dimanche 21 novembre 2010

Ben moi, j'aime les dimanches !

J'ai inauguré hier une nouvelle catégorie sur ce blog : Billets d'humeur :)
Et ça tombe bien, car ce matin, j'avais encore envie de discuter.

En rentrant du marché, un peu avant midi, j'entends à la radio le chanteur Raphaël qui parle d'une des ses dernières chansons "je hais les dimanches".
C'est un titre qui n'est pas nouveau, et j'ai appris qu’Édith Piaf, Juliette Greco ou Charles Aznavour avaient eux-aussi chanté une chanson portant ce titre.
Chacun y va ensuite de son avis sur le dimanche, jugé ennuyeux, mortel, et résolument élu le pire jour de la semaine.

Et là, j'ose affirmer que je ne suis pas d'accord ! 
Le dimanche, c'est le jour du marché. Quand j'étais étudiante, à Rouen, la ville était déserte sauf sur la place du marché où les cafés étaient pleins, comme les étals de fruits et légumes.
Le bourg le plus proche de chez moi a aussi un marché du dimanche, assez réputé. Là encore, et même lorsqu'il crachine comme ce matin, il y a du monde, des petits producteurs locaux, des produits frais.
Je rempli mon panier, je passe chez le boulanger et chez le marchand de journaux, puis je rentre au chaud chez moi.

(vous avez vu le super hors-série de Lire sur Agatha Christie ? )


Les poêles à bois ronronnent, et après le déjeuner, je m'installe au chaud dans mon fauteuil, avec une bonne tasse de thé et un bouquin.

En milieu d'après-midi, il arrive que nous ayons des visites au fond de notre campagne.
Les amis (et mon papa aussi !) savent que le samedi est le jour des gâteaux et qu'il y a toujours du thé de saison qui les attend.

Vers 18h vient un autre moment que j'apprécie particulièrement le dimanche.

Il faut préparer le cartable du lundi, le bento et songer au repas du soir, voire à celui du lundi soir, pour simplifier la reprise de début de semaine. La cuisine est propre, la maison est rangée et tout est prêt pour le lundi.

Je peux donc passer mon dimanche soir tranquille devant la télé.

Evidemment, ce programme est surtout valable l'hiver.

En été, il faut remplacer certaines étapes, le déjeuner se prend dehors, la lecture d'après repas se fait dans le hamac du jardin et il faut aussi prévoir un temps pour arroser.
Quand j'ai terminé les tâches incompressibles du dimanche soir, on s'assoit sur la terrasse, et on profite de la soirée.

Et vous ? 
Vous aimez les dimanches ? 

g

La Tête en l'air

Chez madame Zaza Of Mars, on peut gagner un super agenda. 
Cet agenda se ballade sur plein de blogs, et ce n'est pas la première fois que je tente un petit concours. 
Mais comme j'aime bien publier des photos, je retente. :)

Cette fois-ci, Madame Zaza nous demande de lui montrer notre tête en l'air. 

J'aimerais parfois avoir un peu plus la tête en l'air. 
Mais ce n'est pas le cas, je suis plutôt terre à terre. 
Alors je vous montre ce qui fait ma particularité en hiver et qui se localise en l'air, sur ma tête : mes bonnets ! 
Et surtout celui-ci que vous avez peut-être déjà vu chez George pendant son concours sur les chats, ou sur mon blog de bento.
Il est chouette, n'est-ce pas ? 




Et chez Zaza, d'autres participants : 

samedi 20 novembre 2010

De l’inconvénient des adaptations télé

Mercredi dernier, confortablement installée devant ma télé, je regarde sur France 2 les contes et nouvelles du 19e siècle.
A l’annonce du programme, je vois que le deuxième épisode s’intitule Pour une nuit d’amour, et est tiré de la nouvelle d’Émile Zola.
Chouette, j’ai lu cette nouvelle au mois de juillet (clic pou le billet) et elle m’est bien restée en mémoire. Et comme j’avais aimé, j’attends avec impatience le début de l’épisode.

Oui, mais voilà, alors qu’il est écrit dès le générique « de Émile Zola », je dirais plutôt qu’il s’agit d’un film « inspiré par » car franchement, la nouvelle et tout ce qui fait son sel est bien loin de ce que j’ai vu pendant une heure !
Le scénariste a pris plus que des libertés avec le texte de Zola, pourtant parfaitement écrit et construit.

Prenons les personnages, par exemple. Le héros est un jeune homme orphelin, seul et intellectuellement peu évolué. Il n’est pas simplet, mais il a peu d’occasions de discuter et de faire travailler son intellect. Dans le film, il se retrouve affublé d’un pied bot ! Mais quel intérêt ?
La jeune femme dont il est censé tomber amoureux est une jeune noble fraîchement sortie du couvent. Ses parents reçoivent peu, sa vie est peu animée et on la devine oie blanche à peine sortie de l’adolescence.
Là, l’oie blanche s’est transformée en veuve joyeuse, avec une Mathilda May qui est loin de ses 16 ans et qui s’adonnent à la luxure avec son ami d’enfance !
Cette modification entraîne une transformation complète de l’histoire.

(Attention, je vais dévoiler la fin de l’histoire)
Chez Zola, l’oie blanche se révèle subitement gourgandine et le pauvre Julien tombe de haut.
Il tombe tellement de haut qu’il décide de se suicider plutôt que de profiter de la nuit d’amour promise.
Dans le film, il refuse la nuit d’amour, mais il est emprisonné et finit sa vie au bagne. Quand à la jeune femme plus si jeune, elle se remarie avec un comte et tout se finit bien.
Je ne vois pas l’intérêt de ce genre de modification.
Le texte de Zola n’est plus là, il ne s’agit plus que d’une réécriture moyenne de l’histoire originelle. Personnellement, je la trouve moyenne car elle devient banale. Une femme tue son amant et demande à un autre, amoureux transi de faire disparaître le corps. Où est l’originalité ?
J’aurais tendance à penser que le choix des comédiens guide ces adaptations. Comment faire passer Mathilda May pour une jeune jouvencelle ? La modification du scénario était indispensable.

Ce n’est pas la première fois que je vois ce genre d’adaptation concernant des nouvelles, adaptations moins fréquentes, il me semble, quand il s’agit de romans plus conséquents.
Si vous croisez ce téléfilm (ici par exemple), vous passerez un bon moment, et finalement, vous pourrez quand même lire la nouvelle, qui n’a rien à voir.

Et vous ? Vous avez déjà vu des adaptations aussi éloignées de l’original ?
Et vous regardez les adaptations avant ou après avoir lu les livres ?      
h           

vendredi 19 novembre 2010

C'est une chose étrange à la fin que le monde de Jean d'Ormesson

Un avis bien difficile à exprimer, aujourd’hui.

Ayant beaucoup entendu parler du dernier Jean d’Ormesson, notamment en le voyant à la télé, j’ai postulé à un partenariat, me disant que ce serait une bonne occasion de découvrir cet auteur que je n’avais jamais lu.
Son dernier opus semblait intéressant, les avis multiples étaient dithyrambiques, et la réflexion philosophique m’a toujours motivée.
Vous voyez que je partais dans les meilleures dispositions.
Et pourtant, cette lecture a fait un gros flop !

Ce livre est composé d’un prologue et de trois parties. Dans la première, intitulée Que la lumière soit, les chapitres « le rêve du Vieux » et « le fil du labyrinthe » alternent. Dans les premiers, Dieu s’interroge sur le monde qu’il a créé, dans les seconds, le narrateur défile l’histoire de la philosophie.
La deuxième partie, Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien, présente les réflexions du narrateur sur sa vie, et la troisième partie La mort : un commencement ? m’a semblée être une longue médiation sur la mort et ce qu’il y a après.

A la lecture de la première partie, j’ai eu l’impression d’être dans un résumé de l’histoire de la philosophie destiné à égayer les foules. Le narrateur fait défiler les personnalités, les concepts et les grandes idées sans s’y attarder et en nous fournissant des informations qui m’ont parues franchement superflues, comme celle-ci :
« D’une beauté physique remarquable, Platon sort d’une famille aristocratique et illustre. Il met en scène son maître Socrate, d’origine modeste, qui était lourd et laid » (p.65)
Bien entendu, d’Ormesson dispose de témoignages fiables pour écrire cela, il a vu des portraits d’époque et est sûr de ce qu’il affirme ! 
Vous me direz que nous disposons peut-être de textes, mais ne trouvez-vous pas cela étrange qu’un noble soit justement très beau, tandis qu’un manant est laid ? Et ce qui me dérange le plus, c’est que les lecteurs (comme ma maman, mon cobaye J ) qui lisent ce livre comme un traité vont croire ce genre d’affirmation rapide. Un peu de sens critique ne ferait sans doute aucun mal.
De même, les longues énumérations de Dieux ou de scientifiques m’ont laissées perplexe. A quoi sert de lister la généalogie des dieux de la vallée du Tigre et de l’Euphrate, puis des dieux égyptiens si aucun commentaire ne les accompagne ?
Et que dire du raccourci anglais – gens du nord – vikings fait à la page 52 ? Non, les Vikings qui ont conquis la Normandie n’étaient pas des anglais, pas plus qu’ils n’étaient des « Vikings ».

Malgré ce début peu engageant, j’ai poursuivi la lecture, et j’ai tenu à terminer ce livre. Comment vous en parler, si je ne l’avais pas fait ?
(Bon, je suis aussi punie de partenariat sur le forum, pour cause de retard, merci M. d’Ormesson)
Arrivée à la page 110, je me suis dit que cela s’arrangeait. Darwin « est un homme attachant et modeste », mais le discours est plus complet et l’auteur explique davantage les notions qu’il manipule. Je me suis donc intéressée aux explications données, jusqu’à ce que les considérations métaphysiques reparaissent.
Les 100 dernières pages m’ont semblées une longue réflexion de d’Ormesson sur sa vie en général, sur son sentiment face à ce qu’il en a fait et sur la mort qu’il sent proche.

Serait-ce son testament littéraire ?
En tous cas, je suis restée de marbre.

N’hésitez pas à aller lire d’autres avis, car je crois que nous ne sommes pas beaucoup à ne pas avoir aimé. Et qui sait, vous aimerez peut-être ce livre ?


Je remercie les éditions Robert Laffont pour m’avoir permis de lire un d’Ormesson, et le forum Livraddict pour l’organisation de ce partenariat. 
Et je l'ajoute à  mon challenge 1% :)
g

mercredi 17 novembre 2010

Détective conan de Gôshô Aoyama

Ce n’est pas simple de parler d’un tome 28 quand on n’a pas encore parlé des précédents numéros. Et dans les mangas, il y a un certain nombre de numéros. 
Mais pour que vous puissiez comprendre, je vais reprendre l’histoire générale et vous expliquer un peu de quoi ça parle.

Conan Edogawa est un petit garçon de 5 ou 6 ans très futé, avec un sens de l’observation ultra développé. Il résout les enquêtes les plus complexes avec ses amis du club des détectives, Ayumi, Genta et Mitsuhiko.
Oui, mais voilà, en réalité, Conan s’appelle Shinichi Kudo et a 16 ans !
Dans le 1er tome, Shinichi est à la poursuite de dangereux criminels appartenant à une organisation secrète. Il aide la police dans de nombreuses affaires, et celle-ci en est une parmi d’autres. Mais les hommes en noir de cette organisation sont très puissants et prennent Conan au piège dans leur repère. Pour leur échapper, il boit une potion qui le transforme en jeune garçon. Il se réfugie alors chez son ami le professeur Agasa, sorte de Q (le monsieur gadget de James Bond) qui invente sans cesse de nouveaux gadgets.
Mais Conan doit se cacher pour continuer à échapper à cette organisation d’assassins.
Lui et le professeur ont donc l’idée de faire croire à Ran, la petite amie de Shinichi, qu’il est parti à l’étranger sans prévenir et qu’il demande à Ran de s’occuper de son petit cousin : Conan.
Bien sûr, Ran a parfois des doutes, et si elle considère Conan comme un petit garçon, elle est souvent surprise par certaines de ses réactions. Conan doit aussi se faire discret afin que l’organisation ne le repère pas.
Hélas, il ne peut pas s’empêcher de faire le détective. Et heureusement, le père de Ran est détective et est surnommé « Mouri l’endormi ». Il résout chacune de ses affaires en ayant l’air endormi, car Conan se sert d’une seringue hypodermique pour l’endormir, et avec son nœud papillon transformateur de voix, il résout l’énigme.

Vous avez tout suivi ?
Vous connaissez donc les bases.
De nouveaux personnages sont apparus progressivement pendant les 10 premiers tomes, les histoires alternent et portent sur Shinich, sur Ran, sur toute la famille ou uniquement sur une énigme.
Cette diversité fait qu’au 28e tome, j ne m’ennuie toujours pas. Bien sûr, certaines histoires sont moins bonnes que d’autres, et il y a quelques redites ou quelques airs de famille, mais globalement, je reste fidèle et je ne suis pas déçue.
Chaque tome contient la fin d’une histoire, 2 ou 3 récits complets et le début d’une nouvelle histoire qui se terminera dans le tome suivant, ce qui encourage à le lire, évidemment.

Dans ce tome 28, Conan défend un ours et son petit contre un assassin, débusque une femme qui a tué son mari, et un assassin qui sévit sur une île pendant la fête des sirènes.
Je ne trouve pas souvent qui est l’assassin, ce qui me semble être un critère de qualité (sauf quand l’auteur cache des informations), et ce volume n’a pas dérogé à la règle.

Une bonne lecture, donc, mais je vous conseille de commencer au 1er tome si je vous ai donné envie de lire Détective Conan. 



Avec ce premier manga présenté sur ce blog, je participe au challenge BD de M. Zombi et au challenge PAL sèches de chez Mo'.
Je participe aussi à la BD du mercredi de Mango.



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