Parfois, certains livres nous paraissent loin de nos lectures habituelles et sans que l'on sache vraiment pourquoi, ça fonctionne quand même et on les apprécie plus qu'on ne l'aurait cru.
C'est exactement ce qui s'est produit avec ce roman dont la période historique n'est vraiment pas ma tasse de thé d'ordinaire (mais bon, j'ai lu Sadorski récemment et j'ai très envie de poursuivre dans cette époque).
Helmut vient d'arriver à Buenos Aires avec sa valise.
Un peu perdu, il trouve une chambre et un petit emploi de charpentier.
Il se fait discret et évite les lieux où se retrouvent les Allemands expatriés en Argentine.
Les mois passants, il se laisse aller à fréquenter les cercles d'anciens nazis et se rapproche de ceux qui étaient autrefois ses collègues et amis...
Qui ne connait pas Josef Mengele ?
Son nom est associé pour toujours aux camps de la mort, aux tortures, aux expérimentations notamment génétiques.
C'est le type même du salaud qui a réussit à s'en sortir en s'enfuyant sans être inquiété.
Du coup, je l'avoue, j'étais curieuse de savoir comment cette cavale s'était passée.
On imagine aisément un homme forte tête, peut-être violent qui arrive à s'esquiver grâce à ses réseaux.
Et c'est cela bien sûr, mais c'est aussi autre chose.
Olivier Guez est parvenu à retracer le parcours de Mengele tout en donnant accès à son état d'esprit.
Il n'y a jamais de complaisance, on n'est pas dans sa tête, mais on le voit évoluer au fil des années.
Il est sans cesse inquiet, prudent, et les seuls moments où il se laisse aller lui rappellent immédiatement qu'il est en fuite.
Et c'est là que l'auteur montre tout son talent.
Le lecteur ne s'identifie pas évidemment et heureusement, ce n'est pas le but, mais on est happé par le récit et on a envie de savoir ce qu'il va se passer.
Le ton neutre sert parfaitement le propos en n'ajoutant aucun pathos superflu.
Vu le sujet, le contraire serait délicat d'ailleurs.
C'est donc un texte à la fois instructif, utile et nécessaire pour garder la mémoire des évènements de 39-45.
Olivier Guez a fait de nombreuses recherches et ce livre a valeur de document historique.
Ce n'est pas une biographie, pas un roman, mais presque un compte-rendu de la cavale de Mengele.
En lisant ce livre, vous ne lirez rien sur Auschwitz et ce qu'il s'y est passé, mais vous aurez une idée plus précise de ce qu'il pouvait penser pendant qu'il tentait de se fondre dans le paysage pour ne pas être arrêté.
Si cette période historique vous intéresse, si vous êtes curieux de découvrir ce livre, si vous avez envie de lire un bon roman, cela pourrait vous plaire.
C'est exactement ce qui s'est produit avec ce roman dont la période historique n'est vraiment pas ma tasse de thé d'ordinaire (mais bon, j'ai lu Sadorski récemment et j'ai très envie de poursuivre dans cette époque).
Helmut vient d'arriver à Buenos Aires avec sa valise.
Un peu perdu, il trouve une chambre et un petit emploi de charpentier.
Il se fait discret et évite les lieux où se retrouvent les Allemands expatriés en Argentine.
Les mois passants, il se laisse aller à fréquenter les cercles d'anciens nazis et se rapproche de ceux qui étaient autrefois ses collègues et amis...
Qui ne connait pas Josef Mengele ?
Son nom est associé pour toujours aux camps de la mort, aux tortures, aux expérimentations notamment génétiques.
C'est le type même du salaud qui a réussit à s'en sortir en s'enfuyant sans être inquiété.
Du coup, je l'avoue, j'étais curieuse de savoir comment cette cavale s'était passée.
On imagine aisément un homme forte tête, peut-être violent qui arrive à s'esquiver grâce à ses réseaux.
Et c'est cela bien sûr, mais c'est aussi autre chose.
Olivier Guez est parvenu à retracer le parcours de Mengele tout en donnant accès à son état d'esprit.
Il n'y a jamais de complaisance, on n'est pas dans sa tête, mais on le voit évoluer au fil des années.
Il est sans cesse inquiet, prudent, et les seuls moments où il se laisse aller lui rappellent immédiatement qu'il est en fuite.
Et c'est là que l'auteur montre tout son talent.
Le lecteur ne s'identifie pas évidemment et heureusement, ce n'est pas le but, mais on est happé par le récit et on a envie de savoir ce qu'il va se passer.
Le ton neutre sert parfaitement le propos en n'ajoutant aucun pathos superflu.
Vu le sujet, le contraire serait délicat d'ailleurs.
C'est donc un texte à la fois instructif, utile et nécessaire pour garder la mémoire des évènements de 39-45.
Olivier Guez a fait de nombreuses recherches et ce livre a valeur de document historique.
Ce n'est pas une biographie, pas un roman, mais presque un compte-rendu de la cavale de Mengele.
En lisant ce livre, vous ne lirez rien sur Auschwitz et ce qu'il s'y est passé, mais vous aurez une idée plus précise de ce qu'il pouvait penser pendant qu'il tentait de se fondre dans le paysage pour ne pas être arrêté.
Si cette période historique vous intéresse, si vous êtes curieux de découvrir ce livre, si vous avez envie de lire un bon roman, cela pourrait vous plaire.