dimanche 17 mars 2019

Sunday mood écolo 🌱

Vague à l'âme, mélancolie, grosse fatigue, ciel tout gris.
Voilà un résumé de ma semaine où il n'y a eu qu'un billet par ici et peu de photos sur Instagram, ce qui est toujours un signe de petite forme.



Mais bon, en ce dimanche soir, le soleil a brillé tout le weekend et nous a enfin permis de mettre un peu le nez dehors. 
J'ai embarqué hier mes deux petits chez Ikea (et mc Do, le petit plaisir de ma fille, comme des tas d'enfants 🙈).
Contre toute attente, nous avons passé un très bon moment, avec pause au café, aux jeux, au rayon plantes vertes...
Et on a même trouvé un livre au restaurant du magasin !



Et en parlant de livres, la semaine dernière, je me suis retrouvée juste à côté d'une librairie ouverte à Paris il n'y a pas si longtemps et nommée Ici.
Je voulais y faire un tour mais je n'en avais jamais le temps.
Voilà qui est fait !
Je pensais cela plus grand, ce qui ne m'a pas empêché d'y trouver mon bonheur.
Il y a bien longtemps que je n'avais pas acheté de livres, en voilà 4 de plus chez nous ! 



Et puis ce soir, ma maison est nettoyée et à peu près rangée, mes cours de la semaine sont prêts et les tâches administratives sont faites !
La semaine commence donc plutôt bien et avec efficacité même si j'ai encore pas mal de choses sur ma to do list (dont un paquet de copies à corriger pour mardi...).

Peut-être sera-t-elle plus gaie, on verra...
En attendant, un petit clin d'oeil aux manifestations qui ont eu lieu vendredi et samedi pour le climat (et j'en parle un peu plus ici si cela vous tente)...





jeudi 14 mars 2019

Fahrenheit 451 de Ray Bradbury 🎧 📘

Il y a parfois des livres que l'on a envie de lire et puis on ne trouve pas le bon moment pour le faire. 
Fahrenheit 451 fait partie de ces livres pour moi. 
Il était dans ma PAL depuis très longtemps mais je ne me décidais pas à l'en sortir sans trop savoir pourquoi. 
Et j'avais vraiment tort ! 
Guy Montague est pompier. 
La nuit, dans son uniforme noir arborant fièrement une salamandre dorée, il fait jaillir les flammes du pétrole répandu sur les maisons des rebelles qui cachent encore des livres chez eux. 
Quand il rentre chez lui, il retrouve sa femme Mildred devant les écrans du salon où elle parle à la "famille" qui prend vie tout autour d'elle. 
Et puis un soir, il croise sa nouvelle voisine, Clarisse. 
Clarisse est différente, elle est attentive aux autres, elle observe la nature,elle se pose des questions. 
Et c'est là que tout bascule... 

Je crois que ce roman est souvent présent dans les listes de lecture des lycéens et cela me paraît vraiment une bonne chose. 
L'idée que je m'en faisais était très floue, mais les thèmes abordés sont tellement actuels. 
L'envahissement des écrans, le déclin de l'éducation, la publicité qui assomme et empêche de réfléchir, les livres que l'on ne lit plus,  la guerre qui se fait en sourdine sans qu'on ne prévienne la population... 
Ce roman est étonnamment d'actualité !
Et l'écriture n'est pas en reste. 
Ray Bradbury cisèle son texte et ne prend pas le lecteur pour un imbécile. 
Bien qu'il s'agisse de science-fiction (ou d'anticipation ?) au moment de sa parution, il y a une qualité d'écriture que l'on n'attend pas forcément de ce genre (et pourtant, c'est très souvent le cas).  
On suit l'évolution psychologique de Guy Montague avec intérêt, on se demande comment il va faire, ce qui va lui arriver. 
Tout est cohérent, même si une grande partie des informations nous est cachée (comme à la population d'ailleurs). 
Les personnages sont forts et bien construits. 
C'est vraiment un roman qui mérite qu'on le lise, qu'on l'offre, qu'on le conseille ! 

La version audio est intéressante elle-aussi. 
Je découvre avec joie que Gallimard a cessé d'enregistrer des abrégés (non mais franchement, quelle idée ils avaient ! On a le droit à une version intégrale, même quand on lit des livres audios !). 
Christophe Montenez a une voix qui s'écoute avec plaisir, et même s'il ralentit un peu trop le rythme parfois, on s'habitue sans effort à sa lecture.

Si vous n'avez pas encore lu Fahrenheit 451, précipitez-vous chez votre libraire ou dans votre bibliothèque, et si vous l'avez déjà lu, il y a bien un ado autour de vous qui serait ravi que vous lui offriez !
Et s'il n'aime pas lire, un petit livre audio sera parfait ! 


Et moi, j'irais bien voir le film qui va bientôt sortir 
ou regarder celui de Truffaut ? 
Vous l'avez vu ?






tous les livres sur Babelio.com


Merci Babelio et Gallimard !




lundi 11 mars 2019

Juste un peu de temps de Caroline Boudet


J'aurais pu publier ce billet vendredi dernier pour la journée du droit des femmes, ça aurait été drôle...

J’ai pas mal entendu parler de ce roman à sa sortie.
Il me tentait, mais je me demandais aussi ce que l’auteur pouvait bien avoir fait avec une histoire aussi banale.
Et puis un soir où j’avais besoin de lire un truc pas trop compliqué, je l’ai téléchargé sur ma liseuse.

Sophie n’en peut plus.
Trois enfants, un mari, une maison, un boulot, ses journées sont trop courtes et elle voudrait souffler un peu.
Mais comment faire quand il faut penser à tout, du vaccin des enfants aux chemises du mari ?
Engluée dans son quotidien, elle se demande comment elle va tenir, et puis, soudain, elle lâche tout…

En ouvrant ce roman, j’ai eu l’impression d’être dans le film Inception, vous savez, ce film où Leonardo Di Caprio ne sait plus trop s’il est dans la réalité ou dans un rêve lui-même dans un rêve, dans un autre rêve…
Les premières lignes du roman montrent Sophie qui peut enfin prendre une douche à 21h30, après avoir fini sa journée, mis sa maison en ordre, couché ses enfants.
J’ai commencé le livre à 21h36 dans ma salle de bain, alors que je venais moi-même de coucher mes enfants !
Et cet effet miroir dure une bonne partie du roman !
Caroline Boudet passe en revue les conséquences de la charge mentale avec une plume acérée.
Il y a la fatigue, la lassitude, l’envie d’être juste un peu seule de temps en temps, mais surtout seule dans sa tête et ça, ce n’est vraiment pas gagné.
Elle n’oublie rien de ces situations familiales qu’on connait aujourd’hui avec un homme qui a l’impression de « faire sa part », d’aider, de faire « ce qu’on lui demande ».
Oui, mais voilà, cela ne suffit pas et Sophie n’en peut plus.
Son mari va alors contacter leurs amis, ce qui donne lieu à des prises de parole tout aussi lasses et déprimées.

Mais à ce stade de mon billet, vous devez vous demander si c’est vraiment utile de le lire.
Si cette histoire raconte nos vies, on les connait déjà et on n’a peut-être pas envie de les retrouver dans un roman.
Oui, mais j’ai trouvé cela réconfortant de voir que je n’étais pas seule, je l’avoue.
C’est un peu comme le théâtre de l’antiquité et ses vertus cathartiques.
Voir Sophie se noyer dans son quotidien et prendre une décision brutale, c’est un peu le vivre par procuration (je vais néanmoins très bien, je vous rassure, mon boulot me permettant de faire ces pauses de temps en temps !).

Et puis c’est parfois drôle, souvent cinglant, sans prétention mais efficace.
Les pages sur la différence de traitement entre hommes et femmes quand on annonce une grossesse dans son entreprise, les copines jalouses, les hommes peu lucides, tout ceci est tellement vrai !

Alors si vous avez envie de vous sentir moins seule vous aussi, si vous voulez voir un peu ce que pensent les hommes mariés, ou les « bonnes » copines, n’hésitez pas ! 



https://www.netgalley.fr/


dimanche 10 mars 2019

Quatre-quart aux pommes ou le retour de la recette du dimanche 🥧☕🍎

Vous avez peut-être remarqué qu'il y avait eu un regain d'activité par ici cette semaine !
Ce doit être l'effet "vacances", bien qu'elles n'aient pas été de tout repos (c'est par là pour les curieux).
Entre rhumes familiaux, ménage, tri, et autres journée enfant malade, j'ai eu l'impression que cette semaine était toute petite petite.




Mais je la termine plutôt bien.
Mes cours sont prêts en grande partie pour les trois prochaines semaines, ma maison est propre et (presque) rangée, les microbes semblent accepter de s'en aller.
On a donc passé un dimanche tranquille, et comme j'avais acheté par erreur du beurre demi-sel, j'ai eu envie de laisser un peu les crêpes de côté (notre goûter depuis janvier).
Et voilà un quatre-quart aux pommes fondant, gouteux et moelleux.




Si la recette vous tente, elle est très simple et vous demandera seulement quelques minutes de préparation.

Quatre-quart aux pommes (pour un moule à cake) : 
  • 2 pommes
  • 4 œufs pesés (chez nous 180g environ)
  • le poids des œufs en farine
  • le poids des œufs en beurre demi-sel tempéré coupé en petits dés
  • le poids des œufs en sucre
  • 1/2 sachet de levure
Chauffer le four à 150°.
Battre le beurre et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse, puis ajouter les oeufs.
Mélanger la levure dans la farine puis ajouter à la pâte. 
Couper les pommes en petits dés puis mélanger à la pâte.
Verser dans un moule à cake et faire cuire 50 à 55 minutes (vérifier la cuisson avec la pointe d'un couteau).
Laisser un peu refroidir avant de démouler.

Faites chauffer de l'eau, choisissez un bon thé, et dégustez !




Et pendant ce temps-là, sur la table de ma cuisine, monsieur Chat et madame Loup ont emmené leurs enfants en pique-nique 🤣









vendredi 8 mars 2019

Rendez-vous avec le crime de Julia Chapman

Depuis quelques mois, je choisis des livres plutôt légers.
Pas trop le choix avec les nuits discontinues depuis un an. 
Mais cela me réussit pas mal.
Je lis des romans plaisants, pas prises de tête et c'est finalement ce qu'on demande à la littérature à certains moments de notre vie. 

Samson O'Brien n'est pas revenu depuis bien des années, mais il se souvient de la vue depuis cette colline comme si c'était hier. 
Il faut dire qu'il a grandit ici à Bruncliffe, et s'il ne rentre pas complètement volontairement, il est tout de même content d'y trouver refuge. 
Delilah Metcalfe, quant à elle, ne sait plus trop comment sauver son entreprise et se résout à louer son rez-de-chaussée pour en tirer un petit revenu. 
Mais le locataire ne va pas lui plaire...

Pas de meurtre dans mon résumé, ce qui montre finalement que ce n'est peut-être pas le plus important par ici.
Ce premier tome d'une série qu'on espère longue nous présente un village et ses habitants, mais surtout deux héros pas banals, pas toujours commodes, et dont, pour une fois, j'ai retenu les prénoms sans problème ! 
Avec talent, Julia Chapman arrive à lier intimement l'histoire cadre et l'enquête pour passer en revue l'entourage de nos deux héros et décrire leurs caractères avec des détails qui les rendent vraiment vivants.

L'enquête n'est pas oubliée pour autant et j'ai cherché longtemps qui pouvait bien être le coupable !
L'histoire est rythmée, on a peur, on est curieux, on s'interroge, on attend la suite avec impatience.
J'ai même trouvé le coupable assez tard, ce qui est un signe de qualité pour moi.


En prenant des notes pour mon billet, j'avais noté "ne reste pas forcément en tête très longtemps" et pourtant, plusieurs mois après l'avoir fini, je m'en souviens encore très bien !
Et puis on passe un vrai bon moment dans ces pages, ce qui est quand même un très bon point.

Si vous aimez les bons romans policiers, les personnages attachants et les séries, cela pourrait vous plaire.
De mon côté, j'attends la sortie du tome 2 avec impatience ! 










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