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mardi 20 octobre 2015

Le chuchoteur de Donato Carrisi

Il y a bien longtemps que je n'avais pas lu un livre en espérant avoir le temps de lire quelques pages de plus dans le bus, dans l'ascenseur, dans le train, dans la voiture...
Bon, c'était un livre audio alors j'en profitais pour garder mes écouteurs sur mes oreilles en attendant le bus, en traversant la rue...
J'avais peur de trouver ça un peu gore, ou trop violent en lisant le résumé, mais ça passe très bien et on se passionne pour cette histoire vraiment bien fichue.

Bon, ce roman n'est pas facile à résumer mais je vais essayer quand même.

Mila Vasquez est spécialisée dans la recherche des personnes disparues. 
C'est son truc, elle retrouve les gens, surtout les enfants. 
Sa dernière enquête s'est finie par le suicide d'un pédophile et le sauvetage de deux enfants. 
Grâce à cette compétence, on l'envoie aider une équipe spéciale qui enquête sur un tueur en série. 
Elle débarque alors dans l'équipe de Goran Gavila, criminologue réputé qui dirige ses quelques hommes selon des méthodes très personnelles mais très efficaces. 
L'équipe est à la recherche d'un assassin qui a déposé 6 bras de fillettes dans la forêt. 
5 ont été identifiés, mais Mila est là pour retrouver la 6e victime. 
Ses nouveaux collègues ne sont pas tous très accueillants, l'assassin semble suivre un schéma obscure et leur échappe sans cesse, mais Mila s'accroche pour retrouver la fillette...

Ce roman commence comme un roman policier un peu classique, avec des corps retrouvés et un assassin à pourchasser.
C'est toujours efficace quand c'est bien fait et j'attendais de voir comment ça aller évoluer quand tout à coup, le policier plan plan devient un thriller passionnant !
Les retournements de situation se succèdent tous plus originaux les uns que les autres, et l'auteur a vraiment su manier l'histoire avec brio.
On ne s'attend jamais à ce qui arrive, et l'assassin n'est jamais celui qu'on croit.
Et même à la fin du roman, on peut encore se demander finalement qui est celui qui est à l'origine de tout sans avoir réellement de réponse (enfin si quand même, vous saurez qui a commis tous les meurtres, c'est plutôt une question philosophique en fait).

Les personnages sont aussi très attachants, ce qui ne gâche rien.
Mila se découvre petit à petit, Goran dévoile sa personnalité au fil de l'enquête, comme ses hommes les uns après les autres.
Tout ce petit monde forme un cercle plus ou moins uni qui va évoluer tout au long du roman.
On s'y attache forcément un peu et on a l'impression d'être dans un épisode d'Esprits criminels.

Et ce qui m'a vraiment bluffé, c'est que je n'ai rien vu venir et ça c'est plutôt rare (rapport à une thèse que j'ai écrit un jour et aux nombreux ouvrages que j'avais lu qui déconstruisaient les mécanismes du genre).
Donato Carrisi va jusqu'à sacrifier des pièces maitresses de son jeu pour bluffer le lecteur, tout en lui donnant toutes les informations nécessaires (mais en les cachant bien).

Tout ceci fait de ce policier un livre vraiment prenant au succès bien mérité !
Pour les après-midi d'automne qui s'annoncent au coin du feu (ou pas), je vous le recommande chaudement.

Quant à moi, la suite est déjà dans mon ipad !
J'ai un peu peur d'enchainer, mais mon tricot n'est pas fini et je n'ai pas envie de lire autre chose alors en route pour le tome 2 !!









dimanche 18 octobre 2015

♨ Una pizza miravigliosa ♨

J'avais prévu un petit tiramisu pour le goûter, mais la vie, le temps gris, le tricot, le farniente... ont eu raison de ma motivation.

Qu'à cela ne tienne !

On ne va pas se laisser aller pour si peu, et voilà en échange une petite recette de pâte à pizza qui sera parfaite pour regarder un petit match de rugby (oups non, pardon, c'est un sujet délicat aujourd'hui :p ) un petit feuilleton italien de derrière les fagots.




Encore une fois, je m'aperçois que c'est une recette qui demande de l'attention, mais qui se réalise vraiment très simplement.
Pas besoin d'être un as de la cuisine pour y arriver !
Par contre, il faut un peu de temps et s'y prendre à l'avance pour préparer la pâte car elle demande un temps de repos pour que la levure fasse son travail.

L'autre avantage de la pizza, c'est de permettre de l'adapter à tous les goûts de la famille.
Si vous n'êtes pas tous d'accord sur la garniture, adoptez le mode de préparation de la 4 saisons : un quart de pizza par garniture.
On peut ainsi marier les champignons dans un coin avec le chorizo dans un autre ou les artichauts marinés et les poivrons.

Et puis si vraiment vous n'avez pas envie d'une pizza, la pâte fera aussi une très bonne fougasse avec un filet d'huile d'olive et un soupçon de fleur de sel.




Pour une très grande pizza :

  • 2 cc de sel
  • 25 cl d'eau tiède
  • 20 g de levure fraiche de boulanger
  • 400 g de farine de blé (type T65)
  • 5 cl d'huile d'olive


Pour la garniture :

  • un pot de purée de tomate
  • du fromage qui fond comme de la mozzarella
  • ce qui vous fait plaisir : oignons, poivrons, jambons, champignons, chèvre, anchois... 




Diluer le sel dans les 25 cl d'eau.
Dans un saladier, diluer la levure dans 4 cuillères à soupe d'eau tiède et laisser reposer 5 minutes.
Ajouter la farine, mélanger, faire un puits.
Verser l'eau salée, l'huile d'olive, mélanger avec une cuillère en bois.
Fariner ses mains et former une boule.
Couvrir d'un torchon propre et humide le saladier et laisser reposer 2h.

Dégazer la pâte avec des coups de poing, la diviser en deux ou quatre morceaux si vous voulez faire de plus petites pizzas.
Façonner une ou plusieurs boules, couvrir et laisser lever encore une heure.

Sur un plan de travail fariné, abaisser la pâte avec la paume de la main et la disposer sur une plaque ou une feuille de cuisson.
Garnir la pizza de sauce tomate, de légumes et autres garnitures, recouvrir de fromage.
Faire cuire à four très chaud (240°) pendant une dizaine de minutes.



J'ai pris la recette de cette pâte dans ce livre très très intéressant Je réussis mes pains, yaourts, fromages... sans machine dont je vous reparle bientôt !
Vous pouvez utiliser une farine plus classique mais celle-ci est très fine et toute douce.
Je pense qu'elle ajoute à la légèreté de cette pâte très aérée.

L'utilisation de levure fraiche renforce aussi cet aspect et donne à la pâte un croquant et un coeur moelleux vraiment inégalable.
Vous pourrez néanmoins utiliser aussi de la levure instantanée.

Enfin, si vous en avez une, votre machine à pain pourra vous permettre de faire autre chose pendant le pétrissage et la levée mais ce n'est pas indispensable, la preuve !


Bon appétit !! 

















samedi 17 octobre 2015

Un giro a... Firenze

Pendant mes études, je travaillais dans des centres de loisirs pendant mes vacances.
Et puis j'ai eu envie de voir un peu du pays, et les séjours à l'étranger pour les ados m'ont semblé pas mal pour visiter un peu l'Europe.
Je n'ai pas eu besoin de chercher beaucoup, le salaire n'est pas élevé et il n'y a pas tant de candidat qu'on pourrait le croire.
Quelques semaines après avoir cherché quelque chose d'à peu près sérieux, je partais pour la Toscane !




Ces trois semaines dans un camping avec plage privée (mais je déteste le camping et les douches chaudes étaient payantes) ont connu des hauts et des bas.
Quand on part en colo, le climat dépend beaucoup du responsable (et là je n'étais pas gâté) et des enfants (des ados avec un pourcentage obligatoire d'enfants placés ou en foyer pas tous contents d'être là).
J'ai ainsi appris à faire un constat en italien, visité les urgences de l'île d'Elbe, fait les courses encore et encore, rattrapé des ados boutonneux amoureux des demoiselles de la colo d'en face...
Mais on a aussi découvert Pise, Sienne, Florence, Elbe, les fleurs de courgettes, les pizzas blanches, des plages magnifiques, les glaces à l'italienne...

C'était il y a quelques années, je n'avais pas d'appareil numérique, alors encore une fois, ce ne seront pas mes photos mais celles qu'on peut trouver chez Google.




Avec des ados, on ne peut pas aller quelque part en se disant qu'on va juste flaner.
On avait donc prévu un petit itinéraire à choix multiple avec une partie commune à tous puis une heure de libre ensuite.
Comme on avait juste une journée trajet compris, on n'a pas vu grand chose, mais on a essayé de voir les monuments les plus importants.

On a donc commencé par le Palais Pitti qui était près de notre point de stationnement.
Il est situé sur la rive opposée à tous les monuments et permet de commencer la visite de la ville de façon un peu tranquille.




C'était censé être une visite pour tout le groupe mais... c'était fermé !
Les jardins sont très réputés et on s'était dit que ce serait une bonne idée de promenade pour pique-niquer (gratuitement en plus).
Mais... c'était fermé aussi !




On ne s'est pas démonté pour si peu, et on a pique-niqué sur le bord du fleuve.

Le palais est relié à la galerie des offices par le Ponte Vecchio.
Il suffit donc de suivre les galeries pour aller vers le coeur de la ville.
C'est amusant de suivre ce fil conducteur qui permet de bien comprendre comment fonctionnait cette ville.




Sur le pont, pas grand chose à signaler malheureusement.
C'est sympa de voir un pont habité, il n'y en a plus chez nous et c'est originale.
Les boutiques de souvenirs, c'est moins pittoresque et ce sont un peu tous les mêmes.
Les trois arches au milieu permettent de jeter un oeil au fleuve et à la ville.
C'est un lieu inévitable, mais n'en attendez pas trop.




Si on poursuit son chemin, la galerie des Offices et ses fabuleuses collection vous attendront dans le palais de droite sur la photo ci-dessus.
On n'a pas eu le temps de le visiter, c'est immense, et c'est aussi là que Stendhal a connu pour la première fois le fameux syndrome de Stendhal.




 Au bout de la rue, sur la place, vous tomberez sur le Palazzo Vecchio.
Ancien palais des Médicis, c'est là que se faisait réellement le pouvoir.
Dans le palais, les fresques sont magnifiques, les salles sont toutes plus belles les unes que les autres, c'est vraiment un endroit à ne pas manquer.
En plus, il y fait frais !




Si vous n'avez pas le temps ou pas l'envie de vous y enfermer, les Médicis étaient bien sympas et ont tout prévus !
Sur la place devant le palais, il y a trois arches monumentales qui abritent plusieurs statues magnifiques que tout le monde peut admirer sans ticket d'entrée.




En continuant à remonter cet axe vers la gare (si mes souvenirs sont bons), vous arriverez au Duomo.
C'était LE lieu que je voulais absolument visiter !
Je connaissais le dome et sa construction si particulière et j'avais vraiment envie de voir à quoi ça ressemblait.
J'ai donc bien veiller à ce que tous mes ados aient quelque chose pour couvrir leurs épaules, pas de chapeau pour les jeunes hommes, des sous pour payer l'entrée, et tout le monde dans l'église !




On n'a pas du tout été déçu.
J'avais un peu préparé la découverte, et même mes petits jeunes les plus absents dans leur tête sont restés subjugués par le monument.
Il faut dire que l'effet est spectaculaire dans cette grande nef vide qui mène au choeur de l'église où le labyrinthe vous permettra d'admirer la coupole.




Evidemment, on ne distingue pas tout, mais c'était quand même prévu pour être admiré d'en bas et les couleurs, les formes, tout est magnifique.




A Florence, il y a encore bien d'autres endroits qui vous charmeront.
J'en ai encore beaucoup sur ma liste.

Nous n'avions que quelques heures, mais c'est sûr, je repartirai visiter cette ville dans quelques temps.







mercredi 14 octobre 2015

Mort en terre étrangère de Donna Leon

J'ai un petit plaisir d'été : regarder Brunetti sur France 3 le dimanche soir ! 
C'est souvent un plaisir éphémère parce que la chaine n'en programme jamais beaucoup à la suite, alors je me suis dit il y a quelques années que je pourrais quand même les lire, ce qui me garantirait un plaisir plus long ! 
(oui, je sais, on pourrait lire ces phrases avec un petit sourire grivois, mais que voulez-vous, quand on aime...)
Donna Leon

J'ai commencé avec deux tomes achetés bien loin d'ici pendant des vacances en Asie dont je vous parlerai peut-être la semaine prochaine.
Je n'avais pas trop de choix, le Laos n'étant pas très bien approvisionné en romans français, alors j'ai pris ceux qui étaient là, bien qu'il s'agisse des tomes 11 et 12.
Et puis j'ai eu envie de les lire dans l'ordre pour voir les personnages se construire. 
Après avoir lu Mort à la Fenice, j'ai cherché le deuxième tome sans succès. 
Il n'était plus édité !! 
Pour une telle série, et même si l'éditeur change sa charte éditoriale et refait les couvertures, c'était tout de même un peu fort !
Et puis finalement, j'ai découvert qu'il était disponible, mais en Points2. 
Ce petit format si particulier (qui n'est plus fabriqué j'ai l'impression) m'a séduit immédiatement.
C'est pratique, léger, on peut le tenir à une main, c'est vraiment bien fichu.
Dommage qu'il coute un peu plus cher, sans doute ce qui a empêché son succès.


Au petit matin, au détour d'un canal, le corps d'un jeune homme est retrouvé dans l'eau stagnante. 
Son uniforme oriente immédiatement l'enquête vers la base américaine située à proximité de Venise. 
Le jeune soldat aurait été victime d'une agression crapuleuse puis jeté dans la lagune. 
Mais cette version des faits ne satisfait pas Brunetti, surtout lorsqu'il rencontre la jeune médecin qui vient identifier le corps. 
Ses réactions ne sont pas ordinaires et Brunetti décide d'aller jusqu'à la base pour en apprendre davantage. 
Mais il est difficile d'entrer dans cette petite société qui vit en vase clos et qui a clairement quelque chose à cacher... 
Autant le dire tout de suite, je me suis plongée dans cette histoire avec délice.
J'avais vu le téléfilm correspondant à ce titre, mais je pense que les histoires sont pas mal modifiées dans le feuilleton.
Cela ne m'a donc pas gênée du tout. 
Et puis les rues de Venise, les canaux, les petits cafés, tout participe à la construction d'une image très italienne. 
Je ne suis jamais allée à Venise, mais je retrouve ces habitudes du café ristretto servi au comptoir avec un croissant beaucoup trop sucré dont on guette la confiture d'abricot pour vérifier qu'elle est de bonne qualité. 
Pour l'ambiance, ce deuxième tome est encore une fois une réussite !

Ce que j'aime aussi dans ces romans, c'est que tout n'est pas noir ou blanc. 
Brunetti doit parfois composer avec des puissances qui le dépasse et son beau-père homme d'affaires influent fait un bon intermédiaire avec la mafia dès qu'il est question d'une affaire un peu louche.
Cela permet à Donna Leon de varier les milieux tout en donnant accès à son héros à des informations qu'il ne devrait pas avoir.

L’enquête ensuite est bien construite, il y a beaucoup de personnages mais on en connait une bonne partie découverte dans le premier roman de la série.
Et c'est aussi ce qui fait l'intérêt d'une série.
Les individualités se construisent au fur et à mesure et on découvre chaque fois de nouvelles facettes pour chacun.
Les enfants de Brunetti ne font que passer, contrairement à Paola qui se dévoile un peu.
J'aime beaucoup ce personnage, pilier du commissaire qui l'aide souvent à démêler des enquêtes ou à prendre des décisions.
Un peu comme Madame Maigret en somme, mais en plus moderne.

Par contre, si Madame Maigret ne manque jamais de préparer de bons petits plats à son mari, j'ai un peu manqué de cuisine italienne dans ce roman.
Je n'ai pas retrouvé les évocations de plats de pâtes ou de risotto fumants qui me paraissent si dépaysants d'habitude.
Il faut dire que Brunetti n'est pas souvent chez lui dans cette histoire mais c'est un des petits détails de la série qui me plaisent beaucoup.
Espérons que dans le troisième tome il y aura davantage de diner et de déjeuner !

Malgré ce manque de pasta, je lirai le 3e très bientôt et si vous ne connaissez pas encore Guido Brunetti, jetez-vous sur Mort à la Fenice !






dimanche 11 octobre 2015

♨ Il vero risotto italiano !! ♨

Senza crema !!!

Eh oui, une petite affirmation sans discussion pour commencer ce billet culinaire !
Le risotto à l'italienne, le "vrai" risotto se prépare sans cette crème fraiche qui fait mon bonheur partout ailleurs (je suis Normande, on ne se refait pas).
Je vous le dit sans ambages, aucun risotto avec crème ne passera chez moi !!




Bon, trêve de revendication, revenons à nos moutons.

Aujourd'hui, je vous propose donc une petite recette encore une fois très très simple qui ira très bien avec la panna cotta de la semaine dernière, j'ai nommé le RISOTTO !!

Si vous vous promenez en Italie, et notamment en Toscane, vous serez peut-être surpris de voir des rizières s'étendre par petites tâches vertes inondées d'eau dans la campagne vallonée.
J'ai souvenir, aux alentours de Sienne, de ces étendues d'eau qui semblent soudain tellement étonnantes.
Et pourtant, il y a une longue tradition de culture du riz dans ces régions, ce qui explique l'origine de ce plat qui remonterait officiellement au 19e siècle mais serait l'adaptation d'un plat de paysans.




On peut ensuite préparer le risotto sous des versions très différentes : au safran, à la sauce tomate, aux petits pois frais (j'adore), au parmesan ou comme aujourd'hui aux champignons.
Le principe du risotto est ensuite archi simple : prendre son temps !
Pour faire un risotto, il faut s'y prendre à l'avance et avoir la patience de baigner le riz au fur et à mesure sans se presser.
C'est ainsi que vous pourrez vous passer de crème.


Pour 4 personnes :

  • 200g de champignons émincés 
  • du beurre pour la cuisson des champignons (et du persil en saison)
  • un bouillon cube de volaille dégraissée (du vrai c'est mieux)
  • huile d'olive
  • 1 oignon haché
  • 275 g de riz arborio (ou autre riz pour risotto) *
  • 10 cl de vin blanc **
  • Parmesan rapé
  • sel et poivre

Faire revenir les champignons et le persil dans le fond d'une grande sauteuse avec le beurre.
Après quelques minutes, mettre les champignons dans un récipient en attente.
Dans la même casserole sans la nettoyer, mettre un filet d'huile d'olive et faire revenir les petits morceaux d'oignons.
Ajouter le riz en remuant bien pendant 2 minutes pour l'enrober d'huile.
Ajouter le vin et mélanger jusqu'à évaporation.
Ajouter ensuite les champignons.
Préparer 150 cl de bouillon (eau bouillante + bouillon cube), prendre une louche et ajouter une louche sur le riz, remuer jusqu'à absorption, remettre une louche, remuer jusqu'à absorption et ainsi de suite jusqu'à la cuisson complète du riz.
Saupoudrer de parmesan, saler et poivrer, servir.

Voilà, c'est fini !




Nous, on l'a mangé avec un assortiment de jambon sec italien, de la bressaola (j'adore) et de la mortadelle.
On s'est régalé.


* si vous n'avez pas de riz à risotto, il y a des chances que vous n'arriviez jamais à faire un risotto. Désolée. 
** l'alcool s'évapore à la cuisson il parait. En tout cas, en Italie, ça ne gêne personne ! 






Et je vous laisse avec une version magnifique de ce grand classique 
qui met la pêche le dimanche soir ^-^














Un giro a... Genova !

Aujourd'hui, je vous emmène à Gênes pour une promenade très différente.
Alors que Turin reflétait les aménagements des 18 et 19e siècle, et plus tard de Mussolini, Gênes au contraire conserve un très beau quartier ancien qui côtoie les grandes avenues du 17e siècle.




De France, c'est très facile d'accès.
En longeant la côte, il faut deux heures pour rallier cette ville vraiment surprenante qui se découvre à pied.
Lors de notre séjour, nous avons découvert la circulation à l'italienne, les petites ruelles étroites où tu crois que ta voiture ne passera jamais, les échafaudages qui s'appuient sur les façades opposées des rues tant elles sont étroites...
Notre hôtel se situait dans le coeur historique et nous avons aussi découvert les hôtels qui occupent seulement quelques étages dans un immeuble d'habitation.
Je me souviens encore de la vue de notre fenêtre sur une ruelle sombre, et de cette terrasse ensoleillée qu'on apercevait un peu plus loin, comme une promesse de douceur, de jardin suspendu et de farniente.




J'ai passé quelques jours à Gênes et je connais beaucoup moins que Turin, mais j'en garde une image éblouie.
Les deux quartiers principaux de la ville reflètent vraiment son histoire, et les amateurs seront ravis.
On raconte parfois que la peste est arrivée par Gênes en Europe.
La raison en est simple, c'était un très gros port de commerce.
La vieille ville s'ouvre donc sur le port, trop moderne aujourd'hui et à l'époque coupé par une autoroute suspendue qui a disparue il me semble.




Dès le port, vous serez charmé par les palais et les jardins qui ont été restaurés et présentent des façades colorées magnifiques.
Quand on a le temps de les visiter, on a l'impression d'entrer dans la vie des doges et des aristocrates italiens des siècles qui nous ont précédés.
Certains palais sont encore meublés à l'identique, et c'est souvent superbe.




Derrière les palais et les rues couvertes du port, vous pourrez entrer dans les ruelles moyenâgeuses qu'on appellent aussi "vicoli" (petite rue en italien).
De nombreux cafés vous permettront de goûter un tramezzino, un panino, ou de commander un café serré au bar.
J'ai souvenir d'avoir gouté ici mon premier sandwich à l'omelette !




Le quartier ancien est entouré de murailles dans certaines parties.
Quand on est entré par le port et qu'on découvre ces tours et ces murs, c'est impressionnant et ça marque vraiment la différence entre les deux quartiers.




Vous pourrez aussi voir cette église, le duomo San Lorenzo, beau spécimen de l'art piémontais avec cette façade bicolore.
Mais beaucoup d'autres églises, petites ou grandes, vous surprendront dans la ville.




L'une des attractions de la ville, c'est aussi la maison natale de Christopher Colomb !
Nous avons découvert pendant notre voyage qu'il était génois, alors qu'on le pensait espagnol.
C'est une gloire locale dont vous entendrez certainement parlé.




Si vous voyagez avec des enfants, l'aquarium situé sur le port pourra aussi constituer un temps fort de votre visite.
Et l'avantage de Gênes au printemps ou en été, c'est aussi la proximité de très beaux petits villages de bord de mer aux maisons très colorées qui miroitent sous le soleil.

Bon voyage !






dimanche 4 octobre 2015

♨ La panna cotta semplice ! ♨

En ce premier dimanche du mois italien, je me devais de vous proposer une petite recette qui symbolise pour moi une grande partie des desserts italiens.
SI vous mangez à l'italienne, vous constaterez peut-être que beaucoup de desserts sont simples.
Ils se présentent souvent comme une crème ou une base crémeuse à laquelle s'ajoute des biscuits ou des fruits et parfois les deux comme le tiramisu (au programme évidemment un prochain dimanche), la zuppa inglese, le sabayon...




La panna cotta est encore plus simple !
On ne connait pas trop l'origine de ce dessert, mais on suppose qu'il vient de la région des Langhes, dans le Piémont, du côté de Turin (ce qui va très bien avec mon article d'hier !).
Ce serait une femme hongroise qui l'aurait créé avec un surplus de lait, mais on connait une recette identique au moyen âge.
On le faisait alors sans sucre, celui-ci coutant trop cher, mais les fruits peuvent tout à fait y palier si vous souhaitez le préparer à l'ancienne.




Le nom "panna cotta" signifie crème cuite, et c'est tout ce que vous aurez à faire !
La seule difficulté de ce dessert réside dans le dosage de la gélatine ou de l'agar-agar qui rendra votre panna cotta plus ou moins compacte.
Si vous n'en avez jamais mangé, la panna cotta italienne a une consistance à la fois ferme et crémeuse.
Elle doit pouvoir être démoulée (ferme) tout en fondant en bouche (crémeuse).




Les quantités que je vous donne sont celles que j'ai adoptée après pas mal de tests.
J'indique aussi une petite variante pour donner une autre saveur à cette crème. 
Si vous souhaitez faire la version simple, passez les étapes en bleu. 


Pour 8 panna cotta : 

  • 60 ml de crème entière liquide
  • 50 g de sucre en poudre (plutôt de la cassonade)
  • 1 gousse de vanille
  • 2 pincées de thé rooibos cranberry vanille
  • 3 feuilles de gélatine (ou la quantité d'agar-agar préconisée sur le sachet, normalement 2 gr)

Dans un bol d'eau froide, mettre les feuilles de gélatine pour qu'elles s'assouplissent.
Dans une casserole, versez la crème et le sucre.
Ouvrir la gousse de vanille et gratter les grains avec un couteau en les mettant dans la crème.
Faire chauffer à feu doux à moyen en remuant au moins 4 minutes puis amener à ébullition.
Mettre le thé dans une boule à thé et laisser infuser 10 minutes dans la crème. 
Oter la boule à thé et remettre la crème à chauffer jusqu'à ébullition. 
Retirer la casserole du feu, essorer les feuilles de gélatine et les mettre dans la crème.
Remuer puis verser la crème dans des ramequins.
Attendre au moins 2 heures avant dégustation avec un coulis de fruits rouge, du chocolat fondu...

Bon appétit !! 

La semaine prochaine, ce sera un risotto au champignons, 
puis un tiramisu... 


* De nombreuses recettes préconisent une quantité équivalente de sucre et de crème (60 ml = 60 g).
Nous, on trouve ça un peu trop sucré mais faites à votre goût.

** Si vous n'avez pas assez de crème, vous pouvez remplacer par du lait mais jamais plus de la moitié ou vous obtiendriez une panna cotta un peu compacte et sans goût.











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