Jeudi, mercredi… les vacances rendent mes
journées semblables et j’avoue avoir cru que nous n’étions pas mercredi hier. Sans
doute la faute au lundi férié ;^)
Pourtant, je voulais vous parler d’une BD dont
je lis de temps en temps les différents volumes avec un petit plaisir qui se
renouvèle chaque fois. Et ce n’est pas si fréquent.
Calvin est un
petit garçon de 6 ans assez infernal, qui philosophe beaucoup.
Il passe ses
journées à faire des bêtises dans le jardin ou dans la maison de ses parents,
il ne veut jamais faire ses devoirs, adore la luge et aime aussi beaucoup embêter
Susie, sa voisine.
Mais Calvin a
aussi un compagnon de bêtises : Hobbes.
Hobbes est un
magnifique tigre sauvage qui adore manger, dormir et rabattre son caquet à
Calvin.
Bien sûr,
tout le monde voit Hobbes comme une grosse peluche, mais quelle importance de
savoir si Hobbes est réel ou non ? en tout cas, quand Calvin part à l’école, Hobbes
mène la grande vie dans sa chambre.
Les histoires de Calvin et Hobbes sont constituées
la plupart du temps de petits strips de quelques cases, émaillés de pages
complètes au fil des albums.
C’est toujours drôle, mais je me demande souvent
si cette Bd est vraiment destinée aux enfants.
Les gags s’enchainent, Calvin fait des bêtises,
mais ces petites historiettes sont aussi tendres et pleines de charme.
Ce petit garçon se pose plein de questions sur
la vie, sur la mort, sur la nourriture, les extraterrestres… Sans être un grand
philosophe, il pointe du doigt des interrogations que tout le monde peut se
poser, en apportant sa réponse ou sa façon de voir les choses. Son prénom a d'ailleurs était choisi pour le lier à Jean Calvin.
On alterne ainsi entre la simplicité et la gaité
de la vie d’un enfant et la réflexion d’un petit garçon qui se pose décidément
de drôles de questions.
La plupart des albums sont en noir et blanc et
au format classique d’une BD en France.
Ce choix est singulier, car il me semble que les
volumes de la version originale sont présentés à l’italienne, en format
paysage.
Bon, cela n’enlève rien à la lecture, mais je
pense que les strips sont imprimés plus gros dans la VO.
Je préfère aussi les albums où il y a un peu de couleur, mais c'est un goût personnel.
L'auteur aime apparemment l'aquarelle, et c'est toujours très fin.
Les BD qui se veulent mixtes enfants-adultes ont
tendance à m’agacer avec le temps, mais celle-ci m’enchante à chaque fois.
Je les lis dans le désordre sans que cela ne m’ait
troublé. La seule difficulté est de se rappeler quel volume a été lu quand je
suis à la bibliothèque pour choisir le suivant.
Une BD de plus pour les mercredi en BD de Mango, et la PAL sèche du bar à BD.