mardi 31 décembre 2024

Belle année !!!

 

 Je vous souhaite 

 

une belle année 2025 


pleine de douceur, de réussite, 

de beaux moments et de belles personnes !! 

Et puis quelques belles lectures aussi bien sûr !!

 

 


 

dimanche 22 décembre 2024

Des idées de cadeaux de dernière minute : des livres bien sûr !

Le jour J arrive à grands pas, et il vous manque quelques idées de cadeaux ? 
Cette année encore, de mon côté, j'ai acheté plein de livres et il y en avait d'autres qui me faisaient très envie ! 
Je partage donc mes petites idées au cas où vous auriez besoin d'un coup de pouce ! 
 
 
 
 
 

Pour les enfants, il y aura de beaux albums sous le sapin. 
Celui de Benjamin Lacombe fait peur à ma fille mais il a l'air vraiment magnifique. 
Il y a aussi des romans, dont un sur la mythologie, des enquêtes, et puis Harry et Minecraft, les passions des enfants (avec les Pokemon 🫣). 
Bon, il y a un raté puisque le livre de Minecraft en haut à droite est un roman et pas un manga comme je le pensais. 
Je vais le garder un peu, mon fils commence à lire et cela ne lui sera pas très utile. 
Par contre, les albums sont superbes ! 
Je mets de côté celui des villes et les chronologies, pas encore achetés mais je sens que cela va arriver bientôt. 
Noël à Poudlard a de belles illustrations vraiment belles.
Et comme on aime bien bricoler, l'un des livres des mercredissouslapluie serait parfait ! 

 
 
 
Et pour moi, il y a aussi du Harry Potter bien sûr, tout le monde les lit 🤗. 
L'histoire de la magie est un beau livre qui reprend les notions de magie qu'il y a dans les livres, le traité des balais décrit les balais des personnages. 
Le pop-up des créatures est trop onéreux pour moi mais il est vraiment magnifique. 
Quant aux livres de tricot et de crochet, je ne suis pas sûre que les modèles soient tous intéressants, mais ils semblent très sympa. 
J'ai aussi repéré Mesopotamia sur Gertrude Bell chez audiolib et je suis fan de Pastoureau avec ce livre qui me tente depuis longtemps. 
Quant à ma petite biscuiterie, celui de la photo vient de la bibliothèque mais j'aimerais bien en avoir un à moi ! 
 
 
 
Et vous ? Des livres sous le sapin ? 



 

jeudi 19 décembre 2024

Les douze indices de Noël de P.D. James

Lire des romans de Noël à Noël, quel plaisir !


Adam Dalgliesh, inspecteur de police, enquête sur un suicide survenu dans des circonstances suspectes, puis enchaine avec une mort suspecte, celle d’une jeune femme empoisonnée il y 67 ans.
Une grande romancière, quant à elle, se remémore ce crime survenu chez sa grand-mère pendant la guerre le soir du réveillon, tandis qu’un employé de bureau regrette amèrement sa visite clandestine dans le bureau de son patron…
 
 
 


Dans ce recueil de nouvelles, vous trouverez 4 textes édités entre 1969 et 1996.
Pas d’inédits donc, mais des textes variés dont 2 mettent en scène Adam Dalgliesh, l’enquêteur fétiche de l'autrice.
Les deux autres nouvelles ont des personnages nouveaux.
On est en plein dans l’atmosphère de Noël, c’est policé, sympathique, et on lit avec plaisir ces petits textes.
Il faut dire que P.D. James est quand même une grande autrice et en ayant choisi ce livre juste sur son nom, on espère ne pas être déçu.

Chaque texte fait une cinquantaine de pages, parfait pour une soirée ou une après-midi d’hiver au chaud avec un thé !
Vous serez plongé au coeur du récit en quelques lignes, sans fioriture, description ou psychologie.
C’est en général ce qu’on attend d’une nouvelle mais si vous aimez les ambiance détaillées, ce n’est pas ici qu’il faut laisser trainer vos yeux.
Ici, c’est plutôt la légèreté d’une petite histoire criminelle, où tout est dévoilé en bloc en fin de texte, le coupable et les indices permettant de l’identifier.
Comme j’aime beaucoup trouver moi-même l’assassin, j’avoue avoir été un peu frustrée par le procédé, mais bon, dans une nouvelle, on ne peut pas non plus s’étendre.

Le système du récit enchâssé est un classique, évidemment maitrisé par l’autrice qui a su l’utiliser à bon escient.

Un bon volume si vous aimez être en accord avec l’ambiance autour de vous ! 
 
 

 

lundi 16 décembre 2024

L’heure bleue de Paula Hawkins

Vous connaissez peut-être Paula Hawkins car c’est elle qui a publié le thriller à succès La fille du train.
Son dernier roman se passe dans un cadre totalement différent, où il n’y a aucun train !
Cela reste néanmoins un thriller, et même un plutôt bon thriller. 
 
 

 

La succession de Vanessa Chapman, grande artiste à succès, est complexe.
Toutes ses œuvres ont été léguées à une fondation mais la détentrice actuelle des tableaux et des céramiques refuse de les confier à leurs destinataires.
Il va bien falloir pourtant que James, conservateur à la fondation, récupère les œuvres et les cahiers de l’artiste car un ossement humain vient d’être découvert dans une des sculptures de Chapman…  


C’est toujours un risque de relire un auteur qu’on a beaucoup aimé, surtout quand on a apprécié tout en sachant que ce n’était pas non plus le roman du siècle.
Quand j’ai commencé L’heure bleue, j’avais donc une petite appréhension.
Allais-je apprécier ce roman ?
L’autrice avait-elle réussi à produire un nouveau thriller aussi captivant que le précédent ?
La réponse est oui, mais un peu différemment, ce qui est une bonne chose !
Refaire La fille du train aurait été dommage.
L’heure bleue commence doucement, on entre dans l’histoire sans vraiment savoir où va se trouver la menace.
James Becker a un travail assez tranquille, dans un environnement protégé, mais les chapitres passant, on découvre que chacun a des choses à cacher.
Le monde de l’art n’est pas aussi tranquille qu’il y parait.
La tension monte doucement, et on guette l’évènement qui va tout déclencher, le point de bascule qui va accélérer l’histoire.
Préparez-vous, car il faut attendre plusieurs chapitres avant d’être vraiment au cœur de l’histoire, mais ce qui précède est très intéressant également.  
Le héros reconstitue les évènements de la vie de Chapman, on découvre pourquoi il lui voue une admiration sans bornes, il y a des meurtres anciens, des disparitions, la tension est diffuse et monte comme la mer.
J’ai d’ailleurs beaucoup aimé les passages sur la peinture, sur la mer, sur l’île.
Ce n’est pas un simple thriller.
Il y a un vrai lien avec le sujet choisi, ce qui n’est pas toujours le cas.
Et puis les derniers chapitres sont tendus et vous ne pourrez plus lâcher le roman.

Mon seul bémol concerne la fin.
J’ai écouté deux fois, mais je ne suis pas sûre de mon interprétation 😅.
Si vous avez un avis plus tranché que le mien, je suis preneuse, car je ne suis pas certaine que ce soit totalement tragique ou, au contraire, plutôt positif (j’essaie de ne pas spoiler 🫣).

La version audio est parfaite.
On ne devine pas du tout d’où va venir la menace, même au dernier moment.
La lecture de Martin Spinhayer et Marcha Van Boven suit le rythme du texte et nous accompagne dans la montée de la tension.
C’est fin, bien interprété, parfait !


Si vous aimez les thrillers, c’est donc une lecture à tenter sans hésiter.
Si vous aimez l’art, cela pourrait bien vous plaire aussi.

vendredi 13 décembre 2024

En octobre et novembre, j'ai lu...

... des livres audios et des BD !!  
Il semblerait que ce soit d'ailleurs l'essentiel de mes lectures pour cette année. 
Ma bibliothèque est plutôt bien fournie en bandes dessinées, et comme j'ai pris le train un peu plus souvent, il y a eu de nombreuses heures d'écoute.
Et il y a eu un peu de tout, du pas mal, du Wahou et du bof.
 
 
 
 
En octobre, un mois chargé, j'ai lu le tome 2 de Céleste qui raconte la vie de la servante préférée de Proust.  
Soyons honnête, l'effet de surprise est passé et l'autrice joue elle-même beaucoup moins avec les belles pages envolées du premier tome. 
Cela reste une très belle BD, poétique et charmante, qui permet de découvrir un peu plus Proust en s'intéressant à un personnage d'ordinaire invisible. 

Le Barman du Ritz m'a davantage surprise. 
J'écoute Philippe Collin à la radio depuis longtemps et j'avais très envie de découvrir son roman qui n'en est pas vraiment un. 
Il nous raconte ici comment le Barman du Ritz a passé la seconde guerre mondiale en restant aux commandes de son bar. 
Il y a surement une grande part romancé car les informations personnelles sont moins accessibles, mais c'est intéressant. 
 
Et j'ai finis le mois avec l'Heure bleue, que j'ai vraiment beaucoup aimé. 
J'avais peur que cela se répète un peu après le précédent succès de l'autrice, mais elle a réussi à se renouveler et on le lit avec grand plaisir, surtout en audio, pour sentir monter les vagues !!
 
 
 
 
En novembre, il y a eu Feux dans la plaine, un roman perturbant, surprenant, beau et dur à la fois. 
Dans la droite ligne des Nature Writing américains, l'auteur nous offre une traque dans la montagne et la forêt qui nous surprend à plusieurs moments. 
C'est plutôt très original. 

Résister à la culpabilisation m'a permis de découvrir Mona Chollet. 
Dans son dernier essai à succès, l'essayiste féministe nous explique qu'il ne faut pas culpabiliser à tout moment comme nous le faisons en convoquant des auteurs, des exemples personnels ou des expériences à tenter. 
C'est très instructif. 

J'ai réussi à attraper Nellie Bly à la bibliothèque à son arrivée et je crois que j'ai bien fait car depuis, il est sans cesse emprunté. 
C'est une belle BD (un roman graphique ?) sur cette femme journaliste du début du siècle qui a fait beaucoup pour l'avancée du droit des femmes. 
Et le dessin est moderne, clair (tout en étant sombre 😆), un vrai plaisir de lecture ! 

Petit Pays est lui aussi intéressant, bien que moins riche que le roman. 
Cela permet de découvrir cette histoire, peut-être pour des ados, tout en restant un gros volume, ce qui m'entraine à avoir des scrupules à écrire cela, mais j'ai quand même trouvé ces pages trop rapides. 
J'ai eu peine à bien comprendre l'avancée des évènements qui semblent vraiment se bousculer. 
Même la relation entre les personnages est saccadée, tout va vite, cela empêche un peu de s'y plonger réellement. 

Et pour Sherlock Holmes... comment dire... Je ne lirai pas le 3e (s'il est publié un jour 😆). 
C'est très classique, avec un dessin caricatural, une histoire à laquelle on ne croit pas une seconde. 
Sherlock n'a aucune de ses qualités habituelles, il n'y a rien qui nous permet de retrouver son flegme, ses déductions, bref, à fuir !


Une seule mauvaise pioche pour 2 mois, c'est un bon résultat !
Et vous ? De belles lectures ces dernières semaines ?

 

 

 

 

mercredi 11 décembre 2024

Comme un oiseau dans un bocal : Portraits de surdoués, de Lou lubie

Ces derniers temps, j’ai lu plusieurs BD vraiment chouettes dont celle-ci, écrite et dessinée par Lou Lubie.
 J’ai découvert cette autrice il y a quelques temps et j’adore tout ce qu’elle fait.
Elle ne se cantonne pas à un genre précis mais se promène un peu partout et cela tombe souvent juste. 

 
 

 
Birdo rencontre Raya dans une soirée où il s’ennuie copieusement.
C’est le coup de foudre !
Mais Raya n’est pas libre, et finalement, ce n’est peut-être pas le plus important.
Car Birdo et Raya se retrouvent l’un dans l’autre, il sentent qu’ils ont un énorme point commun.
Ils ont très probablement un cerveau qui fonctionne un peu différemment… 
 
Je ne suis pas fan en général des livres un peu trop didactiques.
Le souci de transmettre une ou plusieurs informations fait parfois oublier le coté esthétique mais je me suis dit qu’avec Lou Lubie, il y avait de grandes chances pour que ce ne soit pas le cas.
Et j’ai eu raison.

Cette BD est vraiment chouette si le sujet vous intéresse (si cela ne vous intéresse pas, vous pourriez être surpris d’aimer tout de même, parce que c’est très bien fait !).
La situation de départ est assez simple, mais la rencontre décrite ici est plus complexe qu’il n’y parait et va permettre de montrer pas mal de facettes de ce que signifie « haut potentiel ».
On a un peu tous notre propre idée à ce sujet, qu’on y soit confronté ou non, mais finalement, on ne sait pas toujours ce que cela signifie réellement.

Lou Lubie entreprend donc de nous donner un ensemble de connaissances précises, appuyées sur des sources qu’elle cite dans des notes de bas de page et qu’elle met en scène dans des illustrations souvent libérées de tout cadre.
C’est didactique, c’est le propre de ce genre, mais cela reste léger et facile à lire. 

Et puis l’histoire de Birdo et Raya est aussi intéressante, même si elle constitue un arrière plan.
Les deux personnages se tournent autour, tout en étant surtout en train de tenter de comprendre qui ils sont.
Il y a ici davantage une quête d’identité, d’informations, ce qui permet de les donner aussi au lecteur.  
On visualise beaucoup avec des pages ludiques, des schémas qui n’en sont pas vraiment mais visent à mieux comprendre et, peut-être, enregistrer les informations.
Les choix graphiques sont d’ailleurs assez originaux, avec cette omniprésence du bleu et du jaune. 
Les personnages ont des têtes d’animaux, peut-être pour la référence à la dénomination de J. Siaud-Facchin qui désigne les HPI comme des « zèbres ».

C’est donc une BD vraiment intéressante, originale et instructive.
Et si vous croisez un autre livre de Lou Lubie, n’hésitez pas ! 
 
 
 
 
 
 


mercredi 13 novembre 2024

Les DIY de Maélie : Des papillons dans le ventre de Marilou Addison

Il y a longtemps que ce roman était dans ma liseuse.
Ma fille grandit et nous pouvons désormais partager nos lectures, ce que nous avons fait ici avec plaisir. 



Maélie, orpheline, a dû déménager pour aller vivre avec un ami de sa mère.
Elle se retrouve dans un village qu’elle ne connaît pas, et doit s’intégrer dans son nouveau lycée.
Mais Maélie est aussi youtubeuse et a bien envie de reprendre ses vidéos de DIY qu’elle avait dû mettre en pause après une campagne de harcèlement menée par quelques camarades de classe…

Voilà un roman facile à lire qui vous permettra d’aborder plusieurs thèmes avec vos enfants.
Le déménagement de Maélie donne l’occasion à l’autrice de décrire en détail les personnages et le cadre de cette série qui compte déjà plusieurs tomes.
Maélie se fait de nouveaux amis, mais tout n’est pas rose, et certains personnages restent mystérieux.
Il est aussi question de harcèlement, de l’obligation de partir quand on est harcelé, des émotions que l’on doit gérer et de l’effet sur sa vie.
La jeune fille gère malgré tout et reprend sa chaîne YouTube malgré tout, avec courage et sans se laisser abattre.
Ce premier tome permet donc de mettre le cadre en place, ce qui donne envie de lire la suite pour en découvrir davantage.
On pourra regretter que Maélie ne soit pas mieux encadrer par ses parents qui la laissent apparemment se débrouiller sur les réseaux, mais c’est souvent le cas malheureusement.

La mise en page du texte est originale, avec un format « écran de téléphone » qui a bien plu à ma jeune lectrice.
Le roman est rapide à lire, il y a évidemment beaucoup de dialogue dans ce genre de présentation, avec peu de texte sur chaque page.
Les DIY de Maélie sont aussi proposés dans le roman puisque le texte de ces vidéos alterne avec les messages.
Il y a des choses assez variées et cela change un peu des romans plus classiques.

C’est donc une série que nous vous recommandons, qui sera parfaite pour apprendre à distinguer les différents types de discours qui peuvent être présents dans un roman.
Le texte simple devrait permettre de lire ce roman dès 7 ans, mais les thèmes abordés intéresseront sans doute plus les enfants à partir de 9 ans.
 

 







 

 


 

 


 

lundi 11 novembre 2024

Sunday mood automnal ☕️🧶🍰🍁

Il y a quelques temps que je ne suis pas venue papoter par ici... 
J'ai toujours l'espoir que je vais pouvoir ralentir, revenir par ici, mais je crois que la vraie vie a toujours trop de surprises pour moi 😆. 
En attendant, j'essaie de garder des moments plus cools, des petites périodes où je prend le temps de ralentir avant de repartir de plus belle dans une folle semaine.  
Et le temps m'y aide avec ce ciel tout gris et le froid qui arrive.

 
 
Sur ma to do list du moment, il y a les plantes à rentrer cette semaine, quelques unes à déplacer dans mon nouveau jardin, des tas d'en-cours à terminer comme ces petits fantômes qui ne seront pas prêt pour Halloween  🫣. 
Un truc me chiffonnait, j'ai démonté, ça va mieux ! 
J'ai aussi plein de billets de lecture à publier. 




En attendant, on prend le temps. 
Ma fille s'essaye à la cuisine et nous prépare le goûter.
Je devrais la laisser faire plus souvent mais j'ai toujours peur qu'elle se brule ou je trouve que cela va plus vite. 
Pour une fois, je l'ai laissé expérimenter, trouver ses solutions. 
Ce n'était pas facile mais le résultat était pas mal. 


 
 On a repris cette petite recette qui avait beaucoup tourné sur les réseaux l'an dernier. 
Il suffit de couper des pommes en rondelles, de les tremper dans la cassonade et la cannelle. 
On entoure ensuite de lanières de pâte feuilletée, puis on saupoudre de cassonade et on badigeonne de beurre fondu. 
Et hop ! Au four à 180°. 
 
C'est plutôt très sucré, caramélisé, ça rappelle la tarte tatin et un peu chaud, c'est top ! 

On s'est aussi amusées à faire des bidules pour Halloween. 
Nos oeufs de dragon n'étaient pas très marbrés mais cela impressionne toujours les enfants de voir de la couleur apparaitre. 




Et pendant ce temps-là, j'écoute le dernier Mona Chollet.
C'est très instructif, je vous en reparlerai. 


 
 
Je vous souhaite une belle semaine. 
Elle sera plus courte, pour mieux se lancer dans la période qui s'annonce encore bien remplie jusqu'à la trêve de Noël qui se rapproche très vite  😆😱.




 


samedi 26 octobre 2024

Katie de Michael Mc Dowell

Qui n’a pas vu cette couverture aguicheuse dans les vitrines des librairies ?
Avec ses dorures, ses promesses et ce personnage si droit sur l’illustration, on est forcément intrigué par cette histoire qui annonce du gothique, du sombre, des meurtres, du sang…
Et je me suis laissée tenter ! 
 
 
 

 
 
Alors qu’elle se demande comment payer le loyer du logement qu’elle occupe avec sa mère à New Egypt, Philo Drake reçoit un courrier de son grand-père qui lui demande son aide.
Il a renié sa mère lors de son mariage, mais il est désormais seul et à la merci d’une famille de truands qu’il soupçonne de vouloir le tuer.
Philo voit là un bon moyen de sortir de la misère où elle se trouve, tout en faisant une bonne action pour un homme qu’elle ne connaît pas encore, mais qu’elle veut bien découvrir.
Hélas, rien ne se passe comme prévu…


Après la folie Blackwater, voilà la dernière sortie des traductions de Mc Dowell en audio ! (Mais on espère que ce ne sera pas la dernière).
Si vous aimez la plume de cet auteur si singulier, vous serez ravi·e de le retrouver en embarquant dans cette histoire qui va à 100 à l’heure.
Les aventures de Philo Drake ne connaissent pas de pause, il se passe toujours quelque chose !

On la suit en frissonnant, en ayant peur pour elle, en étant déçu, enthousiaste, ou écœuré.
Rien n’est tiède dans ce récit où les coups de marteau pleuvent et les morts se succèdent à un rythme effréné.
Philo doit sans cesse faire face à Katie, l’une aussi maléfique que l’autre est douce et candide.

L’auteur s’est inspiré des romans à un penny du 19e siècle, les Penny dreadfulls mais on y retrouve aussi nos romans feuilletons à quelques sous, avec une jeune fille qui sait rester pure malgré les difficultés, qui subit le sort tout en ayant parfois un peu de chance, et qui doit faire face à une situation de misère qu’elle affronte avec courage et dignité.
Ce qui m’a semblé intéressant néanmoins, c’est que les personnages masculins sont tous absents ou défaillants.
Ils sont simples d’esprit, limités dans leurs réflexion, ou carrément absent ou inconscient.
Philo se retrouve au centre du récit, bien que ce soit Katie qui ait le privilège du titre du roman.

La lecture d’Ariane… est très claire, avec une variation des voix pour marquer les personnages.
On retrouve ainsi le côté très visuel du style de cet auteur, et on suit parfaitement le récit.
On peut aussi varier la vitesse pour aller plus ou moins vite, et cela reste clair.


C’est donc un roman que je vous conseille sans hésiter si vous aimez les histoires bien remplies, qui vont à 100 à l’heure, où on a (vraiment) peur pour l’héroïne tout en sachant qu’il y a de grandes chances que cela finisse bien (c’est quand même un roman feuilleton, il faut que le bien triomphe à la fin). 
 

 






mardi 15 octobre 2024

Le choix de Viola Ardone 💕

La littérature italienne regorge de pépites et d’autrices incroyables.
Viola Ardone en fait partie et je l’ai découverte avec un immense plaisir avec ce roman vraiment très beau ! 
 
 
Le choix viola ardone

 
Dans la campagne sicilienne, Oliva grandit comme elle peut, entre les courses pieds nus dans la campagne, la chasse avec son père et l’école.
Mais quand on est une fille, cette vie ne peut pas durer longtemps et sa mère s’inquiète de la voir si libre.
Et puis Viola est belle, elle est sauvage et les années ne font que confirmer ce qui ne peut que lui porter préjudice…

Quel éblouissement !
Ce roman est absolument incroyable !
Je l’ai commencé tranquillement, sans vraiment savoir à quoi m’attendre et en craignant un nouveau roman sur un thème assez courant ces temps-ci, celui d’une jeune fille italienne prise dans le carcan des traditions.
C’est évidemment un thème intéressant, qui peut donner de beaux romans, mais c’est un peu répétitif.
Oui, mais voilà !
Viola Ardone ne se laisse pas aller à suivre le chemin tout tracé et va plutôt dans des sentiers caillouteux, rugueux, qui font mal mais qui promettent la lumière.
Elle aborde sans faillir le thème si difficile de l’éducation des filles et de ce qu’il leur reste une fois leurs études terminées dans ce moment si complexe où les temps changent.
Oliva a croisé le chemin d’une institutrice qui lui a donné envie d’aller plus loin que les petites classes auxquelles sont habitués les enfants de son village.
Que faire alors face à son enfant qui pourrait s’élever au dessus de la condition de ses parents mais qui se trouvera dans une situation de danger permanent et d’instabilité ?
Car les hommes rodent !
Le village est un microcosme où tout le monde a quelque chose à dire, où les ragots fleurissent vite et où le malheur peut s’abattre tellement vite.
Le personnage de la mère, dans ce genre d’histoire, a souvent le mauvais rôle mais c’est elle qui sait, qui devine ce qu’il peut se passer.
Toute l’ambivalence de ce personnage apparaît dans ce roman où l’amour de cette mère bourrue transparaît dans chacune de ses décisions.
Les personnages secondaires sont d’ailleurs très soignés et donnent une épaisseur à cette narration si riche.
Le père d’Oliva est lui aussi un homme bon, taciturne, effacé parfois, mais présent pour sa fille.

C’est donc un roman superbe sur la société patriarcale, l’enfermement des femmes dans les traditions et surtout, sur l’émancipation. 

La version audio est lue par Marie du Bled et Jean-Marc Delhausse. 
Marie du Bled donne une profondeur et une tension à ce texte, sans en faire trop.
On la suit sans difficulté et on se plonge dans l’histoire en oubliant la voix pour ne plus entendre que les mots qui s’enchaînent. 
Jean-Marc Delhausse lit la partie qui change de narrateur et où la tonalité est différente, plus distanciée. 
Cette alternance permet une respiration au lecteur.

Vous l’aurez compris, c’est un gros coup de cœur pour moi et j’écouterai d’autres romans de Viola Ardone sans hésitation !






mercredi 9 octobre 2024

En septembre, j'ai lu...

Octobre est déjà là et je n'ai pas vu passer septembre !! 
C'était un mois de reprise, un tourbillon pas toujours très agréable, avec son énorme lot de travail, d'enfants malades, de contrariétés, de gens qui ne font pas bien leur travail, de petites joies face à des choses qui tournent finalement mieux que prévu et de petites déceptions face à d'autres qui ne s'améliorent pas.  
Octobre promet autant de densité, mais dans trois semaines, je serai en vacances avec les enfants et j'ai prévu de pouvoir souffler un peu (= faire le ménage notamment car je sais que d'ici là, ce sera du vite fait mal fait 😆).
Cela permet de tenir le rythme avec cette petite lumière au bout du tunnel qui grandit progressivement.  
Et puis on est entré doucement dans l'automne, avec le froid qui est arrivé doucement mais sûrement. 
 


 
Comme on peut s'y attendre en pareil cas, je n'ai pas beaucoup lu ce mois-ci. 
J'ai travaillé dans le train, je n'ai souvent pas eu le courage de lire, et je me suis couché beaucoup plus tôt que d'ordinaire ! 
Mais j'ai quand même trouvé le temps d'écouter 3 livres audios ! 





J'ai commencé par Katie de Michael Mc Dowell. 
Et c'était une vraie belle surprise. 
Katie est un roman feuilleton comme ceux du 19e siècle, un récit où les personnages courent, sont le jeu du destin. 
Philo est une jeune femme pauvre qui vit avec sa mère lorsqu'elle reçoit une lettre de son grand-père qui craint pour sa vie. 
Elle se précipite à son chevet bien qu'elle ne l'ait jamais vu, mais tout ne va pas se passer comme prévu. 
Je ne vous en dis pas plus pour vous laisser découvrir la suite. 
Certains développements sont très prévisibles, mais on tremble tout de même pour Philo et chaque nouvel évènement nous tombe dessus autant que sur elle ! 
C'est aussi assez violent, un peu gothique, on passe un très bon moment ! 
 
 
 
 
 Le 2e est la suite du premier roman d'Olivia Ruiz que j'avais beaucoup aimé. 
Elle consacre son histoire au personnage de Carmen, l'une des sœurs que l'on voyait peu dans le premier. 
C'est un peu moins flamboyant, sans doute plus rapide et le fait qu'il n'y ait qu'un personnage à suivre rend ce roman un peu moins fort mais je m'y suis plu. 
Ces femmes sont flamboyantes et l'histoire de Carmen est incroyable ! 
 
 
 
 
Et j'ai fini le mois avec Sandrine Collette et sa Madelaine, petite demoiselle rude et forte dans un monde qui ne lui fait pas de cadeau non plus. 
L'autrice est toujours aussi forte pour construire des décors, un cadre magnifique mais enfermant, un personnage solide avec de nombreuses failles. 
J'ai aimé Madelaine, Eugène, Bran et les autres et je ne voulais plus les quitter ! 
 

Je m'aperçois que ce sont trois histoires de femmes qui m'ont accompagné pendant ce mois, de femmes fortes, qui prennent leur vie en main.
Mais ce sont surtout trois belles histoires. 
Alors ? Tentée ?
 
 
 
 

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...