va et vient, Garibaldi fait parler de lui et ses semblables disparaissent doucement corps et biens.
Mais il peut heureusement compter sur son neveu Tancrède pour le sortir de sa torpeur.
Héritier de la ruine de son père, admiré et adoré par Concetta la fille ainé du Guépard, il s’est engagé du côté des Républicains, suscitant la désapprobation et l’incompréhension de ses pairs…

Eh oui.
Dans ce petit roman, il est question d’amour et de politique, sujets on ne peut plus classiques en littérature qui sont ici admirablement mêlés.
Car si Concetta aime Tancrède, celui-ci la voit comme une sœur et quand survient Angelica, le sort en est jeté.
Mais je vous laisse découvrir la suite, ce serait dommage de la dévoiler maintenant.

Car l’histoire du Guépard est entremêlée sans cesse.
Il y a toujours un soldat qui passe, un jupon qui apparait, un bal où un général parade, un petit bourgeois qui se pique de politique…
On lit avec délice l’histoire sentimentale qui se noue, mais elle est intimement liée à l’ascension sociale, à l’Histoire, à l’évolution d’une société en pleine mutation.
Certaines informations peuvent d’ailleurs échapper au lecteur, tant elles sont liées à l’Histoire italienne.
Je ne suis pas une spécialiste et si je vois à peu prêt comment s’est déroulée la réunification de l’Italie, c’est loin dans ma mémoire.
Mais ce n’est pas si gênant car ce qui est décrit, c’est surtout l’évolution de la société et la disparition de la puissance aristocratique.

Et puis l’écriture est superbe, même si très traditionnelle et un peu compassée parfois.
Le roman fonctionne par scène ou par tableau, dans un salon, dans une salle de bal, dans la campagne sicilienne…
Les portraits sont magnifiquement brossés, on s’attache immédiatement aux personnages qui apparaissent sous nos yeux.
La description des paysages est également magnifique et donne envie de prendre un billet d’avion immédiatement pour aller la voir de nos propres yeux.

Mais il y a un gros mais.
Lampedusa a écrit son roman, puis il a considéré qu’il était terminé avant d’y revenir.
Cela donne parfois une impression décousue entre les chapitres avec de très grosses ellipses.
On a envie d’en savoir plus, de suivre les personnages dans leur vie, de savoir ce qu’ils deviennent.
Heureusement, dans mon édition (Point2), j’avais un chapitre supplémentaire qui était dans un cahier perdu puis retrouvé et qui termine le roman en racontant ce que les personnages sont devenus 30 ans plus tard.
Sans ce chapitre, j’aurais été vraiment déçue de ne pas savoir et j’aurais moins apprécié ma lecture.
Mais cela doit laisser plus de place à l’imagination…

J’aurais adoré lire et étudier ce roman pendant mes études littéraires.
Il y a des passages où l’on sent qu’il y aurait tant à observer et surtout à lire entre les lignes.
Je n’ai donc qu’une chose à dire : lisez ce roman !

Et moi, je file voir le film…







mercredi 13 juillet 2016

Gribouiller c'est méditer ! L'art du Zentangle

Cet été, j'avais envie de vous parler un peu d'un petit rayon de ma bibliothèque qui est consacré au zen, à la méditation, au bien-être.
Il y a de tout, des livres un peu théoriques, des cahiers de jeu, des livres un peu ésotériques ou très pragmatiques.
Je vais essayer de publier un billet par semaine jusqu'à la fin du mois d'août, mais bon, c'est censé être zen hein, alors pas de pression ;)




Je commence avec un cahier qui est sur ma table de nuit depuis longtemps.
De temps en temps, je fais un petit dessin dedans, c'est sympatoche.
Ce cahier présente le zentangle et fournit plein de petits exercices pour le découvrir.
On commence par le mode d'emploi du cahier, puis des conseils sur les stylos et le matériel.
Et c'est parti...




Avec des petits dessins très simples à reproduire, on entre progressivement dans la technique.
Il s'agit de faire des formes simples et de les associer pour obtenir des dessins qui correspondent à une pensée, un mot clé ou juste pour dessiner.




Le cahier donne des informations sur les termes techniques, les noms des différentes formes.
Il donne aussi des conseils pour "trouver l'inspiration...", pour faire de nouvelles formes.
C'est très accessible, et rien n'oblige à atteindre le niveau des auteurs du livre.




Il y a aussi de grandes pages pour s'exprimer en toute liberté.
Les pages sont épaisses et absorbent bien l'encre sans menacer les dessins de la page suivante.
C'est un cahier de bonne qualité et vraiment agréable pour dessiner.




Voilà le sommaire, cela vous donnera peut-être des idées.




Pour l'aspect "méditation", je dirais que le cahier fonctionne comme beaucoup de cahiers de dessin actuels.
La concentration sur un petit truc simple et sans prise de tête permet de se changer les idées et de se centrer sur une action pratique qui occupe les mains.
Si vous êtes adepte des petits dessins quand vous téléphonez, ce cahier pourra être un bon moyen de varier les motifs :)


La semaine prochaine, on parle de rangement avec La magie du rangement  de Marie Kondo ^-^










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