samedi 2 mars 2013
vendredi 1 mars 2013
RIP le Bouqui'n'oir :(
Je viens de découvrir que ma librairie préférée n'était plus !
C'est une bien triste nouvelle qui me rappelle qu'il faut vraiment que j'arrête d'acheter des livres chez l'amazone.
Portant bien son nom, la boutique en ligne si attrayante quand on habite en pleine campagne pourfend ses adversaires en sacrifiant au passage les petits éditeurs (pour plus d'info, voir ici par exemple), comme une excroissance non nécessaire qu'il faut abandonner pour prospérer.
Mais ce n'est pas comme cela que j'ai envie de voir progresser la société.
Ce n'est pas non plus en perfusant les libraires avec des aides de l'état comme l'a annoncé la ministre récemment.
J'ai envie qu'il reste des lieux insolites comme l'était cette librairie, des lieux hors du temps, gérés par des passionnés et leurs amis, des lieux accueillants où l'on trouve toujours un conseil et que l'on a du mal à quitter, des lieux où l'on flane, des lieux pour lesquels on fait un détour au risque d'être en retard pour plus tard.
Ce lieu, pour moi, c'était le bouqui'n'oir au Havre.
Librairie spécialisée dans le roman policier dont je vous avais parlé ici, elle était ouverte depuis 2009 et présentait un fond incroyable pour une petite boutique comme celle-ci.
A la fois librairie et bouquiniste, elle m'enchantait chaque fois que je m'y rendais, sachant que pour cela, il me fallait faire plus d'une heure de voiture.
Cette petite librairie a souffert de plusieurs maux.
Les travaux du tramway du Havre ont rendu la circulation difficile dans le quartier, et la crise, comme partout, a ralenti les ventes dans ce quartier ouvrier où les livres ne peuvent pas représenter une priorité dans les ménages.
La ville n'est pas pour autant démunie, et j'irai toujours à la Galerne avec grand plaisir, mais ce ne sera pas pareil.
Je suis aussi un peu déçu de ne pas avoir eu connaissance de la liquidation du fond et du mobilier.
La déco de la librairie était géniale et j'aurais aimé aider un peu la propriétaire en allégeant son stock.
C'est une bien triste nouvelle qui me rappelle qu'il faut vraiment que j'arrête d'acheter des livres chez l'amazone.
Portant bien son nom, la boutique en ligne si attrayante quand on habite en pleine campagne pourfend ses adversaires en sacrifiant au passage les petits éditeurs (pour plus d'info, voir ici par exemple), comme une excroissance non nécessaire qu'il faut abandonner pour prospérer.
Mais ce n'est pas comme cela que j'ai envie de voir progresser la société.
Ce n'est pas non plus en perfusant les libraires avec des aides de l'état comme l'a annoncé la ministre récemment.
J'ai envie qu'il reste des lieux insolites comme l'était cette librairie, des lieux hors du temps, gérés par des passionnés et leurs amis, des lieux accueillants où l'on trouve toujours un conseil et que l'on a du mal à quitter, des lieux où l'on flane, des lieux pour lesquels on fait un détour au risque d'être en retard pour plus tard.

Librairie spécialisée dans le roman policier dont je vous avais parlé ici, elle était ouverte depuis 2009 et présentait un fond incroyable pour une petite boutique comme celle-ci.
A la fois librairie et bouquiniste, elle m'enchantait chaque fois que je m'y rendais, sachant que pour cela, il me fallait faire plus d'une heure de voiture.
Cette petite librairie a souffert de plusieurs maux.
Les travaux du tramway du Havre ont rendu la circulation difficile dans le quartier, et la crise, comme partout, a ralenti les ventes dans ce quartier ouvrier où les livres ne peuvent pas représenter une priorité dans les ménages.
La ville n'est pas pour autant démunie, et j'irai toujours à la Galerne avec grand plaisir, mais ce ne sera pas pareil.
Je suis aussi un peu déçu de ne pas avoir eu connaissance de la liquidation du fond et du mobilier.
La déco de la librairie était géniale et j'aurais aimé aider un peu la propriétaire en allégeant son stock.
dimanche 24 février 2013
✻ Madeleines d'hiver ✻
Il fait froid, l'hiver est toujours là et ne semble pas vouloir finir.
Depuis trois ou quatre ans, sans doute depuis que j'ai atteint la barrière fatale de la trentaine, j'ai pris conscience du passage des saisons, des petits plaisirs de l'été et de ceux de l'hiver.
Je ne saurais vous dire ceux que je préfère.
Tous me plaisent, me rappellent à moi-même, m'invitent à sortir ou au contraire à me replier sur mon chez moi.
Mon jardin rythme aussi les saisons, tout comme le marché où j'essaie désormais d'acheter et de manger de saison, local et frais.
Le printemps voit les premiers bourgeons, les envies de grand air, les plantations précoces et les parfums qui renaissent.
L'été nécessitent des soins, du désherbage, de l'entretien, mais donne aussi des fruits, des herbes, des légumes, et des après-midis à l'ombre d'un grand arbre avec un bon bouquin.
L'automne me ramène chez moi, me donne envie de repeupler mon canapé, d'organiser les dernières récoltes.
L'hiver rallume le poêle, synonyme de châtaigne et de crème brulée, de lecture au coin du feu et de jardin endormi.
Evidemment, certaines recettes sont aussi associées à certaines saisons, et en hiver, je reviens vers des douceurs sucrées et épicées, mais encore un peu teintées d'été, comme les madeleines que voici.
Pour les déguster en plein hiver, c'est simple, il suffit d'avoir fait sécher un peu de feuilles de menthe l'été précédent.
Pour une vingtaine de madeleines :
Dans une casserole, fondre le beurre avec la menthe ciselée et le miel. Laisser refroidir et réserver.
Dans une jatte, battre les oeufs et le sucre. Après avoir mélangé la farine et la levure, l'incorporer au mélange sucre et oeuf. Ajouter le beurre aromatisé, la fleur d'oranger et le quatre-épices.
Lorsque le mélange est homogène, laisser reposer au moins une heure au réfrigérateur.
C'est ainsi que vous obtiendrez de belles bosses sur vos madeleines !
Une heure plus tard, préchauffer le four à 270°c.
Remplir les moules aux deux tiers et enfourner pour 4 minutes.
Baisser ensuite le four à 210°c et poursuivre la cuisson 6 minutes.
L'idéal est de laisser les madeleines refroidir sur une grille.
Si vous faites plusieurs fournées, n'oubliez pas de remettre la pâte au frais, cela vous permettra d'obtenir de belles madeleines à bosse.
Depuis trois ou quatre ans, sans doute depuis que j'ai atteint la barrière fatale de la trentaine, j'ai pris conscience du passage des saisons, des petits plaisirs de l'été et de ceux de l'hiver.
Je ne saurais vous dire ceux que je préfère.
Tous me plaisent, me rappellent à moi-même, m'invitent à sortir ou au contraire à me replier sur mon chez moi.
Mon jardin rythme aussi les saisons, tout comme le marché où j'essaie désormais d'acheter et de manger de saison, local et frais.
Le printemps voit les premiers bourgeons, les envies de grand air, les plantations précoces et les parfums qui renaissent.
L'été nécessitent des soins, du désherbage, de l'entretien, mais donne aussi des fruits, des herbes, des légumes, et des après-midis à l'ombre d'un grand arbre avec un bon bouquin.
L'automne me ramène chez moi, me donne envie de repeupler mon canapé, d'organiser les dernières récoltes.
L'hiver rallume le poêle, synonyme de châtaigne et de crème brulée, de lecture au coin du feu et de jardin endormi.
Evidemment, certaines recettes sont aussi associées à certaines saisons, et en hiver, je reviens vers des douceurs sucrées et épicées, mais encore un peu teintées d'été, comme les madeleines que voici.
Pour les déguster en plein hiver, c'est simple, il suffit d'avoir fait sécher un peu de feuilles de menthe l'été précédent.
Madeleines à la fleur d'oranger,
à la menthe et au quatre-épices
Pour une vingtaine de madeleines :
- 3 oeufs
- 150 g de beurre demi-sel
- 150 g de farine
- 1/2 sachet de levure chimique
- 150 g de sucre roux
- 2 cs d'eau de fleur d'oranger
- 8 feuilles de menthe
- 1/2 cc de quatre-épices
- 1 cs de miel
Dans une casserole, fondre le beurre avec la menthe ciselée et le miel. Laisser refroidir et réserver.
Dans une jatte, battre les oeufs et le sucre. Après avoir mélangé la farine et la levure, l'incorporer au mélange sucre et oeuf. Ajouter le beurre aromatisé, la fleur d'oranger et le quatre-épices.
Lorsque le mélange est homogène, laisser reposer au moins une heure au réfrigérateur.
C'est ainsi que vous obtiendrez de belles bosses sur vos madeleines !
Une heure plus tard, préchauffer le four à 270°c.
Remplir les moules aux deux tiers et enfourner pour 4 minutes.
Baisser ensuite le four à 210°c et poursuivre la cuisson 6 minutes.
L'idéal est de laisser les madeleines refroidir sur une grille.
Si vous faites plusieurs fournées, n'oubliez pas de remettre la pâte au frais, cela vous permettra d'obtenir de belles madeleines à bosse.
Dégustez avec un bon thé et pourquoi pas avec une panna cotta !!
Recette issue de l'excellent livre "Madeleines" de Lucia Pantaleoni, Delphine Brunet :

vendredi 22 février 2013
Ici et là !
Pas de billet de lecture pour aujourd'hui !
Je suis allée refaire un tour sur mon blog de bento et j'ai eu envie de le secouer un peu.
J'y ai mis plein de photos du Laos et de Thailande.
Si vous voulez prendre l'air, c'est par ici ^-^.
J'ai aussi passé ma journée avec Vygotski, et ça, ça prend forcément du temps.
Je ne vous ferai pas de billet sur ces livres, je les lis parfois en diagonales, souvent en cherchant quelque chose de précis comme le socio constructivisme ou la zone proche / proximale de développement.
C'est passionnant, mais pas facile à transmettre par ici (et sans doute pas passionnant pour tout le monde, j'imagine).
Je suis allée refaire un tour sur mon blog de bento et j'ai eu envie de le secouer un peu.
J'y ai mis plein de photos du Laos et de Thailande.
Si vous voulez prendre l'air, c'est par ici ^-^.
J'ai aussi passé ma journée avec Vygotski, et ça, ça prend forcément du temps.
Je ne vous ferai pas de billet sur ces livres, je les lis parfois en diagonales, souvent en cherchant quelque chose de précis comme le socio constructivisme ou la zone proche / proximale de développement.
C'est passionnant, mais pas facile à transmettre par ici (et sans doute pas passionnant pour tout le monde, j'imagine).
Et pour demain,
une petite recette de madeleines,
ça vous tente ?
jeudi 21 février 2013
Un étranger dans le miroir d’Anne Perry
Mais pourquoi ai-je cessé de lire Anne
Perry ?
Il y a plusieurs années, j’ai lu plusieurs
tomes de la série faisant intervenir Pitt et sa femme Charlotte.
J’aimais beaucoup ces histoires, mais je
crois que je les lisais au fil de leur publication, et l’attente a dû me
lasser.
C’est bien dommage, car la lecture du
premier tome de l’inspecteur Monk m’a vraiment plu.

Un
homme qui semble le connaître vient lui rendre visite, mais il ne le reconnaît
pas.
En
cherchant son nom, son adresse, ou tout autre information sur lui-même, il
découvre qu’il ne se souvient de rien ! Le noir absolu !
Il
a le bras et quelques côtes cassés, il est resté inconscient plusieurs
semaines.
De
retour chez lui, il essaie de se rappeler de quelque chose, mais rien ne vient.
Il
lui faut pourtant retourner travailler, et pour éviter de perdre son travail,
il décide de ne rien dire, de faire semblant et d’en apprendre le plus possible
sur lui-même.
Mais
il va falloir qu’il joue serré car dès son premier jour, une affaire difficile
lui est confiée…
Quel bonheur !!
Ce roman m’a enchanté ! J’ai passé 5
jours dans un cocon ouaté, accompagnant Monk dans la découverte de lui-même et
des autres.
C’était magnifique ! Enfin un bon
roman, bien construit, mené de main de maître, qu’on ne veut pas lâcher mais
dont on garde quelques pages pour ne pas le quitter tout de suite.
J’ai effectivement gardé les 40 dernières
pages pour faire durer le plaisir un jour de plus et ne pas gâcher la fin par une
lecture vespérale teintée de fatigue.
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C’est un plaisir de suivre Monk dans la
quête de l’assassin de Joscelin Grey, de le voir découvrir les différents
indices, les protagonistes et de progresser difficilement.
Mais il se débat aussi avec sa mémoire qui
se dérobe, qui refuse de lui livrer les informations dont il aurait besoin.
Il ne reconnaît plus rien ni personne, ce
qui l’amène à s’interroger sur lui-même.
Il se découvre dans le regard des autres,
et ce qu’il voit ne lui convient pas.
Homme dur et calculateur, il semble imbu
de lui-même, seul et arrogant.
Évidemment, ce premier tome ne nous dit
pas s’il l’est vraiment, ce qui est de l’ordre de la façade et de la réalité.
Et voilà un premier fil tendu vers les
tomes suivants.
Cette perte de mémoire est d’ailleurs un
procédé très habile de la part de l’auteur.
J’ai d’abord trouvé que c’était une ficelle
un peu grosse.
Un personnage qui ne sait plus nécessite
qu’on lui explique (comme celui qui ne sait pas) ou qu’il cherche son passé, ce
qui est un peu bateau en littérature, notamment quand elle est policière (on
pourrait citer de nombreux exemples).
Le talent de l’auteur consiste alors à
utiliser le procédé, tout en étant plus doué que ses prédécesseurs.
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Cet état du personnage, en suspens par
rapport à sa propre vie, entraine un climat à la fois stressant et surtout
amorti par rapport à la réalité.
Monk s’observe lui-même, il s’analyse en
permanence, il mesure ce qui semble relever de son instinct professionnel ou de
son caractère qui lui est évidemment inconnu.
Enfin, comme il s’agit d’un premier tome,
plusieurs pistes sont lancées pour la suite.
Les relations professionnelles de Monk
sont évidemment au cœur de sa vie, avec la rivalité qu’il entretient avec son
supérieur Runcorn, mais également avec Evan, son lieutenant.
On se demande aussi quelle était
l’ambition de Monk, voulait-il devenir commissaire ou préfet avant son
accident ?
Les relations amicales semblent absentes
de sa vie, mais peut-être a-t-il des amis ? Et une relation
amoureuse ?
Tous ces sujets ne sont évidemment pas
épuisés et l’on compte bien qu’Anne Perry revienne dessus dans les tomes
suivants.
En bref, vous l’aurez compris, j’ai
adoré !
Je ne peux donc que vous le conseiller, à
condition d’aimer les séries, car il est probable que vous ayez envie de lire
la suite.
Quant à moi, je vais aller faire un tour
bien vite chez mon bouquiniste préféré pour pouvoir lire la suite J
Un roman de plus pour le challenge Polar historique, un premier roman pour le challenge Anne Perry, et un pour le challenge thrillers et polars.
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