Connaissez-vous la littérature nord-américaine qui se plonge dans l’histoire de l’esclavage ?
Je n’aurais pas parié sur mon goût pour cette période et pourtant, j’ai déjà lu plusieurs romans qui s’y déroule.
Il faut dire qu’il y a vraiment de bons romans.
Je n’aurais pas parié sur mon goût pour cette période et pourtant, j’ai déjà lu plusieurs romans qui s’y déroule.
Il faut dire qu’il y a vraiment de bons romans.
Hiram est esclave mais son père ne l'est pas.
A la frontière entre deux mondes, il reste un esclave dont les blancs font ce qu'ils veulent.
Sa mère vendue, il ne lui est resté que son pouvoir, un don mystérieux qui lui sauve la vie lorsqu'il tombe dans la rivière.
Mais plus que la vie, cet accident lui révèle son destin.
Et ce n'est pas celui d'un esclave...
Je découvre depuis quelques années la littérature nord-américaine qui retrace l’histoire de l’esclavage.
Plusieurs auteurs noirs reprennent des évènements marquants de cette période, comme le chemin de fer clandestin qui permettait aux esclaves de s’enfuir.
Ces romans ont un intérêt pour la mémoire, pour que les sociétés modernes n’oublient pas, alors que la place des noirs n’est toujours pas égalitaire dans les sociétés occidentales.
Ils permettent aussi à une communauté de se fédérer autour de cette histoire et de pouvoir se construire sur des bases solides.
Il y a donc un ensemble de symboles, de motifs, de personnages emblématiques que l’on peut retrouver de romans en romans.
La fuite des esclaves est ainsi souvent associée à des déplacements emprunts de magie.
Dans La danse de l’eau, traverser la rivière avec un des passeurs permet de parcourir une distance considérable en quelques minutes.
Cet aspect merveilleux me dérange néanmoins toujours un peu car je trouve qu’il efface les efforts que chacun fournit, la peur du trajet, les errances et les difficultés.
Mais je crois qu’il est question ici de manifester sa puissance, son contrôle de forces plus grandes que les esclavagistes.
Ce petit bémol mis à part (et qui est très personnel), La danse de l’eau est un grand roman, un de ceux qui marquent durablement et ne laissent pas indifférent.
On ne peut que suivre les personnages en espérant avec eux, en ayant peur pour eux, en leur souhaitant une vie meilleure aussi et surtout, en rejetant ce système qui asservissait les hommes et les femmes sans aucun remords !
Hiram est un personnage central fort et charismatique, l’auteur a su le construire avec des failles et une profondeur psychologique qui ne peut qu’attirer le lecteur et lui donner envie d’en savoir plus.
La version audio est lu par Alex Fondja.
Sa voix chaude est parfaite pour ce roman où les évènements s’enchaînent sans temps mort mais il laisse le lecteur libre de son interprétation des évènements et ça, c’est toujours agréable !
Alors ? Ce roman vous tente ?
c'est très bien que la littérature s'empare de ce thème, ce livre pourrait me plaire !
RépondreEffacerOui, et c'est important pour la mémoire collective. On ne doit pas oublier.
EffacerLe côté merveilleux me tente moins.
RépondreEffacerC'est apparemment un motif récurrent de cette littérature. Cela fait partie des motifs que les auteurs doivent utiliser. ça passe plus ou moins en fonction des romans mais c'est vrai que j'ai toujours du mal. Je préfèrerais que les actions des hommes soient valorisées
Effacer